Bonnetan
Bonnetan (Bonetan —avec un seul n — en gascon) est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Gironde en région Nouvelle-Aquitaine.
Bonnetan | |||||
L'église Saint-Martin. | |||||
Blason |
|||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Gironde | ||||
Arrondissement | Bordeaux | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes des Coteaux Bordelais | ||||
Maire Mandat |
Alain Bargue 2020-2026 |
||||
Code postal | 33370 | ||||
Code commune | 33061 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Bonnetanais | ||||
Population municipale |
1 011 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 236 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 49′ 19″ nord, 0° 24′ 37″ ouest | ||||
Altitude | Min. 34 m Max. 100 m |
||||
Superficie | 4,29 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Unité urbaine | Bordeaux (banlieue) |
||||
Aire d'attraction | Bordeaux (commune de la couronne) |
||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Créon | ||||
Législatives | Douzième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Gironde
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
| |||||
Liens | |||||
Site web | http://www.bonnetan.fr/ | ||||
Géographie
Localisation
- Carte dynamique
- Carte Openstreetmap
- Carte topographique
- Carte avec les communes environnantes
Commune de l'aire d'attraction de Bordeaux située dans son unité urbaine, son territoire est assez vallonneux, et fait partie de l'Entre-deux-Mers entre Tresses et Créon, à 18 km de Bordeaux.
Communes limitrophes
Les communes limitrophes sont Sallebœuf, Fargues-Saint-Hilaire, Lignan-de-Bordeaux, Loupes et Pompignac.
On y accède par l'autoroute A630, sortie 24, suivre la route départementale 936 et traverser Fargues-Saint-Hilaire en direction de Bergerac.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Cursan », sur la commune de Cursan, mise en service en 1984[7] et qui se trouve à 6 km à vol d'oiseau[8] - [Note 4], où la température moyenne annuelle est de 13,9 °C et la hauteur de précipitations de 886,1 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Bordeaux-Mérignac », sur la commune de Mérignac, mise en service en 1920 et à 19 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 13,3 °C pour la période 1971-2000[11], à 13,8 °C pour 1981-2010[12], puis à 14,2 °C pour 1991-2020[13].
Urbanisme
Typologie
Bonnetan est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5] - [14] - [15] - [16]. Elle appartient à l'unité urbaine de Bordeaux, une agglomération intra-départementale regroupant 73 communes[17] et 994 920 habitants en 2020, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Bordeaux est la sixième plus importante de la France en termes de population, derrière celles de Paris, Lyon, Marseille-Aix-en-Provence, Lille (partie française) et Toulouse[18] - [19].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bordeaux, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 275 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[20] - [21].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (68,8 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (74,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (38,9 %), prairies (19,1 %), forêts (18,5 %), zones urbanisées (12,8 %), cultures permanentes (10,8 %)[22].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Bonnetan est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible)[23]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[24].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999, 2008, 2009, 2014 et 2021[25] - [23].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[26].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 401 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 401 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 84 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[27] - [Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[28].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 2003 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[23].
Histoire
Bonnetan est un village dont l'implantation est ancienne mais l'origine de son nom est soumise à controverse :
- Des sources historico-archéologiques (?) feraient référence à une exploitation agricole entourée de vignes dès l'époque gallo-romaine et dont le propriétaire serait un dénommé Bonitus. Le nom de la commune proviendrait ainsi de l'anthroponyme et du suffixe latin -anum.
- Selon les Archives Départementales de la Gironde, le toponyme "Bonnetan" apparait pour la première fois dans le Grand Cartulaire de l’abbaye de La Sauve Majeure (1185) à propos d’un don fait par Dame Mathilde, veuve de Raimond de Bonnetan parti en croisade à Jérusalem.
- Une version toponymique consisterait à faire dériver Bonnetan du gascon "boun estang", par analogie avec un étang dans un point bas de la commune, version qui trouve écho dans la devise (toutefois récente) de la commune : "aou bouns pescayres, boun estang"[29].
- Des documents issus de la Comptabilité de l’Archevêché de Bordeaux[30], relatent des relances adressées à Arnaud de la Mote, curé de la paroisse de "Bonétan" (orthographe retrouvée dans plusieurs documents entre 1337 et 1624) pour retard au versement des dîmes entre 1338 et 1346. Pendant la Guerre de 100 ans, en 1372, un certain Arnaud Forthon déclare ne pouvoir payer son bail à l’Archevêché pour la raison que les Français ont détruit tous les produits du village.
- Enfin, l'église de "Bonetano" apparait dans la Nomenclature des Paroisses du Diocèse de 1398 : "Sanctus Martinus de Bonetano".
- L'Inventaire Sommaire des Archives Départementales antérieures à 1790[31] mentionne un bail à fief (acte de concession de biens) d'une terre, près d'une propriété de « la coffrayria prebeyriu » en 1452, une reconnaissance pour une parcelle de terre confronte « la terra de la confrayria de preberiu » en 1478 mais également la présence d'une seigneurie foncière en 1498 sur la commune de "Bonnetan".
- Toujours dans les Archives départementales de la Gironde, un document des Administrations Provinciales - intendance de Bordeaux fait référence en 1770, à la commune sous le nom "Bonnetan-entre-deux-mers".
La plupart des nombreux lieux-dits de la commune ont une sonorité gasconne. Ainsi, le nom du ruisseau qui court à travers le village, Canterane, vient du gascon "du lieu où chante la grenouille". Certains de ces noms sont soumis à discussion entre linguistes, historiens, archéologues et "simples" passionnés. Par exemple "le Pas d'Ouen"; il s'agit soit d'un mot provenant du gascon signifiant "prairie humide, pacage"[32], soit son origine est religieuse (et dans ce cas, mal orthographiée au fil des siècles) et vient du verbe oindre comme c'est le cas dans le secteur de Verdelais. Dans un acte du roi-duc Edouard Ier, le mot est cependant attesté sous la forme "padouëns" (bas latin médiéval: paduens-paduentis) et sa traduction est : pâturage communal.
La Protohistoire, l'Antiquité et la période médiévale de Bonnetan sont mal connues. L'archéologie par photographie aérienne a révélé la présence d'anciennes structures anthropiques (creusement de fondations ou fossés, édification de murs) et des fragments de poterie et d'objets métalliques anciens ont été retrouvés non loin de la Canterane.
Les Archives départementales de la Gironde[33] font état de la présence d'une mardelle nivelée par des plants de vignes, et ce, au lieu-dit Fossa-Johan, en 1275[34]. Les mardelles sont des excavations creusées par l'homme, datant de l'époque gauloise, qui attestent de la présence de maison de bois et d'argile, de plan circulaire. Ladite maison est montée sur un soubassement de pierres sèches, ou enfoncée à demi dans le sol. Lorsque l'excavation subsiste, formant un étang (tiens donc), cela s'appelle une mardelle.
Au lieu-dit Peychaud (également nom d'un chateau appartenant à la famille de Pontac, que l'on retrouve sur la commune d'Ambarès- et-Lagrave), la motte du Bois des Douves, de plan carré d'environ 25 m de côté, était entourée de fossés, assez larges, aujourd'hui plus ou moins comblés, mais sa fonction reste méconnue : une motte féodale dominant le Bourgou ou un fanum (ce qui, avec l'attestation d'au moins une mardelle, pourrait signifier la présence d'un oppidum) ; en effet, bien que la majorité des sanctuaires s’intègre dans une aire sacrée ou péribole, on connaît également des exemples délimités par de simples "fossés d'enclos", et ce surtout avant le milieu du Ier siècle et sur nombre de sanctuaires ruraux de petite ampleur. Le débat sur ce point est ouvert depuis le XIXe siècle[35].
Politique et administration
La commune de Bonnetan appartient à l'arrondissement de Bordeaux. À la suite du découpage territorial de 2014 entré en vigueur à l'occasion des élections départementales de 2015, la commune demeure dans le canton de Créon remodelé[36] - [37]. Bonnetan fait également partie de la communauté de communes des Coteaux Bordelais, membre du Pays du Cœur de l'Entre-deux-Mers.
Démographie
Les habitants de Bonnetan sont appelés les Bonnetanais[39]. L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[40]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[41].
En 2020, la commune comptait 1 011 habitants[Note 7], en augmentation de 13,34 % par rapport à 2014 (Gironde : +7,23 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- L'église Saint-Martin avec son cimetière et un monument sépulcral. Elle est inscrite à l'Inventaire général du patrimoine culturel[44]. Le vocable de l’église Saint-Martin indique qu’elle pourrait avoir été fondée au VIe ou au VIIe siècle, au moment de l’évangélisation de la région et de la grande popularité de ce saint. C’est une petite église romane dont la construction remonte vraisemblablement à la première moitié du XIIIe siècle. Pendant la Fronde, en 1649, l’église de Bonnetan est saccagée et pillée par des hommes de la garnison du château de Vayres et elle est remaniée à la suite de l’effondrement des voûtes, à partir de 1664. C’est un édifice qui a également été très restauré en 1890, date à laquelle furent ajoutés une sacristie, un porche, une fausse voûte et une tribune. Elle est de plan allongé, composée d’une nef de deux travées terminée par un chevet plat, Le clocher arcade a été transformé en tour carrée par l’adjonction de trois côtés. Six corbeaux romans figurent dans la première travée. Un porche en forme de couloir sert de péristyle à l’église. L’auvent de façade a été construit en 1852. L’édifice conserve une chaire en noyer provenant du couvent de la Merci de Bordeaux (les mercédaires étaient des religieux qui rachetaient des chrétiens fait prisonniers par les Maures ou alors qui s’engageaient à leur place et devenaient esclaves). De style fin Louis XIV, cette chaire octogonale présente cinq côtés sur un cul-de-four décoré de larges feuilles. Entre ce dernier et le corps de la chaire s’étend un tore en olivier. Trois tableaux encadrés de moulure décorent la rampe. Sur chaque pan de la chaire figurent quatre sujets dont la composition tourmentée rappelle l’école de Lesueur. Comme couvrement, on a une fausse voûte en berceau et une fausse voûte en anse de panier. Présence d’un escalier intérieur en vis. Le gros-œuvre : pierre, pierre de taille, moellon, enduit partiel. Type de couverture : toit à longs pans ; croupe ; toit en pavillon. Matériau : tuile creuse Décor : sculpture, représentation : ornement végétal, sujet : feuillage, support : intérieur, chapiteaux
- Le presbytère : avec écuries, remise, chai et cuvier. L'édifice correspond à la description qui en est faite lors de sa vente en 1796 mais ne parait pas antérieur au milieu du XVIIIe siècle si l’on se réfère à son décor d’architecture tant intérieur qu’extérieur. Il daterait donc de la seconde moitié du XVIIIe siècle. Le gros-œuvre est en pierre, moellon, enduit. Type de couverture : toit à longs pans, croupe. Matériau : tuile creuse. Étages : sous-sol ; un étage carré ; étage de comble. Escaliers : escalier intérieur ; escalier tournant à retours avec jours.
- Le château de la Loubière. C'est un édifice de la fin du XVe siècle - début du XVIe (pour l'essentiel) ayant appartenu à la famille de Canolle, seigneurs de Lescours et de la Loubeyre. Puis au XVIIe siècle, et jusqu'à la Révolution, il appartient à la famille de Ségur. Le château présente deux toits à pignons aigus, couverts de tuile plate et courant parallèlement, sur un grand logis rectangulaire de deux niveaux surmontés d'un étage de combles. Il est flanqué d'une tour carrée qui abritait peut être un escalier à vis. Une étude plus poussée déterminerait si les deux blocs formant le logis sont le résultat d'une, deux ou trois campagnes de construction. Un linteau trouvé lors de travaux de restauration indique que le logis était équipé de fenêtres à meneaux et croisillons à moulures prismatiques de la fin du XVe ou du début du XVIe siècle. Sous les Ségur, certaines ouvertures sont remaniées, une porte à motifs antiquisants est ouverte au rez-de-chaussée et une nouvelle construction est accolée contre le mur pignon ouest. Au XVIIIe siècle, est venue se greffée une aile de communs en retour d'équerre, portant la date de 1766 sur une porte, puis une seconde (dépendances agricoles) au XIXe siècle, formant une cour en U. Cette demeure a servi d'auberge-relais au XIXe siècle. Parties constituantes : cuvier ; remise ; écurie ; pigeonnier ; parc ; puits ; logement de domestiques ; chai. Gros-œuvre : pierre ; pierre de taille ; moellon ; enduit partiel. Type de couverture : toit à longs pans ; pignon découvert ; pignon couvert. Matériau : tuile plate ; tuile creuse. Escaliers : escalier hors-œuvre ; escalier tournant à retours sans jour.
- Il y avait plusieurs anciennes fermes et maisons (domaine) des siècles précédents :
- Le domaine de Bel air; Parties constituantes : logement de domestiques ; chai ; cuvier ; remise ; parc. Maison construite dans la première moitié du XIXe siècle ; chai et cuvier de vastes dimensions édifiés dans la seconde moitié du XIXe siècle gros-œuvre : pierre ; moellon ; enduit. couverture (type) : toit à longs pans ; croupe. Matériau : tuile mécanique. Étages : un étage carré ; un vaisseau. escaliers : escalier intérieur ; escalier tournant à retours avec jour. Typologie : toit à croupes et élévation ordonnancée. État : détruit.
- Ferme du lieu-dit Langlois. Parties constituantes : remise ; écurie ; puits. Ferme importante vraisemblablement édifiée au XVIIIe siècle car le décor, les baies, datent du XVIIIe siècle mais ce pourrait être un édifice plus ancien remanié radicalement à cette époque. Gros-œuvre : pierre ; moellon. Couverture type : toit à long pans, pignon couvert. Matériau : tuile creuse. étages : 1 étage carré. Décor : sculpture. Représentation : mascaron ; cœur. Escaliers : escalier intérieur ; escalier droit. Typologie : mur gouttereau en façade. État : restauré[45]
- Il y a, dans le village, une ancienne carrière de pierre, maintenant remplie d'eau et une petite forêt appelée par les habitants "Le petit bois".
Héraldique
Ecu français du XIVe siècle.
|
Les armes de Bonnetan se blasonnent ainsi : Gironné d'argent et d'azur au chef burelé aussi d'azur et aussi d'argent de huit pièces ondées chargé d'un brochet du même. Devise de la commune : aou bouns pescayres, boun estang : aux bons pêcheurs, bon étang. |
---|
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Résultats du recensement de la population de Bonnetan sur le site de l'INSEE, consulté le 4 novembre 2011.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Bonnetan », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales.
- Bonnetan sur le site de l'Institut géographique national
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
Références
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Cursan - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Bonnetan et Cursan », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Cursan - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Bonnetan et Mérignac », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Bordeaux-Mérignac - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Bordeaux-Mérignac - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Bordeaux-Mérignac - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Bordeaux », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- « Les risques près de chez moi - commune de Bonnetan », sur Géorisques (consulté le )
- BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le )
- « Dossier départemental des risques majeurs de la Gironde », sur www.gironde.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
- « Dossier départemental des risques majeurs de la Gironde », sur www.gironde.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
- « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
- « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Bonnetan », sur http://www.georisques.gouv.fr/ (consulté le )
- Jean Jacques DEOGRACIAS, Blasons des communes de Gironde - Armorial commenté, Bordeaux, Les Dossiers d'Aquitaine. Collection Beaux Livres "Mémoire et patrimoine" n°1. Publié avec le label Conseil Général de la Gironde, , 127 p. (ISBN 2-84622-054-9), page 30.
- [null Comptabilité de l'archevêché • G 236-245, 3198-3202, 3205]
- Inventaire sommaire des Archives départementales antérieures à 1790: Gironde : archives ecclésiastiques, série G (nos 1 à 920) : inventaire des fonds de l'Archevêché et du chapitre métropolitain de Bordeaux, Volume 2
- Pourrait être une déformation du mot padoenc
- Arch. Hist. Gironde,t. XLIII, pages 168 et 185
- Alexandre Nicolaï, « XLIII. Les Mardelles gauloises en Gironde », Revue des Études Anciennes, vol. 50, no 1,‎ , p. 112–121 (DOI 10.3406/rea.1948.5365, lire en ligne, consulté le ).
- Le Patrimoine des communes de la Gironde, Collectif, éd. Flohic, 2001, (ISBN 2842341252).
- Décret no 2014-192 du 20 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département de la Gironde sur le site de Légifrance
- Carte des cantons et communes de la Gironde avant et après le redécoupage de 2014 sur le site du Conseil départemental de la Gironde
- Commune de Bonnetan sur le site de l'AMF, Association des Maires de France, consulté le 4 novembre 2011.
- Nom des habitants des communes françaises sur habitants.fr, consulté le 4 novembre 2011.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- « Eglise paroissiale Saint-Martin », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )
- (D'après les données du Service régional de l'inventaire d'Aquitaine et l'ouvrage cité plus haut)