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Argagnon

Argagnon (en béarnais Arganhon ou Argagnoû) est une commune française, située dans le département des Pyrénées-Atlantiques en région Nouvelle-Aquitaine.

Argagnon
Argagnon
L'Ă©glise Saint-Pierre.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
Département Pyrénées-Atlantiques
Arrondissement Pau
Intercommunalité Communauté de communes de Lacq-Orthez
Maire
Mandat
Gilles Leveque
2020-2026
Code postal 64300
Code commune 64042
DĂ©mographie
Gentilé Argagnonais
Population
municipale
702 hab. (2020 en diminution de 2,77 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 75 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 43° 27â€Č 27″ nord, 0° 40â€Č 52″ ouest
Altitude Min. 66 m
Max. 209 m
Superficie 9,33 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Orthez
(banlieue)
Aire d'attraction Orthez
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton d'Artix et Pays de Soubestre
LĂ©gislatives TroisiĂšme circonscription
Localisation
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Argagnon
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Argagnon
Liens
Site web https://www.argagnon.fr

    GĂ©ographie

    Localisation

    La commune d'Argagnon se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine[1].

    Elle se situe Ă  39 km par la route[Note 1] de Pau[2], prĂ©fecture du dĂ©partement, et Ă  12 km d'Artix[3], bureau centralisateur du canton d'Artix et Pays de Soubestre dont dĂ©pend la commune depuis 2015 pour les Ă©lections dĂ©partementales[1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie d'Orthez[1].

    Les communes les plus proches[Note 2] sont[4] : Maslacq (2,1 km), Sarpourenx (2,4 km), CastĂ©tis (2,9 km), Sarpourenx (3,4 km), Balansun (4,1 km), CastĂ©tis (4,3 km), MesplĂšde (4,6 km), Castetner (5,4 km).

    Sur le plan historique et culturel, Argagnon fait partie de la province du BĂ©arn, qui fut Ă©galement un État et qui prĂ©sente une unitĂ© historique et culturelle Ă  laquelle s’oppose une diversitĂ© frappante de paysages au relief tourmentĂ©[5].

    Hydrographie

    Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
    RĂ©seaux hydrographique et routier d'Argagnon.
    Le gave de Pau entre Argagnon et Maslacq, sur son trajet béarnais.

    La commune est drainée par le gave de Pau, le ruisseau de Clamondé et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de km de longueur totale[7] - [Carte 1].

    Le gave de Pau, d'une longueur totale de 192,8 km, prend sa source dans la commune de Gavarnie-GĂšdre et s'Ă©coule du sud-est vers le nord-ouest. Il longe la commune sur son flanc sud-ouest et se jette dans l'Adour Ă  Saint-Laurent-de-Gosse, aprĂšs avoir traversĂ© 88 communes[8].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat des marges montargnardes », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[9]. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroßt rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[10].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[9]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 13,5 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 1,5 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 5,9 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 4] : 13,8 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation : 1 215 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 11,9 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 8,2 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[12] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[13] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Lagor », sur la commune de Lagor, mise en service en 1962[14] et qui se trouve Ă  km Ă  vol d'oiseau[15] - [Note 5], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 13,9 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 1 111,5 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[16]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Pau-Uzein », sur la commune d'Uzein, mise en service en 1921 et Ă  21 km[17], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 13,2 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[18], Ă  13,4 °C pour 1981-2010[19], puis Ă  13,8 °C pour 1991-2020[20].

    RĂ©seau Natura 2000

    Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă  partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux », constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 6]. Un site Natura 2000 a Ă©tĂ© dĂ©fini sur la commune au titre de la « directive Habitats »[22] - [Carte 2] : le « gave de Pau », d'une superficie de 8 194 ha, un vaste rĂ©seau hydrographique avec un systĂšme de saligues[Note 7] encore vivace[23].

    Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire.

    Une ZNIEFF de type 2[Note 8] est recensĂ©e sur la commune[24] - [Carte 3] : le « rĂ©seau hydrographique du gave de Pau et ses annexes hydrauliques » (3 000,84 ha), couvrant 71 communes dont 10 dans les Landes, 59 dans les PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques et 2 dans les Hautes-PyrĂ©nĂ©es[25].

    Urbanisme

    Entrée dans Argagnon.

    Typologie

    Argagnon est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trĂšs peu denses, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 9] - [26] - [27] - [28]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine d'Orthez, une agglomĂ©ration intra-dĂ©partementale regroupant 5 communes[29] et 12 786 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[30] - [31].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Orthez dont elle est une commune de la couronne[Note 10]. Cette aire, qui regroupe 26 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de moins de 50 000 habitants[32] - [33].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (72,2 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă  1990 (74,5 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (45,3 %), forĂȘts (21,5 %), prairies (17,8 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (9,1 %), zones urbanisĂ©es (5,2 %), eaux continentales[Note 11] (1,1 %)[34].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 4].

    Lieux-dits et hameaux

    Voies de communication et transports

    Argagnon est une station sans service voyageurs (gare marchandises ou gare de triage) sur la ligne de Toulouse Ă  Bayonne.

    La commune est desservie par la route départementale D 817 et par la route départementale N 275.

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune d'Argagnon est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations et sĂ©isme (sismicitĂ© modĂ©rĂ©e). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  un risque technologique, le transport de matiĂšres dangereuses, et Ă  un risque particulier : le risque de radon[36]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[37].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par une crue Ă   dĂ©bordement lent de cours d'eau, notamment le gave de Pau. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1983, 2009 et 2013 et au titre des inondations par remontĂ©e de nappe en 2013[38] - [36].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Argagnon.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie[39]. 78,7 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (59 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 5]. Depuis le , en application de la loi ELAN, diffĂ©rentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maĂźtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situĂ©s dans une zone classĂ©e en alĂ©a moyen ou fort[Note 12] - [40].

    Risque particulier

    Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulĂ© dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune d'Argagnon est classĂ©e en zone 2, Ă  savoir zone Ă  potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs gĂ©ologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bĂątiments[41].

    Toponymie

    Le toponyme Argagnon apparaßt sous les formes Arganion (977[42] et XIe siÚcle[35], cartulaire de Bigorre[43] pour la deuxiÚme date), Argalhoo (1376[35], montre militaire de Béarn[44]), Arguanhoo (1385[35], censier de Béarn[45]), Arganhoo (1546[35], réformation de Béarn[46]), Argagnon sur la carte de Cassini (fin XVIIIe siÚcle[47]) et Argagnon-Marcerin lors de sa réunion avec Marcerin le [35].

    Son nom bĂ©arnais est Arganhon[48] ou ArgagnoĂ»[49]). Brigitte JobbĂ©-Duval[42] indique qu’Argagnon a pour origine le nom du premier propriĂ©taire, Arcanius, et qu’augmentĂ© du suffixe -onem, le toponyme signifie donc ’domaine d’Arcanius’.

    Paul Raymond cite en 1863[35] un fief vassal de vicomté de Béarn, du nom de Castéra, déjà mentionné en 1538[35] sous la graphie Casterar (réformation de Béarn[46]).

    Les Castets Ă©tait un Ă©cart d’Argagnon-Marcerin, citĂ© en 1779[35] par le terrier de Marcerin[50].

    Marcerin est citĂ© sous les formes Marcerii (1345[35], notaires de Pardies[51]), MarsserĂŒ (1385[35], censier de BĂ©arn[45]), Marsery (1779[35], terrier de Marcerin[50]) et Marcery (1793[52] ou an II).

    Histoire

    En 1385, Argagnon et Marcerin dépendaient du bailliage de Pau[35]. Marcerin comptait à l'époque douze feux.

    Les seigneurs d'Argagnon était la famille de Castéra[53] - [54]

    Jusqu'en 1846 Argagnon fit partie du canton de Lagor[35]. La commune s'unit à Marcerin le pour former la commune d’Argagnon-Marcerin.

    C'était, sous l'Occupation, un des postes de contrÎle officiels de la Ligne de démarcation.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    avant 1981 mars 1995 Georges Vandesande SE
    mars 1995 mars 2001 Guillaume Defarge
    mars 2001 2020 André Cassou DVG
    2020 En cours Gilles Leveque

    Georges Vandesande a parrainé la candidature de Jacques Cheminade à l'élection présidentielle de 1995.

    Intercommunalité

    Argagnon appartient Ă  cinq structures intercommunales[55] :

    • la communautĂ© de communes de Lacq-Orthez ;
    • le syndicat d’énergie des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques ;
    • le syndicat intercommunal d’Arthez-de-BĂ©arn ;
    • le syndicat intercommunal d'eau et d'assainissement gave et BaĂŻse ;
    • le syndicat intercommunal de dĂ©fense contre les inondations du gave de Pau.

    Population et société

    DĂ©mographie

    En 1385, la commune comptait 9 feux[35]. Le nom des habitants est Argagnonais[56]. L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[57]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2006[58].

    En 2020, la commune comptait 702 habitants[Note 13], en diminution de 2,77 % par rapport à 2014 (Pyrénées-Atlantiques : +3 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    212193205227222238359366348
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    515491486457464502460442415
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    415436411393408366330309323
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    374468505501695711707728703
    2020 - - - - - - - -
    702--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[59] puis Insee Ă  partir de 2006[60].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    La commune fait partiellement partie de la zone d'appellation de l'ossau-iraty.

    Culture locale et patrimoine

    Sobriquet et dicton

    D’aprĂšs Hubert Dutech[61], les habitants de Marcerin Ă©taient appelĂ©s perautucs, ce qui signifie ’benĂȘts’. Il cite Ă©galement le diction A Marcerin, n'i a glĂšisa ni mouli, mes que i a ua houratĂšra, oun lou diable apĂšra, ce qui signifie « À Marcerin, il n'y a ni Ă©glise, ni moulin, mais il y a une petite grotte d'oĂč le diable appelle ».

    Patrimoine civil

    Plusieurs camps prĂ©historiques ont Ă©tĂ© dĂ©couverts sur la commune, tĂ©moignant de son passĂ© ancien. Le plus important d’entre eux est le TuroĂ» de Dous Garos[61], qui s’élĂšve Ă  90 mĂštres. Des fossĂ©s l’entourent ainsi que trois remparts de terre. Des vestiges de l'Ăąge de fer y ont Ă©tĂ© dĂ©couverts. Le parc du chĂąteau actuel est situĂ© dans l’ancienne castĂ©ra.

    Patrimoine religieux

    L'Ă©glise Saint-Pierre[62] datant de 1866, fut construite sur des vestiges provenant du XIe siĂšcle. Elle est inscrite Ă  l’Inventaire gĂ©nĂ©ral du patrimoine culturel.

    Personnalités liées à la commune

    nées au XVIIIe siÚcle
    nées au XIXe siÚcle
    • Henry de PĂšne, nĂ© en 1830 Ă  Paris et dĂ©cĂ©dĂ© en 1888 dans cette mĂȘme ville, est un Ă©crivain et journaliste français. Henry de PĂšne se fit aussi appeler Henry de PĂšne d'Argagnon, du nom du chĂąteau que possĂ©dait son pĂšre Ă  Argagnon.
    nées au XXe siÚcle

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routiÚre et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
    2. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
    3. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[11].
    4. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    5. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    6. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent Ă  maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[21].
    7. La saligue est un mot patois (langage local) qui désigne la végétation typique qui habille toutes les zones marécageuses du gave de Pau.
    8. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    9. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    10. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    11. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    12. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
      • au vendeur d'informer le potentiel acquĂ©reur du terrain non bĂąti de l’existence du risque RGA ;
      • au maĂźtre d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maĂźtre d'Ɠuvre, le choix entre fournir une Ă©tude gĂ©otechnique de conception et le respect des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire ;
      • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude gĂ©otechnique de conception, soit de respecter des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire.
    13. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. « Carte hydrographique d'Argagnon » sur Géoportail (consulté le 9 août 2021)..
    2. « Sites Natura 2000 de types sites d'intĂ©rĂȘt communautaire (SIC) (Directive Habitats) de la commune d'Argagnon », sur www.geoportail.gouv.fr (consultĂ© le ).
    3. « ZNIEFF de type II sur la commune d'Argagnon », sur www.geoportail.gouv.fr (consulté le ).
    4. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    5. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

    Références

    1. « Métadonnées de la commune d'Argagnon », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    2. Stephan Georg, « Distance entre Argagnon et Pau », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    3. Stephan Georg, « Distance entre Argagnon et Artix », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    4. « Communes les plus proches d'Argagnon », sur www.villorama.com (consulté le ).
    5. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 30.
    6. Géoportail - IGN, « Géoportail » (consulté le ).
    7. « Fiche communale d'Argagnon », sur le systÚme d'information pour la gestion des eaux souterraines en Aquitaine (consulté le ).
    8. Sandre, « le gave de Pau ».
    9. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le ).
    10. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le ).
    11. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    12. « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
    13. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le ).
    14. « Station Météo-France Lagor - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    15. « Orthodromie entre Argagnon et Lagor », sur fr.distance.to (consulté le ).
    16. « Station Météo-France Lagor - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    17. « Orthodromie entre Argagnon et Uzein », sur fr.distance.to (consulté le ).
    18. « Station météorologique de Pau-Uzein - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le ).
    19. « Station météorologique de Pau-Uzein - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le ).
    20. « Station météorologique de Pau-Uzein - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le ).
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