Fleury-la-Rivière
Fleury-la-Rivière est une commune française, située dans le département de la Marne en région Grand Est.
Fleury-la-Rivière | |
La mairie. | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Marne |
Arrondissement | Épernay |
Intercommunalité | Communauté de communes des Paysages de la Champagne |
Maire Mandat |
Freddy Lecacheur 2020-2026 |
Code postal | 51480 |
Code commune | 51252 |
Démographie | |
Gentilé | Fleurysiens, Fleurysiennes |
Population municipale |
519 hab. (2020 ) |
Densité | 65 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 05′ 50″ nord, 3° 53′ 00″ est |
Superficie | 7,98 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Dormans-Paysages de Champagne |
Législatives | Cinquième circonscription |
Localisation | |
Géographie
Situation
Géologie
La cave aux coquillages est une salle où toutes sortes de spécimens de l'ère lutécienne sont rassemblés, un lieu qui permet de proposer une explication générale de l'évolution de la vie sur Terre pour situer la période qui concerne Fleury-la-Rivière, il y a 45 millions d'années, le Lutécien.
De cette période, il reste une multitude de coquillages dont les imposants campaniles, des coquillages en forme de cône longs de 40 à 60 cm que l'on peut admirer dans la cave aux coquillages.
Une visite guidée longue d'une heure et demie à 12° propose à la fois de découvrir le site brut avec les coquillages soudés au sable calcaire, mais aussi des sites nettoyés comme la fameuse plage qui met en évidence une multitude de campaniles giganteums, perchés à un mètre de hauteur.
Cette visite peu connue du grand public montre des fossiles marins en très grand nombre dans le sol de la Marne, région proche d'Épernay. Elle permet de constater que tous ces fossiles sont identiques à ceux d'aujourd'hui, c'est-à -dire qu'ils n'ont pratiquement pas évolué malgré leurs 45 millions d'années affichés. Nous ne trouvons pas davantage de fossiles en train d'évoluer d'une espèce à une autre, mais cela se comprend puisque nous n'en trouvons dans aucun musée archéologique du monde.
Urbanisme
Typologie
Fleury-la-Rivière est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [1] - [2] - [3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4] - [5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (58,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (59 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (36,7 %), cultures permanentes (29,3 %), terres arables (17,8 %), prairies (11,2 %), zones urbanisées (4,9 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[14].
En 2020, la commune comptait 519 habitants[Note 2], en augmentation de 1,76 % par rapport à 2014 (Marne : −0,73 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Lieux et monuments
- L'église Saint-Maur.
Personnalités liées à la commune
- Ermengarde d'Anjou (1018 -1076), princesse assassinée en l'église de Fleurey
- André Cornette (1819-1872) missionnaire jésuite né à Fleurey
- Jacques-Hector Moreau (1884-1962), vice-amiral d'escadre né à Fleurey
- Claude Doyen (1774-1835) né et décédé à Fleurey. Officier dans la Garde impériale de Napoléon 1er ; officier de la Légion d'honneur.
- L'église de Fleury-la-Rivière,
- son monument aux morts.
Sur Fleury-la-Rivière, on peut trouver l'école Daniel-Vauthier, la mairie, l'église.
Par un diplôme du 20 juin 867, Charles le Chauve donna à l'abbaye de Saint-Maur-les-Fossés, pour la dédommager des dévastations des Normands, certains biens in quadam villa in Remensi comitatu sita, qui est vocabulum Floriacus. Il faut, pour traduire ce nom, se prononcer entre Fleury-la-Rivière (Marne, arr. d'Épernay, canton de Dormans) et le Petit-Fleury, autrefois Fleury-la-Montagne (comm. de Sermiers, même départem.). Mais le doute n'est pas permis : c'est de Fleury-la-Rivière qu'il est question ; en effet ce village est une des très rares paroisses de l'ancien diocèse de Reims dont l'église est sous l'invocation de saint Maur, et il est vraisemblable que ce vocable est dû à la possession de Fleury par les religieux de Saint-Maur-les-Fossés[17].
- Pierre Eléonore Le Dieu de Ville (1737-1816), général des armées de la République, est né et décédé en son château de Raday.
- François Principe Arnoult a instauré l'élection d'une « rosière » en 1855. Ce couronnement se fait au mois d'août, le dernier jour de la fête patronale, c'est-à -dire le mardi. Cette tradition a fêté sa 150e rosière[18] en août 2011. La tombe de François-Principe Arnoult, de son épouse et de deux très jeunes enfants est au cimetière Montmartre de Paris, 21e division, avenue Berlioz (photo[19] et photo[20])
Voir aussi
Articles connexes
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- « Les maires de Fleury-la-Rivière », sur http://www.francegenweb.org (consulté le ).
- Liste des maires de la Marne au 1er août 2008, site de la préfecture de la Marne, consulté le 22 décembre 2008
- « Liste des maires du département de la Marne » [PDF], Renouvellement des exécutifs locaux, Préfecture de la Marne (consulté le ).
- Hélène Nouaille, « Le maire de Fleury-la-Rivière annonce lors de ses voeux qu’il repart aux municipales : Lors de la cérémonie des vœux, le maire Freddy Lecacheur a fait le bilan de l’année écoulée et il en a profité pour annoncer sa candidature aux municipales », L'Union,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- « Répertoire national des maires » [txt], Répertoire national des élus, sur https://www.data.gouv.fr, (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- « Études sur les pagi de la Gaule par Auguste Longnon », page 23/162
- 150e Rosière
- Photo de la tombe de Principe Arnoult
- Photo de la tombe de Principe Arnoult (dalle)