Regnéville-sur-Mer
Regnéville-sur-Mer est une commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie, peuplée de 739 habitants[Note 1].
Regnéville-sur-Mer | |
Le château à droite, l'église à gauche ; le lavoir au premier plan. | |
Administration | |
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Pays | France |
Région | Normandie |
Département | Manche |
Arrondissement | Coutances |
Intercommunalité | Communauté de communes Coutances Mer et Bocage |
Maire Mandat |
Martial Salvi 2020-2026 |
Code postal | 50590 |
Code commune | 50429 |
Démographie | |
Gentilé | Regnévillais |
Population municipale |
739 hab. (2020 ) |
Densité | 87 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 01′ 17″ nord, 1° 32′ 31″ ouest |
Altitude | Min. 5 m Max. 43 m |
Superficie | 8,50 km2 |
Type | Commune rurale et littorale |
Aire d'attraction | Coutances (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Coutances |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.regneville-sur-mer.fr |
Géographie
Regnéville-sur-Mer est situé à 10 km au sud-ouest de Coutances, au bord du havre de la Sienne, en face de la pointe d'Agon. La commune est composée de trois anciennes communes : Regnéville, Grimouville et Urville, et de plusieurs hameaux.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[4].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Coutances », sur la commune de Coutances, mise en service en 1974[9] et qui se trouve à 8 km à vol d'oiseau[10] - [Note 5], où la température moyenne annuelle est de 11,2 °C et la hauteur de précipitations de 1 061,2 mm pour la période 1981-2010[11].
Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 6], « Granville – pointe du Roc », sur la commune de Granville, mise en service en 1973 et à 21 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 11,6 °C pour la période 1971-2000[13] à 11,9 °C pour 1981-2010[14], puis à 12,4 °C pour 1991-2020[15].
Urbanisme
Typologie
Regnéville-sur-Mer est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7] - [16] - [17] - [18].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Coutances, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 37 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[19] - [20].
La commune, bordée par la Manche, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[21]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[22] - [23].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (91,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (91,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (33,2 %), prairies (29,7 %), zones agricoles hétérogènes (28,4 %), zones urbanisées (8 %), zones humides côtières (0,7 %)[24].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[25].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Reniervilla vers 1280 (Pouillé), Regnerii villa en 1320 (notes Delisle), Renirville en 1356 (A.N. P 1920/3)[26] - [27].
Il s'agit d'une formation toponymique en -ville au sens ancien de « domaine rural »[26]. Le premier élément Renié- représente un anthroponyme selon le cas général[26] - [27].
L'élément Renié- peut s'expliquer par le nom de personne d'origine germanique continentale Ragenharius[26] (comprendre Raginhari, Raginheri[28]) > Rainheri > Rainier, Rénier, Régnier restés en usage comme prénoms ou patronymes, mais rare dans la toponymie régionale. Les toponymes ressemblants Regnéville-sur-Meuse ou Regniéville (Meurthe-et-Moselle, Rignieiville et Rigneville 1283) ont des formes anciennes un peu différentes de celles de cette commune, ce qui implique peut-être une étymologie différente. De sorte que le recours à l'anthroponyme vieux norrois Ragnarr est possible[27], d'autant plus vraisemblable que sa forme vieux danois est Regner[29].
Le gentilé est Regnévillais.
Histoire
Le port, situé au bord du havre de la Sienne, fut au Moyen Âge, l'un des meilleurs mouillages de la côte ouest du Cotentin. Escale marchande d'importance en basse-Normandie, en raison de la proximité des grandes foires de Montmartin, on construisit, dès le règne d'Henri Ier Beauclerc un château afin de protéger le port et contrôler son trafic[30].
Entre 1795 et 1800, Regnéville (333 habitants en 1793[31]) absorbe Grimouville (898 habitants[32], au nord-est de son territoire) et Urville-près-la-Mer (528 habitants[33], à l'extrême-est).
La commune prend le nom de Regnéville-sur-Mer en 1956.
Politique et administration
Le conseil municipal est composé de quinze membres[37] dont le maire et quatre adjoints[36].
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[38]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[39].
En 2020, la commune comptait 739 habitants[Note 9], en diminution de 1,86 % par rapport à 2014 (Manche : −0,97 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Lieux et monuments
Le château médiéval de Regnéville
La construction du château médiéval de Regnéville daterait du XIe siècle. Il fut l'objet d'âpres batailles entre Français et Anglais pendant la guerre de Cent Ans.
Au XVIIe siècle, Richelieu décide la destruction de la forteresse. Remplie de poudre, elle explose en projetant des débris à des lieues à la ronde.
L'ensemble des vestiges est inscrit aux monuments historiques[41].
Églises
L'église Notre-Dame de Regnéville est dotée d'un clocher-tour massif, daté du XIIe siècle, classé monument historique depuis 1937[42]. Elle abrite de nombreuses œuvres classées au titre objet aux monuments historiques[43].
L'église Saint-Étienne de Grimouville est romane (XIIe siècle), l'église Saint-Julien d'Urville est du XVIIe siècle — cette dernière contient également des objets inscrits (retable, bas-relief, sculptures).
Les fours à chaux du Rey, musée
Implanté sur l'exceptionnel ensemble des fours à chaux du Rey (XIXe siècle), le musée retrace l’histoire maritime et industrielle de Regnéville.
Les quatre fours à chaux et les vestiges de la bascule sont inscrits aux monuments historiques[44].
Autres monuments inscrits
L'ancien lavoir et le manoir de Crux (XVIIe siècle) sont également inscrits[45] - [46].
Le port
Port d'échouage, mais souffrant aujourd'hui de l'ensablement de l'estuaire, le port de Regnéville fut autrefois actif avec le commerce de la chaux et la pêche des terre-neuvas. De nos jours, il est surtout utilisé pour la plaisance.
Les prés salés
À l'image de ceux du mont Saint-Michel, les prés salés se développent à la suite de l'envasement de l'estuaire de la Sienne. Les moutons qui y broutent l'herbe ont une viande particulièrement bonne et font la réputation de l'agneau de pré-salé.
La gare, les commerces
Le bâtiment de l'ancienne gare de Regnéville-sur-Mer terminus de la ligne de chemin de fer d'Orval-Hyenville à Regnéville-sur-Mer, déclassée en 1941, abrite aujourd'hui un bureau de poste et un petit café.
Les quais et les anciennes voies constituent aujourd'hui le terrain de camping.
À proximité se trouvent différents commerces (bar, épicerie, hôtel, boulangerie, et restaurants).
Personnalités liées à la commune
- Anthony Caillot (1908 - 1994 à Regnéville-sur-Mer), évêque.
- Matthieu Pigasse, homme d'affaires, y a passé une partie de sa jeunesse. Sa famille y possède une maison[47].
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
- Résumé statistique de Regnéville-sur-Mer sur le site de l'Insee
- Les Archives nationales conservent sous la cote CP/F/14/17520/18 un plan de 1852 relatif au "projet d'un fanal pour éclairer l'entrée du hâvre de Regneville".
Notes et références
Notes
- Population municipale 2020.
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[5].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[6].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2014 (site de l'IGN, téléchargement du 1er mars 2015)
- « Géoportail (IGN), couche « Limites Administratives » activée ».
- « Géoportail (IGN), couche « Limites Administratives » activée ».
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le ).
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le ).
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Normandie », sur normandie.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Coutances - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Regnéville-sur-Mer et Coutances », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Coutances - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Regnéville-sur-Mer et Granville », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Granville – pointe du Roc - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Granville – pointe du Roc - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Granville – pointe du Roc - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le ).
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
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- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- François de Beaurepaire (préf. Yves Nédélec), Les Noms des communes et anciennes paroisses de la Manche, Paris, A. et J. Picard, , 253 p. (ISBN 2-7084-0299-4, OCLC 15314425), p. 182.
- Jean Renaud, Vikings et noms de lieux de Normandie, Caen, Orep, (ISBN 978-2-915762-89-1), p. 120b.
- Site de Nordic Names : origine de Raginheri (lire en anglais)
- Site de Nordic Names : origine de Regner (lire en anglais)
- Bernard Beck, Châteaux forts de Normandie, Rennes, Ouest-France, , 158 p. (ISBN 2-85882-479-7), p. 146.
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- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Grimouville », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
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- René Gautier et al. (préf. Jean-François Le Grand, postface Danièle Polvé-Montmasson), 601 communes et lieux de vie de la Manche : Le dictionnaire incontournable de notre patrimoine, Bayeux, Éditions Eurocibles, coll. « Inédits & Introuvables », , 704 p. (ISBN 978-2-35458-036-0), p. 486.
- « Bernard Malherbe élu maire de justesse mais dans l'apaisement », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
- « Municipales à Regnéville-sur-Mer. Martial Salvi élu pour un premier mandat de maire », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
- « Résultats des élections municipales - Ministère de l'Intérieur », sur www.interieur.fr, Ministère de l'Intérieur (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- « Château de Regnéville », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Église », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Œuvres mobilières à Regnéville-sur-Mer », base Palissy, ministère français de la Culture.
- « Quatre fours à chaux du Rey », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Ancien lavoir », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Manoir de Crux, au sud du village d'Incleville », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Sophie des Déserts, « Les deux visages de Matthieu Pigasse, Dr Money & Mr Cool », Vanity Fair n°50, septembre 2017, p. 94-103.