Lamath
Lamath [lamat] est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle, en région Grand Est.
Lamath | |||||
Église Saint-Étienne. | |||||
HĂ©raldique |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Grand Est | ||||
DĂ©partement | Meurthe-et-Moselle | ||||
Arrondissement | Lunéville | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Territoire de Lunéville à Baccarat | ||||
Maire Mandat |
Bernard Genay 2020-2026 |
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Code postal | 54300 | ||||
Code commune | 54292 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Population municipale |
184 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 33 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
Coordonnées | 48° 31′ 50″ nord, 6° 27′ 01″ est | ||||
Altitude | Min. 220 m Max. 280 m |
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Superficie | 5,6 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Nancy (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Lunéville-2 | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Meurthe-et-Moselle
GĂ©olocalisation sur la carte : Grand Est
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GĂ©ographie
Urbanisme
Typologie
Lamath est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [1] - [2] - [3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nancy, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 353 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[4] - [5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (54,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (54,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (54,3 %), prairies (27 %), zones agricoles hétérogènes (18,7 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Toponymie
Anciennes mentions : la Marz (1178), la Mars (1296), La Mairs (1315), Lamay (1476), La Max (1497), La Mais (1502), La May (1516), Lamays (1523), La Mays (1558), La Maix (1600), La Marth (1606), La Maith (1651), La Math ou la Maix (1779)[8].
Histoire
1315 : Burnikes de Riste reprend en fief-lige les château et ban de Lunéville, Mont, Mortagne, Xermaménil, La Maire (Lamath), Rehainviller, Einville etc.
1882 : le ministre des travaux publics autorise l'exploitation de la ligne de chemin de fer de Lunéville à Gerbéviller ayant une station à Lamath[9]. Cette ligne fonctionnera pendant 100 ans.
- La gare vers 1966.
- La gare vers 1966.
1914 : Monsieur Midon, maire de Lamath et deux autres habitants sont arrêtés par les Allemands et emmenés au fort von der Tann de Ingolstadt en Bavière[10]. Quatre habitants sont fusillés[11]. Le général allemand Eugen Clausz sera mis en cause pour "les crimes de Franconville, Moriviller et Lamath commis le ". Le nom de cet officier figure dans la "Liste des personnes désignées par les Puissances alliées pour être livrées par l'Allemagne en exécution des articles 228 à 230 du traité de Versailles".
Politique et administration
Population et société
DĂ©mographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[16].
En 2020, la commune comptait 184 habitants[Note 3], en diminution de 3,16 % par rapport Ă 2014 (Meurthe-et-Moselle : +0,06 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- L'ancien lavoir.
- Le château d'eau.
- Église XVIIIe : statues.
HĂ©raldique
Blason | Blasonnement : de gueules à deux bars adossés d’argent accompagnés d’une crosse en chef et de trois cailloux à dextre, senestre et en pointe le tout d’or. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- « Lamath », Monographies communales de Meurthe-et-Moselle réalisées pour l'exposition universelle de 1889 et conservées par les Bibliothèques de Nancy, sur https://galeries.limedia.fr
- Ressources relatives à la géographie :
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Henri Lepage, Dictionnaire topographique du département de la Meurthe, Imprimerie impériale, Paris, 1862.
- « La Liberté », sur gallica.bnf.fr, quotidien, (consulté le ).
- « Paris-Midi », sur gallica.bnf.fr, quotidien, (consulté le ).
- « Le Figaro », sur gallica.bnf.fr, quotidien, (consulté le ).
- https://kiosque.limedia.fr/ark:/31124/dpg498s0r698dvsw/p5.item.r=m%C3%A9honcourt
- « Résultats des élections municipales 2020 - Maire sortant », sur le site du Télégramme de Brest (consulté le ).
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.