Agon-Coutainville
Agon-Coutainville (prononcé /a.gɔ̃ ku.tɛ̃.vil/) est une commune française située dans le département de la Manche, en région Normandie, peuplée de 2 869 habitants[Note 1].
Agon-Coutainville | |
La plage de Coutainville. | |
Administration | |
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Pays | France |
Région | Normandie |
Département | Manche |
Arrondissement | Coutances |
Intercommunalité | Communauté de communes Coutances Mer et Bocage |
Maire Mandat |
Christian Dutertre 2020-2026 |
Code postal | 50230 |
Code commune | 50003 |
Démographie | |
Gentilé | Agonais-Coutainvillais |
Population municipale |
2 869 hab. (2020 ) |
Densité | 232 hab./km2 |
Population agglomération |
8 370 hab. (2016) |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 02′ 32″ nord, 1° 34′ 36″ ouest |
Altitude | Min. 0 m Max. 49 m |
Superficie | 12,35 km2 |
Type | Commune rurale et littorale |
Unité urbaine | Agon-Coutainville (ville-centre) |
Aire d'attraction | Coutances (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton d'Agon-Coutainville (bureau centralisateur) |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.agoncoutainville.fr |
Géographie
Agon-Coutainville est située sur la côte ouest du Cotentin (côte des Havres) et du pays de Coutances, en face de Jersey, à 12 kilomètres à l'ouest de Coutances.
Coutainville est une station balnéaire située sur le littoral, alors que le bourg d'Agon est plus retiré à l'intérieur des terres. La commune se prolonge au sud par la pointe d'Agon (site naturel classé), qui abrite le havre de Regnéville formé par l'estuaire de la Sienne. La limite nord est marquée par le havre de Blainville, plus petit.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[4].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Coutances », sur la commune de Coutances, mise en service en 1974[9] et qui se trouve à 10 km à vol d'oiseau[10] - [Note 5], où la température moyenne annuelle est de 11,2 °C et la hauteur de précipitations de 1 061,2 mm pour la période 1981-2010[11].
Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 6], « Granville – pointe du Roc », sur la commune de Granville, mise en service en 1973 et à 23 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 11,6 °C pour la période 1971-2000[13] à 11,9 °C pour 1981-2010[14], puis à 12,4 °C pour 1991-2020[15].
Urbanisme
Typologie
Agon-Coutainville est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7] - [16] - [17] - [18].
Elle appartient à l'unité urbaine d'Agon-Coutainville, une agglomération intra-départementale regroupant trois communes[19] et 7 617 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[20] - [21].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Coutances, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 37 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[22] - [23].
La commune, bordée par la Manche, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[24]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[25] - [26].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (55,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (57 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (41,4 %), zones urbanisées (23,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (14 %), prairies (12,6 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (3,8 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (1,7 %), zones humides côtières (1,3 %), terres arables (1,1 %), forêts (0,2 %)[27].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[28].
Toponymie
Agon
Le nom de la localité est attesté sous les formes Agons en 1027, Agon en 1056, Agon en 1146[29] - [30].
L'étymologie d'Agon ne fait pas l'unanimité chez les spécialistes de la toponymie. La forme la plus ancienne Agons avec un s final a retenu l'attention de quelques-uns[29]. Il peut s'agir un élément pré-latin, dont il est cependant difficile de reconstituer la forme initiale, donc d'en déterminer l'origine.
Dans cette perspective, René Lepelley croit reconnaître un mot gaulois dérivé de la racine ak- évoquant une pointe ou une butte[31], cependant cette évolution phonétique est théoriquement impossible : le son [k] dans cette position aboutit à [j] (le son noté par y dans payer < latin pacare « apaiser ») ou disparaît complètement dans d'autres contextes[32].
Plus généralement, les spécialistes voient dans Agon la fixation d'un anthroponyme germanique continental tel qu'Ago (radical Agon-)[30] ou vieux norrois Hákun ou Hákon, très bien documenté dans les pays scandinaves (en particulier la Norvège) et également bien attesté en Angleterre : cf. par exemple les formes anglo-scandinaves Hacun, Hacon en 1066 dans le Domesday Book ; Hacon de Crokestun vers 1160 dans le Lincolnshire, ou plus tardivement Robert Hacun en 1221 dans le Shropshire[32] - [33]. Ils sont alors pris absolument sans affixe, ni appellatif. Cependant, dans le cadre de l'hypothèse du nom de personne Hákun / Hákon, [k] n'a aucune raison de se sonoriser en [g] à cette époque et c'est au contraire l'inverse qui se produit plus tardivement dans la toponymie normande, à savoir [g] > [k] (cf. Acqueville ci-dessous).
Remarque : aucun spécialiste n'a évoqué un possible vieux norrois *Agi, attesté en vieux danois Aghi et en vieux suédois Agi, dont la forme latinisée est précisément Ag(h)o[34]. Ce dernier semble se retrouver dans Acqueville (Manche, Agueville jusqu'au XVe siècle)[29].
Coutainville
Le toponyme Coutainville y a été ajouté en 1965 et est attesté sous les formes Constantis villa en 1035 - 1060 et Costainvilla 1158[35].
Il s'agit d'une formation toponymique médiévale en -ville au sens ancien de « domaine rural », précédé d'un anthroponyme comme selon le cas général. Coutain- représente peut-être le nom de personne germanique Kotto (féminin -ane)[36] ou scandinave Kolsteinn[31]. Les formes anciennes s'opposent cependant à ces deux interprétations et il faut sans doute y voir un nom de personne gallo-roman Constans ou Constantius[35], d'origine latine et que l'on retrouve dans les noms même de Coutances et de Cotentin.
Le gentilé est Agonais-Coutainvillais.
Histoire
On a retrouvé au large d'Agon-Coutainville une station lithique (champ de blocaux : traces d'industries préhistoriques), datant de la période chelléenne du début du quaternaire, appartenant à la fin du paléolithique inférieur. Cette station a malheureusement disparu, malgré des travaux de sauvegarde en 1958. Cette découverte aurait été confirmée par l'abbé Breuil, originaire de Mortain, grand archéologue français et spécialiste de l'époque paléolithique. Il faut, en effet, se rappeler qu'à cette époque le niveau des mers était beaucoup plus bas que de nos jours. L'étendue des terres devait être beaucoup plus vaste. Les énormes calottes glaciaires absorbaient une telle masse d'eau, que le niveau des océans a pu s'abaisser, d'après certaines hypothèses, de plus de 170 mètres. Il n'est donc pas exagéré de penser, comme le rappellent les légendes et les anciennes chroniques, qu'existait, autour du mont Saint-Michel et jusqu'à la hauteur de Portbail, une vaste forêt qui allait jusqu'aux îles Chausey (dite forêt de Scissy) au cours du paléolithique (200 000 ans av. J.-C.).
Moyen Âge
Au XIe siècle, le lieu appartenait au duc Richard (963-1026)[37].
Un Guillaume Paynel d'Agon (XIe siècle) participa à la première croisade (1096-1099) avec le duc de Normandie Robert Courteheuse[38].
Le roi d'Angleterre Richard Cœur de Lion aurait débarqué dans le hameau de Coutainville en route pour la troisième croisade. Jean sans Terre accorda à Guillaume des Roches, en possession du lieu, deux foires à Agon, d'une durée de huit jours. Ces foires commençaient à la Pentecôte et à la fête Notre-Dame en septembre[37]. La foire d'Agon établie par Jean sans Terre, était comparable jadis à la foire de Beaucaire. Pillée plusieurs fois par les Anglais, la foire fut transférée à Guibray, puis à Montmartin et Coutances.
Jacques II d'Angleterre (1633-1701) y serait passé lors de son exil (d'où le nom de la rue du Roi Jacques près du centre).
Époque moderne
Charles Guérin, sieur d'Agon, et Jehan de Costentin, sieur de Tourville et Coutainville, au XVIe siècle, se disputèrent la mare de l'Essay. Le bailli les autorisa à tirer le gibier et pêcher le poisson sans pouvoir les vendre[38].
Époque contemporaine
Au XIXe siècle, dans son port avaient lieu de nombreux armements au long cours et partaient de nombreux navires pour la pêche de la morue au banc de Terre-Neuve.
Entre 1914 et 1918, Coutainville accueille un hôpital destiné à recevoir des soldats français en convalescence. La commune va perdre 77 de ses enfants pendant le conflit.
Seconde Guerre mondiale
En 1940, le village est occupé par une garnison composée d'Allemands, remplacés fin 1941 par trente Géorgiens.
Le , un avion allié en mauvaise posture poursuivi par un avion allemand lâche deux bombes sur le centre de Coutainville, faisant trois morts : M. Paul Léonard, ferronnier (meilleur ouvrier de France), M. et Mme Jeanne, propriétaires de la pension de famille Les Trois Pavillons. La libération de la ville a lieu le , avec l'arrivée des Américains du 106th Cavalry Squadron. Deux Géorgiens sont tués par la Résistance guidant les libérateurs. La nuit du au , les Allemands tirent sur Coutainville des obus qui heureusement tombent dans le marais près du champ de courses, seules des vaches sont tuées. Le lendemain, elles sont débitées pour ravitailler les habitants et les réfugiés.
Le , trente-deux résidents s'engagent dans la 2e division blindée du général Leclerc stationnant à Mobecq. Deux de ces volontaires tomberont durant les combats de l'Orne.
Héraldique
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Les armes de la commune d'Agon-Coutainville se blasonnent ainsi : |
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Politique et administration
Administration municipale
Le conseil municipal est composé de vingt-trois membres dont le maire et cinq adjoints[44].
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[45]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[46].
En 2020, la commune comptait 2 869 habitants[Note 9], en augmentation de 2,54 % par rapport à 2014 (Manche : −0,97 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Économie et tourisme
Ont paru à Agon-Coutainville les journaux Coutainville-Plage entre 1894 et 1898 et Le Coutainvillais de 1910 à 1912[49].
À partir de 1889, Coutainville accueille les premiers enfants envoyés en vacances par l'Œuvre des colonies de vacances, branche spéciale de l'Œuvre de la Chaussée du Maine fondée par Élise de Pressensé[50].
Agon-Coutainville est commune touristique depuis [51]. Elle dispose d'un casino, d'un hippodrome, d'un terrain de golf et d'une base vélique.
Lieux et monuments
Agon-Coutainville comporte plusieurs monuments :
- le château d'Agon (XVIIIe siècle) ;
- le manoir de Coutainville (XVe – XVIIIe siècles), inscrit au titre des monuments historiques[52] ;
- l'ancien hôtel de la Plage, témoignage de l'Art Déco[53] ;
- belles demeures et villas typiques dont la Villa marocaine[38].
- trois châteaux notoires : le château de la Noë-Chesnaie, les Pins, et de la Flague ;
- l'église Saint-Évroult, des XIIe, XIIIe – XVIe siècles, avec en partie sommitale de la tour, qui a été mis en défense au XVe siècle, une plate-forme terminée par un parapet droit percé d'arbalétrières[54]. Sur un transept, cadran solaire (XVIIe siècle), et à l'intérieur, statues de saint Évroult (XVIe siècle) invoqué pour guérir les enfants noués, Vierge douloureuse (XVIIe siècle), verrière (XIXe et XXe siècles) ;
- la chapelle moderne Notre-Dame-des-Flots XXe siècle, à Coutainville plage. Cette église fut agrandie, la partie la plus récente est décorée de vitraux, l'un est signé Mauméjean ;
- le temple protestant ;
- le monument commémoratif dédié à Fernand Lechanteur (XXe siècle), dialectologue et poète, symbolisant un drakkar ;
- le phare de la pointe d'Agon (XIXe siècle) ;
- cadran solaire (XIXe siècle) au bourg d'Agon, établi par Urbain Leverrier ;
- le havre de Regnéville (estuaire de la Sienne) ;
- traces d'un ouvrage fortifié de 1756[55] ;
- La famille Pindagon, œuvre ambassadrice de l'art, de l'artiste sculpteur plasticien parisien Claude Mayet, placée à l'entrée du quartier du Passous. Inaugurée le [56].
Activité, manifestations, labels
Sports
- Le centre nautique Laurent-Bourgnon de Coutainville accueille toute l'année des initiés et des débutants, même en situation de handicap, pour des activités nautiques variées. Les activités proposées sont la voile et le char à voile.
- Le Football Club d'Agon-Coutainville fait évoluer une équipe de football en ligue de Basse-Normandie et deux autres en divisions de district[57].
- Le Tennis Club. Yannick Noah y a joué quelques années de son adolescence et a remporté le Championnat par équipes de la Manche en 1972[58].
- L'enduro pédestre des sables est un événement majeur de août ayant lieu depuis plus de 30 ans.
- Un golf 18 trous existe en bord de mer sur le territoire de Coutainville depuis 1919[59].
Jumelages
Manifestations
- Hissez les voix, le plus grand concours de chant de l'ouest, en août.
- L'enduro pédestre des sables.
- Festival Coutainville la Plage, depuis 2015[63].
- 13 juillet : concerts et feu d'artifice.
Personnalités liées à la commune
- Anne Hilarion de Costentin de Tourville (1642-1701) qui vécut un temps à Coutainville.
- Amédée Méquet (Agon 1832 - Lorient 1907), contre-amiral, major général de la Marine, commandeur de la Légion d'honneur[64].
- L'amiral Jehenne né à Agon, au lieu-dit Méquet[37].
- Émile Boissel-Dombreval (Coutances, 1864 - Coutainville, 1937), député de la Manche, président du Conseil général, maire de Coutances.
- Albertine Hamon dite Berthe Dagmar (Agon, 1881 - Paris, 1934), actrice et réalisatrice de cinéma, épouse du réalisateur Jean Durand (1882-1946).
- Marie Hardy (la « mère Hardy »), aux cuisines du restaurant Hardy depuis 1931 obtint une étoile au Guide Michelin, honneur qui récompense les qualités de cuisine de l'établissement. Cette étoile va contribuer énormément à faire connaitre Coutainville aux amateurs de bonne cuisine de France mais surtout de l'étranger. Marie Hardy aura l'honneur, le , d'être demandée pour aller faire et servir le repas lors du passage du général de Gaulle dans la Manche. En 1960, elle recevra la médaille du Mérite touristique, distinction rarement attribuée à une femme. Marie Hardy est décédée en 1979[65].
- Fernand Lechanteur (Agon, 1910 - Caen, 1971), linguiste, ethnologue et poète normand.
- Laure Leprieur (1919-1999), créatrice de questions pour le jeu Les Grosses Têtes de RTL (« Madame Leprieur d'Agon-Coutainville »).
- Paul Yonnet (1948-2011), sociologue et essayiste, y est enterré.
- Alain Douville (né en 1950 à Coutainville), gardien de but du FC Saint-Lô puis du SM Caen, sélectionné en équipe de France amateurs.
- Marcel Jaurant-Singer, agent secret français du Special Operations Executive parachuté en et chef du maquis de Cruchaud, a résidé à Coutainville.
Les artistes, Dufy, Féret, Lechanteur et Jean Thézeloup (d) vécurent à Agon et Coutainville[37].
Notes et références
Notes
- Population municipale 2020.
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[5].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[6].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2013 (site de l'IGN, téléchargement du 19 mars 2014)
- « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée ».
- « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée ».
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le ).
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le ).
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
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- « Cote LH/1829/34 », base Léonore, ministère français de la Culture.
- Michel Letribot, Coutainville… au plaisir des jeux, Éditions Eurocibles.
Voir aussi
Bibliographie
- Daniel Delattre et Emmanuel Delattre, La Manche les 602 communes, Grandvilliers, Éditions Delattre, , 280 p. (ISBN 978-2-9159-0709-4), p. 7.
- René Gautier et al. (préf. Jean-François Le Grand, postface Danièle Polvé-Montmasson), 601 communes et lieux de vie de la Manche : Le dictionnaire incontournable de notre patrimoine, Bayeux, Éditions Eurocibles, coll. « Inédits & Introuvables », , 704 p. (ISBN 978-2-35458-036-0), p. 123.
- Erik Groult, « La pointe d’Agon », Patrimoine Normand n°27,‎ (lire en ligne).
- Michel Hébert, Meurtre à Agon-Coutainville, Charles Corlet, (ISBN 2-84706-212-2)Roman policier.
- Nadine Mousselet, Momies, Charles Corlet, , 318 p. (ISBN 2-84706-293-9)Roman policier.
Articles connexes
Liens externes
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
- Agon-Coutainville sur le site de la communauté de communes
- Résumé statistique d'Agon-Coutainville sur le site de l'Insee