Cerisy-la-Salle
Cerisy-la-Salle est une commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie, peuplée de 1 009 habitants[Note 1].
Cerisy-la-Salle | |
Cerisy-la-Salle. | |
Administration | |
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Pays | France |
Région | Normandie |
Département | Manche |
Arrondissement | Coutances |
Intercommunalité | Communauté de communes Coutances Mer et Bocage |
Maire Mandat |
Patrick Outrequin 2020-2026 |
Code postal | 50210 |
Code commune | 50111 |
Démographie | |
Gentilé | Cerisyais |
Population municipale |
1 009 hab. (2020 ) |
Densité | 60 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 01′ 37″ nord, 1° 16′ 52″ ouest |
Altitude | Min. 58 m Max. 169 m |
Superficie | 16,86 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Coutances (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Quettreville-sur-Sienne |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
Géographie
Cerisy-la-Salle est une commune située en plein cœur du bocage normand.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[4].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Coutances », sur la commune de Coutances, mise en service en 1974[9] et qui se trouve à 12 km à vol d'oiseau[10] - [Note 5], où la température moyenne annuelle est de 11,2 °C et la hauteur de précipitations de 1 061,2 mm pour la période 1981-2010[11].
Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 6], « Granville – pointe du Roc », sur la commune de Granville, mise en service en 1973 et à 31 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 11,6 °C pour la période 1971-2000[13] à 11,9 °C pour 1981-2010[14], puis à 12,4 °C pour 1991-2020[15].
Urbanisme
Typologie
Cerisy-la-Salle est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7] - [16] - [17] - [18].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Coutances, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 37 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[19] - [20].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (97,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (98 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (79,7 %), zones agricoles hétérogènes (13,6 %), terres arables (4,4 %), zones urbanisées (2,2 %)[21].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[22].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Ceriseio en 1258[23], Cerisiaco vers 1280[24], Ceraseium en 1284[23], Cereseium en 1351 et en 1352[25], Saint Benoist Cerisy en 1635[26], Cerisy en 1677[27], 1689[28], 1694[29] et vers 1700[30], Cerisy bourg en 1713[31], Cerisi en 1716[31], Cerisy en 1719[32], Cerisy la Salle en 1732[23].
La paroisse est connue que sous le nom de Cerisy jusqu'en 1732. Formé sur un anthroponyme gallo-romain Carisius, ou Ceretius[33].
Le déterminant -la-Salle apparaît au XVIIIe siècle, en 1732. Il correspond au titre de marquis de La Salle que portait à cette époque Louis Caillebot de La Salle, détenteur du fief de Montpinchon dont relevait celui de Cerisy. Ce personnage se démène avec fougue, pour qu'apparaisse son nom et son titre dans les appellations officielles de Montpinchon et de Cerisy, d'où les différentes dénominations de Cerisy la Salle, Cerisy Caillebot et Cerisy Caillebot la Salle attestées au XVIIIe siècle.
Le gentilé est Cerisyais.
Histoire
Cerisy est un fief, donné en 1327 par Eustache de Pirou à Robert de Pierrepont.
Jean Richier (1582-1669) constructeur du château de Cerisy fut autorisé à créer un marché le samedi et deux foires[34].
Elle fut une importante place protestante au cours des guerres de Religion ; le château fut envahi à la révocation de l'édit de Nantes.
La paroisse ne fut d'abord connue que sous le nom de Cerisy jusqu'en 1732. Puis le marquis de Caillebot de La Salle y ajouta le nom de sa terre, érigée en marquisat : la commune devint alors Cerisy-la-Salle. Des lettres patentes du roi, obtenues en l'année 1776, unirent le marquisat de la Salle et celui de La Haye-du-Puits sous le nom de Caillebot-la-Salle. Depuis cette époque, la paroisse prit le nom de Cerisy-Caillebot ou même de Cerisy-Caillebot-la-Salle. Enfin, en 1790, cette paroisse reprit son ancienne dénomination de Cerisy-la-Salle et laissa celle de Caillebot-la-Salle.
À la Révolution, Georges de Cheverue (1746-1823), porte le titre de marquis de Cerisy-la-Salle. Dernier seigneur de Bellefontaine, il émigra en 1790 à Jersey où il habitait encore en 1805. Sous la Restauration il sera nommé maréchal des camps et armées du Roi, et en 1816, prévôt de la Manche[35].
En 2018, les conseils municipaux de Cerisy-la-Salle et Montpinchon s'orientent vers une commune nouvelle[36].
Héraldique
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Les armes de la commune de Cerisy-la-Salle se blasonnent ainsi : Ce blason est emprunté aux armoiries de la famille Richier de Cerisy (éteinte), anciens seigneurs de Cerisy. |
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Politique et administration
Consulter la liste des maires de la commune sur le portail « Wikimanche (d) »[38].
Le conseil municipal est composé de quinze membres dont le maire et trois adjoints[44].
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[45]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[46].
En 2020, la commune comptait 1 009 habitants[Note 9], en diminution de 4 % par rapport à 2014 (Manche : −0,97 %, France hors Mayotte : +1,9 %). Cerisy-la-Salle a compté jusqu'à 2 637 habitants en 1821.
Services
- Une crèche multi-accueil : la Marelle.
- Un centre d'accueil des jeunes : OCJS.
- Une école primaire.
- Un collège Anne-Heurgon-Desjardins[49].
Lieux et monuments
- Château de Cerisy-la-Salle construit sous Louis XIII entre 1613 et 1625 par la famille Richier et agrandi en 1756[34]. Il accueille depuis 1952 un centre culturel international qui accueille des colloques de juin à octobre. Le château est classé monument historique[50] et le jardin est inscrit à l'Inventaire général du patrimoine culturel[51].
- Manoir de la Hutière (XVIe – XVIIIe siècles)[34].
- Église Saint-Pierre-et-Saint-Paul (XIVe siècle) avec porche voûté du XVe[34]. Elle abrite une Vierge à l'Enfant du XIVe classée au titre objet aux monuments historiques[52], ainsi qu'une verrière (XXe) de M. Rocher
- Menhir (3,5 m) de la Roche Bottin au village des Hauts-Vents. Les deux pierres dressées datent de l'âge du bronze[34].
Activité et manifestations
- Centre culturel international (au château) : des colloques y ont lieu chaque année. Leurs actes donnent souvent lieu à une publication.
- Depuis 2003, il existe un conseil des jeunes du canton de Cerisy-la-Salle.
Personnalités liées à la commune
Naissances
- Charles Le Boulanger (1880-1929), écrivain.
- André Pépin (1918-2009), artiste sculpteur.
- Albert Pipet (1925-2013), écrivain.
- Pierre-Marie Osouf (1829-1906)[34] archevêque de Tokyo en 1891[53].
- Paul Gédéon Rabec (1738-1796), né à Cerisy-la-Salle, prêtre, docteur de la faculté de théologie de Paris, fusillé en 1796 à Mégrit (Bretagne) par une colonne mobile[34].
Autres
- Anne Heurgon-Desjardins (1899-1977), fondatrice du Centre culturel international de Cerisy-la-Salle en 1952.
Voir aussi
Bibliographie
- René Gautier et al. (préf. Jean-François Le Grand, postface Danièle Polvé-Montmasson), 601 communes et lieux de vie de la Manche : Le dictionnaire incontournable de notre patrimoine, Bayeux, Éditions Eurocibles, coll. « Inédits & Introuvables », , 704 p. (ISBN 978-2-35458-036-0), p. 143
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
- Cerisy-la-Salle sur le site de l'Insee
- Cerisy-la-Salle sur le site de l'office de tourisme
Notes et références
Notes
- Population municipale 2020.
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[5].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[6].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en , en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- Altitudes, coordonnées, superficie : IGN[54].
- « Géoportail (IGN), couche « Limites Administratives » activée ».
- « Géoportail (IGN), couche « Limites Administratives » activée ».
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le ).
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le ).
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Normandie », sur normandie.chambres-agriculture.fr, (consulté le ).
- « Station Météo-France Coutances - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Cerisy-la-Salle et Coutances », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Coutances - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Cerisy-la-Salle et Granville », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Granville – pointe du Roc - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le ).
- « Station météorologique de Granville – pointe du Roc - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le ).
- « Station météorologique de Granville – pointe du Roc - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le ).
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole) », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- François de Beaurepaire, Les noms de communes et anciennes paroisses de la Manche, Picard, Paris, 1986, page 95.
- Jean Adigard des Gautries et Fernand Lechanteur, « Les noms de communes de Normandie », in Annales de Normandie XVII (mars 1967), § 620.
- Compte du Diocèse de Coutances, pour l’année 1351 ou 1352, in Auguste Longnon, Pouillés de la Province de Rouen, Recueil des Historiens de France, Paris, 1903, p. 366D.
- Normandia Ducatus (carte du duché de Normandie), Atlas Van der Hagen, 1635
- Rôles par généralités et élections des paroisses de France et de leur imposition aux tailles, 1677 [BNF, cinq cents Colbert, ms. 261 f° 229 à 275].
- G. Mariette de La Pagerie, cartographe, Unelli, seu Veneli. Diocese de Coutances, divisé en ses quatre archidiaconés, et vint-deux doiennés ruraux avec les Isles de Iersay, Grenesey.
- Jean-Baptiste Nolin, Le duche et gouvernement de Normandie Divisé en Haute et Basse Normandie, en Divers Pays, et par Evechez, Paris, 1694 [BNF, IFN-7710251].
- Gerard Valk, Normannia Ducatus, tum Superior ad Ortum, tum Inferior ad Occasum, Praefectura Generalis […] Anglici Caesarea sive Jarsey…, Amsterdam, vers 1700.
- Dénombrement des généralités de 1713 [BNF, ms. fr. 11385, f° 1 à 132].
- Bernard Jaillot, Le Gouvernement général de Normandie divisée en ses trois généralitez, Paris, 1719.
- Jean Adigard des Gautries et Fernand Lechanteur, Les noms des communes de Normandie (suite) : Supplément aux Annales de Normandie, vol. 1, , p. 5.
- Gautier 2014, p. 143.
- Gautier 2014, p. 82.
- .
- « La banque du blason - Cerisy la Salle Manche » (consulté le ).
- Liste des maires sur le portail « Wikimanche » : wikimanche.fr/Cerisy-la-Salle#Administration.
- Annuaire du département de la Manche, 12e année, 1840, p 224
- Annuaire du département de la Manche, 33e année, 1861, p 101
- « Le maire de Cerisy-la-Salle est décédé », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
- Réélection 2014 : « Cerisy-la-Salle (50210) - Municipales 2014 », sur elections.ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
- Cerisy-la-Salle. Patrick Outrequin est le nouveau maire
- Réélection mai 2020 : « Municipales à Cerisy-la-Salle. Patrick Outrequin a été élu maire », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le )
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Anne Heurgon-Desjardins.
- « Château de Cerisy », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Jardin du château ».
- « Statue : Vierge à l'Enfant ».
- « Catholic-Hierarchy.org - Archbishop Pierre-Marie Osouf » (consulté le ).
- « Cerisy-la-Salle sur le site de l'Institut géographique national » (archive Wikiwix)