Auto-justice
Lâauto-justice, ou vigilantisme, est le fait de faire exercer la loi ou un code moral particulier de maniĂšre gĂ©nĂ©ralement collective, violente, secrĂšte et en dehors de toute procĂ©dure judiciaire lĂ©gale[1] - [2].
Quelqu'un qui agit de cette maniĂšre est appelĂ© auto-justicier ou justicier, voire vigilante (anglicisme dĂ©rivĂ© du nom latin Vigiles Urbani donnĂ© aux veilleurs de nuit de la Rome antique qui Ă©taient chargĂ©s de combattre le feu et arrĂȘter les esclaves en fuite et les mendiants).
Dans la société occidentale moderne, le terme est fréquemment appliqué aux citoyens qui « exécutent la loi de leurs propres mains » quand ils pensent que les actions de l'autorité légale sont insuffisantes. Un regroupement d'auto-justiciers peut donner lieu à la création d'un groupe d'autodéfense, appuyé ou non par le gouvernement.
Le vigilantisme est condamnĂ© par la loi quand il donne lieu Ă un comportement criminel. Dans certains cas, la volontĂ© d'imposer les valeurs d'un groupe Ă tous les individus de la sociĂ©tĂ© peut mener Ă des groupes de haine ou des organisations comme la Sombra Negra. Aux Ătats-Unis au dĂ©but de XIXe siĂšcle, l'auto-justice prit la forme de lynchages.
Origine
Le terme prend son origine dans les Vigilance Comittees apparus au dĂ©but du XIXe siĂšcle aux Ătats-Unis. Le terme est directement empruntĂ© Ă l'espagnol vigilantes[2]. Il possĂšde dĂšs lors plusieurs acceptions et les autojusticiers sont autant portĂ©s au maintien de l'ordre qu'Ă la dĂ©fense du territoire amĂ©ricain contre les intrusions Ă©trangĂšres Ă l'ouest, avant de devenir une marque du Sud antiabolitionniste. Il existe par la suite des comitĂ©s semblables du cĂŽtĂ© abolitionniste pour lutter contre les chasseurs d'esclaves[2].
Cadre légal
L'auto-justice Ă©tant le fait de se substituer Ă la justice d'Ătat, il convient de dĂ©finir au prĂ©alable en quoi consiste la justice d'Ătat. Cela peut varier selon les pays.
Une action de justice est décomposable en trois parties :
- une partie enquĂȘte pour rechercher les Ă©lĂ©ments concernant le prĂ©judice ou la faute (voir aussi police judiciaire) ;
- un procÚs, déterminer le responsable du préjudice ou de la faute, ainsi que la nature exacte et l'ampleur du préjudice ou de la faute ;
- l'exécution de la peine si le coupable est déterminé et condamné.
Selon les pays, les Ă©tapes de la justice peuvent ĂȘtre du ressort de l'Ătat â service public â ou bien de la victime ou de son entourage, qui peut s'appuyer le cas Ă©chĂ©ant sur des dĂ©tectives privĂ©s ou des avocats.
EnquĂȘte
Dans le domaine civil, c'est à chaque partie d'apporter les preuves du préjudice et de la responsabilité. L'action individuelle est donc la norme.
Dans le domaine pĂ©nal, l'enquĂȘte est Ă la charge d'un juge d'instruction et de la police judiciaire. Des preuves peuvent ĂȘtre amenĂ©es par la victime et son entourage, mais l'enquĂȘte exige en gĂ©nĂ©ral de mener des actions interdites Ă un citoyen, car portant atteinte Ă la vie privĂ©e et aux diverses libertĂ©s individuelles : retenir une personne contre son grĂ© pour l'interroger (garde Ă vue), mener une fouille (perquisition).
ProcĂšs
Les procĂšs sont cadrĂ©s par les codes de procĂ©dure pĂ©nale et civile. Un des principes de base est que l'on ne peut pas ĂȘtre juge et partie, la victime et son entourage sont donc rĂ©duits au rĂŽle de tĂ©moin et de partie civile.
Exécution de la peine
La peine est un acte qui est en soi une atteinte Ă la libertĂ© individuelle. Elle ne peut donc ĂȘtre exĂ©cutĂ©e que par un service de l'Ătat.
Exemples d'auto-justiciers
Allemagne
Marianne Bachmeier est femme allemande devenue cĂ©lĂšbre dans son pays aprĂšs avoir, en 1981, tirĂ© sur et tuĂ© le meurtrier prĂ©sumĂ© de sa fille, dans un acte d'auto-justice, en pleine salle de tribunal de district de la ville de LĂŒbeck oĂč celui-ci Ă©tait jugĂ©.
Ătats-Unis
Dans le contexte des guerres indiennes, des « comités de défense » se livrent au pillage systématique des établissements et campements indiens et au lynchage de tout Indien qui venait à se trouver sur la route des colons[3].
Dans le Kansas des années 1850, l'« Association contre le vol des chevaux » lynche toute personne surprise sur un cheval ne lui appartenant pas[3].
Dans les Ătats sudistes, des groupes de vigilantes se constituent afin de prĂ©venir les rĂ©voltes d'esclaves.
En 1863, aprĂšs un procĂšs long et coĂ»teux contre un chercheur d'or ayant rejoint un groupe de desperados dans le Montana, un groupe de notables de Virginia City se donne pour mission d'Ă©radiquer les coupeurs de chemin. Dans le contexte de la conquĂȘte de l'Ouest qui rend la justice incertaine, ce groupe de justiciers, durant deux ans, arrĂȘte, juge et exĂ©cute entre 15 et 35 individus. Leur succĂšs a Ă©tĂ© assurĂ© par la publication d'un livre de Thomas J. Dimsdale, le premier livre imprimĂ© dans le Montana : The Vigilantes of Montana[2].
Du 20 mars au , Wyatt Earp et Doc Holliday traquent et tuent quatre cowboys dits responsables de la mort de Morgan Earp, ce qui sera connu plus tard sous le nom de Chevauchée de la vengeance de Earp[4].
à la fin des années 1800, un groupe d'auto-justiciers appelés « étrangleurs » lynchent environ 60 voleurs de chevaux et de bétail au sud-ouest du Dakota du Nord le long du Petit Missouri[5].
En raison de la crise Ă©conomique qui frappe les Ătats-Unis Ă partir de 1873, les vagabonds sont de plus en plus nombreux et sont persĂ©cutĂ©s par les groupes de vigilantes organisĂ©s par les plus fortunĂ©s. Le vice-prĂ©sident de la Pennsylvania Railroad Alexander Cassat organise sa propre milice pour chasser tous les vagabonds de lâĂtat[3].
Gary Plauché est un Américain connu pour le meurtre en auto-justice, en 1984, de Jeff Doucet, un homme qui avait kidnappé et agressé sexuellement son fils Jody. Le meurtre de Doucet par Plauché fut filmé en direct par une équipe de télévision locale.
Chasse aux pédophiles aux Pays-Bas
En 2020, à la suite d'une émission de télévision mettant en exergue l'étendue du problÚme de pédophilie dans le pays, des personnes décident un peu partout dans le pays de « passer à l'acte ». Elle tendent des piÚges en cherchant à attirer via internet des adultes en se faisant passer pour des enfants disposés à avoir des rapports sexuels. Elles donnent alors rendez-vous à l'adulte pour ensuite, dans certains cas le molester, dans d'autres le dénoncer à la police. Elles se donnent en outre le droit de détruire sa réputation en contactant son employeur, son club de sport, sa famille. Plusieurs personnes sont mortes des suites de cette pratique. Les auto-justiciers disent le faire pour le bien public, sur la base du constat que la police n'est ni assez nombreuse ni assez disponible pour réduire les risques courus par les enfants face aux prédateurs sexuels[6]. Un total de 250 incidents en lien avec le phénomÚne sont recensés en 2020 aprÚs la diffusion du reportage.
Crime d'honneur, notamment au Proche et Moyen-Orient
En Jordanie, une enquĂȘte menĂ©e auprĂšs d'adolescents de la capitale souligne que « quasiment la moitiĂ© des garçons et une fille sur cinq pensent que tuer une fille, une sĆur ou une Ă©pouse qui a dĂ©shonorĂ© ou fait honte Ă la famille est justifiĂ© »[7]. Si dans ces pays se faire justice soi-mĂȘme en tuant quelqu'un est considĂ©rĂ© comme un crime, il semble que la justice soit trĂšs souvent clĂ©mente. La bande dessinĂ©e L'arabe du futur fait mention de la mĂȘme clĂ©mence en Syrie vis-Ă -vis de ce qui est qualifiĂ© de « crime d'honneur » dans les annĂ©es 90. En 2013, selon la Commission nationale des droits de lâHomme, ce sont prĂšs de 1 000 femmes ou adolescentes qui ont Ă©tĂ© tuĂ©es sous prĂ©texte dâavoir dĂ©shonorĂ© leur famille, le plus souvent en toute impunitĂ©. Ce sont donc presque exclusivement des fĂ©minicides.
à cÎté du meurtre, le vitriolage est une autre forme d'auto-justice qualifiée de crime d'honneur.
Brésil
En avril 1991, JosĂ© Vicente Anunciação assassine un collĂšgue de travail lors d'une bataille au couteau entre gens ivres Ă Salvador de Bahia, au BrĂ©sil. Les tĂ©moins du crime ne peuvent pas en fournir la preuve au tribunal. Anunciação est libĂ©rĂ© puis est tirĂ© de son lit la nuit par une bande de 40 personnes qui le battent Ă mort avec des briques et des bĂątons. Auparavant, une foule de 1 500 personnes avait attaquĂ© et incendiĂ© la prison de ParanĂĄ oĂč Valdecir Ferreira et Altair Gomes Ă©taient dĂ©tenus pour le meurtre d'un chauffeur de taxi[8].
Afrique du Sud
L'organisation citoyenne People Against Gangsterism and Drugs (PAGAD) lutte contre les trafics de drogue et les gangs en Afrique du Sud.
Dans la fiction
Super-héros et auto-justice
Les super-hĂ©ros ont pour vocation de protĂ©ger le reste de la population des criminels. Mais cela peut les amener Ă violer un grand nombre de lois. La police est souvent mĂ©fiante Ă leur Ă©gard, d'autant qu'ils refusent entre autres de donner leur identitĂ© aux autoritĂ©s (dans la sĂ©rie Civil War, les Ătats-Unis votent une loi assimilant tout justicier cachant son identitĂ© aux autoritĂ©s Ă un criminel).
Les comportements des super-hĂ©ros sont assez variĂ©s. Certains n'ont aucun comportement criminel, tel Superman. Spider-Man abandonne les criminels Ă la police aprĂšs les avoir immobilisĂ©s, avec aussi peu de blessures que possible. Daredevil est dans la bande dessinĂ©e un justicier remettant les criminels Ă la police. Dans le film, il est bien plus violent, n'hĂ©sitant pas Ă laisser mourir des criminels dont ses super-pouvoirs lui ont prouvĂ© qu'ils Ă©taient coupables alors que la justice n'a pu les condamner. Le Punisher est en revanche un exemple d'auto-justicier dans la version la plus contestable. Il n'hĂ©site pas Ă tirer pour tuer sans ĂȘtre en Ă©tat de lĂ©gitime dĂ©fense, et les super-hĂ©ros ont des relations assez ambiguĂ«s avec lui : Captain America et Luke Cage dĂ©sapprouvent les mĂ©thodes du Punisher, mais n'ont jamais cherchĂ© Ă le faire arrĂȘter. Daredevil et Spider-Man au contraire l'ont combattu pour tenter de le remettre Ă la justice. Toutefois dans des films comme Avengers : L'Ăre d'Ultron, Captain America, Thor et Iron-Man n'hĂ©sitent pas Ă tuer leurs ennemis en grand nombre.
En rĂšgle gĂ©nĂ©rale, les hĂ©ros ont pour rĂšgle de ne pas tuer. Cela fait de personnages comme le Punisher des marginaux qui ne peuvent ĂȘtre vraiment qualifiĂ©s de hĂ©ros, mais plutĂŽt d'antihĂ©ros. On notera Ă©galement que le Punisher Ă©volue dans un univers oĂč la justice d'Ătat est imparfaite. Le Punisher exĂ©cute ainsi â entre autres â des criminels qui ont Ă©tĂ© acquittĂ©s faute de preuve, sur un vice de procĂ©dure ou du fait de la corruption d'un reprĂ©sentant de la loi, une problĂ©matique Ă laquelle les autres super-hĂ©ros sont moins souvent exposĂ©s (le criminel dĂ©posĂ© au commissariat par Spiderman sera effectivement arrĂȘtĂ©, jugĂ© et verra sa peine appliquĂ©e).
DĂ©tail du cas de Batman
Batman a selon les époques et les scénaristes été plus ou moins sombre et ses relations avec la police ont également varié.
La trilogie de films de Christopher Nolan illustre assez bien les limites que Batman doit respecter. Dans Batman Begins, il ne tue pas, mais se montre légÚrement ambigu en abandonnant Ra's Al Ghul dans un véhicule sur le point de s'écraser.
Dans The Dark Knight : Le Chevalier noir, cette question prend encore plus d'importance. Batman désapprouve les « imitateurs », c'est-à -dire les auto-justiciers apparus à sa suite, mais qui contrairement à lui utilisent des armes potentiellement mortelles. à la fin du film, Batman neutralise le Joker sans le tuer, alors que ce dernier l'avait poussé à bout. En effet, son duel contre le Joker est en partie moral, et Batman aurait partiellement capitulé s'il avait tué au lieu de livrer le Joker à la justice.
De plus, dans ce film, le Joker rĂ©clame que Batman se livre aux autoritĂ©s, en Ă©change de quoi il cessera ses attaques meurtriĂšres contre la police et la justice. Le procureur Harvey Dent s'oppose Ă ce que la ville exige l'arrĂȘt des actions de Batman : en effet, selon lui, d'une part les autoritĂ©s n'ont pas Ă cĂ©der Ă un chantage d'un terroriste, d'autre part si les actions de Batman pourraient lui valoir d'ĂȘtre inculpĂ©, il n'y a pas lieu pour la justice de s'en prendre Ă lui tant que les criminels qu'il combat sont le problĂšme principal de la ville.
Cinéma
- M le maudit (1931) prĂ©sente un cas un peu spĂ©cial : c'est la pĂšgre qui joue exceptionnellement le rĂŽle d'auto-justice, parce qu'elle est gĂȘnĂ©e dans ses activitĂ©s par la traque du tueur d'enfants. Mais une fois qu'ils ont mis la main sur le tueur, les justiciers occasionnels envisagent la peine de mort au terme d'un semblant de procĂšs expĂ©ditif qu'ils organisent eux-mĂȘmes.
- Batman (1943), Batman et Robin (1949), Batman (1966), Batman (1989), Batman, le défi (1992), Batman Forever (1995), Batman & Robin (1997), Batman Begins (2005), The Dark Knight : Le Chevalier noir (2008), The Dark Knight Rises (2012)
- Un témoin dans la ville (1959)
- L'Inspecteur Harry (1971) et ses suites, le policier Harry Callahan y agit souvent en dehors de la loi
- Les Nuits rouges de Harlem et Shaft (1971 et 2000)
- La Loi du milieu (1971)
- La DerniĂšre Maison sur la gauche (The Last House on the Left) (1972) et son remake (2009)
- Un justicier dans la ville (1974), ses suites et son remake
- Les Quatre de l'apocalypse (1975)
- Taxi Driver (1976)
- Rolling Thunder (1977)
- Mad Max (1979)
- Le Droit de tuer (1980)
- Class 1984 (1982)
- Tchao Pantin (1983)
- Vigilante (1983)
- The Exterminator 2 (1984)
- Carne (1991) et sa suite Seul contre tous (1998)
- Punisher (1989), The Punisher (2004), Punisher : Zone de guerre (Punisher: War Zone) (2008)
- 187 code meurtre (1997)
- Payback (1999)
- Les Anges de Boston (1999)
- Spider-Man (2002), Spider-Man 2 (2004), Spider-Man 3 (2007)
- Daredevil (2003)
- 5150 rue des Ormes (2009)
- Man on Fire (2004)
- 8 millimĂštres
- Sin City (2005)
- V pour Vendetta (2006)
- Death Sentence (2007)
- A vif (2007)
- Taken (2008)
- Watchmen : Les Gardiens (2009)
- Harry Brown (2009)
- Que justice soit faite (2009)
- Kick-Ass (2010)
- Les Sept Jours du talion (2010)
- Hobo with a Shotgun (2010)
- Equalizer (2014)
- Aftermath (2017)
- Pas de pardon (2018)
Les films de rape and revenge en général :
- La Source d'Ingmar Bergman (1960)
- La DerniĂšre Maison sur la gauche de Wes Craven (1972) et son remake La DerniĂšre Maison sur la gauche (2009)
- Irréversible de Gaspar Noé (2002)
Séries télévisées
- Arrow
- Dexter - Dexter Morgan, le protagoniste de la série télévisée Dexter tue en premier lieu pour assouvir une pulsion, mais choisit ses victimes parmi les criminels ayant échappé à la justice.
- Smallville : le concept d'auto-justice est prépondérant à partir de la septiÚme saison.
- Equalizer
- Daredevil
- La Vengeance aux yeux clairs (2016)
- Le Clown Max Zander Ă©tait policier avant de devenir le Clown un justicier.
Jeux vidéo
- Renegade (1986)
- Double Dragon (1987)
- Vigilante (1988)
- Street Gangs (1989)
- Final Fight (1990)
- Streets of Rage (1991)
- Interstate '76 (1997)
- Interstate '82 (1999)
- Vigilante 8 (1998 aux Ătats-Unis)
- Vigilante 8 : Second Offense (1999-2000, selon les consoles)
- Max Payne (2002)
- The Punisher (2005)
- Tales of Vesperia (2008)
- Watch Dogs (2014)
- Hotline Miami 2 (2015)
Comics
Dans les comics américains :
- Watchmen, une bande dessinĂ©e mettant en scĂšne un groupe de justiciers, oĂč l'auto-justice et les sentiments ressentis par chacun des hĂ©ros (ou anti-hĂ©ros) ont une place importante.
- le personnage du Punisher de lâĂ©diteur Marvel Comics, un vigilant qui combat le crime organisĂ©.
Chanson
- Vigilante Man (en) (1940), chanson de Woody Guthrie.
Notes et références
- « PÎle de recherche sur l'analyse du vigilantisme », sur Sciences po (consulté le )
- Gilles Favarel-Garrigues et Laurent Gayer, « Violer la loi pour maintenir lâordre. Le vigilantisme en dĂ©bat », Politix, 2016/3, vol. 115,â , p. 7-33 (DOI 10.3917/pox.115.0007)
- Frank Browning et John Gerassi, Histoire criminelle des Ătats-Unis, Nouveau monde, , p. 243 ; 304
- (en) « Wyatt Earp's Vendetta Posse », History.net (consulté le )
- (en) Wyatt Kingseed, « Teddy Roosevelt's Frontier Justice », American History, vol. 36,â , p. 22â28
- « Aux Pays-Bas, la police dĂ©bordĂ©e par les « chasseurs de pĂ©dophiles » », Le Monde.fr,â (lire en ligne, consultĂ© le )
- AFP - Le Monde, « Un jeune jordanien sur trois juge les crimes d'honneur justifiĂ©s », Le Monde,â (lire en ligne)
- « Brazil's frontier justice. (lynch mob justice and Brazil's ineffective justice system) », The Economist,â (lire en ligne, consultĂ© le )
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Sylvain Bourmeau, « Les justiciers ou la haine de la justice » [audio], émission La Suite dans les idées (41 min.), France Culture, .