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Bataille de Rastane (mai 2012)

La troisième bataille de Rastane est une bataille opposant les forces armées syriennes et l'armée syrienne libre dans la ville de Rastane le 14 mai 2012, pendant le cessez-le-feu négocié par l'ONU (en) sur le soulèvement syrien.

Bataille de Rastane
Description de cette image, également commentée ci-après
Artillerie positionnée au nord de Rastane, en Syrie. Fumée s'élevant du bâtiment, 10 juin 2012.
Informations générales
Date
Lieu Rastane, gouvernorat de Homs, Syrie
Issue Victoire de l'ASF
Commandants
• Colonel Qassim Saadeddine[1]
• Capitaine Iyad al-Deek
• Ahmad Bahbouh
• Major Ali Ayoub
• Lieutenant Ibrahim Ayoub
• Capitaine Bewar Mustafa[2]
Inconnu
Forces en présence
Armée syrienne libre
Brigade Khalid ibn al-Walid (en)
• Brigade des Hommes de Dieu
Drapeau de la Syrie Forces armées syriennes
Armée syrienne
Armée de l'air syrienne
Pertes
9 morts, dont un commandant23 morts[3]
15 capturés
3 véhicules blindés de transport de troupes détruits
2 véhicules blindés de transport de troupes capturés

Guerre civile syrienne

Batailles





Débordements du conflit

Interventions internationales
Coordonnées 34° 54′ 55″ nord, 36° 44′ 08″ est
Géolocalisation sur la carte : Syrie
(Voir situation sur carte : Syrie)
Bataille de Rastane

Contexte

La zone près de Rastane a été le théâtre des premiers affrontements armés sérieux entre les rebelles et l'armée syrienne jusqu'en 2011. L'armée syrienne a repris le contrôle de la ville à plusieurs reprises, mais elle n'a cessé de retomber entre les mains des rebelles. Son emplacement stratégique le long de la route qui relie la capitale Damas au nord du pays[4] et le terrain avaient aidé les déserteurs d'unités disparates à monter des raids contre les bus de l'armée syrienne et les barrages routiers tenus par le renseignement militaire et les milices pro-gouvernementales.

Bataille

Selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme, le 14 mai, 23 soldats syriens ont été tués dans la ville de Rastane lors de violents affrontements avec les rebelles, qui ont détruit trois véhicules blindés de transport de troupes. Plus tôt, des sources de l'opposition ont déclaré qu'un commandant rebelle local faisait partie des dizaines de personnes tuées dans le bombardement intensif de l'armée sur Rastane, a rapporté Reuters. Un rapport indique que neuf personnes sont mortes dans le bombardement. Deux autres véhicules blindés de transport de troupes militaires auraient été capturés par les rebelles, ainsi que 15 soldats[5] - [6].

Conséquences

En juin, les troupes syriennes ont bombardé Rastane à l'aide d'hélicoptères et de mortiers, tuant et blessant un grand nombre de combattants rebelles, dont Ahmad Bahbouh, chef du bureau militaire rebelle à Rastane[7] - [8]. Les moniteurs des Nations Unies ont confirmé que des hélicoptères de l'armée de l'air syrienne avaient tiré sur des villes proches de Homs, dont Rastane. Pour la première fois, l'ONU a également vérifié les allégations répétées d'activistes selon lesquelles les forces gouvernementales auraient tiré depuis des hélicoptères lors de la répression militaire contre la dissidence. Kofi Annan s'est dit "gravement préoccupé" par cette nouvelle et une porte-parole de l'ONU a déclaré que "des tirs d'artillerie et de mortier, des mitrailleuses et des armes légères" étaient utilisés contre les villes de Rastane et Talbissé[9].

Le 13 juillet, un colonel avec 40 soldats et quatre chars a fait défection vers l'Armée syrienne libre à Rastane. Les combattants rebelles ont également pris le contrôle du village d'Al-Ghantu (en), au sud-ouest de Talbissé.

Notes et références

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