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Campagne du Maroc

La campagne du Maroc, aussi appelée conquête du Maroc[4], pacification du Maroc[5] ou guerre du Maroc, est une guerre coloniale militaire et politique française amorcée sous la responsabilité du premier résident général français au Maroc Hubert Lyautey, alors général, pendant le règne du sultan Moulay Abdelaziz. Elle vise à combattre les résistances marocaines à l'établissement du protectorat français au Maroc. Les premières batailles de la campagne française de lutte contre les résistants marocains débute en 1907 avec l'insurrection des Chaouïa le 30 juillet qui sera suivie du bombardement de Casablanca . Elle s'est poursuivie jusqu'en 1934[6] - [7] avec la réduction de l'Anti-Atlas, dernier bastion de la résistance, et la fuite de Merebbi Rebbu ould Ma El Aïnin de Kerdous pour se réfugier au Sahara espagnol[8].

Campagne du Maroc
Description de cette image, également commentée ci-après
Étapes de la « pacification du Maroc ».
Informations générales
Date 1907 – 1934
Lieu Maroc
Issue Victoire française
Changements territoriaux Le Maroc devient un protectorat français
Belligérants
République française Drapeau du Maroc Maroc Empire chérifien (jusqu'en 1912)
Chaouia
Zayanes
Diverses autres tribus
Soutenus par :
Empire ottoman (1914-1916)
Empire allemand (1914-1918)
Forces en présence
2 000 hommes (1907)[1]
103 000 hommes (1919)[2]
300 000-500 000 hommes
Pertes
20 000 morts[3]
13 324 blessĂ©s
100 000 morts[3]

Contexte

Le sultan Moulay Hafid, Mohammed el Mokri, Mohamed Ben Bouchta El Baghdadi, Si Kaddour Benghabrit, le général Lyautey et le général Moinier, .
Propagande coloniale : « La France va pouvoir porter librement au Maroc la civilisation, la richesse et la paix. »

L’Empire chérifien a cessé d’exister depuis que la conférence de Madrid de 1880 a placé le royaume sous contrôle international. Militairement, le pays s’est effondré dès 1844, au lendemain de la bataille d’Isly perdue face à la France qui depuis cherche à étendre sa domination sur le pays. Elle se heurte aux ambitions concurrentes d'autres puissances européennes, à la volonté d’indépendance du sultanat et aux résistances des populations.

Le survient le « coup de Tanger ». Cette initiative de l'empereur d'Allemagne Guillaume II va précipiter la mainmise de la France sur l'Empire chérifien ; ce qui permet à la France de rallier à ses ambitions le Royaume-Uni et le Royaume d'Italie. La conférence d'Algésiras place l'économie marocaine sous le contrôle franco-espagnol et enfin le coup d'Agadir (1911), qui voit l'Allemagne laisser le champ libre à Paris, ouvre une voie diplomatique et géopolitique. Les divisions internes au sultanat entre Abd al-Aziz du Maroc et Abd al-Hafid favorisent l'ingérence étrangère. Le traité de Fès, le , est le préambule de la présence légale française au Maroc sous la forme d'un protectorat.

À cette date, la France occupe déjà l'est du Maroc d'Oujda à Figuig jusque Guercif et Tafilalet à l’intérieur du pays[9], et la côte atlantique, de Mogador à Rabat jusqu'à la plaine du Gharb (nord-ouest) outre une série de postes échelonnés entre Rabat et Fès et les confins algéro-marocains considérés comme base arrière de l'avancée des troupes coloniales.

DĂ©roulement et Ă©tapes

Premiers affrontements

Dès 1904, des affrontements ont lieu dans les confins algéro-marocains[6].

DĂ©clenchement

État de l'occupation du Maroc en 1913. La bande grisée indique la limite extrême, à l'Est et à l'Ouest, de l'action militaire française jusqu'à ce jour.--Entre les deux bandes, les régions du Moyen Atlas du Grand Atlas et du Petit Atlas sont encore insoumises.--Au Nord s'étend la zone espagnole.

Des sentiments anti-français se développent au sein des villes marocaines depuis la signature du traité d'Algésiras (1906), qui avait pour objet le Maroc, un des rares pays africains libres de l'influence des puissances européennes. Le sultan Moulay Abdelaziz est soutenu par les puissances hostiles à la France notamment par le Reich. En mars 1907, le docteur Émile Mauchamp est assassiné à Marrakech, soupçonné par la population d'être un agent espion de la France[10] - [7]. En représailles, les Français chargent la division d'Oran du général Lyautey d'occuper Oujda (le )[11] et la région de la Chaouïa (à l'ouest). D'autres troubles émaillèrent l'année 1907 et ne purent être évités malgré les avertissements de Jean-Claude-Lazare Malpertuy, consul français.

Le , c'est le bombardement de Casablanca.

Avec l'aide de Thami El Glaoui (pacha de Marrakech), Abd al-Hafid se proclame alors sultan du Maroc et destitue son frère aĂ®nĂ© Moulay Abdelaziz qui, accusĂ© d'ĂŞtre trop conciliant avec les EuropĂ©ens, a Ă©tĂ© renvoyĂ© et chassĂ© par la population de la Chaouia. En 1911, Abd al-Hafid, qui contrĂ´le de plus en plus mal l'intĂ©rieur du pays, se retrouve assiĂ©gĂ© Ă  Fès par des soulèvements populaires et sollicite l'aide française. Le gĂ©nĂ©ral Moinier qui, le 23 juin, a mis en dĂ©route Maa El Ainine Ă  la tĂŞte d'une armĂ©e de 23 000 hommes, libère le sultan. La situation est irrĂ©versible et aboutit au traitĂ© de Fès du 30 mars 1912 qui fait du Maroc un protectorat français, un rĂ©gime de tutelle mais dont le sultan et le makhzen sont maintenus comme Ă©lĂ©ments symboliques de l'Empire chĂ©rifien. Moulay Abd al-Hafid abdique en faveur de son demi frère Moulay Youssef.

Étapes de la guerre

Les négociations franco-espagnoles aboutirent au traité de proclamation du protectorat et une œuvre considérable de conquête et d'occupation s'accomplit. Le processus évolua principalement en trois phases, suivant les conditions de géographie physique du Maroc, réparties entre les plaines, les zones montagneuse et la steppe. Dans cette perspective, les militaires adoptèrent la stratégie dite de « jonction » organisée sous la forme de colonnes dotées d'armements modernes avec une couverture aérienne.

PĂ©riode 1907-1914

Assassinat du Dr Mauchamp Ă  Marrakech
Le Petit Journal ()
Cadavres de six à huit hommes aux pieds nus, alignés dans une cour
Carte postale représentant des cadavres de Marocains pendant la campagne de 1907-1908

Dès 1901, la région mi-plaine et mi-montagneuse de la Chaouia connaît une forte rébellion contre le sultan, avant même l'arrivée des Français[12].

« Les Châouïa, ainsi que nous l’avons vu, avaient déjà commencé à relever la tête en 1901. À la tentative de leur appliquer le tertib, ils ripostèrent par le sac de Settat, puis de Dar Ber-Rechid ; les actes de brigandage se multiplièrent et des bandes de malandrins parcoururent le pays, pillant casbahs et marchés, razziant les troupeaux, vidant les silos, enlevant les caravanes, paralysant le trafic et répandant partout l'insécurité et la terreur. L'anarchie s'étendit rapidement à tout le Maroc[13]. »

« El Hajj Hammou, caïd des Oulad Harriz, fils de l'ancien gouverneur de Casablanca, conçut le projet de créer avec l'aide des tribus de la Chaouia une résistance farouche et des troubles graves dirigés contre les étrangers et les collaborateurs. Les Chaouia, en effet, révoltés contre le Makhzen, riches des sommes considérables qu'ils auraient dû lui payer comme impôts, avaient accru rapidement leur puissance militaire par l'achat de munitions, de chevaux et de fusils à tir rapide. Très mal disposés envers les chrétiens, ils considéraient les Français comme leurs ennemis particuliers, surtout lorsqu'ils virent le commencement des travaux du port et l'établissement d'un poste de télégraphie sans fil. Aiguisés par les prédictions du cheikh Ma El Aïnin, excités par les appels pressants d'El Hajj Hammou, fiers de leur force et leur indépendance, cavaliers brillants et infatigables, tireurs habiles, ils brûlaient du désir de piller la ville et de chasser les Européens[14]. »

« Durant cette campagne commencée en août 1907 et qui, ainsi, dura onze mois, dont sept d'opérations très actives pendant lesquelles l'ennemi fut pourchassé sans trêve ni repos, il n'a pas été livré moins de vingt-neuf combats dont plusieurs ont présenté les caractères et les dangers de ceux d'une guerre européenne. 14 officiers tués et 17 blessés, 86 hommes tués et 377 blessés tel fut le bilan des pertes. Ce sont là des chiffres élevés. Mais l'honneur de la France exigeait de pénibles sacrifices et son drapeau a pu, à la fin, être porté victorieusement au milieu d'un peuple justement réputé pour sa bravoure[15]. »

La guerre de la Chaouïa durera 7 ans et sera achevée fin 1914.

Malgré les instructions des autorités coloniales d’évacuer l’intérieur du pays et de conserver que les villes côtières, Lyautey, nommé résident général en avril 1912, entreprend de rétablir l'ordre à Fès à la suite des émeutes du . En outre, l'abdication du sultan Moulay Hafid et la succession de Moulay Youssef donnèrent une allure à l'enracinement d'un État aux structures modernes.

Le , le colonel Charles Mangin dĂ©fait Ahmed al-Hiba surnommĂ© le « sultan bleu » qui avait occupĂ© Marrakech Ă  la tĂŞte de 10 000 rebelles lors de la bataille de Sidi Bou Othmane.

Sous la conduite de Lyautey, devenu résident général après l'établissement du protectorat français sur le Maroc, l'armée française lutte contre les tribus marocaines insoumises qui échappaient (bled Siba) à l'autorité Makhzen, dans le cadre de la pacification du Maroc. L'offensive est appuyée par l'équipement du 1er régiment d’artillerie de montagne, débarqué à Casablanca le , et par 4 avions Blériot XI[16].

Les bastions de la résistance tombent les unes après les autres : Médiouna, le 27 septembre ; Oued Zem le 14 novembre, Tadla, Beni Mellal (Sidi Ali ben Brahim du 27 au 29 avril). El Kssiba tombe aussi le 8 avril 1914, devant les forces du colonel Gueydon de Dives, malgré les attaques des chefs résistants des Ouirra Mouha Ou Saïd Ouirra de la bourgade d'El ksiba et Mouha ou Hammou Zayani, le roi des montagnes. La défaite des rebelles, avec 400 morts, le 10 juin devant Khénifra, puis la prise de la ville le 13 juin, semble avoir marqué la fin de la rébellion. Les tribus Zayanes, bien qu'engagées n'ont pu empêcher Mangin d'atteindre ses objectifs et la prise de Tadla ainsi que de Bejaad les laissent isolées au sein de leurs montagnes. « Notre offensive a vivement impressionné les tribus de la montagne » déclare le colonel Mangin qui félicite les hommes du 1er régiment d’artillerie de montagne[17].

PĂ©riode 1914-1916

Le , les généraux Lyautey, Gouraud[N 1], et Baumgarten élaborent une marche en deux colonnes sur Taza, avec la participation du sous-lieutenant Alphonse Juin.

Cette stratégie, dite de jonction de colonnes, réussit à atteindre son objectif escompté, à savoir la jonction entre le Maroc occidental et oriental.

Les effectifs français en aoĂ»t 1914 sont de 81 750 hommes[18]. Ils seront en aout 1918 de 87 000 hommes baissant en janvier 1919 Ă  68 000[19].

1920

En 1920, la prise de Khénifra met fin au danger des Zayans ou « bloc des Zayanes »[20] selon l’expression du général Lyautey, qui sont de rudes montagnards, guerriers fameux, cruels, braves jusqu'à la témérité et que ni les Carthaginois, ni les Romains, ni les Arabes, ni les grands sultans du Maroc n'ont jamais réduits. Le dernier chef de cette tribu de Berbères insoumis fut tué et avec lui s'est évanoui le grand rêve berbère et la liberté des Zayans, cet épisode crucial s'est soldé par la défaite des derniers résistants et par la soumission de Hassan ben Mohammed Amahzoune fils de Mouha Ou Hammou Zayani Mouha Ou Hammou. Ce chef amazigh trouva la mort en 1921 dans des circonstances obscures.

PĂ©riode 1921-1926

En 1921, les tribus rifaines de la chaîne de montagnes du nord du Maroc se soulèvent contre le Protectorat espagnol du Maroc et remportent plusieurs victoires spectaculaires en particulier à Anoual. Après une période de neutralité, la France rejoint l'Espagne pour lutter contre la République du Rif. L'alliance franco-espagnole contraint le chef rifain, Abdelkrim, à la capitulation le .

Pacification du Maroc[21] entre 1907 et 1927.

PĂ©riode 1932-1934

Blindés français à Goulmima, années 1930.

Après avoir dans le Moyen Atlas soumis les résistants à l'occupation française, la France a les mains libres pour combattre dans le Haut Atlas les derniers foyers insurrectionnels, une opération militaire complexe vu la difficulté géophysique du terrain. Dans ce cadre, certaines dates sont prises pour repères.

  • En 1932 se dĂ©roule la bataille de Tazizaoute.
  • En 1932, Belkacem N’Gadi — chef, autant redoutĂ© pour sa cruautĂ© que par sa bravoure, originaire des Ouleds sidi belkasem Azaroual des Angad, tribu de la rĂ©gion Ă  l’Ouest d’Oujda — est chassĂ© de Tafilalet par le gĂ©nĂ©ral Henri Giraud.
  • De au , la bataille de Bougafer et la soumission d'Assou Oubasslam, Ă©vĂ©nement qui marque la fin de la rĂ©sistance du Haut Atlas. Les militaires ayant participĂ© sont les gĂ©nĂ©raux Despass, Tarrit, Georges Spillmann, Chardon et le gĂ©nĂ©ral Catroux.
  • De leur cĂ´tĂ© les Ait Hdidou ont infligĂ© la dernière dĂ©faite Ă  la troupe coloniale avant la fin de cette guerre de soumission (1934) ;il s'agit de la bataille de Msedrid (Msdrid) le .
  • La campagne de l’Anti-Atlas, 20 fĂ©vrier - [22] - [23] - [24] - [25] - [26] - [27]

Le gouvernement d'Édouard Daladier est inquiet de la situation en Allemagne Ă  partir de 1933. Il dĂ©sire achever la « pacification » du Maroc, pour rapatrier le maximum de troupes en mĂ©tropole. La campagne de l’Anti-Atlas se veut la dernière, elle doit empĂŞcher toute fuite de rĂ©sistants au Maroc espagnol. Les tribus de cette rĂ©gion comptent 40 000 guerriers et connaissent les procĂ©dĂ©s des groupes mobiles qu'elles savent contrer par leur grande mobilitĂ©.

Le gĂ©nĂ©ral Antoine Jules Joseph HurĂ© ( - dĂ©cembre 1949) est un officier de l'armĂ©e française et ingĂ©nieur rĂ©putĂ© pour son service au Maroc. Il dĂ©cide de favoriser la surprise tactique en s'appuyant sur le mouvement et la vitesse. Les qualitĂ©s des troupes motorisĂ©es et de l'aviation sont utilisĂ©es au maximum et l'Ă©tat-major suit l'Ă©volution des combats par liaisons radios. La concentration de troupes la plus importante depuis la guerre du Rif est mise Ă  disposition pour finaliser la « pacification », soit 35 000 hommes, 500 vĂ©hicules dont une centaine de blindĂ©s, 10 500 montures et 8 escadrilles ou une centaine d'avions, principalement des Potez 25 TOE[28] - [29].

L'ensemble comporte deux groupes d’opérations ou GO. Le GO ouest du général Georges Catroux comprend 3 groupements formés d’infanterie légère, d’escadrons de cavalerie à cheval, d’artillerie tractée et de compagnies de chars. Le GO est du général Henri Giraud bénéficie du gros des moyens, avec deux groupements. Le groupement du colonel Maratuech est identique au GO ouest. Le groupement du colonel Trinquet[30] concentre la majorité des unités motorisées. Il bénéficie d'un appui constant de l'aviation, qui assure l'éclairage et attaque les objectifs à la bombe et la mitrailleuse.

Le groupement Trinquet dĂ©stabilise les arrières des troupes opposĂ©es par des manĹ“uvres de dĂ©bordement de plus de 200 kilomètres. Les unitĂ©s motorisĂ©es devancent toute tentative d'offensive ou de fuite. Les tribus de l'Anti-Atlas se rendent en masse sous l'effet des mouvements d'encerclement, le GO ouest et le groupement Maratuech rĂ©alisant la prise de contrĂ´le du terrain. Les troupes du gĂ©nĂ©ral HurĂ© rĂ©ussissent en trois semaines Ă  maĂ®triser 200 000 personnes sur 30 000 km2 de terrains montagneux et saisissent 25 000 fusils.

Ce résultat est obtenu par une manœuvre inter-armes où les qualités de vitesse et d'élongation des unités motorisées et des escadrilles d'aviation provoquent la dislocation des résistants marocains. Cette campagne, dont les enseignements ne seront pas ou peu analysés par l'état-major français, est comparée[31] à la bataille de France de 1940, où une force beaucoup plus manœuvrière déstabilise totalement l'armée française.

  • Le gĂ©nĂ©ral Giraud, commandant des Confins algĂ©ro-marocains, crĂ©Ă©s provisoirement en fĂ©vrier 1934, met fin Ă  la rĂ©sistance du Sud.

Pertes

La guerre du Maroc de 1907 Ă  1937, coĂ»ta officiellement Ă  l'armĂ©e française 8 628 tuĂ©s (dont 622 officiers) et 15 000 blessĂ©s auxquels s'ajoutent plus de 12 000 goumiers marocains ayant combattu aux cĂ´tĂ©s de l'armĂ©e française. Du cĂ´tĂ© des Marocains ayant rĂ©sistĂ© Ă  l'occupation française, on dĂ©nombre près de 100 000 morts[3].

Selon Daniel Rivet, « C'est une guerre de trente ans qui fait au bas mot une centaine de milliers de victimes, bien plus si l'on ajoute l'énorme hémorragie des tribus rifaines en 1925. »[32].

Galerie photo

  • Portrait du gĂ©nĂ©ral Moinier.
    Portrait du général Moinier.

Voir aussi

Articles connexes

Bibliographie

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Cne Georges Spillmann, Les Ait Atta du Sahara et la pacification du Haut Dra [archive]Publication de l’Institut des Hautes Études Marocaines, t. XXIX, Rabat, 1936
  • "Souvenirs de l'Ă©popĂ©e marocaine" du gĂ©nĂ©ral Theveney
  • La pacification du Maroc Le Lt-colonel TH. Delaye, Éditeur:Berger-Levrault (Paris)1952
  • Abes, M, Les izayanes d’Oulmès, Archives Berbères, 1915.
  • Aspignon, R, Étude sur les coutumes des tribus zayanes, Ă©d. Moynier, 1946, Casa.
  • Basset, A, La littĂ©rature berbère, La PlĂ©iade, 1955.
  • Ben Daoud, O i, Notes sur le pays zayan, archives berbères, 1917.
  • Berger, F, Moha Ouhammou le zayani, Ă©d. Atlas, 1929.
  • Bernie, G, Moha Ohammou, guerrier berbère, Ă©d. Gautey, Casa, 1945.
  • Bourdon, G, Les JournĂ©es de Casablanca, Ă©d. Pierre Lafitte, Paris, 1908.
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  • Camps, G, Berbères aux marges de l’histoire, Ă©d. EspĂ©rides, 1980
  • (en) Moshe Gershovich, French Military Rule in Morocco : Colonialism and its Consequences, Routledge, (lire en ligne). Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article
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  • Houel, C, Mes aventures marocaines, Ă©d. Maroc-Demain.
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  • Ă€ la conquĂŞte du Maroc Sud avec la colonne Mangin, 1912-1913 /Éditeur Plon-Nourrit et Cie, 1914
  • GĂ©nĂ©ral d'Amade : Campagne de 1908-1909 en Chaouia. Rapport du gĂ©nĂ©ral d'Amade. Éditeur Chapelet et Cie, 1911.
  • Le fellah marocain: l'exemple /ahess_0395-2649_1980_num_35_3_282670_t1_0822_0000_001]d'une tribu berbère, les Beni M'Tir
  • Charles-AndrĂ© Julien, Le Maroc face aux impĂ©rialismes, 1415-1956
  • EncyclopĂ©die berbère
  • Pacification des Zayans : Le drame d'Elhri[33]
  • Dr F. Weisgerber. Casablanca et les ChâouĂŻa en 1900. PrĂ©face du gĂ©nĂ©ral d'Amade, avec un plan de Casablanca et une carte des ChâouĂŻa, des reproductions d'aquarelles de E. W. Soudan et de photographies de l'auteur et de G. L. Tricot]
  • Weisgerber : Bulletin du ComitĂ© du Maroc
  • « Jean-Pierre Duhard - C'est long une vie pour se souvenir de tout - Chapitre 3 », sur www.atramenta.net (consultĂ© le ) Volontaire pour le Maroc

Liens externes

Notes et références

Notes

  1. qui deviendra commandant de la ville de Fès

Références

  1. Gershovich, p. 79.
  2. Gershovich, p. 80.
  3. Gershovich, p. 74.
  4. « Maroc : l’autre guerre de 1914 », Jeune Afrique, (consulté le )
  5. Sophie Dulucq (dir.), Jean-François Klein (dir.) et Benjamin Stora (dir.), Les Mots de la colonisation, Toulouse, Presses universitaires du Mirail, coll. « Les mots de », , 128 p. (ISBN 978-2-85816-893-4, OCLC 470835970, BNF 41227893, lire en ligne), « Pacification », p. 87
    « Lors de l'occupation du Maroc, le terme de « pacification » finit par se substituer totalement à celui de « conquête ». »
  6. Pierre Vermeren, « Maroc: les cent ans du Traité de Fès », LExpress.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  7. Hammou Belghazi et Centre de la traduction, de la documentation, de l'édition et de la communication (réalisation et suivi), Taḍa chez les Zemmour : Instances, puissance, évanescence, Rabat, Institut royal de la culture amazighe, coll. « Publications de l'Institut royal de la culture amazighe / Études et thèses » (no 4), (1re éd. 2008), 327 p. (ISBN 978-9954-2-8004-1 et 9954-2-8004-9, lire en ligne), p. 190
  8. G.-M. Désiré-Vuillemin, « Cheikh Ma El Aïnin et le Maroc, ou l'échec d'un moderne Almoravide », Outre-Mers. Revue d'histoire, vol. 45, no 158,‎ , p. 29–52 (DOI 10.3406/outre.1958.1290, lire en ligne, consulté le )
  9. Cette zone est considérée par Lyautey comme faisant partie de la province d'Oran, en 1908 il était commandement de la région d’Oran.
  10. Assassinat du docteur Mauchamp en 1907 Ă  Marrakech.
  11. « Historique du 121e Régiment d'Infanterie Territorial » [PDF]
  12. Edmond Burke, « Mouvements sociaux et mouvements de résistance au Maroc : la grande siba de la Chaouia (1903-1907) », Hesperis Tamuda Rabat, vol. 17,,‎ , p. 149-163 (lire en ligne).
  13. Jean-Paul Mourez. Septembre 1935 sur les presses des imprimeries réunies de la « Vigie marocaine » et du « Petit Marocain », Casablanca.
  14. Grasset, p. 11.
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  16. François Pernot et Marie-Catherine Villatoux, « L'aéronautique militaire au Maroc avant 1914 », Revue historique des Armées, no 1 « Troupes coloniales, troupes de marine »,‎ (lire en ligne)
  17. Charles Mangin, Journal des marches et opérations de la 2e batterie du 1er Régiment d’Artillerie de Montagne pour la période du 6 septembre 1912 au 16 octobre 1913, Kasba Tadla, (lire en ligne).
  18. AFGG 1936, tome 1, volume 1, p. 54.
  19. Bernard Lugan, Les guerres d'Afrique : Des origines à nos jours, Monaco/Paris, Éditions du Rocher, , 403 p. (ISBN 978-2-268-07531-0), p. 159
  20. pacification du Maroc: Ĺ’uvre militaire de 1921.
  21. Maroc au : 1/1.500.000. Les étapes de la pacification française, Service Géographique du Maroc (Rabat), (lire en ligne).
  22. Albert Adu Boahen, L'Afrique sous domination coloniale : 1880-1935 / [Comité scientifique international pour la rédaction d'une Histoire générale de l'Afrique (Unesco)], Paris, Unesco NEA, , 938 p. (ISBN 978-9-232-01713-0, lire en ligne), p. 130-131
  23. Jean-Paul Mahuault (préf. Bruno le Flem), L'épopée marocaine de la Légion étrangère, 1903-1934, ou, Trente années au Maroc, Paris, L'Harmattan, coll. « Histoire de la défense », , 283 p. (ISBN 978-2-747-58057-1, lire en ligne), p. 183 à 227
  24. Abraham Lahnite, La politique berbère du protectorat français au Maroc, 1912-1956 : L'application du traité de Fez dans la région de Souss, Paris, Harmattan, (ISBN 978-2-296-54982-1 et 2-296-54982-9), p. 20-21
  25. Thibault de Lacoste Lareymondie, La campagne de l’Anti-Atlas occidental: similitudes tactiques entre l’armée française de 1934 et la Wehrmacht de 1940 autour du renouveau de la guerre de mouvement, Cahiers du CESAT no 28, juin 2012 -
  26. Thibault de Lacoste Lareymondie, La campagne de l’Anti-Atlas occidental - ; Stéphane Ferrard, Maroc 1934. Un sous-groupement oublié in EBRC. Tout viendra à point pour qui saura attendre, Défense & Sécurité Internationale, no 94, juillet-août 2013, p.84
  27. Ouarzazate au temps du protectorat - 1934. Anti-Atlas
  28. Le Potez 25, Boulogne sur Mer, Avions/Jets Lela Presse, coll. « Histoire de l'aviation » (no 1), , 256 p. (ISBN 978-2-950-94850-2), p. 100
  29. Pierre Daillier, Terre d'affrontements : le sud-tunisien, la ligne Mareth et son Ă©trange destin, Paris, Nouvelles Editions latines, , 247 p. (ISBN 978-2-723-30274-6, lire en ligne), p. 34
  30. Maurice Trinquet, 1879-1941 ; Pierre Gourinard, Dossier : l'Armée d'Afrique. Les troupes sahariennes, note (4), textes extraits de L'Algérianiste, no 19,
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  33. Société de géographie d'Alger et de l'Afrique du Nord Auteur du texte, « Bulletin de la Société de géographie d'Alger et de l'Afrique du Nord », sur Gallica, (consulté le )
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