Joseph-François Poeymirau
Joseph François André Henri Poeymirau ( à Pau - à Paris) est un général français du début du XXe siècle.
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(Ă 54 ans) 5e arrondissement de Paris |
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Service historique de la DĂ©fense (GR 9 YD 671)[1] |
Personnalité distinguée : général de brigade, breveté d’état-major et grand officier de la Légion d’honneur, appartient à l’Infanterie.
Biographie
Enfance
Poeymirau est né à Pau le et est le fils d'Adolphe André Poeymirau, 60 ans, propriétaire rentier, et de Paule Josèphe Delphine Rocaché son épouse, en la maison Lecoeur, rue Saint-Louis de Gonzague. Joseph François Poeymirau quittera Pau pour aller étudier au Collège Stanislas de Paris, puis à l'École Spéciale Militaire de Saint-Cyr avant de rentrer à l'École de Guerre.
La Campagne du Maroc
Il partira pour le Maroc où il sera un des plus proches collaborateurs du maréchal Lyautey. Il fera preuve de courage en tant que commandant et se montrera très proche de ses hommes, qui lui donneront le surnom de "le Poey"[2]. Là bas, il obtiendra la soumission des Zayanes sous le commandement du fils de Mouha ou Hammou Zayani le . À la suite de ce revirement vers la collaboration, Hassan ben Mohammed Amahzoune devint Pacha à l'instar du Pacha de Marrakech Thami El Glaoui. Ces deux Pachas ont joué un rôle important dans le processus de soumission des tribus berbères hostiles à la colonisation, et ce malgré la victoire des tribus berbères dans la fameuse bataille d'Elhri le à Khénifra.
La Première Guerre mondiale
Il quittera le Maroc pour aller combattre sur le front de l'Est durant la Grande guerre ; il y servira avec les troupes auxiliaires (futurs tirailleurs marocains) comme commandant du 2e régiment de chasseurs indigènes, il en devint le lieutenant-colonel le . Il sera plusieurs fois blessé, notamment dans la fameuse tranchée de Calonne. Il devint commandant de la subdivision de Meknés le poste où il devint général de brigade le .
Après 1918
À partir de 1916 il rejoignit le Maroc où il reprit sa place auprès du maréchal Lyautey. Le général Poeymirau meurt à l’âge de 54 ans le à Paris, à l’hôpital militaire du Val-de-Grâce. Il a été inhumé au cimetière d’Estang, village sis à l'ouest du département du Gers.
Hommage
- Meknès :
- Statue du général Joseph-François Poeymirau (1869 - 1924), place du général Poeymirau, en face du lycée Poeymirau de Meknès, inaugurée le dimanche . Cette statue en fonte pesait près de 2 tonnes[3].
- Le lycée Poeymirau de Meknès au Maroc, portait son nom en mémoire des efforts fournis au cours de la campagne du Maroc, dans le cadre de la pacification du Maroc.
- La place du général Poeymirau, où se situait la statue et le lycée homonyme, portait son nom.
- Pau (Pyrénées-Atlantiques), il a sa statue à l'angle des allées de Morlaas et de l'avenue du Général-Leclerc.
DĂ©corations
- Grand officier de la Légion d'honneur par décret du 11 juillet 1921[4]
- Commandeur de la Légion d'honneur par arrêté du
- Officier de la Légion d'honneur par décret du
- Chevalier de la Légion d'honneur par décret du
- Croix de guerre 1914-1918
- Chevalier de l'ordre du Mérite agricole par décret du
- MĂ©daille coloniale agrafe Sahara,
- Médaille commémorative du Maroc agrafe Oudjda, Casablanca, Haut-Guir, Maroc
- Commandeur du Nichan Iftikhar
- Commandeur de l'ordre du Ouissam alaouite
- Ordre du Mérite militaire chérifien
Notes et références
- « https://francearchives.fr/fr/file/ad46ac22be9df6a4d1dae40326de46d8a5cbd19d/FRSHD_PUB_00000355.pdf »
- Jean-Christophe Notin, Maréchal Juin, (ISBN 979-10-210-0736-9, 978-979-1021-00-5 et 979-1021-00-7, OCLC 930146929, lire en ligne)
- « Le Lycée Poeymirau - Page 12 », sur meknes-roidelabiere.forumgratuit.org (consulté le ).
- Base LĂ©onore