Beauvois-en-Vermandois
Beauvois-en-Vermandois est une commune française située dans le département de l'Aisne en région Hauts-de-France.
Beauvois-en-Vermandois | |||||
La mairie-école. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Aisne | ||||
Arrondissement | Saint-Quentin | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays du Vermandois | ||||
Maire Mandat |
Bruno Lefèvre 2020-2026 |
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Code postal | 02590 | ||||
Code commune | 02060 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Beauvoisiens ou Belluvisiens | ||||
Population municipale |
255 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 34 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 50′ 23″ nord, 3° 06′ 16″ est | ||||
Altitude | 92 m Min. 75 m Max. 95 m |
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Superficie | 7,51 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Saint-Quentin (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Saint-Quentin-1 | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Aisne
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Géographie
Par la route, Beauvois se situe à une douzaine de kilomètres à l'ouest de Saint-Quentin.
Localisation
Monchy-Lagache (Somme) |
Trefcon | Attilly | ||
Lanchy | N | Vaux-en-Vermandois | ||
O Beauvois-en-Vermandois E | ||||
S | ||||
Ugny-l'Équipée (Somme) |
Foreste | Germaine |
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Quentin », sur la commune de Fontaine-lès-Clercs, mise en service en 1933[7] et qui se trouve à 9 km à vol d'oiseau[8] - [Note 4], où la température moyenne annuelle évolue de 10 °C pour la période 1971-2000[9] à 10,3 °C pour 1981-2010[10], puis à 10,8 °C pour 1991-2020[11].
Urbanisme
Typologie
Beauvois-en-Vermandois est une commune rurale[Note 5] - [12]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[13] - [14].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Quentin, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 120 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[15] - [16].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (94,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (94,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (92,9 %), zones urbanisées (5,6 %), zones agricoles hétérogènes (1,5 %)[17].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[18].
Toponymie
Le village apparaît pour la première fois en 1145 sous le nom de Belvarium, puis curtis de Beauvoir en 1180 dans un cartulaire de l'abbaye d'Homblières, Biauvoir (Bellevue), Beauvoyr-et-Tombes en 1694. Ensuite Beauvoir sur la carte de Cassini vers 1750 puis l'appellation actuelle au XIXe siècle avec l'ajout de en Vermandois pour le différencier de Beauvois dans le Pas-de-Calais et de Beauvois-en-Cambrésis dans le Nord[19].
Histoire
(vers 1750). |
Le village érigé en paroisse en 1238, dépendait auparavant de Tombes. Ce hameau formait autrefois une paroisse avec Beauvois sur le vocable de Saint-Rémy qui dépendait du marquisat de Caulaincourt. Au début du XIXe siècle, Tombes se réduisait à une seule ferme qui a été détruite en 1818 [20].
Droits de péage Au début du XVIIIe siècle, de nombreuses marchandises transitaient sur les chemins passant à Beauvois. Un arrêt du Conseil d'État du Roi (Louis XV) du 7 septembre 1734 fixe les droits de vinage et de péage à Beauvois, Tombes, Verchi et Trefcon au profit du marquisat de Caulaincourt[21]. « Pour un chariot chargé de drap, de toile, de mercerie, pelleterie ou ustensiles de ménage, le péage se montait à un sol ; un colporteur payait deux deniers... »
Carte de Cassini
La carte de Cassini ci-contre montre qu'au milieu du XVIIIe siècle, Beauvois (écrit Beauvoir) est une paroisse. Un relais de poste établi dans le village permettait aux cavaliers ou diligences de disposer de chevaux frais : c'est pour cette raison que de nombreux chemins bordés d'arbres (en pointillés) passent à Beauvois.
Au sud, le hameau de Tombes et un moulin à vent en bois sont aujourd'hui disparus.
Guerre franco-allemande de 1870-1871
De nombreux combats se sont déroulés à Beauvois le 18 janvier 1871 avant la défaite de l'armée française[22] - [23].
Première Guerre mondiale
Après la bataille des frontières du 7 au 24 août 1914, devant les pertes subies, l'état-major français décide de battre en retraite depuis la Belgique. Le , les Allemands s'emparent du village et poursuivent leur route vers l'ouest[24]. Dès lors commença l'occupation qui dura jusqu'en octobre 1918. Pendant toute cette période, Beauvois restera loin des combats, le front se situant à une vingtaine de kilomètres à l'ouest vers Péronne. Le village servira de base arrière pour l'armée allemande.
En , le général Hindenburg décida de la création d'une ligne défense à l'arrière du front ; cette ligne Hindenburg de fortifications s'appuiera sur le canal de Saint-Quentin. Comme tous les villages se trouvant à l'avant de cette ligne, Beauvois sera rasé[25] : l'église, l'école, et les habitations seront dynamitées et incendiées; tous les arbres seront sciés à 1 m du sol. Auparavant, les habitants du village seront évacués vers Vraignes-en-Vermandois qui sera épargné pour servir d'abri à la population civile[26].
Après l'Armistice, peu à peu, les habitants évacués sont revenus. Pour ceux qui furent de retour commença une longue période de plus de dix ans de reconstruction des habitations (maisons provisoires), des fermes, des bâtiments publics, des routes et la population de 465 habitants en 1911 ne sera plus que de 284 en 1921.
Vu les souffrances endurées par la population pendant les quatre années d'occupation et les dégâts aux constructions, la commune s'est vu décerner la Croix de guerre 1914-1918 (France) le [27].
Sur le monument aux morts sont inscrits les noms des 12 soldats de la commune morts pour la France ainsi que de 5 victimes civiles[28].
Politique et administration
Découpage territorial
La commune de Beauvois-en-Vermandois est membre de la communauté de communes du Pays du Vermandois, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Bellicourt. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[29].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Saint-Quentin, au département de l'Aisne et à la région Hauts-de-France[30]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Saint-Quentin-1 pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[30], et de la deuxième circonscription de l'Aisne pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[31].
Administration municipale
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[36]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[37].
En 2020, la commune comptait 255 habitants[Note 7], en diminution de 9,57 % par rapport à 2014 (Aisne : −1,93 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église de Notre-Dame-de-l'Assomption.
- Réplique de la grotte de Lourdes.
- Calvaire.
- Monument aux morts.
- Monument de 1870-1871.
- Église.
Grotte de
Notre-Dame-de-Lourdes.- Calvaire.
Héraldique
Blason | De sinople à la coupe fermée d'or. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Parc public
À partir d'une ancienne mare-abreuvoir a été aménagé un espace détente avec bancs, plantation d'arbres fruitiers et de plantes aromatiques à disposition des habitants.
Personnalités liées à la commune
- Jean-Pierre Semblat, picardisant.
- Gérard Guerbette, poète natif de la commune.
Pour approfondir
Articles connexes
Notes et références
Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - », sur www.observatoireclimat-hautsdefrance.org (consulté le )
- « Station météofrance Saint-Quentin - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Beauvois-en-Vermandois et Fontaine-lès-Clercs », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Saint-Quentin - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Saint-Quentin - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Saint-Quentin - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le )
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur insee.fr, (consulté le )
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- « Dictionnaire topographique de la France. , Dictionnaire topographique du département de l'Aisne : comprenant les noms de lieu anciens et modernes / réd. sous les auspices de la Société académique de Laon, par M. Auguste Matton ; publ. par ordre du ministre de l'Instruction publique ; et sous la dir. du Comité des travaux historiques » , sur Gallica, (consulté le ).
- « Dictionnaire topographique de la France. , Dictionnaire topographique du département de l'Aisne : comprenant les noms de lieu anciens et modernes / réd. sous les auspices de la Société académique de Laon, par M. Auguste Matton ; publ. par ordre du ministre de l'Instruction publique ; et sous la dir. du Comité des travaux historiques » , sur Gallica, (consulté le ).
- « Arrêt du conseil d'Etat qui maintient le Sr de Caulaincourt dans des droits de péage à Beauvais, Tombes et Tréféon, et lui fait défenses d'en exiger à Verchi, Caulaincourt, Biencourt et Tertry, généralité d'Amiens » , sur Gallica, (consulté le ).
- « La ligne de la Somme pendant la campagne 1870-1871 : étude / par H. Daussy » , sur Gallica, (consulté le ).
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- (en) « Cartographie 1914-1918 - Carte des positions au 28 aout 1914 », sur carto1418.fr (consulté le ).
- « Carte des positions 16 mars 1917 », sur carto1418.fr (consulté le ).
- « Rapports et procès-verbaux d'enquête de la commission instituée en vue de la commission instituée en vue de constater les actes commis par l'ennemi en violation du droit des gens (décret du 23 septembre 1914). Tome 6-9 / [signé G. Payelle, président ; Armand Mollard,... ; G. Maringer ; Ed. Paillot, rapporteur ; M. Petit,...] » , sur Gallica, 1915-1916 (consulté le ).
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- Almanach historique administratif et commercial de la Marne, de l'Aisne et des Ardennes, Matot-Braine, Reims, 1877, p. 214.
- Préfecture de l'Aisne consulté le 7 juillet 2008
- « Liste des maires de l'Aisne » [xls], Préfecture de l'Aisne, (consulté le )
- « Bruno Lefèvre, nouveau maire de Beauvois-en-Vermandois, a tenu son premier conseil », L'Aisne nouvelle,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Depuis 2001, Beauvois-en-Vermandois, qui compte 280 habitants, a toujours eu le même maire, Jean-Marie Tampigny. Même s’il a été réélu au conseil municipal, celui-ci ne souhaitait pas se représenter comme maire à cause de soucis de santé. Bruno Lefèvre, 55 ans, entrepreneur de travaux agricoles, a bien voulu se proposer pour cette fonction ».
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.