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Aulas

Aulas [olas] est une commune française située dans l'ouest du département du Gard en région Occitanie.

Aulas
Aulas
Vue des habitations d'Aulas, le long du Coudoulous.
Blason de Aulas
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Occitanie
DĂ©partement Gard
Arrondissement Le Vigan
Intercommunalité Communauté de communes du Pays viganais
Maire
Mandat
Bruno Montet
2020-2026
Code postal 30120
Code commune 30024
DĂ©mographie
Population
municipale
451 hab. (2020 en diminution de 5,05 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 155 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 44° 00â€Č 04″ nord, 3° 35â€Č 14″ est
Altitude Min. 264 m
Max. 642 m
Superficie 2,91 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Le Vigan
(banlieue)
Aire d'attraction Le Vigan
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton du Vigan
LĂ©gislatives CinquiĂšme circonscription
Localisation
GĂ©olocalisation sur la carte : France
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Aulas
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Aulas

    ExposĂ©e Ă  un climat mĂ©diterranĂ©en, elle est drainĂ©e par le Coudoulous, le Souls et par un autre cours d'eau. Incluse dans les CĂ©vennes, la commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable composĂ© d'une zone naturelle d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.

    Aulas est une commune rurale qui compte 451 habitants en 2020, aprĂšs avoir connu un pic de population de 1 000 habitants en 1846. Elle est dans l'agglomĂ©ration de Vigan et fait partie de l'aire d'attraction du Vigan. Ses habitants sont appelĂ©s les Aulasiens ou Aulasiennes.

    GĂ©ographie

    Communes limitrophes d’Aulas
    Arphy Mandagout
    Bréau-Mars Aulas Le Vigan
    Bréau-Mars AvÚze

    Localisation

    La commune d'Aulas se situe en Cévennes, dans la vallée du Coudoulous.

    Hydrographie et relief

    La commune est traversée par le Coudoulous.

    Voies de communication et transports

    La commune est accessible par les routes départementales 48N, 170, 190 et 370. Par ailleurs, elle est traversée par le Sentier de grande randonnée 7 (GR 7) qui constitue localement un tronçon du chemin de Saint-Guilhem-le-Désert.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[2].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© suivant[1].

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 12,7 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 3 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 12,2 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 16,2 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation : 1 562 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 8,8 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 4 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[4] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[5] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Le Vigan », sur la commune du Vigan, mise en service en 1965[6] et qui se trouve Ă  km Ă  vol d'oiseau[7] - [Note 3], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 13,5 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 1 405,8 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[8]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Millau », sur la commune de Millau, dans le dĂ©partement de l'Aveyron, mise en service en 1964 et Ă  42 km[9], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 10,7 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[10], Ă  10,9 °C pour 1981-2010[11], puis Ă  11,3 °C pour 1991-2020[12].

    Espaces protégés

    La protection rĂ©glementaire est le mode d’intervention le plus fort pour prĂ©server des espaces naturels remarquables et leur biodiversitĂ© associĂ©e[13] - [14]. Dans ce cadre, la commune fait partie de l'aire d'adhĂ©sion du Parc national des CĂ©vennes[Note 4]. Ce parc national, crĂ©Ă© en 1967, est un territoire de moyenne montagne formĂ© de cinq entitĂ©s gĂ©ographiques : le massif de l'Aigoual, le causse MĂ©jean avec les gorges du Tarn et de la Jonte, le mont LozĂšre, les vallĂ©es cĂ©venoles ainsi que le piĂ©mont cĂ©venol[15].

    La commune fait partie de la zone de transition des CĂ©vennes, un territoire d'une superficie de 116 032 ha reconnu rĂ©serve de biosphĂšre par l'UNESCO en 1985 pour la mosaĂŻque de milieux naturels qui la composent et qui abritent une biodiversitĂ© exceptionnelle, avec 2 400 espĂšces animales, 2 300 espĂšces de plantes Ă  fleurs et de fougĂšres, auxquelles s’ajoutent d’innombrables mousses, lichens, champignons[16] - [17].

    Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique

    Carte de la ZNIEFF de type 2 localisée sur la commune.

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire.

    Une ZNIEFF de type 2[Note 5] est recensĂ©e sur la commune[18] : les « vallĂ©es amont de l'HĂ©rault » (21 533 ha), couvrant 23 communes dont 22 dans le Gard et 1 dans l'HĂ©rault[19].

    Urbanisme

    Typologie

    Aulas est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trĂšs peu denses, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 6] - [20] - [I 1] - [21]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine du Vigan, une agglomĂ©ration intra-dĂ©partementale regroupant 6 communes[I 2] et 7 102 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[I 3] - [I 4].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction du Vigan, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 20 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 5] - [I 6].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (56,4 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă  1990 (58,7 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (56,4 %), zones urbanisĂ©es (22,6 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (13,9 %), prairies (7,1 %)[22].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune d'Aulas est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© faible)[23]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[24].

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment le Coudoulous et le Souls. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1994 et 2011[25] - [23].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Aulas.

    La commune est vulnĂ©rable au risque de mouvements de terrains constituĂ© principalement du retrait-gonflement des sols argileux[26]. Cet alĂ©a est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 45,3 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (67,5 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 305 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 270 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 89 %, Ă  comparer aux 90 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[27] - [Carte 2].

    Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[28].

    Toponymie

    On peut lire dans les chartes anciennes : Aulaz in pago Arisdendis (XIIe siÚcle), Aulatis dans une bulle pontificale de 1156, Aulatio (1239), puis Avolacium lors du dénombrement de la sénéchaussée en 1384.

    Nom de domaine formé avec le suffixe -atis sur le nom de personne latin Aulus.

    Ses habitants se nomment les Aulasiens, Aulasiennes.

    Histoire

    Moyen Âge

    La famille de Bermond d'Anduze et de Sauve gouverne en CĂ©vennes un vaste territoire : la baronnie d'Hierle qui comprend 22 paroisses et 12 chĂąteaux. Lors de la croisade contre les Albigeois, la baronnie est confisquĂ©e par le roi de France, les chĂąteaux et forteresses sont dĂ©mantelĂ©s. Elle n'est restituĂ©e aux Bermond que trĂšs diminuĂ©e. D'abord Ă©tabli Ă  Roquedur, le siĂšge de la baronnie d'Hierle est transfĂ©rĂ© Ă  Aulas en 1243. En 1275, le baron accorde de nombreux droits et franchises Ă  la citĂ© et Ă  ses habitants. Par la suite, les Bermond cĂšdent la baronnie Ă  Pons de Saint-Just, Ă©vĂȘque de BĂ©ziers, lequel la transmet Ă  la famille de Pierre de Pierrefort avant qu'une autre lignĂ©e, les Montfaucon, n'en fasse l'acquisition en 1541. Si Le Vigan est une terre ecclĂ©siastique et royale, dans la vallĂ©e voisine, Aulas est une petite citĂ© commerçante et active oĂč demeure le baron d'Hierle, premier seigneur des CĂ©vennes de l'Ouest aprĂšs le roi.

    Époque moderne

    Le Coudoulous, depuis la rive, à proximité du moulin. Des habitations qui longent la riviÚre sont distinguables.

    Au XVIe siĂšcle, la population d'Aulas devient majoritairement protestante. Le baron d'Hierle, Fulcrand de Montfaucon s'oppose avec violence Ă  l'installation de la RĂ©forme et aux pasteurs envoyĂ©s prĂȘcher celle-ci. À son chĂąteau d'Aulas, il prĂ©fĂšre sĂ©journer dans sa forteresse de Vissec situĂ©e en terres restĂ©es catholiques ou bien au chĂąteau Lombard au Vigan, l'actuel HĂŽtel de Vissec.

    Du Moyen Âge au XVIIIe siĂšcle, Aulas est un centre lainier important des vallĂ©es viganaises grĂące Ă  ses manufactures de draps qui transforment la laine des brebis des Causses et emploient un grand nombre d'ouvriers. À partir de 1750, cette industrie est concurrencĂ©e par les fils de soie et de coton avec lesquels sont tricotĂ©s bas et collants. Ce dynamisme Ă©conomique est complĂ©tĂ© par la diffusion des idĂ©es des LumiĂšres portĂ©es et dĂ©fendues par quelques familles locales : les BĂ©renger de Caladon Ă  Clapices, les Quatrefages Ă  la Capelle


    Révolution française et Empire

    En 1789, Alexandre de la Tour du Pin est le dernier porteur des titres de baron d'Hierle et gouverneur de la ville d'Aulas. La RĂ©volution entraĂźne la fin de la baronnie d'Hierle et Aulas perd son titre de ville et les franchises dont elle jouissait depuis 1275.

    Les troubles et les guerres qui s'ensuivent désorganisent les ateliers et les filiÚres d'exportation.

    Époque contemporaine

    Il faut attendre la Restauration et la paix retrouvée pour que l'essor bonnetier permette à Aulas de connaßtre un nouvel ùge d'or symbolisé par les vastes filatures édifiées dans la seconde moitié du XIXe siÚcle. L'économie textile et l'agriculture participÚrent à l'essor du village jusqu'à la Seconde Guerre mondiale.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires depuis la Libération
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    6 mai 1945 12 janvier 1952 Louis Guibal
    12 janvier 1952 14 mars 1965 André Alauze
    14 mars 1965 13 mars 1977 Daniel Martin
    13 mars 1977 6 mars 1983 Paul Montet
    6 mars 1983 18 juin 1995 Alain Villegas
    18 juin 1995 2020 Jean Boulet PS Retraité Fonction publique
    2020 En cours Bruno Montet
    Les données manquantes sont à compléter.

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2004[30].

    En 2020, la commune comptait 451 habitants[Note 8], en diminution de 5,05 % par rapport Ă  2014 (Gard : +2,1 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    9008588899009999509851 000971
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    926908864872852843865807741
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    705703708544570546486447415
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    384308296338386391439450436
    2014 2019 2020 - - - - - -
    475456451------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[31] puis Insee Ă  partir de 2006[32].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    École Ă©lĂ©mentaire communale.

    Économie

    Revenus

    En 2018 (donnĂ©es Insee publiĂ©es en ), la commune compte 222 mĂ©nages fiscaux[Note 9], regroupant 447 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 17 740 â‚Ź[I 7] (20 020 â‚Ź dans le dĂ©partement[I 8]).

    Emploi

    Taux de chĂŽmage
    200820132018
    Commune[I 9]10 %10,1 %11,8 %
    DĂ©partement[I 10]10,6 %12 %12 %
    France entiĂšre[I 11]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population ĂągĂ©e de 15 Ă  64 ans s'Ă©lĂšve Ă  269 personnes, parmi lesquelles on compte 73,4 % d'actifs (61,6 % ayant un emploi et 11,8 % de chĂŽmeurs) et 26,6 % d'inactifs[Note 10] - [I 9]. Depuis 2008, le taux de chĂŽmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est infĂ©rieur Ă  celui du dĂ©partement, mais supĂ©rieur Ă  celui de la France.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction du Vigan, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pĂŽle[Carte 3] - [I 12]. Elle compte 70 emplois en 2018, contre 90 en 2013 et 98 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi rĂ©sidant dans la commune est de 172, soit un indicateur de concentration d'emploi de 40,7 % et un taux d'activitĂ© parmi les 15 ans ou plus de 51,7 %[I 13].

    Sur ces 172 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 36 travaillent dans la commune, soit 21 % des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 83,9 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,8 % les transports en commun, 8,9 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 5,4 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].

    Activités hors agriculture

    28 Ă©tablissements[Note 11] sont implantĂ©s Ă  Aulas au . Le tableau ci-dessous en dĂ©taille le nombre par secteur d'activitĂ© et compare les ratios avec ceux du dĂ©partement[Note 12] - [I 16]. Le secteur du commerce de gros et de dĂ©tail, des transports, de l'hĂ©bergement et de la restauration est prĂ©pondĂ©rant sur la commune puisqu'il reprĂ©sente 25 % du nombre total d'Ă©tablissements de la commune (7 sur les 28 entreprises implantĂ©es Ă  Aulas), contre 30 % au niveau dĂ©partemental[I 17].

    Agriculture

    1988200020102020
    Exploitations17295
    SAU[Note 13] (ha)2931170

    La commune est dans les Cévennes, une petite région agricole occupant l'ouest du département du Gard[33]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 14] sur la commune est la culture de fruits ou d'autres cultures permanentes[Carte 4]. Cinq exploitations agricoles ayant leur siÚge dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 15] (17 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 70 ha[35] - [Carte 5] - [Carte 6].

    Culture locale et patrimoine

    Édifices civils

    • Le centre d'Aulas.
      La poterne, entrée médiévale du village sur les rives du Coudoulous.
    • Anciens moulins et lavoirs.
    • La place oĂč l'on peut admirer les façades mĂ©diĂ©vales et le griffe.
    • ChĂąteau des barons d'Hierle.
    • Vieux pont mĂ©diĂ©val.
    • Maison Teissier du Cros bĂątie entre le XVIIIe et le XIXe siĂšcle.
    • Filature de soie Pelon Ă©difiĂ© en 1852 par Hippolyte Pelon. Agrandie en 1866. Devient propriĂ©tĂ© des Teissier du Cros puis des Bresson. Elle devient bonneterie de nylon puis ferme ses portes dans les annĂ©es 1970.
    • Porte de la Capelle.
    • Les traouquets, Ă©troits passages entre les maisons permettant le passage des personnes et la ventilation des rues du vieux villages.
    • ChĂąteau de la Capelle. Appartenant Ă  la famille des Quatrefages avant de revenir aux Bousquet de Florian.
    • Monument des prĂ©dicants sur la D48 Ă©rigĂ© en 1929 faisant mĂ©moire des prĂ©dicants Teissier, BĂ©nĂ©zet et Roussel mis Ă  mort Ă  Montpellier au XVIIIe siĂšcle.
    • ChĂąteau de Clapices, rĂ©sidence des BĂ©renger de Caladon.

    Édifices religieux

    • Croix et clocher de l'Ă©glise Saint-Martin d'Aulas.
      Église Saint-Martin remaniĂ©e maintes fois jusqu'au XIXe siĂšcle.
    • Temple protestant bĂąti en 1840 portant les inscriptions ultĂ©rieurement rajoutĂ©es : « LibertĂ©, ÉgalitĂ©, FraternitĂ© Â» et « RĂ©publique Française Â».

    Personnalités liées à la commune

    • Alexandre Roussel, pasteur clandestin arrĂȘtĂ© le 10 septembre 1728 et pendu Ă  Montpellier le 30 novembre 1728.
    • Jean-Pierre BĂ©renger de Caladon de la NuĂšge (1728-1802), officier de cavalerie, partisan de la Grande EncyclopĂ©die, correspondant de Voltaire.
    • Henri BĂ©renger de Caladon de Lanuejols (1740-1810).
    • Odette Teissier du Cros (1906-1997), ethnologue française, fondatrice et conservatrice du MusĂ©e cĂ©venol au Vigan.

    HĂ©raldique

    Blason d'Aulas

    Les armes d'Aulas se blasonnent ainsi :

    D'or à l'aigle de sable, au chef d'azur chargé de trois tours d'argent[36].

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Aulas. DĂ©pliant patrimoine. Office de Tourisme des CĂ©vennes MĂ©ridionales. 2009.

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[3].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. La réglementation dans la zone périphérique du parc, dite zone d'adhésion, est plus souple, afin bénéficier d'investissements d'ordres économique, social et culturel afin de freiner l'exode rural et de développer l'équipement touristique de la région.
    5. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    9. Un mĂ©nage fiscal est constituĂ© par le regroupement des foyers fiscaux rĂ©pertoriĂ©s dans un mĂȘme logement. Son existence, une annĂ©e donnĂ©e, tient au fait que coĂŻncident au moins une dĂ©claration indĂ©pendante de revenus et l’occupation d’un logement connu Ă  la taxe d’habitation.
    10. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    11. L'Ă©tablissement, au sens de l’Insee, est une unitĂ© de production gĂ©ographiquement individualisĂ©e, mais juridiquement dĂ©pendante de l'unitĂ© lĂ©gale. Il produit des biens ou des services.
    12. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
    13. Les donnĂ©es relatives Ă  la surface agricole utilisĂ©e (SAU) sont localisĂ©es Ă  la commune oĂč se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc ĂȘtre interprĂ©tĂ©s avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activitĂ© sur plusieurs communes, ou plusieurs dĂ©partements voire plusieurs rĂ©gions.
    14. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    15. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[34].
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
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