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Sablonnières

Sablonnières est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne en région Île-de-France.Autrefois appelée Sablonnières-le-Temple.

Sablonnières
Sablonnières
La mairie.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion ĂŽle-de-France
DĂ©partement Seine-et-Marne
Arrondissement Provins
Intercommunalité Communauté de communes des Deux Morin
Maire
Mandat
Frédérique Demaison
2020-2026
Code postal 77510
Code commune 77398
DĂ©mographie
Population
municipale
722 hab. (2020 en augmentation de 2,41 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 52 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 48° 52′ 32″ nord, 3° 17′ 47″ est
Altitude Min. 75 m
Max. 192 m
Superficie 13,98 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Coulommiers
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Sablonnières
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Sablonnières

    GĂ©ographie

    Localisation

    Localisation de la commune de Sablonnières dans le département de Seine-et-Marne.

    La commune est situĂ©e Ă  environ 19 kilomètres au sud-est de La FertĂ©-sous-Jouarre[Carte 1].

    Communes limitrophes

    GĂ©ologie et relief

    L'altitude de la commune varie de 75 mètres Ă  192 mètres pour le point le plus haut, le centre du bourg se situant Ă  environ 80 mètres d'altitude (mairie)[1]. Elle est classĂ©e en zone de sismicitĂ© 1, correspondant Ă  une sismicitĂ© très faible[2].

    RĂ©seau hydrographique

    Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
    Carte des réseaux hydrographique et routier de Sablonnières.

    Le réseau hydrographique de la commune se compose de cinq cours d'eau référencés :

    • la rivière le Petit Morin, long de 86,33 km[3], affluent de la Marne en rive gauche, ainsi que :
      • un bras de 0,71 km[4] ;
      • un bras de 0,39 km[5] ;
      • le ru d'Avaleau, 4,82 km[6], affluent du Petit Morin ;
        • le ru des Étangs, 3,13 km[7], qui conflue avec le ru d'Avaleau.

    La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de 5,94 km[8].

    Gestion des cours d'eau

    Afin d’atteindre le bon état des eaux imposé par la Directive-cadre sur l'eau du , plusieurs outils de gestion intégrée s’articulent à différentes échelles : le SDAGE, à l’échelle du bassin hydrographique, et le SAGE, à l’échelle locale. Ce dernier fixe les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine. Le département de Seine-et-Marne est couvert par six SAGE, au sein du bassin Seine-Normandie[9].

    La commune fait partie du SAGE « Petit et Grand Morin », approuvĂ© le . Le territoire de ce SAGE comprend les bassins du Petit Morin (630 km2) et du Grand Morin (1 185 km2)[10]. Le pilotage et l’animation du SAGE sont assurĂ©s par le syndicat mixte d'amĂ©nagement et de gestion des Eaux (SMAGE) des 2 Morin, qualifiĂ© de « structure porteuse »[11].

    Climat

    Paramètres climatiques pour la commune sur la période 1971-2000

    - Moyenne annuelle de température : 10,5 °C
    - Nombre de jours avec une température inférieure à -5°C : 4,5 j
    - Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C : 5,1 j
    - Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 15,1 °C
    - Cumuls annuels de précipitation : 747 mm
    - Nombre de jours de précipitation en janvier : -4,9 j
    - Nombre de jours de précipitation en juillet : -1,2 j

    La commune bénéficie d’un « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats en France définie en 2010. Ce type affecte l’ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, dont la totalité des communes de Seine-et-Marne[12].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent aux donnĂ©es mensuelles sur la normale 1971-2000[13]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-contre[12]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis Ă©voluer. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂ®tre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales[14]. Cette Ă©volution peut ĂŞtre constatĂ©e sur la station mĂ©tĂ©orologique historique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, Melun - Villaroche , qui se trouve Ă  55 km Ă  vol d'oiseau[15], oĂą la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 11,2 °C pour 1981-2010[16] Ă  11,6 °C pour 1991-2020[17].

    RĂ©seau Natura 2000

    Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[18].

    Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Habitats »[19] - [Carte 2] :

    • le « Petit Morin de Verdelot Ă  Saint-Cyr-sur-Morin », d'une superficie de 3 589 ha, un site qui accueille la plus importante population d’Île-de-France de cuivrĂ© des marais (Lycaena dispar) et la deuxième plus importante population d’Île-de-France de sonneur Ă  ventre jaune (Bombina variegata)[20] - [21].

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

    Le territoire communal de Sablonnières comprend une ZNIEFF de type 1[Note 2] - [22] - [Carte 3], le « Petit Morin » (30,09 ha), couvrant 10 communes du dĂ©partement[23]. , et une ZNIEFF de type 2[Note 3] - [22], la « vallĂ©e du Petit Morin de Verdelot Ă  la Ferte Sous-Jouarre » (4 988,89 ha), couvrant 15 communes du dĂ©partement[24].

    • Carte des ZNIEFF de type 1 de la commune.
      Carte des ZNIEFF de type 1 de la commune.
    • Carte des ZNIEFF de type 2 de la commune.
      Carte des ZNIEFF de type 2 de la commune.

    Urbanisme

    Typologie

    Sablonnières est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4] - [25] - [26] - [27].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire regroupe 1 929 communes[28] - [29].

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (75 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (75,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (51,5% ), forêts (23,1% ), prairies (18,5% ), zones agricoles hétérogènes (5% ), zones urbanisées (1,9 %)[30].

    Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover[31] - [32] - [Carte 4]. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 5].

    • Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
      Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
    • Carte orhophotogrammĂ©trique de la commune.
      Carte orhophotogrammétrique de la commune.

    Planification

    La commune disposait en 2019 d'un plan local d'urbanisme approuvé. Un plan local d'urbanisme intercommunal couvrant le territoire de la communauté de communes des Deux Morin, prescrit le 28 juin 2018, était en élaboration[33] - [34]. Le zonage réglementaire et le règlement associé peuvent être consultés sur le Géoportail de l'urbanisme[Carte 6].

    Lieux-dits et Ă©carts

    La commune compte 171 lieux-dits administratifs[Note 6] répertoriés consultables ici[35] (source : le fichier Fantoir)> dont la Noue et le Vautron.

    Les noms actuels ou passés des hameaux, des lieux-dits et des chemins: liée soit au relief des lieux ; la Butte du Plessier, le Montcel, le Vautron, soit à la nature du sol ; la Bourbière, le Champ du Heurt, les Fondrières, les Glas, les Hacots, les Grands Savarts, le Pierry ou à sa couleur ; la Terre Noire, les Terres Blanches, soit à la présence de sources ou de fontaines ; les Avônes, les Fontenys, la Fontaine au Maçon, la Fontaine aux Tanches, la Fontaine du Château, Fontaine Parée, la Fontaine Bruyat, Fontaine des Porchers ou de plans d'eau ; Clos de la Mare, Champ de la Mare, l'Étang des Auges, l'Étang de Crèvecoeur, l'Étang de Marlande, l'Étang de Moquetonne, le Bois de la Mare, la Noue, Sur l'Étang de Montchevrel ou de cours d'eau ; la Rouillie, Sous le Ru des Feytieux, soit à la pratique d'une culture ; les Aigres Vignes, la Navetière, l'Orgère, la Vieille Vigne, la Vigne aux Chardons, le Vignoble du Vautron, la Vigne des Longuets, soit à la présence d'une forêt ; Sous la Forêt, les Bois Verts, les Bois du Mont Chevret, le Bois Prieur, le Bois de la Mare ou plus précisément au type de forêt ; la Folie, le Haillier, Haute feuille, voire à la dominance d'une essence d'arbres ; les Aulnettes, les Cinq Chênes, la Haie des Trembles, Pièce des Noyers, les Grands Ormes, le Jarriel, Champ du Poirier, Champ du Frêneau, Les Trembles ou d'arbustes ; l'Epinette, les Longues Viornes, l'Oseraie, Champ de la Ronce, soit à la proximité de constructions ; chemin de la Grand-Maison, Maison-Neuve, la Masure ou de voies anciennes ; la Houille, le Champ-Ouie, soit à l'implantation d'une industrie ; le champ du Cloyon, le Fourneau, le champ Fourneau, le Moulin, le Champ du Pressoir, la Tuilerie, les Pièces du Four à Chaux, soit à l'utilisation des lieux ; la Corvée, chemin de la Garenne, la Pâture des Hacots, l'Aisance des Jardins, la Justice, la Lièvrerie, l'Ouche Maugré, l'Ouchette, le Putet, à leur situation ; Bois d'En-Haut, Au-dessous de l'Étang de Marlande, Au-dessus d'Haute-feuille, le Pavé d'Hondevilliers, Au-dessus des Regains ou à la taille des terrains ; le Grand Champ, le Grand Clos, soit à l'existence de clôtures ; la Haie au Nain, Clos des Ducs, Le Clos des Olivettes, les Closeaux, le Parc, soit enfin au nom d'un propriétaire ou d'une famille installée sur les lieux ; Bois Frémy, le Carré Huot, Champ Colin, Champ Marin, le Clos Capitaine, le Bosquet Gillet, le Gain Jean, le Gain de la Baillie, Bois Margot, la Pièce Moreau, les Gobas, les Renaults, Pré Méline, Mazure des Villoiseau, la Vente Fassier, le Champ Boutry, le Clos des Ducol, Clos Ducreux...

    Logement

    En 2017, le nombre total de logements dans la commune Ă©tait de 374 dont 94,7 % de maisons et 4,5 % d'appartements[Note 7].

    Parmi ces logements, 80,2 % étaient des résidences principales, 12,8 % des résidences secondaires et 7 % des logements vacants.

    La part des ménages fiscaux propriétaires de leur résidence principale s'élevait à 85,7 % contre 10,7 % de locataires[36] dont, 0,3 % de logements HLM loués vides (logements sociaux)[Note 8] et, 3,7 % logés gratuitement.

    Toponymie

    Le nom de la localité est mentionné sous les formes Salvonarias supra Moram au VIe siècle[37] ; Sablonieres vers 1172[38] ; Domus de Sabloneriis en 1201[39] ; Fortericia de Sablonieres en 1222[40] ; Sablonneriae en 1295[41] ; Sabolunariae au XIIIe siècle[42] ; Sablonnyères en 1505[43] ; Sablonnieres en Brye en 1507[44] ; Sabellionieres en 1549[43].

    Une sablonnière désigne un lieu d’où l’on extrayait du sablon (sable au grain très fin que l’on utilisait notamment pour curer les récipients en cuivre) ou plus communément un gisement de sable.
    Sur le plan géologique, des gisements de sablons de sables d'Auvers (sables et grès grossiers à stratifications entrecroisées) et sables de Beauchamp (sables et grès fins à stratification horizontale) ont bien été localisés dans la commune, de part et d'autre du Petit Morin.
    Un lieu-dit "La Sablière" était identifié vers le Jariel[45] dans un bail du consenti par le seigneur local accordant à l'exploitant de la tuilerie de Sablonnières le droit de prendre du sable dans une sablière proche du ru d'Avaleau, au-dessous du Moulin.

    Par délibération du , la municipalité demanda le changement du nom de la commune en « Sablonnières-sur-Morin », afin d'éviter des confusions avec des localités homonymes dans l'acheminement postal des marchandises. Cette requête reçut un avis favorable du directeur des postes, télégraphes et télécommunications de Seine-et-Marne le de la même année, ainsi que l'aval du Conseil général. Elle fut toutefois rejetée par le ministère de l'Intérieur au motif qu'aucune autre commune en France ne portait le même nom.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1791 Nicolas Chérier
    1792 François Baron maçon
    1800 Jean-Pierre Moutenot marchand de bois
    1815 Denis Victor BĂ©nard meunier
    1821 Jean-Baptiste Perrin cultivateur
    1828 Jean Louis Delétain cribleur
    1831 Pierre Joseph Delambre propriétaire
    1835 Louis Isidore Delétain cultivateur
    1844 Charles François Albert Cherrier cultivateur
    1847 Louis François Antoine Rémy
    1848 Victoire François Joseph Gergonne cultivateur
    1860 Honoré Eugène Barbier propriétaire
    1872 Dessaint Rémy géomètre
    1875 Honoré Eugène Barbier propriétaire
    1876 Dessaint RĂ©my
    1886 François Cyr Alexandre Lemoine cultivateur
    1886 Dessaint RĂ©my
    1887 Eugène Alexandre Lourdin cultivateur
    1912 Jean Oscar Charles Léon Fournier chansonnier, employé chemins de fer à la retraite
    1919 Louis Hipployte Choquier Délégué faisant fonction de maire
    1919 Désiré Alphonse Bourguignon propriétaire
    1945 Georges Emile Alexandre Rousselet ancien charron
    1947 Henri Désiré Delambre
    1953 Maurice Georges Mesle ancien vannier et employé EDF
    1966 Bernard Goujat ancien vannier
    1983 Fernand Barès ancien enseignant et principal de collège
    mars 2001 En cours Dominique Lefebvre
    Les données manquantes sont à compléter.

    Équipements et services

    Eau et assainissement

    L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au [46] - [47].

    Assainissement des eaux usées

    En 2020, la commune de Sablonnières gère le service d’assainissement collectif (collecte, transport et dépollution) en régie directe, c’est-à-dire avec ses propres personnels[48].

    L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[49]. Le Syndicat mixte d'assainissement du Nord-Est (SIANE) assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations[48] - [50].

    Eau potable

    En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par le syndicat de l'Eau de l'Est seine-et-marnais (S2E77) qui gère le service en régie[48] - [51] - [52].

    Population et société

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[53]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[54].

    En 2020, la commune comptait 722 habitants[Note 9], en augmentation de 2,41 % par rapport Ă  2014 (Seine-et-Marne : +3,69 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    672681714706741699709719742
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    684768733712696642624610600
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    607596565508545510482483479
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    417445443524595628671677701
    2017 2020 - - - - - - -
    721722-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[55] puis Insee Ă  partir de 2006[56].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Revenus de la population et fiscalité

    En 2018, le nombre de mĂ©nages fiscaux de la commune Ă©tait de 297, reprĂ©sentant 696 personnes et la mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation de 22 720 euros[57].

    Emploi

    En 2017 , le nombre total d’emplois dans la zone Ă©tait de 90, occupant 308 actifs rĂ©sidants. Le taux d'activitĂ© de la population (actifs ayant un emploi) âgĂ©e de 15 Ă  64 ans s'Ă©levait Ă  67,9 % contre un taux de chĂ´mage de 9,3 %. Les 22,8 % d’inactifs se rĂ©partissent de la façon suivante : 5,9 % d’étudiants et stagiaires non rĂ©munĂ©rĂ©s, 9,5 % de retraitĂ©s ou prĂ©retraitĂ©s et 7,4 % pour les autres inactifs[58].

    Entreprises et commerces

    En 2019, le nombre d’unités légales et d’établissements (activités marchandes hors agriculture) par secteur d'activité était de 36 dont 2 dans l’industrie manufacturière, industries extractives et autres, 13 dans la construction, 9 dans le commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration, 3 dans l’Information et communication, 1 dans les activités immobilières, 4 dans les activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien, 1 dans l’administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale et 3 étaient relatifs aux autres activités de services[59].

    En 2020, 7 entreprises ont été créées sur le territoire de la commune, dont 5 individuelles.

    Au , la commune ne disposait pas d’hôtel et de terrain de camping[60].

    Agriculture

    Sablonnières est dans la petite région agricole dénommée la « Brie laitière » (anciennement Brie des étangs), une partie de la Brie à l'est de Coulommiers[Carte 7]. En 2010, l'orientation technico-économique[Note 10] de l'agriculture sur la commune est la culture de céréales et d'oléoprotéagineux (COP)[61].

    Si la productivitĂ© agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tĂŞte des dĂ©partements français, le dĂ©partement enregistre un double phĂ©nomène de disparition des terres cultivables (près de 2 000 ha par an dans les annĂ©es 1980, moins dans les annĂ©es 2000) et de rĂ©duction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans les annĂ©es 2010[62]. Cette tendance se retrouve au niveau de la commune oĂą le nombre d’exploitations est passĂ© de 13 en 1988 Ă  10 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 51 ha en 1988 Ă  85 ha en 2010[61]. Le tableau ci-dessous prĂ©sente les principales caractĂ©ristiques des exploitations agricoles de Sablonnières, observĂ©es sur une pĂ©riode de 22 ans :

    Évolution de l’agriculture à Sablonnières entre 1988 et 2010.
    1988 2000 2010
    Dimension Ă©conomique[61] - [Note 11]
    Nombre d’exploitations (u) 13 9 10
    Travail (UTA) 17 12 12
    Surface agricole utilisée (ha) 658 706 847
    Cultures[63]
    Terres labourables (ha) 439 551 696
    Céréales (ha) 334 402 516
    dont blé tendre (ha) 186 209 289
    dont maĂŻs-grain et maĂŻs-semence (ha) 76 85 78
    Tournesol (ha) s
    Colza et navette (ha) s s 53
    Élevage[61]
    Cheptel (UGBTA[Note 12]) 366 261 284

    Culture locale et patrimoine

    Monuments et lieux remarquables

    La commune compte deux monuments répertoriés à l'inventaire des monuments historiques (Base Mérimée)[64].

    Autres lieux et monuments

    Église Saint-Martin de Sablonnières.
    • Lavoirs ;
    • Tombes britanniques (1914) ;
    • La Grotte Saint-Hubert..

    Personnalités liées à la commune

    • Claude-ThĂ©odore Boutillier[67] ( - Sablonnières âśť - Sablonnières), capitaine au 105e de ligne, baron de Holdenstadt et de l'Empire ().
    • Robert de Salnove ( - Sablonnières âśť - Bassevelle ?), lieutenant de la grande louvèterie de France, auteur de la VĂ©nerie Royale (1655).
    • Jean Oscar Charles LĂ©on Fournier ( - Paris), chansonnier, maire de Sablonnières (1912-1919).

    HĂ©raldique

    Les armes de la ville se blasonnent ainsi :

    Coupé au 1 de gueules au château d’or essoré de sable, ouvert de deux portes du champ, ajouré de deux fenêtres et d’une lucarne du même, flanqué de deux tours aussi d’or couvertes aussi de sable, ouvertes et ajourées aussi du champ, adextré d’un porc-épic et senestré d’un croissant surmonté d’une étoile, le tout d’or, au 2 d’azur au cor d’argent virolé et enguiché du même soutenu d’une rivière aussi d’argent mouvant de la pointe.

    Créé en 1993 par M. Molinier, le blason évoque plusieurs éléments de l'histoire de la ville :

    • le château seigneurial et son dĂ©mantèlement signalĂ© par les portes et fenĂŞtres ouvertes,
    • les emblèmes des anciens propriĂ©taires de la seigneurie : le croissant et l'Ă©toile des Ravenel[68], le porc-Ă©pic des Maupeou,
    • le Petit Morin et la chasse, en relation avec la confrĂ©rie de Saint-Hubert[69].

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    6. Contrairement au hameau ou écart qui est un groupe d’habitations , un lieu-dit n'est pas forcément un lieu habité, il peut être un champ, un carrefour ou un bois...
    7. En raison des arrondis, la somme des pourcentages n’est pas toujours égale à 100 %.
    8. Voir la Loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains (loi SRU).
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    10. L'orientation technico-économique d'une exploitation est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    11. L'indicateur s signifie que la donnée n'est pas diffusée par respect du secret statistique.
    12. L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d’espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).
    • Cartes
    1. « Localisation de Sablonnières » sur Géoportail (consulté le 28 octobre 2018)..
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    Références

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    67. « Claude Théodore Boutillier, naquit à Sablonnières le 8 janvier 1776, de parents fort modestes. Son père, un manouvrier du nom de Claude Boutillier, travaillait dans les champs et dans les vignes. Sa mère, Marie Rufine Dupuis, née à Sablonnières en 1751, était fille de Nicolas Dupuis, concierge et garde des chasses du marquis de Maupéou, originaire de Villeneuve-sur-Bellot. En 1793, le jeune homme s'engagea comme volontaire au district de Rozoy (Rozay-en-Brie). Affecté successivement au 2e bataillon du Finistère, à la 9e demi-brigade de ligne et à la 105e demi-brigade de ligne entre 1794 et 1796, il participa avec bravoure aux principales campagnes napoléoniennes, fut blessé trois fois et gravit rapidement les échelons : caporal en 1798, caporal-fourier en 1799, sergent en 1801, sergent-major en 1802, sous-lieurtenant en 1806, premier porte-aigle en 1808, lieutenant la même année, capitaine d'infanterie en 1809, chef de bataillon au 16e régiment de ligne en 1813. Pour le récompenser, l’empereur le décora de la Légion d'honneur en plein champ de bataille et le fit baron d'empire sous le nom de Boutillier de Holdenstadt. Mis en demi-solde à la chute de l'empire, Boutillier regagna son village natal et s'y maria le 14 septembre 1817. Après avoir vécu modestement dans l'ancien presbytère, au n° 67 (cette maison était située à l'emplacement de la salle municipale et fut démolie en 1886), il mourut le 5 avril 1822. Boutillier, qui signait à l'origine de ses nom et prénoms, avait ensuite réduit son paraphe à «Baron Boutillier». Il a fallu attendre l'été 2005 pour que, à l'occasion du spectacle historique qui lui fut consacré, une plaque commémorative soit apposée en sur un petit bâtiment à proximité du terrain de jeux. »

      Sources

    68. « Blason Ravenel de Sablonnieres », sur genealogie.com.
    69. « Sablonnieres », sur Armorial des villes et villages de France, .
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