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Attaque chimique de Sarmin

L' attaque chimique de Sarmin est une attaque au chlore des Forces armées syriennes qui a eu lieu le 16 mars 2015, sur les villages de Sarmin et Qmenas, dans le gouvernorat d'Idlib en Syrie.

Attaque chimique de Sarmin
Date
Lieu Sarmin, Gouvernorat d'Idlib, Syrie
Victimes civils
Type Attaque chimique au chlore et bombardement aérien
Morts 6
Blessés 90 personnes intoxiquées, 70 prises en charge dont 26 hospitalisées
Auteurs Drapeau de la Syrie Forces armées syriennes
Guerre Guerre civile syrienne
CoordonnĂ©es 35° 54′ 12″ nord, 36° 43′ 33″ est
GĂ©olocalisation sur la carte : Syrie
(Voir situation sur carte : Syrie)
Attaque chimique de Sarmin
GĂ©olocalisation sur la carte : Moyen-Orient
(Voir situation sur carte : Moyen-Orient)
Attaque chimique de Sarmin

Contexte

Le 6 mars 2015, le Conseil de sécurité des Nations Unies adopte la résolution 2209, qui condamne l'utilisation du chlore comme arme et menace de recourir à la force s'il était à nouveau utilisé[1].

DĂ©roulement de l'attaque

Au moment de l'attaque, la ville est sous le contrôle d'Ahrar al-Cham. Le village est frappé par une attaque chimique entre 22h30 et 23h00 lorsque deux « bombes barils »[2] sont larguées par des hélicoptères sur le village.

L'une atterrit sur un terrain dégagé, tandis qu'une autre « tombe à travers le conduit de ventilation » d'une maison partiellement construite, tuant une famille de six personnes vivant dans le sous-sol de la maison[3] et en intoxiquant « des dizaines d'autres », dont 26 sont hospitalisées pour asphyxie[4] - [5].

Un quatrième baril est largué sur le village voisin de Qmenas[6].

L'hôpital de Sarmin, opéré par Médecins sans frontières, a pris en charge 70 personnes intoxiquées par le chlore dont 20 dans une état grave[5]. Selon un volontaire de la Défense civile syrienne, 90 personnes ont été intoxiquées[7].

RĂ©actions

L'armée syrienne nie cette affirmation, la qualifiant de propagande[8].

Amnesty International appelle à la saisie de la Cour pénale internationale[6].

L'ONU ouvre une enquête par le biais du mécanisme conjoint d'enquête avec l'OIAC, le JIM[9].

Responsabilité

L'enquête d'un an des Nations Unies et de l'OIAC révèle qu'il y a suffisamment d'informations pour conclure de manière certaine que l'armée de l'air arabe syrienne a utilisé des « armes de fortune déployées à partir d'hélicoptères » contenant du chlore sur les villes de Sarmin et Qmenas le 16 mars 2015, ainsi que sur la ville de Talmenes le 21 avril 2014[4] - [9].

Bilan humain

Une famille de six personnes, dont trois enfants de moins de trois ans, leurs parents et leur grand-mère, est décédée à Sarmin. 90 personnes ont été intoxiquées, 70 personnes ont été prises en charge à l'hôpital de Sarmin, parmi lesquelles 26 hospitalisées, dont 20 dans un état grave[7] - [5]. Les médecins de Sarmin ont déclaré que le mode de décès indiquait l'inhalation d'un gaz, peut-être du chlore[10]. Médecin sans frontières et Human rights Watch confirment

Voir Ă©galement

Notes et références

  1. « U.N. Security Council to vote on chlorine arms use in Syria », Reuters,‎ (lire en ligne)
  2. « Syrie : Recours à des armes chimiques lors d'attaques contre Idlib », sur Human Rights Watch, (consulté le )
  3. « Third report of the Organization for the Prohibition of Chemical Weapons United Nations Joint Investigative Mechanism »,
  4. Luc Mathieu, « Armes chimiques : les preuves de l’ONU contre Damas », sur Libération (consulté le )
  5. « Utilisation de chlore dans l’attaque d’un village du nord de la Syrie », sur Médecins sans frontières (consulté le )
  6. « Une attaque au gaz de chlore tue une famille entière », sur Amnesty International Suisse (consulté le )
  7. Ariane Bonzon, « Les héros syriens existent, je les ai rencontrés: ils portent des casques blancs », sur Slate.fr, (consulté le )
  8. « Syria conflict: Government accused of chlorine attack », BBC,‎ (lire en ligne)
  9. « Attaque chimique de l'armée syrienne en mars 2015 », sur LEFIGARO (consulté le )
  10. (en) « Monitor: Several dead in apparent gas attack in Syria », sur www.aljazeera.com (consulté le )
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