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Amqui

Amqui [amkwi] est une ville de la province du Québec, au Canada. Elle est située dans la région administrative du Bas-Saint-Laurent[2] et dans la région touristique de la Gaspésie. Elle est le chef-lieu et la plus grande ville de la municipalité régionale de comté de La Matapédia.

Amqui
Amqui
Blason de Amqui
Blason d'Amqui
Administration
Pays Drapeau du Canada Canada
Province Drapeau du Québec Québec
RĂ©gion Bas-Saint-Laurent
Subdivision régionale La Matapédia (Chef-lieu)
Statut municipal Ville
Mairesse
Mandat
Sylvie Blanchette
2021-2025
Code postal G5J
Constitution
DĂ©mographie
Gentilé Amquien, ienne
Population 6 094 hab.[1] (2018)
DensitĂ© 50 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 48° 27â€Č 45″ nord, 67° 26â€Č 00″ ouest
Superficie 12 238 ha = 122,38 km2
Divers
Langue(s) Français
Fuseau horaire UTC−05:00
Indicatif +1 418
Code géographique 2407047
Localisation
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Amqui
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Amqui
Liens
Site web Site officiel

    Toponymie

    Affiche de bienvenue Ă  Amqui.

    Le mot micmac amqui, qui peut aussi ĂȘtre orthographiĂ© sous les formes humqui, unkoui et ankwi, a pour signification : « lĂ  oĂč l'on s'amuse » ou « lieu d'amusement et de plaisir »[3]. Une hypothĂšse pour expliquer ce toponyme est le « jeu de l'eau » qui tourbillonne Ă  la rencontre des riviĂšres Humqui et MatapĂ©dia[3]. Cependant, l'hypothĂšse la plus plausible semble moins mĂ©taphorique. En effet, Amqui Ă©tait jadis un endroit oĂč les AmĂ©rindiens se rassemblaient pour faire le pow wow, un rassemblement festif traditionnel et religieux[3] - [4].

    GĂ©ographie

    Situation et territoire

    Amqui est situĂ©e sur la rive sud du fleuve Saint-Laurent dans la vallĂ©e de la MatapĂ©dia Ă  415 km au nord-est de QuĂ©bec, Ă  345 km Ă  l'ouest de GaspĂ© et Ă  80 km au nord du Nouveau-Brunswick. Les principales villes Ă  proximitĂ© sont Rimouski Ă  105 km et Mont-Joli Ă  70 km Ă  l'ouest ainsi que Matane Ă  65 km au nord. Amqui est situĂ©e Ă  25 km Ă  l'est de Sayabec et Ă  20 km au nord-ouest de Causapscal, les deux plus grandes municipalitĂ©s de La MatapĂ©dia aprĂšs Amqui. Le hameau de Courtuval fait partie d'Amqui.

    La ville est sise dans la vallĂ©e formĂ©e par les monts Chic-Choc de la chaĂźne des Appalaches, dans la section des monts Notre-Dame. La vallĂ©e est d'origine glaciaire et a Ă©tĂ© façonnĂ©e durant l'Ăšre primaire il y a des millions d'annĂ©es. La rĂ©gion se caractĂ©rise par une grande vallĂ©e Ă  pentes douces oĂč serpente la riviĂšre MatapĂ©dia orientĂ©e du nord-ouest au sud-est. La ville est situĂ©e Ă  la rencontre des riviĂšres Humqui et MatapĂ©dia

    Municipalités limitrophes

    La ville d'Amqui est limitrophe de Saint-Vianney et de Saint-Tharcisius au nord, de Saint-Alexandre-des-Lacs Ă  l'est, de Lac-au-Saumon et de Saint-LĂ©on-le-Grand au sud ainsi que de Sainte-IrĂšne et de Val-Brillant Ă  l'ouest.

    Climat

    Le climat d'Amqui est tempĂ©rĂ©. Le fait que la ville soit entourĂ©e par les monts Chic-Choc crĂ©e un climat bien particulier Ă  la rĂ©gion: un hiver long et trĂšs neigeux ainsi qu'un Ă©tĂ© humide et chaud. On retrouve tout prĂšs un radar du rĂ©seau canadien de radars mĂ©tĂ©orologiques qui couvre l'Est du QuĂ©bec (48° 28â€Č 49″ N, 67° 36â€Č 04″ O).

    Relevé météorologique d'Amqui (1981-2010)
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    TempĂ©rature minimale moyenne (°C) −20 −18,9 −12,2 −3,8 2 7,6 11,2 10,1 5,7 0,2 −5,9 −14,3 −3,2
    TempĂ©rature moyenne (°C) −15 −13,4 −7 1,2 8,1 13,9 17 15,8 10,9 4,7 −2,4 −10,1 2
    TempĂ©rature maximale moyenne (°C) −9,9 −7,8 −1,7 6,1 14,2 20,2 22,8 21,5 16,1 9,1 1,2 −5,9 7,2
    Record de froid (°C)
    date du record
    −40
    1984/22
    −38,9
    1971/01
    −35
    1984/10
    −28,5
    1994/02
    −12,2
    1974/02
    −4,5
    1990/01
    1
    1980/08
    −2,2
    1968/19
    −6
    1986/21
    −13,5
    1993/26
    −26
    1995/30
    −34,4
    1971/20
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    11
    1996/19
    12
    1981/23
    16,7
    1962/30
    28,5
    1987/21
    32,8
    1978/27
    33,3
    1976/06
    33,5
    1983/04
    33,9
    1975/01
    32,2
    1972/01
    24,5
    1983/01
    18,9
    1967/03
    17,8
    1964/25
    Nombre de jours avec tempĂ©rature minimale â‰€â€Żâˆ’10 °C 27,2 24 17,7 2,7 0 0 0 0 0 0,18 6,6 21,1 99,5
    Nombre de jours avec gel 30,9 27,7 30,3 25,3 11,1 1,4 0 0,53 4,1 17,1 27 30,6 206,1
    Nombre de jours avec tempĂ©rature maximale ≄ 30 °C 0 0 0 0 0 0,47 0,94 0,29 0 0 0 0 1,7
    PrĂ©cipitations (mm) 85,3 69,5 66,5 75,9 89,5 93,3 102,1 100,5 81,6 88 98,2 81,8 1 032,1
    dont pluie (mm) 9,9 6,1 14,8 45,5 86,4 93,3 102,1 100,5 81,4 80,7 51,6 15,1 687,5
    dont neige (cm) 75,4 63,5 51,7 30,3 3 0 0 0 0,2 7,2 46,7 66,7 344,6
    Record de pluie en 24 h (mm)
    date du record
    29,4
    1992/05
    21,3
    1970/02
    34,3
    1972/17
    33
    1970/24
    56,1
    1967/08
    65,8
    1963/20
    74,1
    1996/19
    56
    1981/06
    83,8
    1969/09
    54,4
    1970/03
    47,4
    1994/02
    37
    1993/11
    Record de neige en 24 h (cm)
    date du record
    33
    1994/04
    32,5
    1977/20
    53,3
    1972/22
    30
    1995/05
    12,7
    1962/09
    0
    1959/01
    0
    1957/01
    0
    1957/01
    4,2
    1980/28
    25,4
    1963/29
    30,5
    1971/25
    29,5
    1975/26
    Nombre de jours avec précipitations 1,4 1,5 3,4 9,1 15,8 14,5 15,7 15,8 16,9 15,2 8,4 2,6 120
    dont nombre de jours avec prĂ©cipitations ≄ 5 mm 0,69 0,56 1,2 3,3 5,4 5,5 6 6,1 5 5,3 3,6 1,1 43,7
    dont nombre de jours avec prĂ©cipitations ≄ 10 mm 0,38 0,19 0,59 1,4 2,5 3 3,4 2,9 3,1 2,6 1,5 0,44 22
    Nombre de jours avec neige 17,4 13,9 12,8 6,3 1 0 0 0 0,18 2,7 9,8 9,8 80,9
    Diagramme climatique
    JFMAMJJASOND
    −9,9
    −20
    85,3
    −7,8
    −18,9
    69,5
    −1,7
    −12,2
    66,5
    6,1
    −3,8
    75,9
    14,2
    2
    89,5
    20,2
    7,6
    93,3
    22,8
    11,2
    102,1
    21,5
    10,1
    100,5
    16,1
    5,7
    81,6
    9,1
    0,2
    88
    1,2
    −5,9
    98,2
    −5,9
    −14,3
    81,8
    Moyennes : ‱ Temp. maxi et mini °C ‱ PrĂ©cipitation mm

    Histoire

    Développement de la région

    Camp micmac, photographie de Paul-Émile Miot datant de 1857
    Croix de chemin érigée en 1875 par Marcelline Brochu, épouse de Pierre Brochu, à Sayabec

    La région est fréquentée avant le XVIIe siÚcle, puisque la nation amérindienne des Micmacs habitait déjà la vallée de la Matapédia à l'arrivée des premiers colons de descendance européenne. Les Amérindiens sont demeurés présents autour d'Amqui jusqu'au XXe siÚcle. En 1694, la seigneurie du lac Madapequia fut concédée à Charles-Nicolas-Joseph D'Amours par le gouverneur de la Nouvelle-France, le comte de Frontenac[5]. Cependant, malgré les lois de l'époque, ce propriétaire ne vient ni habiter ni exploiter le territoire et ne cÚde pas officiellement la seigneurie.

    C'est la construction du chemin Kempt, de 1830 Ă  1832, et du chemin MatapĂ©dia, de 1847 Ă  1862, qui permet la colonisation de la vallĂ©e de la MatapĂ©dia. Ensuite, le chemin de fer de l'Intercolonial, construit de 1870 Ă  1872, est un catalyseur important favorisant l'Ă©tablissement de l'industrie forestiĂšre dans la vallĂ©e[6]. Le premier habitant de la vallĂ©e de la MatapĂ©dia, Pierre Brochu, s'installe Ă  l'embouchure de la riviĂšre Saint-Pierre Ă  la pointe du lac MatapĂ©dia, oĂč se situe, de nos jours, Sayabec, en 1833. Il occupait le poste le long du chemin Kempt pour dispenser des secours en cas de besoin et assurer l'hĂ©bergement des voyageurs et des postillons[7]. Jusqu'Ă  ce qu'un autre gardien soit ajoutĂ© aux Fourches de Causapscal en 1839, il est le seul colon de la vallĂ©e de la MatapĂ©dia[8].

    DĂ©veloppement de la ville

    DĂšs 1839, un Autochtone nommĂ© Para avait construit une cabane oĂč se situe, de nos jours, Amqui. Il s'y avait dĂ©frichĂ© une terre et est ainsi, sans doute, le premier dĂ©fricheur d'Amqui[8]. En 1847 ou 1848, un Écossais nommĂ© Lowe ou Loof est nommĂ© gardien du chemin Kempt Ă  la dĂ©charge du lac MatapĂ©dia, c'est-Ă -dire Ă  Amqui. Cependant, il n'y resta pas longtemps puisque, en 1848, le fils de Pierre Brochu, Marcel Brochu est nommĂ© pour le remplacer[9]. Ainsi, Marcel Brochu, devient le premier habitant canadien-français du territoire d'Amqui lorsqu'il s'y dĂ©friche une terre situĂ©e Ă  environ km de l'Ă©glise actuelle[10]. Le , il se marie Ă  SĂ©raphine Saint-Laurent qui devient donc la premiĂšre habitante d'Amqui. Ensemble, ils ont 20 enfants[11].

    Jusqu'Ă  l'Ă©tablissement du second colon en 1864, la famille de Marcel Brochu est la seule habitant la rĂ©gion d'Amqui. Le deuxiĂšme colon fut Thomas FrĂ©chette qui avait travaillĂ© Ă  l'installation de la ligne tĂ©lĂ©graphique reliant la vallĂ©e de la MatapĂ©dia au reste du pays. Il s'installe Ă  Amqui avec sa famille en 1864 pour servir de relais tĂ©lĂ©graphique et il se dĂ©friche une terre. Peu aprĂšs, d'autres familles viennent s'y installer. Le chemin de fer dans la vallĂ©e de la MatapĂ©dia est construit de 1872 Ă  1875 et le premier train passe par Amqui le [12] En 1876, la population d'Amqui est estimĂ©e Ă  150 habitants. Le premier recensement est le rapport effectuĂ© par le missionnaire local pour l'Ă©vĂȘque de Rimouski datant de 1884 qui indique une population de 330 habitants rĂ©partis en 68 familles. Sur ces familles, 65 sont canadiennes-françaises, une est Ă©cossaise et deux sont anglaises. La grande majoritĂ© est catholique et une trentaine de personnes sont protestantes. À cette Ă©poque, plus de 90 % des familles sont des cultivateurs[13]. En 1885, la municipalitĂ© scolaire d'Amqui fut Ă©rigĂ©e. Deux ans plus tard, la premiĂšre Ă©cole, connue sous le nom de « Petite Ă©cole », fut construite[14]. Le rapport du curĂ© de 1887 a dĂ©nombrĂ© une population de 496 habitants. De plus, le rapport citait qu'il y avait 16 protestants et que toutes les familles Ă©taient d'expression française, Ă  l'exception de trois qui Ă©taient anglaises[13]. Le , l'Ă©vĂȘque de Rimouski, Mgr Jean Langevin, cĂšde un terrain appartenant Ă  l'Ă©vĂȘchĂ© adjacent Ă  l'Ă©glise pour la construction d'une Ă©cole. Lors de l'Ă©rection canonique de la paroisse en 1889, Amqui avait une population de 628 habitants[15].

    Le , la municipalitĂ© de paroisse d'Amqui est officiellement crĂ©Ă©e en suivant les mĂȘmes dĂ©limitations de la paroisse catholique Ă©rigĂ©e l'annĂ©e prĂ©cĂ©dente couvrant une superficie de 21 500 acres[16] - [17]. Ce territoire est en partie situĂ© dans la seigneurie du lac MatapĂ©dia et en partie dans les cantons de Lepage, d'Humqui et de NemtayĂ©. Au cours de la dĂ©cennie suivante, la population d'Amqui triple, passant de 691 habitants en 1890 Ă  2 355 en 1900. Cette croissance dĂ©mographique s'explique Ă  la fois par le haut taux de natalitĂ© et par l'arrivĂ©e de nouvelles familles. Une arrivĂ©e de familles importante se dĂ©roule en 1896 et 1897 avec 130 nouvelles familles en deux dont 77 familles acadiennes[16]. En 1900, environ 68 % des familles sont des cultivateurs[18].

    En 1904, le bĂątiment de la gare d'Amqui actuel fut construit par le chemin de fer Intercolonial[19]. La mĂȘme annĂ©e, la paroisse de Saint-LĂ©on fut crĂ©Ă©e par dĂ©tachement de celle d'Amqui, faisant ainsi baisser la population de plus de 600 personnes[20]. De plus, au dĂ©but des annĂ©es 1900, des dĂ©parts massifs vers les États-Unis firent Ă©galement baisser la population d'Amqui[21] Le , la municipalitĂ© de village d'Amqui se dĂ©tacha de la municipalitĂ© de paroisse de Saint-BenoĂźt-Joseph-Labre[18] - [17]. À ce moment, la population d'Amqui est de 1 810 habitants, soit 1 003 personnes de moins que quatre ans plus tĂŽt[20].

    Le , la Compagnie Ă©lectrique d'Amqui est fondĂ©e surtout grĂące aux efforts de Jules-AndrĂ© Brillant qui fut son premier secrĂ©taire-gĂ©rant et qui devient son directeur deux ans plus tard[22]. Un des effets le plus bĂ©nĂ©fiques de la crĂ©ation de cette compagnie, c'est qu'elle permet d'Ă©tablir un moulin Ă  farine. En effet, jusque-lĂ , les cultivateurs d'Amqui devaient se rendre soit Ă  Saint-Luce Ă  l'ouest soit Ă  Petit-Rocher Ă  l'est s'ils voulaient faire moudre leurs grains. Ainsi, mĂȘme les cultivateurs de blĂ© achetaient leur farine au lieu de la produire[23]. En 1911, la population d'Amqui Ă©tait de 2 400 habitants rĂ©partis en 420 familles. La population Ă©tait surtout agricole puisque 228 familles vivaient sur des terres. En 1917, deux municipalitĂ© scolaire furent Ă©tablies. En 1918, la population atteignit 3 000 habitants rĂ©partis en 490 familles dont 260 cultivaient la terre. En 1921, plus de 10 000 acres du territoire d'Amqui servaient pour les cultures, majoritairement pour le foin et pour l'avoine, mais aussi pour le blĂ©, les pommes de terre et l'orge. Cette annĂ©e-lĂ , la premiĂšre Ă©cole de garçons, appelĂ©e l'« AcadĂ©mie », fut construite[14] - [23].

    En 1923, la population Ă©tait de 3 833 habitants. Cette annĂ©e-lĂ  marqua le sommet du nombre de familles cultivatrices avec 350 familles. NĂ©anmoins, l'agriculture Ă©taient considĂ©rĂ©e comme une nĂ©cessitĂ© servant Ă  nourrir l'exploitant ; pour faire de l'argent, on exploitait plutĂŽt le bois. En 1924, la paroisse de Saint-Tharcisius se dĂ©tache d'Amqui, amenant, par le fait mĂȘme, la population de la ville Ă  2 970 habitants[23].

    En 1948, l'École Normale fut construite, puis, en 1956, le CollĂšge Saint-BenoĂźt. En 1961, Amqui obtint le statut de ville. La mĂȘme annĂ©e, les deux municipalitĂ©s scolaires furent fusionnĂ©es. L'annĂ©e suivante, l'Ă©cole secondaire Sainte-Ursule fut Ă©tablie. En 1969, l'Ă©cole polyvalente Armand St-Onge fut construite[14].

    En , la ville d'Amqui actuelle fut créée par la fusion de l'ancienne ville d'Amqui et la municipalité de la paroisse de Saint-Benoßt-Joseph-Labre.

    Histoire de la paroisse

    Église Saint-Benoüt-Joseph-Labre d'Amqui

    À partir du milieu du XIXe siĂšcle, les curĂ©s des paroisses de Saint-Luce, de Sainte-Flavie, de Saint-Octave et de Saint-MoĂŻse servaient de missionnaires pour desservir les habitants de la vallĂ©e de la MatapĂ©dia. Avant 1874, le territoire d'Amqui et de Saint-Edmond (Lac-au-Saumon) ne formaient qu'une seule mission appelĂ©e Saint-Edmond. La premiĂšre chapelle a Ă©tĂ© construite en 1874 Ă  la suite d'un dĂ©cret l'autorisant promulguĂ© par l'Ă©vĂȘque le [13]. Elle Ă©tait situĂ©e Ă  km de l'Ă©glise actuelle en direction de MatapĂ©dia. Avant cela, les sĂ©pultures avaient lieu Ă  Saint-MoĂŻse qui est la premiĂšre paroisse de la vallĂ©e[24].

    L'accroissement de la population a rendu la chapelle trop petite. Au lieu de l’agrandir, les rĂ©sidents ont plutĂŽt envoyĂ© une requĂȘte Ă  l'Ă©vĂȘchĂ© pour la construction d'une nouvelle chapelle Ă  Amqui mĂȘme qui fut acceptĂ©e le par Mgr Jean Langevin, le premier Ă©vĂȘque du diocĂšse de Rimouski. Par la mĂȘme occasion, ce dernier nomma cette nouvelle mission Saint-BenoĂźt-Joseph-Labre, en l'honneur de BenoĂźt-Joseph-Labre qui venait d'ĂȘtre rĂ©cemment canonisĂ© par le pape Pie IX[13] - [17]. Celle-ci fut construite en 1884 et la premiĂšre messe y fut cĂ©lĂ©brĂ© le de cette annĂ©e-lĂ  par le curĂ© de Saint-MoĂŻse, Pierre Brillant, qui Ă©tait Ă©galement le missionnaire de Saint-BenoĂźt-Joseph-Labre. D'octobre Ă  , la mission fut confiĂ©e Ă  CajĂ©tan BĂ©rubĂ©. Il fut remplacĂ© par PhilĂ©mon CĂŽtĂ© qui fut nommĂ© curĂ© rĂ©sident Ă  la mission d'Amqui, mais Ă©galement chargĂ© des missions de Saint-Edmond de Lac-au-Saumon, de Saint-Jacques Causapscal, d'Asstmeuquaghan, de Saint-Ambroise de Millstream (QuĂ©bec) et de Saint-Laurent de MatapĂ©dia[13]. Les registres paroissiaux sont ouverts depuis le [17].

    Le , la mission a Ă©tĂ© Ă©rigĂ©e canoniquement en paroisse par un dĂ©cret de Mgr Jean Langevin[15] - [17]. PhilĂ©mon CĂŽtĂ© devint ainsi le premier curĂ© de la paroisse tout en continuant d'ĂȘtre chargĂ© des autres missions de la rĂ©gion[25]. Le , la paroisse est Ă©rigĂ©e civilement[17]. La mĂȘme annĂ©e, un presbytĂšre fut construit et LĂ©on D'Auteuil prit la relĂšve en tant que curĂ© de la paroisse d'Amqui et occupa cette fonction pendant 18 ans. Le , une cloche fut bĂ©nite par Mgr AndrĂ©-Albert Blais pour l'Ă©glise. En 1897, l'Ă©glise et la sacristie attenante ont Ă©tĂ© agrandies. En 1908, Nazaire Caron succĂ©da Ă  LĂ©on D'Auteuil en tant curĂ© et occupa cette fonction pendant 40 ans. De 1917 Ă  1922, une nouvelle Ă©glise et un nouveau presbytĂšre ont Ă©tĂ© construits. La nouvelle Ă©glise fut bĂ©nie solennellement le [13].

    En 1946, les Ursulines s'Ă©tablirent Ă  Amqui. De 1951 Ă  1952, un nouveau presbytĂšre fut construit. En 1962, Amqui est l'hĂŽte du CongrĂšs eucharistique diocĂ©sain qui a rĂ©uni des milliers de personnes provenant de 21 paroisses diffĂ©rentes. En 1972, un nouveau cimetiĂšre fut Ă©rigĂ© Ă  l'extĂ©rieur des limites de la ville. Le , l'Ă©glise est dĂ©truite par le feu et fut reconstruite la mĂȘme annĂ©e[13].

    Liste des prĂȘtres de Saint-Joseph-Labre
    Nom Dates
    Cajétan Bérubé 1886
    Philémon CÎté 1887-1890
    LĂ©on d'Auteuil 1890-1908
    Nazaire Caron 1908-1949
    Émile CĂŽtĂ© 1949-1955
    Fortunat Gagnon 1955-1966
    Georges CÎté 1966-1970
    François Gagnon 1970-1980
    GĂ©rald Roy 1980-1987
    Paul-Émile Labrie 1987-1996
    Hermel Lahaie 1996-1997
    BenoĂźt Caron 1997-1999
    Norman Lamarre 1999-2002

    Attaque à la voiture-bélier du 13 mars 2023

    Le , un peu aprÚs 15 h, un individu heurte volontairement et de façon préméditée des piétons sur le boulevard Saint-Benoit ouest à Amqui. Il en résulte en la mort de deux personnes, cependant que neuf autres sont blessées[26]. Un voisin de l'auteur de l'attaque rapporte qu'il est connu dans le quartier pour son « comportement bizarre »[27]. Grùce au congé donné la journée du drame aux élÚves de l'école secondaire Armand Saint-Onge, le pire a été évité, car l'individu avait visé l'établissement scolaire.

    Politique et administration

    Les élections municipales se font en bloc et suivant un découpage de six districts[28].

    Amqui
    Maires depuis 2002
    Élection Maire QualitĂ© RĂ©sultat
    2002 Gaétan Ruest Voir
    2005 Voir
    2009 Voir
    2013 Voir
    2017 Pierre D'Amours Voir
    2021 Sylvie Blanchette Voir
    Élection partielle en italique
    Depuis 2005, les élections sont simultanées dans toutes les municipalités québécoises

    Représentation politique

    Au niveau provincial, Amqui fait partie de la circonscription électorale de Matane-Matapédia.

    Au niveau fĂ©dĂ©ral, la municipalitĂ© fait partie de la circonscription fĂ©dĂ©rale de Avignon—La Mitis—Matane—MatapĂ©dia.

    Population et société

    DĂ©mographie

    Vue aérienne de la ville d'Amqui
    Évolution dĂ©mographique
    1884 1885 1886 1887 1888 1889 1890 1891 1892
    330457470512556628691616964
    1893 1894 1895 1896 1897 1898 1899 1900 1901
    1 0241 2061 3941 8121 8201 9012 1412 3552 404
    1902 1903 1904 1905 1906 1907 1908 1909 1910
    2 8132 7302 1111 8211 8102 2502 1762 2892 340
    1911 1912 1913 1914 1915 1916 1917 1918 1919
    2 4002 4702 5252 6002 7002 8002 8503 0003 228
    1920 1921 1922 1923 1924 1925 1926 1927 1928
    3 3553 5053 5533 8333 6722 9702 9272 8062 745
    1929 1930 1931 1936 1941 1951 1956 1961 1966
    2 9913 0613 2263 5241 5932 5993 2473 6593 854
    1971 1976 1981 1986 1991 1996 2001 2006 2011
    3 7973 9494 0484 2494 3396 8006 4736 2616 322
    2016 - - - - - - - -
    6 178--------
    (Sources : [29] - [30] - [31] - [32])

    Santé et services sociaux

    La ville d'Amqui comporte un hÎpital, le Centre hospitalier régional d'Amqui. Elle compte également un centre hospitalier de soins de longue durée (CHSLD) et un centre local de services communautaires, le CLSC de la Vallée.

    Éducation

    Centre matapédien d'études collégiales

    Une partie du centre administratif de la Commission scolaire des Monts-et-Marées (CSMM) se situe à Amqui, l'autre étant située à Matane.

    La ville d'Amqui possĂšde cinq Ă©tablissements d'Ă©ducation :

    • Niveau collĂ©gial (CEGEP) :
    • Niveau secondaire :
      • L'École polyvalente Armand Saint-Onge : accueille 963 Ă©lĂšves (2008)[35]
      • Centre d'Ă©ducation des adultes (CEA) de la VallĂ©e : situĂ© dans le mĂȘme Ă©tablissement que l'Ă©cole Sainte-Ursule
    • Niveaux prĂ©scolaire et primaire :
      • L'École Caron : accueille 214 Ă©lĂšves (2008)[35]
      • L'École Sainte-Ursule : accueille 337 Ă©lĂšves (2008)[35]

    En plus de ses établissements d'éducation, la ville d'Amqui possÚde une bibliothÚque municipale. L'université située la plus prÚs d'Amqui est l'Université du Québec à Rimouski (UQAR).

    Loisirs

    La ville d'Amqui a un bùtiment de services principal abritant une piscine intérieure, un curling, une salle communautaire et une vingtaine de salles de réunion[34].

    Le club de patinage artistique (CPA) Mira-Belle s'entraĂźne Ă  l'arĂ©na d'Amqui[36]. À l'arĂ©na d'Amqui, il y a aussi un club de patinage de vitesse (CPV) qui y fait ses entraĂźnements.

    Le club de golf Revermont présente un parcours de 18 trous aux golfeurs. La riviÚre Matapédia traverse le terrain de golf[37].

    À l'intĂ©rieur du bĂątiment de la salle communautaire d'Amqui, il y a une piscine intĂ©rieure. Au camping d'Amqui se retrouve une piscine extĂ©rieure ouverte l'Ă©tĂ© uniquement.

    Il y a un club de Bowling nommé "Quilles vallée d'Amqui Inc" situé derriÚre la Cantine Fortier sur la route 132.

    Il y a un club de curling à Amqui nommé le Club de curling de la Vallée[38]. Le curling se situe à l'intérieur du bùtiment de la salle communautaire.

    Des terrains de tennis extérieurs sont disponibles à Amqui.

    Un terrain de balle est présent à Amqui à cÎté de la salle communautaire d'Amqui.

    Il y a eu un club de hockey, les Beavers d'Amqui, qui a évolué durant la seule saison de la ligue de hockey New Brunswick-Québec en 1957-58.

    Économie

    Transport

    Affiche de bienvenue Ă  Amqui le long de la route 132

    La ville est située à l'intersection de deux routes nationales, soit la route 132 et la route 195. Ces routes permettent respectivement de relier Amqui à Mont-Joli et à Matane.

    De plus, la ville compte une gare de train de passagers de VIA Rail Canada. Elle est desservie par le train Montréal - Gaspé, ainsi que par L'Océan, qui fait le trajet de Montréal à Halifax. Elle est également desservie par les autocars d'Orléans Express.

    Tourisme

    Pointe fine d'Amqui durant le X-Fest, un festival de wakeboard

    Amqui est un village-relais. Un village-relais est une municipalitĂ© qui offre sensiblement les mĂȘmes services qu'une aire de service comme la restauration, l'essence et l'hĂ©bergement[39].

    Amqui dispose de plusieurs installations touristiques. Entre autres, on peut y pratiquer la pĂȘche sportive (incluant le saumon), le golf, le camping, la randonnĂ©e pĂ©destre, le vĂ©lo de montagne, la randonnĂ©e en VTT ou en motoneige, le vol libre et diffĂ©rentes activitĂ©s nautiques.

    La station de ski de Val-d'IrĂšne (Parc rĂ©gional de Val-d'IrĂšne), amĂ©nagĂ©e en 1971 au pied du mont du mĂȘme nom qui culmine Ă  685 m, est tout prĂšs (48° 28â€Č 21″ N, 67° 34â€Č 20″ O). Le centre de ski comporte 26 pentes.

    Culture

    Exposition agricole

    Chaque année, au début du mois de juin, la ville d'Amqui est hÎte de l'exposition agricole de la Matapédia. En plus des nombreux animaux, le terrain du centre sportif accueille un chapiteau, des activités pour les plus jeunes et plusieurs exposants.

    Symboles et devise

    Logo de la ville d'Amqui

    Le logo de la ville d'Amqui présente un pont couvert unissant deux rives. Le rouge représente la chaleur et est la couleur du pont couvert Beauséjour. Le bleu représente l'eau et le calme[34]. Avant cela, la ville avait un logo de forme triangulaire.

    L'Ă©cu d'Amqui se blasonne ainsi :

    De gueules Ă  sapin d’or, sur le tout une riviĂšre courante en bande d’argent; Ă  un chef d’or, chargĂ© d’un dextrochĂšre de sable, accostĂ© de deux croix fleurdelisĂ©es du premier.

    La devise officielle d'Amqui est « Per ardua virtus » (« Courage au milieu des problĂšmes ardus » en latin)[40]. Cependant, la devise populaire est « LĂ  oĂč l'on s'amuse ! »

    Patrimoine

    Gare d'Amqui

    La gare d'Amqui est une gare en bois de deux étages, construite en 1904. Elle est protégée par le gouvernement fédéral en vertu de la Loi sur la protection des gares ferroviaires patrimoniales depuis 1993.

    La gare du Canadien National est représentative de la période de prospérité du tournant du siÚcle et de l'expansion connexe des compagnies ferroviaires en général et du chemin de fer Intercolonial (CFI) en particulier. Amqui dépendait du chemin de fer pour transporter ses produits agricoles et ses piÚces finies en bois.

    La conception de la gare d'Amqui est inhabituelle pour une gare du CFI. Elle se distingue par sa conception Ă  deux Ă©tages, abritant le logement du chef de gare et de sa famille.

    Une nouvelle fontaine a été construite dans le centre-ville d'Amqui. Inaugurée le , cette fontaine se trouve en face de la gare d'Amqui.

    La ville d'Amqui possÚde deux ponts couverts. Le plus ancien est le pont des Anses-Saint-Jean et a été construit en 1931. Le second est le pont Beauséjour. Il traverse la riviÚre Matapédia et est situé dans le parc Pierre-et-Maurice-Gagné. Le pont se trouvait originellement dans l'ancienne municipalité de Sainte-Odile de Rimouski. Le pont étant désaffecté depuis plus de 20 ans, cette municipalité l'a gracieusement offert à la ville d'Amqui en 1999[41] qui l'acquiert en 2005. Le pont Beauséjour a été construit en 1932 selon un modÚle Town élaboré.

    En , la ville d'Amqui a publiĂ© un livre d'art intitulĂ© Amqui, lieu de rencontre qui est Ă©crit par Madeleine Gagnon et dont les photos sont l'Ɠuvre de Michel Dompierre. Ce livre raconte l'histoire de la rĂ©gion.

    Personnalités

    SĂ©bastien Caron, joueur professionnel de hockey sur glace
    Olivier Bellavance-Roy, joueur professionnel de hockey sur glace

    Sport

    • Ann-VĂ©ronique Michaud est une patineuse de vitesse qui s'entraĂźne Ă  l'arĂ©na d'Amqui qui est un espoir olympique qui termina en 6e position au 500 m des Jeux du Canada en fĂ©vrier 2007 au QuĂ©bec. Cette derniĂšre a pour entraĂźneur le champion olympique Éric BĂ©dard[42].
    • Christian Boucher a remportĂ© le championnat canadien de descente et de sauts Ă  ski au travers falaises et boisĂ©s (free ski) en .
    • Olivier Bellavance-Roy est un joueur professionnel de hockey nĂ© Ă  Amqui.
    • SĂ©bastien Caron est un joueur professionnel de hockey natif d'Amqui.
    • Alexandre Mallet (en) est un joueur professionnel de hockey natif d'Amqui.
    • Catherine LeFrançois (en) est une culturiste native d'Amqui.
    • Maurice GagnĂ© est un patineur de vitesse.

    Religion

    Science et société

    Culture

    Politique et gestion

    Notes et références

    Notes

      Références

      1. MinistÚre des Affaires municipales et de l'Habitation, « Décret de population 2018 », sur mamh.gouv.qc.ca, (consulté le ).
      2. Gouvernement du Québec, « Répertoire des municipalités - Amqui », sur MinistÚre des Affaires municipales, Régions et Occupation du territoire (consulté le )
      3. Amqui sur Commission de toponymie du Québec, page consultée le 22 septembre 2010
      4. La Matapédia
      5. Amqui : Cent ans Ă  raconter, p. 4.
      6. Jean-Claude GagnĂ© (dir.), Antonin Fallu, Jacqueline Paquet, Claudette St-Pierre, Denise ThĂ©riault, Georges-Henri Tremblay prĂȘtre et Louis-Paul Tremblay, Je vous raconte Sayabec, 1894-1994, Sayabec, ComitĂ© du centenaire de Sayabec, , 282 p. (ISBN 2-9804046-0-8), p. 11
      7. Jean-Claude GagnĂ© (dir.), Antonin Fallu, Jacqueline Paquet, Claudette St-Pierre, Denise ThĂ©riault, Georges-Henri Tremblay prĂȘtre et Louis-Paul Tremblay, Je vous raconte Sayabec, 1894-1994, Sayabec, ComitĂ© du centenaire de Sayabec, , 282 p. (ISBN 2-9804046-0-8), p. 12.
      8. Amqui : cent ans Ă  raconter, p. 10.
      9. Amqui : cent ans Ă  raconter, p. 11.
      10. Renaud Brochu, Les Brochu, vol. 2 : Descendance de Pierre le Matapédien, 20e lignée, Québec, à compte d'auteur, , 513 p. (ISBN 2-9801997-2-9), p. 165.
      11. Amqui : cent ans Ă  raconter, p. 12.
      12. Amqui : cent ans Ă  raconter, p. 15-17.
      13. Amqui : cent ans Ă  raconter, p. 45-93.
      14. Amqui : cent ans Ă  raconter, p. 169.
      15. Amqui : cent ans Ă  raconter, p. 22-25.
      16. Amqui : cent ans Ă  raconter, p. 26-29.
      17. « Amqui (Saint-Benoßt-Joseph-Labre) » (consulté le ).
      18. Amqui : cent ans Ă  raconter, p. 33.
      19. « Gare du Canadien National », sur Annuaire des désignations patrimoniales fédérales de Parcs Canada (consulté le ).
      20. Amqui : cent ans Ă  raconter, p. 34.
      21. Amqui : cent ans Ă  raconter, p. 39.
      22. Amqui : cent ans Ă  raconter, p. 35.
      23. Amqui : cent ans Ă  raconter, p. 37-42.
      24. Amqui : cent ans Ă  raconter, p. 20.
      25. Amqui : Cent ans Ă  raconter, p. 54.
      26. Laurent Lavoie, « Folie meurtriÚre à Amqui: des accusations de conduite dangereuse causant la mort contre Steeve Gagnon : Il aurait agi seul et de façon préméditée, a avancé la Sûreté du Québec », sur journaldequebec.com, (consulté le )
      27. Louis DeschĂȘnes, « Drame Ă  Amqui: le suspect avait un «comportement bizarre», selon un voisin », sur Le Journal de MontrĂ©al (consultĂ© le )
      28. https://www.electionsquebec.qc.ca/francais/municipal/carte-electorale/liste-des-municipalites-divisees-en-districts-electoraux.php DGEQ - Liste des municipalités divisées en districts électoraux
      29. Recensements du Canada de Statistique Canada
      30. Amqui : cent ans Ă  raconter, p. 23.
      31. « Statistique Canada - Profils des communautés de 2006 - Amqui, V » (consulté le )
      32. « Statistique Canada - Profils des communautés de 2016 - Amqui, V » (consulté le )
      33. Centre matapédien d'études collégiales, site Web officiel
      34. Ville de Amqui, Site Web officiel
      35. Commission scolaire des Monts-et-Marées
      36. Site Web du Club de patinage artistique Mira-Belle d'Amqui
      37. Site Web du Club de golf Revermont
      38. Site Web official du Club de curling de la Vallée
      39. Transports Québec, Villages-relais
      40. Les signatures visuelles de la Ville sur le site officiel de la ville d'Amqui, page consultée le 23 janvier 2013
      41. GaĂ©tan Ruest, LÂŽinstallation du pont couvert BEAUSÉJOUR de Sainte-Odile au-dessus du rapide des SƓurs Ă  Amqui, cÂŽest pour bientĂŽt!, Vitrine du Bas-Saint-Laurent, 1er janvier 2005, L®installation du pont couvert BEAUSÉJOUR de Sainte-Odile au-dessus du rapide des SƓurs à Amqui, c®est pour bientÎt! - La Vitrine du Bas-Saint-Laurent, Bas-St-Laurent, QuĂ©bec
      42. Archives du journal L'Avantage
      43. « Eric Forbes [Héliotrope] », sur www.editionsheliotrope.com (consulté le )

      Annexes

      Articles connexes

      Bibliographie

      Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article : document utilisĂ© comme source pour la rĂ©daction de cet article.

      • Amqui, cent ans Ă  raconter, Centenaire d'Amqui, 610 p. (ISBN 9782980122736) Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
      • Rosa-Marie Brochu-Fournier, Amqui : cent ans de vie religieuse, 1889-1989, Amqui, R.-M. Brochu-Fournier, 310 p..
      • Michel Dompierre et Bertrand Leblanc, La MatapĂ©dia, Édition MRC de La MatapĂ©dia, (ISBN 2-9808660-0-8). Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
      • ƒuvre de collaboration, Atlas Ă©cologique de la MRC de La MatapĂ©dia, Édition MRC de La MatapĂ©dia, (ISBN 978-2-9808660-4-3).
      • Madeleine Gagnon et Michel Dompierre, Amqui, lieu de rencontre, Ville d'Amqui, , 120 p. (ISBN 9782980122743).
      • Jacque Larocque, Vie d'autrefois, Ville d'Amqui, , 379 p. (ISBN 9782980122705).
      • Michel Pelletier, Mon coin de pays... La MatapĂ©dia!, (ISBN 2-9804604-0-0).
      • EugĂšne Rouillard, La colonisation dans les comtĂ©s de Temiscouta, Rimouski, Matane, Bonaventure, GaspĂ©, , 153 p..
      • Jos D. Michaud, Notes historiques sur la VallĂ©e de la MatapĂ©dia, La voix du lac, , 254 p..
      • Arthur Buies, La VallĂ©e de la MatapĂ©dia : ouvrage historique et descriptif, QuĂ©bec, LĂ©ger Brousseau, .
      • MinistĂšre des affaires municipales, de l'industrie et du commerce du QuĂ©bec, Inventaire des ressources naturelles : comtĂ© de MatapĂ©dia : section artisanale, Gouvernement du QuĂ©bec, .
      • DVD La MatapĂ©dia, un milieu de vie authentique, produit par le CLD de La MatapĂ©dia et la tĂ©lĂ©vision communautaire vallĂ©e-de-la-MatapĂ©dia, textes de PLUME-ART, scĂ©nario et montage de Yidam Boudhi, 2009.

      Liens externes

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