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Carantilly

Carantilly est une commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie, peuplée de 619 habitants[Note 1].

Carantilly
Carantilly
Le château de Carantilly.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Normandie
Département Manche
Arrondissement Saint-Lô
Intercommunalité Saint-Lô Agglo
Maire
Mandat
Bruno Coron
2020-2026
Code postal 50570
Code commune 50098
Démographie
Gentilé Carantillais
Population
municipale
619 hab. (2020 en diminution de 6,21 % par rapport à 2014)
Densité 58 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 03′ 55″ nord, 1° 14′ 26″ ouest
Altitude Min. 67 m
Max. 119 m
Superficie 10,70 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Saint-Lô
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Lô-2
Législatives Première circonscription
Localisation
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Carantilly
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Carantilly
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Carantilly

    Géographie

    Au centre du département de la Manche, Carantilly fait partie du canton de Saint-Lô-2 dans l'arrondissement de Saint-Lô mais adhère depuis le à la communauté de communes de Canisy[1].

    À mi-chemin entre Saint-Lô (15,5 km à l'est) et Coutances (18,5 km à l'ouest), en bordure de la départementale 972, la commune joint deux chefs-lieux de canton : Marigny (4,5 km au nord) et Cerisy-la-Salle (4,5 km au sud).

    Avec un point culminant à 92 m (lieu-dit « le Poteau »), Carantilly s'étend sur quelque 1 070 hectares (ou 5 350 « vergées » comme il peut être dit en Basse-Normandie).

    C'est le bocage, pays de talus et de haies, à vocation essentiellement agricole. Au nord, une belle surface boisée s'étend en profondeur, tandis que plus au sud paraissent des prairies verdoyantes que traverse la rivière, la Terrette.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[4].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[3]

    • Moyenne annuelle de température : 10,8 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,5 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 0,9 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 3] : 11,9 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 4] : 1 066 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 14,2 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,6 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Pont-Hébert », sur la commune de Pont-Hébert, mise en service en 1996[9] et qui se trouve à 14 km à vol d'oiseau[10] - [Note 5], où la température moyenne annuelle est de 11,6 °C et la hauteur de précipitations de 972,3 mm pour la période 1981-2010[11].

    Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 6], « Granville – pointe du Roc », sur la commune de Granville, mise en service en 1973 et à 36 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 11,6 °C pour la période 1971-2000[13] à 11,9 °C pour 1981-2010[14], puis à 12,4 °C pour 1991-2020[15].

    Urbanisme

    Typologie

    Carantilly est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7] - [16] - [17] - [18].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Lô, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 63 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[19] - [20].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (91,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (94,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (73,9 %), zones agricoles hétérogènes (15,9 %), forêts (5,4 %), zones urbanisées (3,4 %), terres arables (1,4 %)[21].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[22].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous les formes Karantelago[23] ou Karentelago[24] vers 1056, de Karantilleio en 1198[23], Quarantilleio au XIIIe siècle[23], Carantilie vers 1280[23], de Karantilleyo en 1332[24] et Carantelly en 1391[23].

    Le toponyme est issu d'un anthroponyme qui peut être gaulois tel que Carantillus[23] ou roman tel que Carantilus[25] ou Carantilius[24].

    Le gentilé est Carantillais[26].

    Histoire

    Moyen Âge

    La réorganisation du diocèse par Geoffroy de Montbray conduit à la scission entre Carantilly et Quibou, cette dernière devenant une paroisse indépendante.

    L'église et la paroisse de Carantilly étaient placées sous la dépendance personnelle du duc de Normandie, Guillaume le Conquérant. Ce dernier y disposait d'un certain nombre de droits et d'honneurs.

    En 1065, Carantilly est en tout ou partie le fief du comte de Mortain, Robert, frère de Guillaume le Conquérant, duc de Normandie et roi d'Angleterre. La Corbetière sera une seigneurie indépendante de celle de Carantilly jusqu'à la guerre de Cent Ans. Le comte Robert de Mortain cède son fief de Carantilly à la famille de Soulle « à charge de fournir 54 hommes pour monter la garde de nuit à la foire de Montmartin-sur-Mer, et de faire chaque année 40 jours de garde à la barre de Montfautrel, à l'entrée du château de Mortain ».

    Hélie Desfontaines est le premier curé dont le nom soit conservé. Depuis 1271, on a pu retrouver la trace de quelque 35 curés à Carantilly. On ne connaît pas la date de la création de la paroisse, ni celle de la première église même si sa dédicace à Notre-Dame tend à laisser penser qu'elle remonterait comme souvent dans ce cas, aux Ve et VIe siècles. Elle fait partie du doyenné de Cenilly et de l'archidiaconé de la Chrétienté (archidiaconé englobant l'église cathédrale). D'après le Livre noir de l'évêché de Coutances et d'Avranches, la cure a un revenu de 105 livres en 1278.

    À la suite de l'extinction de la famille de Soulle, la seigneurie de Carantilly passe à la famille de Grimouville.

    On compte au XVe siècle deux moulins à Carantilly, celui de l'étang et celui du Boscq, et deux étangs, d'après le Rôle de fouage.

    Renaissance

    C'est à la suite d'un mariage entre 1510 et 1520 que la seigneurie de Carantilly est transmise à la famille de Magneville.

    Époque moderne

    Les tourments des guerres de Religion n'épargnent pas Carantilly, où des protestants pillent l'église en 1562. Les troubles auront périodiquement lieu jusqu'en 1664.

    Les héritiers de la famille de Magneville cèdent Carantilly en 1577 à Roland de Gourfaleur, seigneur de Bonfossé, qui en fait l'acquisition pour son épouse.

    Après le décès de sa fille et de son gendre (Simon de Bois-Davy), Nicolas de Soulbieux acquiert en 1660 pour ses petits-enfants la seigneurie de Carantilly. Elle quitte le patrimoine de la famille de Gourfaleur pour celui de la famille de Bois-Davy.

    On trouve les premières traces encore disponibles d'une école de garçons à Carantilly. Sa fondation, bien antérieure, ne peut être datée, vu la destruction des archives de l'église en 1562. Une école de filles existera, située dans le pavillon de l'étang.

    Louis Coudreau de Planchoury, après avoir épousé la petite-fille de Nicolas de Soulbieux, quitte sa Touraine natale pour s'établir, à la mort de sa femme, comme seigneur de Carantilly.

    Durant les années 1720, la construction de la partie centrale de l'actuel château débute sous les ordres de Louis Coudreau de Planchoury, seigneur de Carantilly. Un manoir plus ancien y était jusqu'alors établi. Il marie sa fille en 1729 avec Thomas-Honoré de Mons, seigneur de Vareville, qui devient par là même, seigneur de Carantilly.

    L'abbé Pierre-François Dufour, curé de la paroisse, fait bâtir le « manoir presbytéral » en 1760 dans le style du château dont il enviait l'extension.

    Période révolutionnaire

    François-Germain Le Rouvillois, curé de Carantilly de 1784 à 1791, est élu le député du clergé de Coutances en vue des États généraux convoqués à Versailles[26]. Cette année-là, Carantilly compte 330 feux, soit quelque 739 habitants.

    Trois ans plus tard, Jean Chardin est le premier maire de Carantilly et l'église de Carantilly sert de « temple de la Raison ». Par la suite, la maison de l'école des garçons (biens du clergé) fut vendue à un Carantillais.

    Julien-François de Mons de Carantilly (1760-1794) prêtre et chanoine fit partie de la « fournée de Coutances ». Il fut, en même temps que sa cousine de Savigny, Marie-Elizabeth Kadot de Sébeville, guillotiné le [26].

    La bataille de la Fosse, l'une des dernières de la chouannerie dans le Cotentin, opposa le les républicains, qui l'emportèrent, aux armées chouannes du comte Louis de Frotté sans qu'on puisse bien établir ce qui s'y déroula. Jules Barbey d'Aurevilly y fait allusion dans L'Ensorcelée sans beaucoup de crédit historique.

    Premier Empire

    Carantilly compte 1 599 habitants en 1806[27].

    XIXe siècle

    La gare de Carantilly-Marigny. Le bâtiment n'est plus en service, le train ne s'y arrête plus.

    On décide d'abattre le clocher de l'église, vu son délabrement, afin d'allonger la nef. En 1861, le nouveau clocher est bâti, suivra la sacristie. Après la démolition des deux chapelles latérales datant de 1640 et la reconstruction de la nef (1883), la partie neuve de l'église est bénite le par Abel-Anastase Germain. C'est encore lui qui bénit le la plus grosse cloche du clocher (1 000 kg), qui rejoint ses deux « sœurs » (respectivement 400 et 600 kg chacune).

    En 1878, la ligne de chemin de fer Lison-Lamballe et la gare sont mises en service.

    XXe siècle

    La première association de Carantilly est créée en 1908 : la société de Tir La patriote voit le jour, à l'initiative de M. Voisin, instituteur.

    La Première Guerre mondiale fauche trente-et-un Carantillais, sans qu'on puisse citer les blessés, les victimes directes ou indirectes de ce conflit.

    L'affaire criminelle Georges Ozouf et Auguste et Marie-Rosalie Marinel se déroule à Carantilly et est jugée à Coutances, par la cour d'assises de la Manche les 8, et [28].

    Au cours de la Seconde Guerre mondiale, le château est tour à tour occupé par les Allemands qui réparent des véhicules dans la salle principale puis par les Américains qui y installent un hôpital provisoire. Par la présence de la gare toute proche, le secteur est l'objet de bombardements alliés. On dénombre huit habitants de Carantilly tués lors de l'opération Cobra : Carantilly reçoit le la Croix de guerre 1939-1945[29].

    La salle des fêtes Émile-Beaufils est construite en 1956 par des bénévoles et la commune se dote dans les années qui suivent d'une place au cœur du bourg, non loin de l'église.

    La ligne EDF haute tension en provenance de la centrale nucléaire de Flamanville, construite dans les années 1980, survole le territoire de la commune avec dix pylônes. Pendant cette période, l'étang du château est aménagé et il devient un parcours de santé et un lieu de pêche fort prisé après son inauguration le .

    XXIe siècle

    Le recensement précédant le nouveau millénaire fait apparaître que Carantilly compte 536 habitants. Une station d'épuration et son réseau tout-à-l'égout sont créés en 2007.

    Politique et administration

    La mairie.
    Liste des maires
    Période Identité Étiquette Qualité
    1792 Jean Chardin
    1800 1826 Jacques Corbet Propriétaire
    1826 1830 Alexandre de Mons de Carantilly Propriétaire
    1830 1837 Jean-Baptiste Blanchard
    1837 1848 Victor-Adrien Gosset Propriétaire
    1848 1853 Jean-Baptiste Blanchard Cultivateur
    1853 1869 Léon-François Gosset Juge suppléant de la justice de paix de Marigny
    1869 1871 François-Louis Corbet Adjoint faisant fonction de maire d'octobre 1869 à septembre 1870, maire d'octobre 1870 à juillet 1871
    1871 1878 Prosper-Basilide Giret
    1878 1881 Emmanuel-Auguste Rihouey
    1881 1892 Henry-Alfred Gosset (neveu de Victor Gosset)
    1892 1900 Isidore-Louis Guesnet
    1900 1910 Adolphe-Édouard Gosset Propriétaire et conseiller d'arrondissement (neveu d'Henri Gosset)
    1910 1945 Gaston de Mons de Carantilly Propriétaire et industriel (petit neveu d'Alexandre de Mons de Carantilly)
    1945 1953 Léon Guesnet Agriculteur
    1953 1971 Georges Leclerc Agriculteur
    1971 1983 Louis Gourbin Assureur
    1984 1986 André Rihouey Retraité de l'EDF
    1986 2001 Jean Simon Artisan peintre en bâtiments
    2001 2004 Pierre L'Orphelin Artisan plombier chauffagiste
    2004 2008 Henri Dupont Agriculteur
    2008[30] 2014 Marylène Henry Enseignante
    2014[31] mai 2020 Pierre Bourge Militaire en retraite
    mai 2020[32] En cours Bruno Coron SE Agriculteur
    Les données manquantes sont à compléter.

    Le conseil municipal est composé de quinze membres dont le maire et trois adjoints[33].

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[34]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[35].

    En 2020, la commune comptait 619 habitants[Note 9], en diminution de 6,21 % par rapport à 2014 (Manche : −0,97 %, France hors Mayotte : +1,9 %). Au premier recensement républicain, en 1793, Carantilly comptait 1 600 habitants, population jamais atteinte depuis.

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 6001 5861 5991 4521 4421 4261 4661 4561 376
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 2371 1621 0521 0011 006913885803743
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    739706643631635645625686682
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    607627527526536530580587645
    2017 2020 - - - - - - -
    638619-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[27] puis Insee à partir de 2006[36].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    Le château

    Charretterie.
    Pressoir.

    Le château actuel de Carantilly, construit sur les fondations d'un manoir plus ancien, date du XVIIIe siècle[26]. Il est l'œuvre, vers 1720, pour la grande partie centrale de Louis de Coudreau de Planchoury, seigneur de Carantilly (1676-1768) et de son gendre Thomas Honoré de Mons, et pour les ailes latérales de Léonor de Mons, petit-fils du premier (1726-1795).

    Les façades du château sont classées au titre des monuments historiques depuis le , les toitures, l'escalier intérieur en fer forgé, plusieurs pièces et les communs ont été inscrits à la même date et de nombreuses dépendances ont été inscrites le [37].

    L'église Notre-Dame

    L'église Notre-Dame des XVIIIe – XIXe siècles.

    L'église Notre-Dame (fin XIIIe début XIVe siècle)[26] dans son aspect actuel date de 1883, et a subi maintes transformations depuis ses origines. L'architecture romane a disparu avec les modifications de la nef. Les fresques du fond du chœur datant du Moyen Âge ont été recouvertes au XVIIIe siècle.

    En 1710, on fait réaliser un retable en bois sculpté, recouvrant deux fenêtres à lancettes et un oculus. On reperce encore à cette époque les fenêtres du mur sud du chœur.

    Derrière les autels de la Vierge et de saint Joseph, deux pierres gardent le souvenir de « l'honete persone Michel Corbet » notable rural mort en 1640, donateur de fortes rentes pour le salut de son âme, et de Jean Blanchard prêtre ayant fait édifier en 1650 une chapelle dédiée à sainte Anne et sainte Barbe.

    Le fin clocher qui domine le bourg date du XIXe siècle ; le vieux clocher en bâtière a été abattu en 1855. Il abrite depuis lors trois cloches de 400, 600 et 1 000 kg chacune. Les vitraux ont été mis en place après-guerre et sont signés Max Ingrand (1956). Les lustres, de facture plus récente, ont été acquis en 1981 grâce au produit de kermesses paroissiales, et à la générosité de Marguerite de Mons.

    L'église abrite plusieurs statues dont celle de saint Louis (XVIe) classée au titre objet aux monuments historiques[38], de saint Joseph en bois (XVIe) et d'une Vierge à l'Enfant armoriée en pierre (XVIIe), ainsi qu'un lutrin (XVIIIe), un maître-autel (XVIIIe) et une pierre brisée du maître-autel primitif[26].

    Le presbytère

    Le presbytère.

    L'ancien presbytère[26], construit en 1760, a été inscrit aux monuments historiques en 2009[39].

    Autres lieux

    • La Racinière (XVIe siècle)[26].
    • Mondreville (XVIe siècle)[26].
    • Bois de Carantilly[26].

    Personnalités liées à la commune

    Notes et références

    Notes

    1. Population municipale 2020, légale en 2023.
    2. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[5].
    3. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    4. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[6].
    5. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    6. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    7. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    8. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. Carantilly rejoindra Canisy le 1er janvier - Marigny.
    2. « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée ».
    3. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le ).
    4. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le ).
    5. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    6. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    7. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    8. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Normandie », sur normandie.chambres-agriculture.fr, (consulté le ).
    9. « Station Météo-France Pont-Hébert - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    10. « Orthodromie entre Carantilly et Pont-Hébert », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station Météo-France Pont-Hébert - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    12. « Orthodromie entre Carantilly et Granville », sur fr.distance.to (consulté le ).
    13. « Station météorologique de Granville – pointe du Roc - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le ).
    14. « Station météorologique de Granville – pointe du Roc - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    15. « Station météorologique de Granville – pointe du Roc - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le ).
    16. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    18. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    19. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    20. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    21. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
    22. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    23. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, t. 1 : Formations préceltique, celtiques, romanes, Genève, (lire en ligne), p. 218.
    24. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Larousse, .
    25. René Lepelley, Dictionnaire étymologique des noms de communes de Normandie, Condé-sur-Noireau, Éditions Charles Corlet, (ISBN 2-905461-80-2), p. 86.
    26. Gautier 2014, p. 130.
    27. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    28. Jean-François Miniac, Les Nouvelles Affaires criminelles de la Manche, de Borée, avril 2012.
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    37. « Château », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
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    Voir aussi

    Bibliographie

    • René Gautier et al. (préf. Jean-François Le Grand, postface Danièle Polvé-Montmasson), 601 communes et lieux de vie de la Manche : Le dictionnaire incontournable de notre patrimoine, Bayeux, Éditions Eurocibles, coll. « Inédits & Introuvables », , 704 p. (ISBN 978-2-35458-036-0), p. 130

    Articles connexes

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