AccueilđŸ‡«đŸ‡·Chercher

Cataphore (grammaire)

En linguistique, le terme ayant la forme française cataphore a Ă©tĂ© formĂ© par le linguiste allemand Karl BĂŒhler des Ă©lĂ©ments grecs anciens ÎșÎ±Ï„ÎŹ (katĂĄ) « en bas » et φέρω (phĂ©ro) « je porte », donnant le mot ÎșÎ±Ï„Î±Ï†ÎżÏÎŹ (kataphorĂĄ), par analogie avec le terme áŒ€ÎœÎ±Ï†ÎżÏÎŹ (anaphorĂĄ) « anaphore »[1]. C’est un phĂ©nomĂšne syntactico-sĂ©mantique qui consiste en l’anticipation, par un Ă©lĂ©ment linguistique ayant le statut de substitut, d’une entitĂ© Ă©galement linguistique (mot, groupe de mots, phrase simple, phrase complexe) exprimĂ©e par la suite, ex. Moi, je vais te dire ceci : je n’aime pas beaucoup ce film[2]. L’entitĂ© anticipĂ©e, appelĂ©e postcĂ©dent, reprĂ©sente une rĂ©alitĂ© extra-linguistique appelĂ©e rĂ©fĂ©rent, et le substitut, appelĂ© Ă©lĂ©ment cataphorique, reprĂ©sente Ă  son tour le postcĂ©dent, donc, dans la plupart des cas, indirectement le rĂ©fĂ©rent[3] - [1] - [4] - [5] - [6]. La rĂ©fĂ©rence cataphorique est un moyen de marquer l’identitĂ©, appelĂ©e corĂ©fĂ©rence, entre ce qui est exprimĂ© et ce qui va ĂȘtre exprimĂ©[4]. L’élĂ©ment ÎșÎ±Ï„ÎŹ (katĂĄ) « en bas » est motivĂ© par l’écriture, dans l’AntiquitĂ©, sur des rouleaux[7].

La cataphore s’oppose Ă  deux autres phĂ©nomĂšnes de rĂ©fĂ©rence. L’un est Ă©galement phorique, l’anaphore, plus frĂ©quente[6], qui diffĂšre de la cataphore par le fait que c’est une reprise, c’est-Ă -dire une rĂ©fĂ©rence Ă  une entitĂ© linguistique exprimĂ©e auparavant, ex. Nos filles sont Ă©tudiantes ; elles sont Ă  Paris[8]. L’autre est la deixis, la rĂ©fĂ©rence directe, en situation de communication, Ă  un Ă©lĂ©ment extralinguistique de cette situation, ex. Est-ce que tu as besoin de ça ?, dit en montrant un objet[2].

Nature des éléments cataphoriques et de leurs postcédents

Les Ă©lĂ©ments cataphoriques sont en gĂ©nĂ©ral des mots de plusieurs natures grammaticales. Ils peuvent aussi ĂȘtre anaphoriques ou dĂ©ictiques. Les cas de leur emploi peuvent diffĂ©rer en fonction de la langue donnĂ©e. Les postcĂ©dents des cataphoriques sont le plus souvent des noms, mais peuvent aussi ĂȘtre d’une autre nature, avec diverses fonctions syntaxiques, ainsi que des groupes de mots, des phrases simples, des phrases complexes ou des entitĂ©s encore plus grandes.

Pronoms et adjectifs pronominaux

Les pronoms en gĂ©nĂ©ral sont phoriques ou dĂ©ictiques par leur nature, vu qu’ils remplacent, qu’ils reprĂ©sentent d’autres entitĂ©s.

Pronoms personnels et réfléchis

Dans la phrase simple française il y a des cas de rĂ©fĂ©rence obligatoire, parfois cataphorique, par un pronom personnel conjoint (atone) pour mettre en relief un terme de la phrase, Ă©ventuellement en changeant en mĂȘme temps l’ordre des mots habituel. On peut anticiper ainsi[9] :

  • le sujet : Elle a offert, Marie, ce livre Ă  Pierre (sous-entendu « elle ne le lui a pas vendu ») ;
  • le complĂ©ment d'objet direct dĂ©fini : Ils vont le donner Ă  qui, le prix Nobel ? ;
  • le complĂ©ment d’objet direct indĂ©fini : J’en ai Ă©crit, une lettre ;
  • le complĂ©ment d'objet indirect d’attribution : Je lui parle trĂšs peu, Ă  mon pĂšre ;
  • un complĂ©ment circonstanciel de lieu : J’y vais souvent, Ă  Paris.

En roumain aussi il y a de tels pronoms personnels, qui anticipent de maniĂšre facultative, de plus en plus frĂ©quemment dans la langue actuelle, le COD et le COI d’attribution, dans la phrase Ă  ordre des mots habituel, sans mise en relief, par exemple :

Nu-l cunoștea pe Dinu « Il/Elle ne connaissait pas Dinu » (littĂ©ralement « Ne le connaissait pas sur Dinu »)[10] ;
Vasile ßi scrie Mariei « Vasile écrit à Maria » (litt. « Vasile lui écrit à Maria »)[11].

Un pronom personnel ou rĂ©flĂ©chi se trouvant dans un syntagme infinitival ou une proposition subordonnĂ©e, reprend souvent un terme de la partie de la phrase simple prĂ©cĂ©dente, respectivement de la proposition prĂ©cĂ©dente, dans laquelle se trouve leur verbe rĂ©gissant. Quand l’entitĂ© subordonnĂ©e est dĂ©tachĂ©e vers la gauche pour ĂȘtre mise en relief, l’anaphorique devient cataphorique. Exemples :

(fr) Pour se déplacer sur le lac, ils utilisaient des patins[12] ;
(ro) Pentru a-și spăla mașina, Ion a cumpărat un furtun « Pour laver sa voiture, Ion a achetĂ© un tuyau flexible » (litt. « Pour se laver la voiture, 
 »)[5] ;
(en) Before she said anything, Caroline thought about it a long time « Avant de dire quoi que ce soit, Caroline a longuement rĂ©flĂ©chi » (litt. « Avant elle a dit quoi que ce soit, 
 »)[13].

Dans certaines langues, comme le français ou le roumain, le pronom personnel dit à valeur neutre peut anticiper toute une phrase :

(fr) la forme de masculin singulier du pronom : [
] comme je l’ai dit ici et redit, Ă  peine la « volontĂ© » s’en mĂȘle, ce « vouloir-ĂȘtre-sincĂšre-avec-soi » est un principe inĂ©vitable de falsification (Paul ValĂ©ry)[14] ;
(ro) la forme de fĂ©minin singulier du pronom : El o știa de mult: boala lui era avansată « Il le savait depuis longtemps : sa maladie Ă©tait avancĂ©e »[5].

Les pronoms personnels sujets anticipent l’attribut exprimĂ© par un nom, qui l’identifie. Ils sont en mĂȘme temps anaphoriques quand ils reprennent un nom de la phrase prĂ©cĂ©dente. Exemples :

(fr) Mes grands-parents ? Ils étaient commerçants[15] ;
(ro) Ei sunt turiști « Eux, ils sont touristes »[16] ;
(en) He's an Englishman « C’est un Anglais »[17] ;
(hu) [
] te vagy az Ă©jjel asztalĂĄn a bor « [
] c’est toi le vin sur la table de la nuit » (DezsƑ KosztolĂĄnyi)[18].
(BCMS)[19] Bez junaka se ne moĆŸe, oni su gruda koja za sobom vuče usov « Sans hĂ©ros, rien n’est pas possible. Ils sont la boule de neige qui entraĂźne l’avalanche »[20].

DĂ©monstratifs

Les pronoms et les adjectifs démonstratifs aussi sont souvent cataphoriques. Exemples :

(fr) Elle prononça ce mot, si vulgaire : « Que vous ĂȘtes joli, mon amour ! » (Maurice BarrĂšs)[21] ;
Dites ceci de ma part à votre ami : qu’il se tienne tranquille[22] ;
(en) I said this: 
 « J’ai dit ceci : 
 »[4] ;
(BCMS) ƚetite se onoga: svaki početak je teĆŸak « Souvenez-vous de ceci : tout dĂ©but est difficile »[23].

En hongrois il est trĂšs frĂ©quent d’anticiper les propositions subordonnĂ©es par un pronom dĂ©monstratif, ex. Azt mondtam neki, hogy vigye le a szemetet « Je lui ai dit de descendre les ordures » (litt. « Cela je lui ai dit, qu’il descende les ordures »)[24].

Les dĂ©monstratifs aussi peuvent ĂȘtre anaphoriques et cataphoriques en mĂȘme temps, reprenant un syntagme ou une phrase, et anticipant en tant que sujets l’attribut exprimĂ© par un nom :

(fr) Il ne faut pas uniquement intĂ©grer. Il faut aussi dĂ©sintĂ©grer. C’est ça la vie (EugĂšne Ionesco)[25] ;
(en) I simply haven't got the money. This is / That's the problem « Tout simplement, je n’ai pas l’argent. C’est ça, le problĂšme »[26].

Possessifs

Les adjectifs possessifs Ă©galement sont des Ă©lĂ©ments phoriques. Quand ils rĂ©fĂšrent au sujet dans la phrase Ă  ordre des mots habituel, ils sont anaphoriques. Ils deviennent eux aussi cataphoriques lorsque l’ordre des mots est inversĂ©. Dans des langues prĂ©pondĂ©rĂ©ment analytiques, comme le français ou l’anglais, le sujet doit presque toujours ĂȘtre exprimĂ© par un pronom s’il ne l’est pas par un nom, parce que les dĂ©sinences du verbe ne sont pas suffisantes pour exprimer la personne. En revanche, dans des langues moins analytiques, comme le roumain, ou synthĂ©tiques, comme le BCMS ou le hongrois, dans lesquelles ces dĂ©sinences sont suffisantes, le rĂŽle du pronom sujet peut ĂȘtre rempli par celles-ci. Par consĂ©quent, dans ce cas, les phoriques rĂ©fĂšrent au sujet inclus dans la dĂ©sinence. Exemples avec cataphore :

(fr) Pour le mariage de ma sƓur, j’ai essayĂ© plusieurs chapeaux[27] ;
(ro) Prin natura sa, (ea) era o persoană veselă « Par sa nature, elle était une personne gaie »[28] ;
(BCMS) Sa svojim sinom okopavao je lijehu iza kuće « Avec son fils, il bĂȘchait la plate-bande derriĂšre la maison »[29].

Le hongrois est une langue qui n’a pas d’adjectifs possessifs, mais il leur correspond des suffixes possessifs. Si une dĂ©sinence casuelle est utilisĂ©e, qui est l’un des morphĂšmes correspondant Ă  des prĂ©positions dans des langues comme le français, le suffixe possessif est placĂ© avant cette dĂ©sinence, ex. BarĂĄtjĂĄval sĂ©tĂĄl « C’est avec son ami qu’il/elle se promĂšne » (littĂ©ralement « Ami-son-avec promĂšne »)[30].

Pronoms relatifs

Les pronoms relatifs sont en gĂ©nĂ©ral anaphoriques et deviennent en mĂȘme temps, en fonction de sujet, cataphoriques pour l’attribut exprimĂ© par un nom :

(fr) Elle n’aimait pas les hommes qui sont des brutes[31] ;
(ro) Micuțul Dan, care e vecin de bloc, are 7 ani « Le petit Dan, qui est son voisin dans l’immeuble, a 7 ans »[32] ;
(hu) Ez az a hely, ami a kedvencĂŒnk volt « C’est l’endroit qui Ă©tait notre prĂ©fĂ©rĂ© »[33] ;
(BCMS) Ja sam sin roditelja koji su bili prikazivači atrakcija « Moi, je suis le fils de parents qui Ă©taient prĂ©sentateurs d’attractions »[34].

Pronoms indéfinis

Certains pronoms indĂ©finis peuvent Ă©galement ĂȘtre cataphoriques :

(fr) Chacun de vous est-il content ?[35] ;
(ro) Unul dintre cei mai importanți fotbaliști romĂąni este Gheorghe Petrescu « L’un des footballeurs roumains les plus importants est Gheorghe Petrescu »[36] ;
(en) All of these fish are mine « Tous ces poissons sont Ă  moi » (litt. « Tous de ces poissons 
 »)[37] ;
(hu) A gyƱlésen mindenki ott volt, a falu színe-java « Tous étaient présents à la réunion, les gens qui comptaient dans le village »[38] ;
(BCMS) Jedan od lovaca izgubio se u ĆĄumi « L’un des chasseurs s’est Ă©garĂ© dans la forĂȘt »[39].

Pronoms, adjectifs et adverbes interrogatifs

Les pronoms, les adjectifs et les adverbes interrogatifs sont cataphoriques par le fait qu’ils anticipent partiellement la nature de ce qu’ils visent dans la rĂ©ponse Ă  la question. Exemples :

(fr) – Pour quelle entreprise travaille votre frĂšre ? – Pour la sociĂ©tĂ© Legrain[40] ;
(ro) – Cine a protestat? – Ele « – Qui a protestĂ© ? – Elles »[41] ;
(en) – What do you want for lunch? – Oh, anything « – Qu’est-ce que tu veux pour le dĂ©jeuner ? – N’importe quoi »[37] ;
(hu) – Hol van a tĂĄskĂĄm? – Itt van az asztal alatt « – OĂč est mon cartable ? – Il est lĂ , sous la table »[42] ;
(BCMS) – Kako vam je ovde? – Lepo nam je « – Comment ĂȘtes-vous ici ? – Nous sommes bien »[43].

Adverbes

Des exemples d’adverbes cataphoriques à part les interrogatifs, sont les suivants :

(fr) VoilĂ  comment les choses se passent : le pays limitrophe s’avance jusque sur les bords de la frontiĂšre [...] (Marcel AymĂ©)[44] ;
(ro) Acolo aș vrea să plec: Ăźn Grecia « C’est lĂ -bas que je voudrais partir : en GrĂšce »[45] ;
(en) Here is the 9 o’clock news « Voici les informations de 9 heures » (litt. « Ici est les 9 h informations »)[4] ;
(hu) FelĂĄllt, Ă©s Ă­gy szĂłlt hozzĂĄnk: „Kedves barĂĄtaim!” « Il/Elle se leva et s’adressa Ă  nous ainsi : ”Mes chers amis” »[46] ;
(BCMS) Bilo je to ovako: on je prvo udario Petra, a onda su svi navalili na nj « Ça s’est passĂ© comme ça : c’est lui qui a d’abord frappĂ© Petar, et alors tous se sont prĂ©cipitĂ©s sur lui »[47].

Autres entités cataphoriques

Sont également cataphoriques certains noms et adjectifs à sens lexical spécifique pour cette qualité :

(fr) Considérons la phrase suivante : 
[3] ;
(ro) Se știe un lucru: că ĂźntĂąrzie « On sait une chose : qu’il/elle se met en retard »[48] ;
(en) I said the following: 
 « J’ai dit la chose suivante : 
 » (litt. « J’ai dit le suivant : 
 »)[4] ;
(hu) KĂ©rem az alĂĄbbiak szĂ­ves tudomĂĄsulvĂ©telĂ©t: 
 « Je vous prie de bien vouloir prendre connaissance des faits ci-dessous : 
 »[49] ;
(BCMS) Kandidat za mjesto rektora mora ispunjavati sljedeće uslove: 
 « Le candidat au poste de recteur doit remplir les conditions suivantes : 
 »[50].

Selon certains auteurs, une question entiĂšre aussi est cataphorique[7]. Une question totale, par exemple, anticipe d’habitude l’une des rĂ©ponses « oui », « non », « si » ou une expression Ă©quivalente. Certaines questions totales contiennent un groupe de mots ou une particule spĂ©cifique :

(fr) – (Est-ce que) tu connais la Corse[51] ? – Oui, c’est vraiment magnifique ![15] ;
(ro) – Vii? – Nu « – Tu viens ? – Non »[52] ;
(en) – Do you sell rail tickets[53]? – Certainly « – Est-ce que vous vendez des billets de train ? – Certainement »[54] ;
(hu) – MegĂ©rkezett(-e) AnikĂł[55]? – Igen « – (Est-ce que) AnikĂł est arrivĂ©e ? – Oui »[56] ;
(BCMS) – Spavaju li deca? / Da li deca spavaju?[57] – Ne « – Est-ce que les enfants dorment ? – Non »[58].

RĂŽles des cataphoriques

RĂŽles pragmatiques

L’un des rîles pragmatiques des cataphoriques et de contribuer à la mise en relief d’un terme à fonction syntaxique de la phrase, ex. Marie a offert ce livre à Pierre → Elle a offert, Marie, ce livre à Pierre[9].

Un autre est d’attirer l’attention sur ce qui va ĂȘtre communiquĂ©[7], ex. Dites ceci de ma part Ă  votre ami : qu’il se tienne tranquille[22].

On utilise des cataphoriques au niveau de la phrase simple (Je lui parle trĂšs peu, Ă  mon pĂšre[9]), au niveau de la phrase complexe (Pour se dĂ©placer sur le lac, ils utilisaient des patins[12]), mais aussi en tant que moyens de liaison entre phrases indĂ©pendantes, ex. Il ne faut pas uniquement intĂ©grer. Il faut aussi dĂ©sintĂ©grer. C’est ça la vie[25]. Par cela, leur rĂŽle passe du niveau de la phrase Ă  celui du discours (du texte), contribuant Ă  la cohĂ©rence et Ă  la cohĂ©sion de celui-ci[6].

RĂŽles syntaxiques

La plupart des cataphoriques ont des fonctions syntaxiques dans la phrase simple :

  • sujet : (fr) Mes grands-parents ? Ils Ă©taient commerçants[15] ;
  • COD : (fr) Dites ceci de ma part Ă  votre ami : qu’il se tienne tranquille[22] ;
  • COI : (BCMS) ƚetite se onoga: svaki početak je teĆŸak « Souvenez-vous de ceci : tout dĂ©but est difficile »[59] ;
  • complĂ©ment circonstanciel : (hu) FelĂĄllt, Ă©s Ă­gy szĂłlt hozzĂĄnk: „Kedves barĂĄtaim!” « Il/Elle se leva et s’adressa Ă  nous ainsi : ”Mes chers amis” »[46] ;
  • Ă©pithĂšte : (fr) ConsidĂ©rons la phrase suivante: 
[3].

En phrase complexe, les pronoms et les adverbes relatifs ont le rĂŽle syntaxique de relier une proposition subordonnĂ©e Ă  la proposition principale, Ă  cĂŽtĂ© de la fonction syntaxique qu’ils ont dans la subordonnĂ©e : Ce contrĂŽleur, qui est un abruti, n’a pas voulu me croire[60].

En phrase simple Ă©galement, il peut y avoir des cataphoriques qui n’ont pas de fonction syntaxique eux-mĂȘmes. Tels sont les pronoms personnels qui redoublent des termes Ă  fonction syntaxique, ex. Je lui parle trĂšs peu, Ă  mon pĂšre[9].

Notes et références

  1. Bussmann 1998, p. 162.
  2. Kalmbach 2013, p. 227
  3. Grevisse et Goosse 2007, p. 243.
  4. Crystal 2008, p. 68.
  5. Bidu-Vrănceanu 1997, p. 90-91.
  6. Tolcsvai Nagy 2006, p. 113-114.
  7. Hangay 2007, p. 540-541.
  8. Dubois 2002, p. 357.
  9. Wyler 2020, p. 450.
  10. Coteanu 1982, p. 290.
  11. Coteanu 1982, p. 292.
  12. Kalmbach 2013, p. 53.
  13. Bussmann 1998, p. 883.
  14. TLFi, article dire.
  15. Delatour 2004, p. 54.
  16. Avram 1997, p. 333.
  17. Eastwood 1994, p. 374.
  18. Kålmånné Bors et A. Jåszó 2007, p. 387.
  19. Bosnien, croate, monténégrin et serbe.
  20. Jahić 2000, p. 454 (grammaire bosnienne).
  21. Grevisse et Goosse 2007, p. 797.
  22. Grevisse et Goosse 2007, p. 896.
  23. Čirgić 2010, p. 291 (grammaire montĂ©nĂ©grine).
  24. Szende et Kassai 2007, p. 419.
  25. Grevisse et Goosse 2007, p. 251.
  26. Eastwood 1994, p. 218.
  27. Delatour 2004, p. 63.
  28. Cojocaru 2003, p. 185.
  29. Jahić 2000, p. 195.
  30. Kålmånné Bors et A. Jåszó 2007, p. 389.
  31. Grevisse et Goosse 2007, p. 355.
  32. Hedeșan 2008, p. 244.
  33. KirĂĄly et A JĂĄszĂł 2007, p. 466.
  34. Barić 1997, p. 558 (grammaire croate).
  35. Grevisse et Goosse 2007, p. 531.
  36. Hedeșan 2008, p. 201.
  37. Eastwood 1994, p. 228.
  38. BĂĄrczi et OrszĂĄgh 1959-1962, article mindenki.
  39. Jahić 2000, p. 334.
  40. Delatour 2004, p. 158.
  41. Avram 1997, p. 151.
  42. Rounds 2001, p. 190.
  43. Klajn 2005, p. 134 (grammaire serbe).
  44. Grevisse et Goosse 2007, p. 1411.
  45. Bidu-Vrănceanu 1997, p. 151.
  46. BĂĄrczi et OrszĂĄgh 1959-1962, article szĂłl.
  47. Čirgić 2010, p. 325.
  48. Avram 1997, p. 429.
  49. BĂĄrczi et OrszĂĄgh 1959-1962, article alĂĄbbi.
  50. Čirgić 2010, p. 327.
  51. Avec une formule interrogative facultative.
  52. Avram 1997, p. 310.
  53. Avec une particule interrogative donnĂ©e par le verbe auxiliaire do, obligatoire Ă  l’indicatif prĂ©sent des verbes Ă  sens lexical.
  54. Eastwood 1994, p. 28.
  55. Avec une particule interrogative facultative.
  56. Szende et Kassai 2007, p. 376.
  57. Obligatoirement avec l’une des deux particules interrogatives.
  58. Klajn 2005, p. 103-104.
  59. Čirgić 2010, p. 291.
  60. Kalmbach 2013, p. 86.

Sources bibliographique

  • (ro) Avram, Mioara, Gramatica pentru toți [« Grammaire pour tous »], Bucarest, Humanitas, (ISBN 973-28-0769-5)
  • (hu) BĂĄrczi, GĂ©za et OrszĂĄgh, LĂĄszlĂł (dir.), A magyar nyelv Ă©rtelmezƑ szĂłtĂĄra [« Dictionnaire de la langue hongroise »], Budapest, AkadĂ©miai kiadĂł, 1959-1962 (lire en ligne)
  • (hr) Barić, Eugenija et al., Hrvatska gramatika [« Grammaire croate »], Zagreb, Ć kolska knjiga, , 2e Ă©d. (ISBN 953-0-40010-1)
  • (ro) Bidu-Vrănceanu, Angela et al., Dicționar general de științe. Științe ale limbii [« Dictionnaire gĂ©nĂ©ral des sciences. Sciences de la langue »], Bucarest, Editura științifică, (ISBN 973-440229-3, lire en ligne)
  • (de) BĂŒhler, Karl, Sprachtheorie: Die Darstellungsfunktion der Sprache [« ThĂ©orie de la langue : La fonction de reprĂ©sentation de la langue »], IĂ©na, Gustav Fischer,
  • (en) Bussmann, Hadumod (dir.), Dictionary of Language and Linguistics [« Dictionnaire de la langue et de la linguistique »], Londres – New York, Routledge, (ISBN 0-203-98005-0, lire en ligne)
  • (cnr) Čirgić, Adnan, Pranjković, Ivo et Silić, Josip, Gramatika crnogorskoga jezika [« Grammaire du montĂ©nĂ©grin »], Podgorica, MinistĂšre de l’Enseignement et des Sciences du MontĂ©nĂ©gro, (ISBN 978-9940-9052-6-2, lire en ligne)
  • (en) Cojocaru, Dana, Romanian Grammar [« Grammaire roumaine »], SEELRC, (lire en ligne)
  • (ro) Coteanu, Ion, Gramatica de bază a limbii romĂąne [« Grammaire de base du roumain »], Bucarest, Albatros, (lire en ligne)
  • (en) Crystal, David, A Dictionary of Linguistics and Phonetics [« Dictionnaire de linguistique et de phonĂ©tique »], Blackwell Publishing, , 4e Ă©d. (ISBN 978-1-4051-5296-9, lire en ligne)
  • Delatour, Yvonne et al., Nouvelle grammaire du français, Paris, Hachette, (ISBN 2-01-155271-0, lire en ligne)
  • Dubois, Jean et al., Dictionnaire de linguistique, Paris, Larousse-Bordas/VUEF,
  • (en) Eastwood, John, Oxford Guide to English Grammar [« Guide Oxford de la grammaire anglaise »], Oxford, Oxford University Press, (ISBN 0-19-431351-4, lire en ligne)
  • Maurice Grevisse et AndrĂ© Goosse, Le Bon Usage : grammaire française, Bruxelles, De Boeck UniversitĂ©, , 14e Ă©d., 1584 p. (ISBN 978-2-8011-1404-9, lire en ligne [PDF])
  • (hu) Hangay, ZoltĂĄn, « Szövegtan », dans A. JĂĄszĂł, Anna (dir.), A magyar nyelv könyve [« Le livre de la langue hongroise »], Budapest, Trezor, , 8e Ă©d. (ISBN 978-963-8144-19-5, lire en ligne), p. 521-554
  • (ro) Hedeșan, Otilia (dir.), Bun venit Ăźn RomĂąnia! Manual de limbă romĂąnă și de orientare culturală pentru străini [« Bienvenue en Roumanie ! Manuel de roumain et d’orientation culturelle pour Ă©trangers »], Timișoara, Mirton, 2008, (ISBN 978-973-86883-8-4, lire en ligne)
  • (bs) Jahić, DĆŸevad, Halilović, Senahid et Palić, Ismail, Gramatika bosanskoga jezika [« Grammaire de la langue bosnienne »], Zenica, Dom ĆĄtampe, (ISBN 9958-42-046-X (Ă©ditĂ© erronĂ©), lire en ligne)
  • (hu) KĂĄlmĂĄnnĂ© Bors, IrĂ©n et A. JĂĄszĂł, Anna, « Az egyszerƱ mondat », dans A. JĂĄszĂł, Anna (dir.), A magyar nyelv könyve [« Le livre de la langue hongroise »], Budapest, Trezor, , 8e Ă©d. (ISBN 978-963-8144-19-5, lire en ligne), p. 345-436
  • Kalmbach, Jean-Michel, La grammaire du français langue Ă©trangĂšre pour Ă©tudiants finnophones (version 1.1.4.), JyvĂ€skylĂ€ (Finlande), UniversitĂ© de JyvĂ€skylĂ€, (ISBN 978-951-39-4260-1, lire en ligne)
  • (hu) KirĂĄly, Lajos et A. JĂĄszĂł Anna, « Az összetett mondat », dans A. JĂĄszĂł, Anna (dir.), A magyar nyelv könyve [« Le livre de la langue hongroise »], Budapest, Trezor, , 8e Ă©d. (ISBN 978-963-8144-19-5, lire en ligne), p. 437-476
  • (sr) Klajn, Ivan, Gramatika srpskog jezika [« Grammaire de la langue serbe »], Belgrade, Zavod za udĆŸbenike i nastavna sredstva, (ISBN 86-17-13188-8, lire en ligne)
  • (en) Rounds, Carol, Hungarian: an Essential Grammar [« Grammaire fondamentale du hongrois »], Londres / New York, Routledge, (ISBN 0-203-46519-9, lire en ligne)
  • Szende, Thomas et Kassai, Georges, Grammaire fondamentale du hongrois, Paris, Langues et mondes – l’AsiathĂšque, (ISBN 978-2-91-525555-3, lire en ligne)
  • « TrĂ©sor de la langue française informatisĂ© (TLFi) » (consultĂ© le )
  • (hu) Tolcsvai Nagy, GĂĄbor, « 6. fejezet – Szövegtan », dans Kiefer, Ferenc (dir.), Magyar nyelv [« Langue hongroise »], Budapest, AkadĂ©miai KiadĂł, (ISBN 963-05-8324-0, sur DigitĂĄlis TankönyvtĂĄr), p. 108-126 (PDF Ă  tĂ©lĂ©charger)
  • Wyler, Gabriel, Manuel de la grammaire française, (lire en ligne)

Bibliographie supplémentaire

  • Depoux, Philippe, « Cataphore et genres textuels : une corrĂ©lation problĂ©matique », Travaux de linguistique, vol. 67, no 2,‎ , p. 115-134 (DOI 10.3917/tl.067.0115, sur CAIRN.INFO, consultĂ© le )
  • Hoek, Leo H., La Marque du titre : Dispositifs sĂ©miotiques d'une pratique textuelle, La Haye / Paris, Mouton, coll. « Approaches to semiotics [AS] », (ISBN 90-279-3319-7 et 2-7193-0892-7, lire en ligne)

Articles connexes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplĂ©mentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimĂ©dias.