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Mont-sur-Meurthe

Mont-sur-Meurthe est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle, en région Grand Est.

Mont-sur-Meurthe
Mont-sur-Meurthe
L'Ă©glise Saint-Aignan.
Blason de Mont-sur-Meurthe
HĂ©raldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Grand Est
DĂ©partement Meurthe-et-Moselle
Arrondissement Lunéville
Intercommunalité Communauté de communes Meurthe, Mortagne, Moselle
Maire
Mandat
Jonathan Kurkiency
2020-2026
Code postal 54360
Code commune 54383
DĂ©mographie
Gentilé Montois, Montoises [1]
Population
municipale
1 122 hab. (2020 en augmentation de 0,27 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 118 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 48° 33′ 20″ nord, 6° 26′ 37″ est
Altitude Min. 216 m
Max. 277 m
Superficie 9,51 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Nancy
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Lunéville-2
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Mont-sur-Meurthe
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Mont-sur-Meurthe
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Mont-sur-Meurthe
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Mont-sur-Meurthe

    GĂ©ographie

    Communes limitrophes de Mont-sur-Meurthe
    Vitrimont Rehainviller
    Blainville-sur-l'Eau Mont-sur-Meurthe Xermaménil
    Lamath

    Urbanisme

    Typologie

    Mont-sur-Meurthe est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [2] - [3] - [4].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nancy, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 353 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 200 000 Ă  moins de 700 000 habitants[5] - [6].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (52,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (52,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (34,3 %), terres arables (29 %), prairies (20,3 %), zones urbanisées (6,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4,3 %), eaux continentales[Note 3] (3,2 %), zones agricoles hétérogènes (2,8 %)[7].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].

    Toponymie

    Mont-sur-Meurthe est connu sous les noms suivants : Montis en 1114, Monz en 1120, Mons en 1315, Montes en 1402, Mon en 1481, Monts en 1789.

    Histoire

    Le village doit son origine à la période gallo-romaine. Une villa, appelée Montano, prétend la tradition, est bâtie par les Romains, le long de la route de Mont à Xermaménil. Des débris de poterie, des fragments de vases, des pièces de monnaie (datées de 110 à 192 apr. J.-C.) sont retrouvés en 1911.

    Mont-sur-Meurthe est entièrement brûlée et détruite par les Suédois en 1675. En fait, cette date correspond à un épisode de la libération de la Hollande de la présence espagnole. La guerre dite de Hollande n’est pas seulement hollandaise mais aussi française, car le roi de France, menacé d’encerclement par l’Espagne, lutte contre l’Empire. À cette date, Mont-sur-Meurthe fait partie du Saint-Empire romain germanique et le duc de Lorraine (futur empereur) est en lutte ouverte contre le roi ce qui signifie que ce sont les soldats du roi de France qui ont brûlé le village et non les Suédois. La Suède a retiré ses armées depuis 1634 et ne s’est jamais aventurée aussi loin en Lorraine (guerre de Trente Ans : 1618-1648). En 1675, elle s’intéresse plutôt à la Pologne qui est bien plus proche. » (Détails historiques apportés par un aimable historien, M. Denis L.).

    Il ne reste que deux ménages en 1712. C’est vers 1768 que la population augmente avec l’arrivée d’étrangers. La terre de Mont appartenait à différents seigneurs. De cette époque, il ne reste aujourd’hui que le château avec des occupants ne descendant d’aucune famille seigneuriale.

    Le 8 fructidor an 12, les gendarmes Bastien et Goeury ont été envoyés dans la commune de Mont, pour arrêter le nommé Henri Malgras, déserteur ; un attroupement s’est formé en cette commune et s’est mis en rébellion ouverte contre les gendarmes ; les voies de fait les plus répréhensibles ont été employées pour faire évader le déserteur qui était déjà arrêté[9]. Le tribunal civil de l’arrondissement de Lunéville, par jugement rendu le 19 vendémiaire an 13, a condamné la commune de Mont, comme responsable civilement des voies de fait commises par ses habitants, à six cents francs de dommages et intérêts envers lesdits gendarmes, à une amende de pareille somme envers l’État, aux frais et coût dudit jugement et à la restitution de la valeur du chapeau et du mouchoir enlevés à l’un des gendarmes ci-dessus désignés. Le préfet du département de la Meurthe a rendu un arrêté (en 8 articles) en exécution des articles 7, 8 et 9 du titre V de la loi du 10 vendémiaire an 4, en vertu de laquelle le jugement dont il s’agit a été rendu[10].

    Mont va connaître à nouveau les affres de la guerre. Le , le village est bombardé, son pont détruit, treize maisons incendiées. Il est rebâti et seules quelques habitations portent encore les stigmates.

    En ce qui concerne la guerre 1939-1945, Mont a souffert comme toutes les communes voisines : privations, déportation. Une fois de plus, son pont sur la Meurthe saute la dernière année des hostilités.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    avant 1995 2014 Yves Willer PS Conseiller général du canton de Gerbéviller (depuis 1994)
    mars 2014 En cours
    (au 25 mai 2020)
    Jonathan Kurkiency[11] - [12]
    RĂ©Ă©lu pour le mandat 2020-2026
    Profession libérale

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[14].

    En 2020, la commune comptait 1 122 habitants[Note 4], en augmentation de 0,27 % par rapport Ă  2014 (Meurthe-et-Moselle : +0,06 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    257266298308319353361381417
    1856 1861 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    359409371361455368339365390
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    466487481480491518490469512
    1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009 2014
    5236101 0219769479149271 0921 119
    2019 2020 - - - - - - -
    1 1171 122-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[15] puis Insee Ă  partir de 2006[16].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Saint CĂ©saire de Terracina, ancien patron de Mont-sur-Meurthe (avec saint Aignan).

    L'église est déjà citée en 1259 mais son origine serait encore plus lointaine : la première chapelle en 1347 dédiée à saint Césaire de Terracina, une seconde en 1535, sans doute placée sous le vocable de Notre-Dame-de-la-Pitié. Au XXIe siècle, saint Aignan la protège. Le musée de l’église, peu connu et peu visité, en dévoile toujours les statues. L'autel du XVIIIe siècle est remis en valeur grâce à un ancien curé, le père Louis Thiaucourt qui a su interpeller la commune et par ce biais les Monuments historiques. Mont-sur-Meurthe détient une pièce originale et unique dans la région.

    Personnalités liées à la commune

    • Françoise Geminel : vice-championne du monde de Voltige aĂ©rienne. S'est tuĂ©e le Ă  Mont-sur-Meurthe. Une stèle marque le lieu du crash. Une rue de la commune porte son nom.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. https://www.habitants.fr/meurthe-et-moselle-54
    2. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    8. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    9. Journal de la Meurthe no 15, du 1er brumaire an 13
    10. Journal de la Meurthe no 14, du 29 vendémiaire an 13
    11. « Résultats des élections municipales 2020 - Maire sortant », sur le site du Télégramme de Brest (consulté le ).
    12. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
    13. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    14. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    15. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    16. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
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