Rarécourt
Rarécourt est une commune française située dans le département de la Meuse, en région Grand Est.
Rarécourt | |
Clocher de l'église Saint-Amand. | |
Héraldique |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Meuse |
Arrondissement | Verdun |
Intercommunalité | Communauté de communes Argonne-Meuse |
Maire Mandat |
Nathalie Coyard 2020-2026 |
Code postal | 55120 |
Code commune | 55416 |
Démographie | |
Gentilé | Rarécourtois [1] |
Population municipale |
225 hab. (2020 ) |
Densité | 15 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 04′ 38″ nord, 5° 07′ 28″ est |
Altitude | Min. 191 m Max. 302 m |
Superficie | 15,41 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Clermont-en-Argonne |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | https://www.rarecourt.fr |
Géographie
Communes limitrophes
Urbanisme
Typologie
Rarécourt est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [2] - [3] - [4]. La commune est en outre hors attraction des villes[5] - [6].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (49,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (50 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (49,5 %), terres arables (29,2 %), prairies (19,4 %), zones urbanisées (2 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Toponymie
- Rarécourt : Radherei-curtis (961), Rhasherei-cortis (962), Rureicurtis (984), Raherei-curtis (1049), Waheri-curtis (1106), Raherei-villa (1125), Rarcourt (1382), Rarrecourt (1394), Rarecourt (1501), Rarecuria (1580), Rarecour (1656), Larecour (1700), Larecourt (1707).
- Salvange : Solvengis (984, 1137, 1147), Salvengis (1179), Silvange (1418).
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[11].
En 2020, la commune comptait 225 habitants[Note 2], en augmentation de 12,5 % par rapport à 2014 (Meuse : −4,45 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Culture locale et patrimoine
Héraldique
Rarécourt a donné son nom à une maison de nom et d'armes qui portait : d'hermines en champ d'argent à cinq annelets de même en sautoir[14].
Lieux et monuments
- Église Saint-Amand de Rarécourt : de style classique cette église date du XVIIIe siècle.
- Ferme de La Vallée : Microbrasserie et confiturerie artisanale : ;
- Moulin à Coquins : exploitation locale (jusque 1947) de nodules de phosphate de chaux pour la fabrication d'engrais (en poudre) ;
- Musée de la Faïence, ancienne maison forte de La Vallée : consacré aux faïences régionales ;
- Le château de Rarecourt : visites jusqu'au de 10 h 30 à 12 h et de 14 h à 18 h 30. Celui-ci date du XVIIe siècle. Dans cette maison forte se trouve le Musée des faïences d'Argonne, avec 800 pièces des Islettes, Waly, Lavoye, Salvange etc.
Personnalités liées à la commune
La famille de Rarécourt de La Vallée de Pimodan, usuellement appelée la famille de Pimodan, est une famille française d'extraction chevaleresque, attestée en 1363, titrée duc pontifical au XIXe siècle.
Voir aussi
Bibliographie
- Daniel Hochedez, « Un petit Monaco en Argonne ? Rarécourt : terre autonome et zone franche fiscale (XIVe siècle - 1790) », Horizons d'Argonne, nº 84, 2007, p. 5-30 (publication du Centre d'études argonnais www.centretudargonnais.org)
- Daniel Hochedez et Catherine Hochedez-Schuster, « Sortie culturelle en Argonne meusienne: Les Islettes, Rarécourt, Clermont-en-Argonne », Horizons d'Argonne, nº 93, , p. 21-36 (publication du Centre d'études argonnais www.centretudargonnais.org): La ferme de La Vallée à Rarécourt: un exemple de la capacité d'innovation en Argonne; L'église de Rarécourt; Le procès de Claude de La Vallée (de Rarécourt), Prévôt de Clermont-en-Argonne, au XVIe siècle; Le statut juridique et le régime fiscal de Rarécourt sous l'Ancien régime.
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- https://www.habitants.fr/meuse-55
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Félix Liénard, Dictionnaire topographique du département de la Meuse, 1872