ChĂąteau de Mimi
Le Castel Mimi (en roumain Castelul Mimi) est un domaine viticole de la fin du XIXe siĂšcle situĂ© dans le village de Bulboaca dans lâarrondissement dâAnenii Noi en Moldavie.
ChĂąteau de Mimi | |||
Logo du Castel Mimi | |||
Nom local | Castelul Mimi | ||
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PĂ©riode ou style | NĂ©oclassique | ||
Propriétaire initial | Constantin Mimi | ||
Propriétaire actuel | Famille Trofim | ||
CoordonnĂ©es | 46° 53âČ 30âł nord, 29° 17âČ 31âł est | ||
Pays | Moldavie | ||
Localité | Bulboaca | ||
GĂ©olocalisation sur la carte : Moldavie
GĂ©olocalisation sur la carte : raion d'Anenii Noi
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Site web | https://www.castelmimi.md/en/ | ||
Historique
Le domaine a Ă©tĂ© fondĂ© par le boyard moldave Constantin Mimi sur les terres de sa famille, dans ce qui Ă©tait alors la province de Bessarabie de lâEmpire russe. Lâarchitecture nĂ©oclassique et historicisante est inspirĂ©e par les modĂšles français[1] : Constantin Mimi avait Ă©tudiĂ© la viticulture, la vinification et la commercialisation du vin Ă Montpellier, et dĂ©cidĂ© de produire des vins sur place pour le marchĂ© russe, qui jusquâalors les importait dâEurope occidentale. Il est le second grand viticulteur Ă dĂ©velopper cette production en Bessarabie aprĂšs le français Christophe-Charles Sicard de Vallauris, Ă©tabli Ă Vadu-lui-VodÄ[2].
Le chai du Castel Mimi pouvait stocker environ 300 000 litres de vin en fĂ»ts et bouteilles. Constantin Mimi sâenrichit considĂ©rablement dans ce commerce, puis, aprĂšs que la RĂ©publique dĂ©mocratique moldave se soit unie Ă la Roumanie en 1918, il devint homme dâĂtat, diplomate et directeur de la Banque nationale roumaine en 1926, puis mourut en 1935. Le domaine a fonctionnĂ© jusquâĂ la Seconde guerre mondiale Ă lâissue de laquelle la Moldavie devint soviĂ©tique et le domaine fut nationalisĂ© et transformĂ© en kolkhoze vinicole (la famille Mimi sâenfuit en Roumanie et de lĂ , Ă©migra aux Ătats-Unis)[1]. Les installations devinrent vĂ©tustes avec le temps et le domaine pĂ©riclita au profit dâautres kolkhozes vinicoles comme ceux de CojuÈna, Cricova, MileĆtii Mici, Purcari ou Talmaza[3].
PrivatisĂ©, le Castel Mimi a Ă©tĂ© rĂ©novĂ© par ses nouveaux propriĂ©taires entre 2011 et 2016[4], abritant dĂ©sormais un musĂ©e, une galerie dâart pour les jeunes artistes, une salle de confĂ©rences et de congrĂšs, un hĂŽtel, un spa, un restaurant, des studios dâart populaire et dâarts culinaires, ainsi que plusieurs salles de rĂ©ception[1]. Le 1er juin 2023, il a accueilli la rĂ©union de la CommunautĂ© politique europĂ©enne[5] Ă laquelle participĂšrent 43 chefs d'Ătat ou de gouvernement et 4 reprĂ©sentants de lâUnion EuropĂ©enne[6].
Galerie
- Vue générale
- Façade principale
- Esplanade
- La fontaine et, Ă droite, le chai
- Entrée du chai
- Réunion du 1er juin 2023 de la Communauté politique européenne
Notes et références
- Anghelina Traian, .
- Jacques Sicard, son fils Christophe-Charles et leur domaine Ă Vadu-lui-VodÄ sur ; cf. aussi : Constantin PĂąrvulescu, Le Cognac, Flammarion 2001.
- Castelul Mimi dans le Registre des monuments de la RĂ©publique de Moldavie protĂ©gĂ©s par l'Ătat : .
- Restaurarea Castelului âMimiâ, pe ultima sutÄ de metri :
- Nicolas Gros-Verheyde, « à l'agenda du sommet de Chisinau de la communauté politique européenne » , sur B2 - Bruxelles2, (consulté le )
- De gauche Ă droite sur la photo jointe, selon et : au premier rang Edi Rama (Albanie), Karl Nehammer (Autriche), Alexander De Croo (Belgique), Xavier Espot Zamora (Andorre), Alain Berset (Suisse), Nikol Pachinian (ArmĂ©nie), Andrej PlenkoviÄ (Croatie), Charles Michel (Union EuropĂ©enne), Maia Sandu (Moldavie), Volodymyr Zelensky (Ukraine), NĂkos ChristodoulĂdis (Chypre), Ilham Aliyev (AzerbaĂŻdjan), Petr Fiala (TchĂ©quie), Mette Frederiksen (Danemark), Ćœeljka CvijanoviÄ (Bosnie-HerzĂ©govine), HĂ©raklĂšs Garibachvili (GĂ©orgie) et Ursula von der Leyen (Union EuropĂ©enne) ; au deuxiĂšme rang Aleksandar VuÄiÄ (Serbie), Gitanas NausÄda (Lituanie), Jonas Gahr StĂžre (NorvĂšge), Arturs KriĆĄjÄnis KariĆĆĄ (Lettonie), Dimitar KovaÄevski (MacĂ©doine du Nord), Giorgia Meloni (Italie), Leo Varadkar (Irlande), Jakov MilatoviÄ (MontĂ©nĂ©gro), Viktor OrbĂĄn (Hongrie), Katerina Sakellaropoulou (GrĂšce), Pierre Dartout (Monaco), Olaf Scholz (Allemagne), Daniel Risch (Liechtenstein), Emmanuel Macron (France), Sanna Marin (Finlande), KatrĂn JakobsdĂłttir (Islande) et Kaja Kallas (Estonie) ; au troisiĂšme rang Josep Borrell (Union EuropĂ©enne), Xavier Bettel (Luxembourg), Roumen Radev (Bulgarie), Mark Rutte (Pays-Bas), Robert Abela (Malte), Mateusz Morawiecki (Pologne), AntĂłnio Costa (Portugal), Klaus Johannis (Roumanie), ÄœudovĂt Ădor (Slovaquie), Robert Golob (SlovĂ©nie), Pedro SĂĄnchez (Espagne), Rishi Sunak (Royaume-Uni), Ulf Kristersson (SuĂšde), Vjosa Osmani (Kosovo) et Roberta Metsola (Union EuropĂ©enne).