Accueil🇫🇷Chercher

Anoye

Anoye (en béarnais Anoja ou Anouye) est une commune française, située dans le département des Pyrénées-Atlantiques en région Nouvelle-Aquitaine.

Anoye
Anoye
Mairie.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Pyrénées-Atlantiques
Arrondissement Pau
Intercommunalité Communauté de communes du Nord-Est Béarn
Maire
Mandat
Alain Lavoye
2020-2026
Code postal 64350
Code commune 64028
Démographie
Gentilé Anoyais
Population
municipale
132 hab. (2020 en diminution de 14,29 % par rapport à 2014)
Densité 14 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 23′ 44″ nord, 0° 08′ 11″ ouest
Altitude Min. 199 m
Max. 344 m
Superficie 9,65 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Pau
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton des Terres des Luys et Coteaux du Vic-Bilh
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Anoye
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Anoye
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Atlantiques
Voir sur la carte topographique des Pyrénées-Atlantiques
Anoye
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Voir sur la carte administrative de Nouvelle-Aquitaine
Anoye

    Géographie

    Localisation

    La commune d'Anoye se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine[1].

    Elle se situe à 26 km par la route[Note 1] de Pau[2], préfecture du département, et à 23 km de Serres-Castet[3], bureau centralisateur du canton des Terres des Luys et Coteaux du Vic-Bilh dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Lembeye[1].

    Les communes les plus proches[Note 2] sont[4] : Baleix (2,0 km), Momy (2,4 km), Abère (3,1 km), Maspie-Lalonquère-Juillacq (3,2 km), Gerderest (3,6 km), Lespourcy (3,9 km), Peyrelongue-Abos (4,2 km), Lucarré (4,5 km).

    Sur le plan historique et culturel, Anoye fait partie de la province du Béarn, qui fut également un État et qui présente une unité historique et culturelle à laquelle s’oppose une diversité frappante de paysages au relief tourmenté[5].

    Accès

    La commune est desservie par les routes départementales 7 et 604.

    Lieux-dits et hameaux

    Hydrographie

    Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
    Réseaux hydrographique et routier d'Anoye.

    La commune est drainée par le Léez et par deux petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 10,53 km de longueur totale[21] - [Carte 1].

    Le Léez (56 km) prend sa source dans la commune de Gardères, s'écoule du sud vers le nord et traverse le territoire communal dans sa partie est. Il se jette dans l'Adour à Barcelonne-du-Gers, après avoir traversé 31 communes[22].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[23]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[24].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[23]

    • Moyenne annuelle de température : 13,2 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,7 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 6,6 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 4] : 14,5 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 1 169 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,6 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,2 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[26] complétée par des études régionales[27] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Lembeye », sur la commune de Lembeye, mise en service en 1972[28] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[29] - [Note 5], où la température moyenne annuelle est de 13,4 °C et la hauteur de précipitations de 1 059,8 mm pour la période 1981-2010[30]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Pau-Uzein », sur la commune d'Uzein, mise en service en 1921 et à 24 km[31], la température moyenne annuelle évolue de 13,2 °C pour la période 1971-2000[32], à 13,4 °C pour 1981-2010[33], puis à 13,8 °C pour 1991-2020[34].

    Espaces protégés

    La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[35] - [36]. Un espace protégé est présent sur la commune : le « coteau de Lembeye », un terrain acquis (ou assimilé) par un conservatoire d'espaces naturels,, d'une superficie de 97,5 ha[37].

    Réseau Natura 2000

    Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux », constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 6]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Habitats » : les « coteaux de Castetpugon, de Cadillon et de Lembeye »[39] - [Carte 2].

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

    Une ZNIEFF de type 2[Note 7] est recensée sur la commune[40] - [Carte 3] : les « coteaux calcaires du Béarn » (461,36 ha), couvrant 20 communes du département[41].

    Urbanisme

    Typologie

    Anoye est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 8] - [42] - [43] - [44].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Pau, dont elle est une commune de la couronne[Note 9]. Cette aire, qui regroupe 228 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[45] - [46].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (64,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (66,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (46,3 %), forêts (33,2 %), prairies (18 %), zones urbanisées (2,6 %)[47].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 4].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune d'Anoye est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[48]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[49].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par une crue à  débordement lent de cours d'eau, notamment le Léez. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1989, 2007 et 2009[50] - [48].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Anoye.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[51]. 65,9 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 5]. Depuis le , en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 10] - [52].

    Toponymie

    Le toponyme Anoye apparaît sous les formes Noja (vers 1060[53], d'après Pierre de Marca[54]) Anoia (XIe siècle[55], cartulaire de l'abbaye de Saint-Pé[56] et 1131[53], cartulaire de Morlaàs), Noye (1212[53], d'après Pierre de Marca[54]), Noia (XIIIe siècle[55], fors de Béarn[57]), le casteg d'Anoge (1372[55], titres de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem[58]), Noye (1385[55], censier de Béarn[57]), Sanctus Orentius de Anoya (1485[55], titres de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem[58]), Noge sur la carte de Cassini (fin XVIIIe siècle[53]) et Annoye (1801[59], Bulletin des lois).

    Son nom béarnais est Anoja[60] ou Anouye[61].

    Brigitte Jobbé-Duval[62] mentionne que l’origine du toponyme est latine (noda ou noia) et désigne un « terrain marécageux ».

    La Brouste était un bois de la commune d’Anoye, mentionné en 1778[55] (dénombrement d'Anoye[63]) et 1863[55] (dictionnaire topographique Béarn-Pays basque).

    Selon Paul Raymond, La Cave était, en 1863[55], un hameau d’Anoye.

    Le chemin de la Commande, reliant Momy à Anoye, est une partie du chemin Romiu, nom qui s'appliquait à tous les chemins suivis depuis le XIe siècle par les pèlerins de Saint-Jacques-de-Compostelle, couramment bordés de commanderies, d'hôpitaux ou auberges. Ce toponyme apparaît sous la forme lo molin deu Pont sur le Lés (1538[55], réformation de Béarn[64]), qui désignait un moulin dépendant de la commanderie de Saint-Jean de Jérusalem de Caubin et Morlaàs.

    Paul Raymond cite en 1863[55], le hameau Caubin de Sendets, ancienne commanderie de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, citée sous les graphies los Ospitals de Sendegs e de Caubin de l'ordie de Sent Johan de Jherusalem (1341[55], titres de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem[58]), l'Espitau de Sendetz d'Anoya (1492, notaires de Pau[65]), l'Espitau de Scendetz et l'Espitau quy lo comanday de Cauby thien (respectivement 1538 et 1548, réformation de Béarn[64]), Caubii de Sendets, Boirie Saint-Jacques et la Commande de Sendets (1585 pour ces trois formes, titres d'Anoye[66]).

    Histoire

    C'est semble-t-il à partir du château initial construit sur une motte voisine de l'église que le bourg s'est développé[67].

    En 1385, lors du recensement demandé par Gaston Fébus, le village d'Anoye comptait 45 feux et dépendait du bailliage de Lembeye. Il y avait un marché, trois à quatre boulangeries et sept échoppes[68].

    Anoye était le siège d'un marché concédé en 1472 qui souffrit néanmoins de l'importance prise par Lembeye[67].

    En 1648[55], la baronnie de Lons devient un marquisat, qui inclut Abitain, Anoye, Baleix, Castillon, Juillacq, le Leu (hameau d'Oraàs), Lion, Lons, Maspie, Oraàs, Peyrède (fief d'Oraàs), Sauvagnon et Viellepinte. Anoye était le chef-lieu d'une circonscription nommée la clau d'Anoye[55], comprenant Anoye, Maspie, Juillacq et Lion.

    Les Hospitaliers

    Brigitte Jobbé-Duval[62] indique que le village, halte sur le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle, est identifié depuis le XIe siècle. Il existait d'ailleurs à Anoye un hôpital tenu par les Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem sous la responsabilité du commandeur de Caubin. Paul Raymond[55] note qu'Anoye est un ancien archipréché du diocèse de Lescar, membre de la commanderie de Saint-Jean de Jérusalem de Caubin et Morlaàs.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1995 2014 Jean Puyo
    2014 En cours Alain Lavoye SE Fonctionnaire
    Les données manquantes sont à compléter.

    Intercommunalité

    Anoye fait partie de quatre structures intercommunales[69] :

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[70]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[71].

    En 2020, la commune comptait 132 habitants[Note 11], en diminution de 14,29 % par rapport à 2014 (Pyrénées-Atlantiques : +3 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    498454480557605543547552535
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    500438433360379337339330298
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    294279277233230215202183176
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    171123111121139142144145154
    2018 2020 - - - - - - -
    139132-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[59] puis Insee à partir de 2006[72].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Anoye fait partie de l'aire urbaine de Pau.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Entrée dans Anoye.
      Entrée dans Anoye.
    • Le monument aux morts.
      Le monument aux morts.
    • L'église Notre-Dame.
      L'église Notre-Dame.

    Patrimoine civil

    Un ensemble fortifié[73] (motte, basse-cour, fossé, ouvrage d'entrée, église, château) témoigne d'une présence seigneuriale dès le XIe siècle.

    On trouve également des ruines d'un hôpital[11] de Sendetz (Saint-Dèce ?) des Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, fondé en 1315. Il était semble-t-il situé à la sortie du village, sur l'ancien chemin de Saint-Jacques et était encore mentionné avec son église en 1570[67]. Elles recelaient deux bornes[74], dites « maltaises », du XVIIIe siècle, l'une étant à présent au musée de Morlaàs, la seconde ayant disparu. De cet hôpital dépendait un moulin à eau, dit du Pont (1607), sans doute reconstruit en 1838[67].

    Anoye possède un ensemble de demeures[75] - [14] (dont une ancienne abbaye laïque au lieu-dit Astis[7]) et de fermes[76] - [16] - [20] - [19] - [13] - [15] - [9] - [12] - [10] datant des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles.

    Située à la sortie du village, la maison dite château de Salettes[77] fut construite elle aussi au XVIIe siècle et remaniée aux siècles suivants..

    En face de l’église, se trouvait la maison commune[78], reconstruite en 1771[67].
    On trouve également dans la commune une fontaine[79] datant de 1652 et deux moulins[18] - [17] du XVIIIe siècle et du XIXe siècle.

    Le pont[80] sur le Léez date de 1784 et 1790. Il est inscrit à l’Inventaire général du patrimoine culturel.

    Patrimoine religieux

    L’église Saint-Orens d'Astis est inscrite à l'Inventaire général du patrimoine culturel[81]. L'église est dédiée à saint Orens d'Auch.

    Église Notre-Dame d'Anoye

    L'église Notre-Dame[82], ancienne chapelle castrale des XIIe, XIIIe et XIVe siècles. Elle est inscrite à l'Inventaire général du patrimoine culturel. L'église est dédiée à Notre-Dame.

    Elle fut construite et remaniée en 1757 (à la suite de l'effondrement du toit et d'une partie des murs), 1764 (ajout d'une sacristie), 1777 (couverture) et 1878 (construction d'une chapelle dédiée à la Vierge) et en 1930 (réfection du clocher)[67]. De toutes ses transformations, ne subsiste du XVIe siècle que la porte d'entrée. Elle recèle du mobilier[83], sept verrières[84], des tableaux[85], des statues[86] et des objets[87] inscrits à l'inventaire général du patrimoine culturel, tout comme une croix[88] et une dalle funéraire[89] du cimetière.

    Le presbytère[90], quant à lui, date du début du XVIIIe siècle (1701) et fut réparé au XVIIIe siècle.

    Jusqu'à la fin du XVIIIe siècle, Anoye comptait une autre église (église Saint-Orens[8]) au lieu-dit Astis. C'était la première église paroissiale qui fut abandonnée (1757) car trop éloignée du bourg[67].

    Anoye est une étape sur la via Tolosana (ou voie toulousaine), nom latin d'un des quatre chemins de France du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
    2. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
    3. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[25].
    4. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    5. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    6. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[38].
    7. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    8. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    9. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    10. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
      • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
      • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
      • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
    11. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. « Hydro » sur Géoportail (consulté le 9 août 2021)..
    2. « Sites Natura2000 de types sites d'intérêt communautaire (SIC) (Directive Habitats) de la commune d'Anoye », sur www.geoportail.gouv.fr (consulté le ).
    3. « ZNIEFF de type II sur la commune d'Anoye », sur www.geoportail.gouv.fr (consulté le ).
    4. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    5. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

    Références

    1. « Métadonnées de la commune d'Anoye », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    2. Stephan Georg, « Distance entre Anoye et Pau », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    3. Stephan Georg, « Distance entre Anoye et Serres-Castet », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    4. « Communes les plus proches d'Anoye », sur www.villorama.com (consulté le ).
    5. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 30.
    6. Géoportail - IGN, « Géoportail » (consulté le ).
    7. « L'abbaye laïque », notice no IA00026870, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    8. « L'église Saint-Orens », notice no IA00026421, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    9. « La ferme du lieu-dit Bourdallé », notice no IA00026428, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    10. « La ferme du lieu-dit Cantou », notice no IA00026423, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    11. « L'hôpital de l'Ordre de Malte », notice no IA00027520, base Mérimée, ministère français de la Culture, Notice no IA00027290.
    12. « La ferme du lieu-dit Fustié », notice no IA00026424, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    13. « La ferme du lieu-dit l’Honoré », notice no IA00026430, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    14. « La maison du lieu-dit Hourticq », notice no IA00026426, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    15. « La ferme du lieu-dit Lermanou », notice no IA00026429, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    16. « La ferme dite maison Puyo-Ladevèse », notice no IA00026437, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    17. « Le Mouly d’Anoye », notice no IA00027287, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    18. « Le Mouly deu Poun », notice no IA00027508, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    19. « La ferme du lieu-dit Nouaou », notice no IA00026433, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    20. « La ferme du lieu-dit Pessarthou », notice no IA00026434, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    21. « Fiche communale d'Anoye », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Aquitaine (consulté le ).
    22. Sandre, « le Laas ».
    23. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le ).
    24. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le ).
    25. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    26. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    27. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le ).
    28. « Station Météo-France Lembeye - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    29. « Orthodromie entre Anoye et Lembeye », sur fr.distance.to (consulté le ).
    30. « Station Météo-France Lembeye - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    31. « Orthodromie entre Anoye et Uzein », sur fr.distance.to (consulté le ).
    32. « Station météorologique de Pau-Uzein - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le ).
    33. « Station météorologique de Pau-Uzein - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le ).
    34. « Station météorologique de Pau-Uzein - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le ).
    35. « Les espaces protégés. », sur le site de l'INPN (consulté le )
    36. « Liste des espaces protégés sur la commune », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    37. « le « Coteau de Lembeye » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    38. Réseau européen Natura 2000, Ministère de la transition écologique et solidaire
    39. « Liste des zones Natura 2000 de la commune d'Anoye », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    40. « Liste des ZNIEFF de la commune d'Anoye », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    41. « ZNIEFF les « coteaux calcaires du Béarn » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    42. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    43. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    44. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    45. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Pau », sur insee.fr (consulté le ).
    46. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    47. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
    48. « Les risques près de chez moi - commune d'Anoye », sur Géorisques (consulté le )
    49. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le )
    50. « Dossier départemental des risques majeurs des Pyrénées-Atlantiques », sur www.pyrenees-atlantiques.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
    51. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
    52. « Sols argileux, sécheresse et construction », sur www.ecologie.gouv.fr (consulté le )
    53. Michel Grosclaude (préf. Pierre Bec), Dictionnaire toponymique des communes du Béarn, Pau, Escòla Gaston Febus, , 416 p. (ISBN 9782350680057, BNF 35515059)..
    54. D'après Pierre de Marca, Histoire de Béarn
    55. Paul Raymond, Dictionnaire topographique du département des Basses-Pyrénées, Paris, Imprimerie Impériale, , 208 p. (BNF 31182570, lire en ligne)..
    56. D'après Pierre de Marca, Histoire de Béarn, page 126
    57. Manuscrit du XIVe siècle - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
    58. Titres de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, Caubin - Archives départementales de la Haute-Garonne
    59. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    60. Ostau Bearnes, « Toponymie des communes béarnaises selon la graphie classique » [PDF] (consulté le ).
    61. Institut béarnais et gascon, « Toponymie des communes béarnaises selon la graphie moderne » [PDF] (consulté le ).
    62. Brigitte Jobbé-Duval, Dictionnaire des noms de lieux : Pyrénées-Atlantiques, Paris, Archives et Culture, (ISBN 978-2-35077-151-9, BNF 42089597).
    63. Manuscrits du XVIIe et du XVIIIe siècle - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
    64. Réformation de Béarn, Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques, coll. « manuscrits du XVIe au XVIIIe siècle ».
    65. Notaires de Pau - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
    66. Titres de la mairie d'Anoye
    67. Ouvrage Collectif, Vic-Bilh, Morlaas, Montaneres, Pyrénées Atlantique, Inventaire Topographique, Paris, Imprimerie Nationale, , 720 p. (ISBN 2-11-080952-3), p. 241.
    68. Paul Raymond éd. Dénombrement général des maisons de la vicomté de Béarn en 1385 par ordre de Gaston Fébus, réédition Manucius, Pau (ISBN 2-84578-018-4).
    69. Cellule informatique préfecture 64, « Base communale des Pyrénées-Atlantiques - Intercommunalité » (consulté le ).
    70. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    71. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    72. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    73. « L'ensemble fortifié », notice no IA00027289, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    74. « Les bornes maltaises de l’hôpital de Malte », notice no IM64002095, base Palissy, ministère français de la Culture.
    75. « Les maisons anciennes d'Anoye », notice no IA00026422, base Mérimée, ministère français de la Culture, Notice no IA00026440, Notice no IA00026439, Notice no IA00026438, Notice no IA00026432, Notice no IA00026425.
    76. « Les fermes anciennes d'Anoye », notice no IA00026435, base Mérimée, ministère français de la Culture, Notice no IA00026431, Notice no IA00026427.
    77. « Le château de Salettes », notice no IA00026419, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    78. « La maison commune », notice no IA00026418, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    79. « La fontaine de 1652 », notice no IA00027521, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    80. « Le pont sur le Léez », notice no IA00027291, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    81. « Eglise paroissiale Saint-Orens », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )
    82. « L'église Notre-Dame », notice no IA00026420, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    83. « Le mobilier de l'église Notre-Dame », notice no PM64000031, base Palissy, ministère français de la Culture, Notice no IM64002085, Notice no IM64002084, Notice no IM64002083, Notice no IM64002082, Notice no IM64002081, Notice no IM64002080, Notice no IM64002079, Notice no IM64002076, Notice no IM64002073, Notice no IM64002072, Notice no IM64002071, Notice no IM64002070.
    84. « Les verrières de l'église Notre-Dame », notice no IM64002069, base Palissy, ministère français de la Culture.
    85. « Les tableaux de l'église Notre-Dame », notice no IM64002089, base Palissy, ministère français de la Culture, Notice no IM64002088, Notice no IM64002077.
    86. « Les statues de l'église Notre-Dame », notice no IM64002087, base Palissy, ministère français de la Culture, Notice no IM64002086, Notice no IM64002075, Notice no IM64002074.
    87. « Les objets référencés de l'église Notre-Dame », notice no IM64002094, base Palissy, ministère français de la Culture, Notice no IM64002093, Notice no IM64002092, Notice no IM64002091, Notice no IM64002090, Notice no IM64002078.
    88. « La croix funéraire », notice no IM64002067, base Palissy, ministère français de la Culture.
    89. « La dalle funéraire du cimetière », notice no IM64002068, base Palissy, ministère français de la Culture.
    90. « Le presbytère », notice no IA00026436, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.