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Justice privée

La justice privée est le « droit de se faire justice à soi-même »[1].

La justice privée peut recouvrir deux notions différentes :

  • La première acception, la plus courante dĂ©signe l'arbitrage qui est le recours Ă  un juge privĂ© ou non-Ă©tatique.
  • La seconde acception dĂ©signe « un âge ou un Ă©tat prĂ©juridique dans lequel elle Ă©tait censĂ©e assumer les fonctions du droit et de la politique, l'un et l'autre dĂ©faillants »[1].

Description

La justice privée peut exister dans des situations proches de l'état de nature dans lesquelles il n'existe pas encore (ou plus) de règles de société (ou droit) ; c'est-à-dire dans les sociétés primitives ou dans les organisations criminelles. On dit qu'il n'y a plus d'État de droit.

L'exercice de la justice est un pouvoir régalien de l'État, c'est pourquoi la justice privée est généralement mal considérée. Néanmoins, et ce malgré l'adage « nul ne peut se faire justice à soi-même », toutes les sociétés conservent toujours une trace de justice privée[1].

Notes et références

  1. Sous la direction Denis Alland et Stéphane Rials, « Justice privée (droit de se faire justice à soi-même) », Dictionnaire de la culture juridique, p. 907-910, PUF, 2003.

Voir aussi

Ĺ’uvres fondatrices

Lectures conseillées

  • Denis Alland, Justice privĂ©e et ordre juridique international, Paris, Pedone, .
  • J.-P. Gagnieur, Du motif lĂ©gitime comme fait justificatif, Paris, Blanquet, .

Articles connexes

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