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333e rĂ©giment d'infanterie

Le 333e régiment d'infanterie (333e RI) est un régiment d'infanterie de l'Armée de terre française constitué en 1914 avec les bataillons de réserve du 133e régiment d'infanterie. Il combat uniquement pendant la Première Guerre mondiale.

333e régiment d'infanterie
Image illustrative de l’article 333e régiment d'infanterie
Le drapeau du 333e RI porté lors d'une cérémonie le

Création 2 août 1914
Dissolution 31 mars 1919
Pays Drapeau de la France France
Branche Armée de terre
Type RĂ©giment d'infanterie
RĂ´le Infanterie
Inscriptions
sur l’emblème
LORRAINE 1914
VERDUN 1916
CHAMPAGNE 1918
Anniversaire Saint-Maurice
Batailles 1914 - Bataille de la trouée de Charmes
1914 - Bataille du Grand-Couronné
1916 - Bataille de Verdun
1918 - Bataille de l'Aisne
1918 - Offensive Meuse-Argonne
DĂ©corations Croix de guerre 1914-1918

Création et différentes dénominations

  • : 333e rĂ©giment d'infanterie
  • : dissolution

Chefs de corps

  • - : lieutenant-colonel Cornu (dit Carlet)
  • mars - : lieutenant-colonel Lamiable
  • - : lieutenant-colonel Franchet d'Espèrey (mort au combat)
  • - : lieutenant-colonel Vidon
  • - : lieutenant-colonel Madamet

Première Guerre mondiale

Ă€ la mobilisation, chaque rĂ©giment d'active crĂ©Ă© un rĂ©giment de rĂ©serve dont le numĂ©ro est le sien plus 200. Au dĂ©clenchement du conflit, le rĂ©giment est composĂ© de 37 officiers, 121 sous-officiers et 2 121 soldats.

Affectation

1914

: progression vers Remenoville puis vers la lisière de Gerbéviller.
: prise de Gerbéviller.
: franchissement de la Mortagne et attaques des troupes allemandes en repli.
  • 29 - : retrait du front, reconstitution et repos dans la rĂ©gion de Remenoville.
  • : en soutien du 36e rĂ©giment d'infanterie coloniale, le rĂ©giment franchit la Mortagne et progresse sur la rive droite. Reconstitution, le , le rĂ©giment occupe un secteur en avant du viaduc de GerbĂ©viller.
  • 1er - : attaques locales allemandes.
  • 3 - : renfort de 800 hommes, mouvement vers Damelevières puis organisation de la rive gauche de la Mortagne. EngagĂ© Ă  partir du dans la bataille du Grand-CouronnĂ©.
: franchissement de la Mortagne Ă  l'est de Rehainviller, avant-poste Ă  Mont-sur-Meurthe, violents combats.
: capture du cimetière puis du village de Rehainviller, attaque de nuit sur Chaufontaine en direction de Lunéville.
: progression du régiment vers Hériménil jusqu'à atteindre la Meurthe.
  • 13 - : LunĂ©ville est capturĂ©e, progression vers la forĂŞt de Parroy avant d'atteindre le secteur de Crion.
  • - : retrait du front, repos. Ă€ partir du , occupation d'un secteur vers Athienville et les jumelles d'Arracourt. Actions locales de part et d'autre.
  • - : retrait du front, repos dans les rĂ©gions de VarangĂ©ville et de Dombasle-sur-Meurthe.

1915

juillet : attaques allemandes sur le bois Zeppelin au nord de Reillon, contre-attaque du régiment qui récupère le terrain perdu.
: attaque allemande sur le bois Zeppelin avec des obus suffocants, les troupes allemandes gardent la maitrise du bois malgré les contre-attaques françaises.
15 - : attaques françaises sur le bois Zeppelin repris presque entièrement, violentes réactions allemandes. À partir du , organisation et occupation de secteur vers Reillon, Blémerey.

1916

  • - : retrait du front, instruction au camp de Saffais.
  • fĂ©vrier - aoĂ»t : occupation de position dans le secteur de Pont-Ă -Mousson, de la Moselle Ă  la forĂŞt de Facq. Ajout d'un nouveau bataillon issu du 223e rĂ©giment d'infanterie, actions locales de part et d'autre.
  • - : retrait du front, instruction au camp de Saffais.
  • septembre : mouvement vers Verdun, occupation de position dans le secteur de la batterie de l'HĂ´pital, Ă  l'ouest du fort de Tavannes, combats violents quotidiens.
  • fin septembre - : retrait du front, repos dans la rĂ©gion de Hargeville-sur-ChĂ©e.
  • : mouvement vers Haudainville. Ă€ partir du , engagĂ© dans la bataille de Verdun attaque vers l'ouest du fort de Vaux vers les carrières et le village de Vaux-devant-Damloup, puis occupation du terrain conquis. Le rĂ©giment dĂ©plore lors de cette attaque la perte de 21 officiers dont 5 tuĂ©s et de 816 hommes.
  • - : mouvement de rocade, occupation de position dans le secteur des cĂ´tes de Meuse, fort de Troyon et vers Ranzières. Le , le lieutenant-colonel Franchet-d'Espèrey est tuĂ© par un obus de 77 lors d'une inspection des premières lignes françaises. Durant le mois de , le rĂ©giment occupe un secteur du front sur la rive droite de la Meuse vers Louvemont-CĂ´te-du-Poivre et les Chambrettes.

1917

: le régiment subit un bombardement aux obus toxiques.
: attaque locale allemande.

1918

: repli sur la rive sud de la Vesle au cours de la nuit, attaque allemande au matin. Le régiment se replie par Braine, Cerseuil ; occupation de position le long de la route reliant Cerseuil à Cuiry-Housse. Décrochage du régiment, repli vers Launoy.
: mouvement vers l'arrière du front vers Épaux-Bézu ou le régiment cantonne. Au cours de ces deux jours de combats, le régiment déplore la perte de 852 hommes dont 19 officiers.
2 - : occupation et garde des ponts entre La Ferté-sous-Jouarre et Nanteuil-sur-Marne.
  • 5 - : retrait du front, transport par camions dans la rĂ©gion de Clermont-en-Argonne, Ă  partir du cantonnement vers AuzĂ©ville-en-Argonne, RarĂ©court, Brabant-en-Argonne.
  • - : mouvement vers le front, relève de deux rĂ©giments italiens, occupation d'un secteur vers Vauquois. Le rĂ©giment est endivisionnĂ© avec deux rĂ©giments amĂ©ricains les 371e et 372e rĂ©giments d'infanterie US.
  • - fin aoĂ»t : mouvement de rocade, occupation d'un secteur vers la cote 304 et le bois de BĂ©thelainville.
  • fin aoĂ»t - : retrait du front, regroupement vers Vanault-le-Châtel.
  • - : engagĂ© dans l'Offensive Meuse-Argonne, jusqu'au le rĂ©giment forme la rĂ©serve du 9e corps d'armĂ©e et occupe la butte du Mesnil et la ferme de Maisons de Champagne.
: engagé en première ligne, progression vers Vieux après avoir franchi le ruisseau d'Ardeuil ; au cours de cette progression le régiment capture 190 hommes, 2 canons de 77, 7 mortiers de petit calibre et 30 mitrailleuses.
- : mouvement offensif vers le village de Monthois qui ne peut ĂŞtre conquis.
: attaque allemande repoussée. Au cours de cette période le régiment déplore la perte de 5 officiers tués et 12 blessés et de 485 hommes tués, blessés ou disparus.
  • 7 - : retrait du front, mouvement et repos vers Valmy.
  • 11 - : mouvement vers Sainte-Menehould, transport par V.F. pour atteindre Bruyères, puis cantonnement vers Clefcy et GerbĂ©pal.
  • - : mouvement vers le front, occupation du secteur Grande-Goutte, le Violu, la Cude.
  • - : le rĂ©giment pĂ©nètre ensuite en Alsace, après la dissolution de la division, le rĂ©giment est chargĂ© de l'occupation des forts de Molsheim. Le , le rĂ©giment est dissout.

Pertes

Au cours de la Première Guerre mondiale, le régiment déplore la perte de 36 officiers, 95 sous-officiers, 109 caporaux et 885 soldats tués ou disparus[1].

Drapeau

Batailles inscrites sur le drapeau[2] :

Fourragère aux couleurs de la Croix de guerre 1914-1918 décernée le

Faits d'armes faisant particulièrement honneur au régiment

(*) Bataille portée au drapeau du régiment.

Traditions et uniformes

Notes et références

  1. Historique du 333e régiment 1921, p. 46-60
  2. Service historique de la Défense, décision No 12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007

Voir aussi

Sources et bibliographie

  • Historique du 333e rĂ©giment d'infanterie. Guerre de 1914-1918, Belley, Impr. Louis Chaduc ; libr. F. Montbarbon, , 72 p., lire en ligne sur Gallica.

Articles connexes

Liens externes

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