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Voulon

Voulon est une commune du Centre-Ouest de la France, située dans le département de la Vienne (région Nouvelle-Aquitaine).

Voulon
Voulon
L’église Saint-Maixent Ă  Voulon-86
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
DĂ©partement Vienne
Arrondissement Montmorillon
Intercommunalité Communauté de communes du Civraisien en Poitou
Maire
Mandat
Roland Latu
2020-2026
Code postal 86700
Code commune 86296
DĂ©mographie
Gentilé Voulonnais
Population
municipale
470 hab. (2020 en augmentation de 6,82 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 57 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 46° 21â€Č 26″ nord, 0° 14â€Č 49″ est
Altitude Min. 92 m
Max. 145 m
Superficie 8,31 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Poitiers
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Lusignan
LĂ©gislatives TroisiĂšme circonscription
Localisation
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Voulon
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Voulon
Liens
Site web http://www.voulon.fr/

    GĂ©ographie

    Localisation

    La commune est située dans la communauté de communes de la Région de Couhé, dans le canton de Lusignan et dans le département de la Vienne.

    Le village se situe entre Anché et Vivonne.

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Voulon
    Vivonne
    Voulon Anché
    Valence-en-Poitou

    GĂ©ologie et relief

    La commune de Voulon est située dans le prolongement d'une grande colline, allongée selon un axe nord-ouest/sud-est, appelée le horst de Champagné-Saint-Hilaire[1]. Sur la commune, le horst de Champagné-Saint-Hilaire est affecté de failles transverses à son axe qui ont pour effet :

    • de permettre aux cours d’eau du secteur de confluer Ă  cet endroit et de traverser ensemble cette zone surĂ©levĂ©e du horst. La Dive (Dive du Sud) et la Bouleure, deux affluents significatifs de la rive gauche du Clain, convergent ainsi Ă  Voulon pour rejoindre ensemble le Clain aprĂšs seulement 300 mĂštres de cours commun[2] ;
    • de dĂ©caler vers le nord, d'environ 1,5 kilomĂštre, l'extension nord-ouest du horst de ChampagnĂ© que l'on retrouve Ă  Voulon avec un moindre relief, encadrĂ© par les failles de Voulon et de Pilon[3], avec une altitude d'environ 140 mĂštres soit un relief actuel de seulement 10 Ă  15 mĂštres par rapport aux plateaux environnants.

    La région de Voulon présente un paysage de bocages et de vallées.

    Le paysage de bocage dans le dĂ©partement de la Vienne se caractĂ©rise par des champs cultivĂ©s ou des prĂ©s enclos par des haies avec des alignements plus ou moins continus d'arbres et arbustes. Ces haies si caractĂ©ristiques contribuent Ă  une meilleure qualitĂ© des eaux, permettent son infiltration et protĂšgent ainsi contre l'Ă©rosion des sols. Elles constituent des zones de refuge pour la biodiversitĂ©. Elles ont, aussi, un rĂŽle de rĂ©gulation climatique et de nombreux intĂ©rĂȘts agronomiques (brise vent, protection du bĂ©tail...). Toutefois, avec la modification des pratiques agricoles (intensification et simplification des cultures, utilisation massive d'herbicides, mĂ©canisation) et les remembrements fonciers Ă  partir des annĂ©es 50, elles ont laissĂ© la place Ă  un espace plus ouvert et sont menacĂ©es de nos jours. Ainsi, au niveau de la rĂ©gion Poitou-Charentes, ce sont plusieurs milliers de kilomĂštres de haies et d'arbres isolĂ©s qui ont disparu. On estime que 35 000 km de haies ont Ă©tĂ© supprimĂ©es depuis les annĂ©es 1960, soit 36 % de perte en moyenne[4].

    Le terroir se compose[5]:

    • de Terres Rouges (ce sont des sols couleur acajou, siliceux, dĂ©rivĂ©s d’argiles ferrugineuses Ă  silex provenant d’épandages superficiels du Massif Central) pour 2 % sur les plateaux,
    • d'argile Ă  silex peu profonde pour 33 % situĂ©s sur les plateaux du seuil du Poitou,
    • de groies superficielles pour 40 % sur les plaines calcaires (Les groies sont des terres du Sud-Ouest de la France, argilo-calcaires, peu profondes - en gĂ©nĂ©ral de moins de 50 cm d’épaisseur – et plus ou moins riches en cailloux. Elles sont fertiles et saines et donc, propices Ă  la polyculture cĂ©rĂ©aliĂšre mais elles s’assĂšchent vite).
    • de 25 % de calcaire qui se trouve dans les vallĂ©es alluviales.

    En 2006, 80 % de la superficie de la commune Ă©tait occupĂ©e par l'agriculture, 18 % par des forĂȘts et des milieux semi-naturels et 2 % par des zones construites et amĂ©nagĂ©es par l'homme (voirie)[6]. La prĂ©sence de milieux naturels et semi-naturels riches et diversifiĂ©s sur le territoire communal permet d’offrir des conditions favorables Ă  l’accueil de nombreuses espĂšces pour l'accomplissement de leur cycle vital (reproduction, alimentation, dĂ©placement, refuge). ForĂȘts, landes, prairies et pelouses, cours d’eau et zones humides 
 constituent ainsi des cƓurs de biodiversitĂ© et/ou de vĂ©ritables corridors biologiques.

    La forĂȘt privĂ©e reprĂ©sente, en 2007, 131 hectares soit 16 % du territoire communal[7]. Les espaces boisĂ©s (la moyenne sur la rĂ©gion Poitou-Charentes est de 15 %, et 29,2 % pour la France) sur le territoire communal contribuent Ă  assurer des fonctions de production (bois d’Ɠuvre mais aussi bois Ă©nergie), de protection (espĂšces, qualitĂ© des eaux) et sociales (accueil du public). Les forĂȘts les plus anciennes ou implantĂ©es dans des conditions Ă©cologiques particuliĂšres (pentes, bords de cours d'eau, etc.) abritent en gĂ©nĂ©ral la biodiversitĂ© la plus forte. Mais, au cours de l’histoire, pour rĂ©pondre aux besoins d'une population rurale importante, la forĂȘt poitevine a Ă©tĂ© intensĂ©ment dĂ©frichĂ©e et surexploitĂ©e jusqu’à la rĂ©volution industrielle. Environ la moitiĂ© des forĂȘts actuelles du Poitou n'existait pas il y a 200 ans[8].

    Hydrographie

    La commune est traversĂ©e par km de cours d'eau, avec comme riviĂšres principales : le Clain sur une longueur de km, la Bouleure sur une longueur de km, et la Dive (Dive du Sud) sur une longueur de km. Comme pour l'ensemble de la rĂ©gion Poitou-Charentes, la commune a vu la qualitĂ© de son eau se dĂ©grader ces derniĂšres annĂ©es. Au dĂ©ficit rĂ©current s'ajoute une pollution engendrĂ©e par les diverses activitĂ©s humaines, notamment agricoles. Ainsi, la commune se situe en zone de rĂ©partition des eaux, oĂč l'on observe une insuffisance chronique des ressources en eau par rapport aux besoins. Par ailleurs, elle est concernĂ©e par le classement en zones sensibles, oĂč une Ă©limination plus poussĂ©e des paramĂštres azote et/ou phosphore prĂ©sents dans les eaux usĂ©es est nĂ©cessaire pour lutter contre les phĂ©nomĂšnes d’eutrophisation[6].

    Vingt mares ont Ă©tĂ© rĂ©pertoriĂ©es sur l’ensemble du territoire communal (30 000 recensĂ©es dans la rĂ©gion de Poitou-Charentes). Les mares de Poitou-Charentes ont Ă©tĂ© crĂ©Ă©es par l'homme, notamment pour rĂ©pondre aux besoins en eau des habitants (mares communautaires), du cheptel ou Ă  la suite d'activitĂ©s extractives (argile, marne, pierres meuliĂšres). TrĂšs riches au niveau botanique, elles jouent un rĂŽle majeur pour les batraciens (tritons, grenouilles), les reptiles (couleuvres) et les libellules. Elles sont un Ă©lĂ©ment symbolique du patrimoine rural et du maintien de la biodiversitĂ© en zone de plaine et de bocage[9].

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[10]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[11].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[10]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 11,7 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 1,9 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 6,2 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14,6 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 3] : 785 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 11,4 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 7 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[14] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[15] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Couhe », sur la commune de Valence-en-Poitou, mise en service en 1993[16] et qui se trouve Ă  km Ă  vol d'oiseau[17] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 12,4 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 769,4 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[18]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche[Note 5], « Poitiers-Biard », sur la commune de Biard, mise en service en 1921 et Ă  25 km[19], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 11,5 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[20] Ă  11,7 °C pour 1981-2010[21], puis Ă  12,2 °C pour 1991-2020[22].

    Urbanisme

    Typologie

    Voulon est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [23] - [24] - [25].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Poitiers, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 97 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 200 000 Ă  moins de 700 000 habitants[26] - [27].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (78,7 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă  1990 (81,2 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (40,3 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (25,9 %), forĂȘts (18,5 %), prairies (12,5 %), mines, dĂ©charges et chantiers (2,6 %), zones urbanisĂ©es (0,3 %)[28].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Voulon est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© modĂ©rĂ©e). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  un risque technologique, le transport de matiĂšres dangereuses[29]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[30].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment le Clain, la Dive du Sud et la Bouleure. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1993, 1995, 1999 et 2010[31] - [29].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Voulon.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements diffĂ©rentiels[32]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie[33]. 98,5 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (79,5 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, diffĂ©rentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maĂźtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situĂ©s dans une zone classĂ©e en alĂ©a moyen ou fort[Note 8] - [34].

    La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2003, 2011 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[29].

    Histoire

    Selon Henri Martin[35], Voulon - et non VouillĂ© -, serait le site de la bataille des Francs conduits par Clovis contre les Wisigoths d'Alaric II en 507 (les lieux citĂ©s par Henri Martin dans son Histoire de France sont : GuĂ© de la Biche, Plateau de Sichar, Plaine de Voulon, Mougon)[36]. Mgr l’ÉvĂȘque d'OrlĂ©ans, Monsieur de Beauregard estimait Ă©galement que, selon les antiquaires de l'Ouest, « cette bataille cĂ©lĂšbre ne s'est point livrĂ©e Ă  VouillĂ©, dont jusqu'ici elle a mal Ă  propos portĂ© le nom (...) l'action avait dĂ» s'engager au sud de Poitiers, aux anciens guĂ©s du Clain Ă  Mougon, et surtout Ă  Voulon, en face desquels il (M de Beauregard) a retrouvĂ© les restes du petit et du grand camp de Clovis, et qu'elle s'est terminĂ©e dans les plaines en avant de ChampagnĂ©-Saint-Hilaire; de sorte que, si dĂ©sormais on veut dĂ©signer par un nom moderne de combat si fameux dans nos annales, c'est celui de Voulon et non celui de VouillĂ© qu'il faudra lui donner »[37].

    Jusqu'au XIXe siĂšcle, Voulon est le chef-lieu d'un archiprĂȘtrĂ© comprenant Vivonne et Lusignan.

    En 1803, l'église dépend de celle de Anché.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[38]
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1989 2 février 2020 (décÚs) André Sénécheau DVD Conseiller général du Canton de Couhé de 1992 à 2015
    mai 2020 En cours Roland Latu SE
    Les données manquantes sont à compléter.

    Instances judiciaires et administratives

    La commune relĂšve du tribunal d'instance de Poitiers, du tribunal de grande instance de Poitiers, de la cour d'appel de Poitiers, du tribunal pour enfants de Poitiers, du conseil de prud'hommes de Poitiers, du tribunal de commerce de Poitiers, du tribunal administratif de Poitiers et de la cour administrative d'appel de Bordeaux, du tribunal des pensions de Poitiers, du tribunal des affaires de la SĂ©curitĂ© sociale de la Vienne, de la cour d’assises de la Vienne.

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[39]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2006[40].

    En 2020, la commune comptait 470 habitants[Note 9], en augmentation de 6,82 % par rapport Ă  2014 (Vienne : +1,41 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    189216203273271282275270435
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    273316331294280271269278385
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    378360323326341319339330317
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    286263252248232304337417449
    2020 - - - - - - - -
    470--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[41] puis Insee Ă  partir de 2006[42].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    En 2008, selon l’Insee, la densitĂ© de population de la commune Ă©tait de 41 hab./km2, contre 61 hab./km2 pour le dĂ©partement, 68 hab./km2 pour la rĂ©gion Poitou-Charentes et 115 hab./km2 pour la France.

    Économie

    Agriculture

    Selon la direction rĂ©gionale de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la ForĂȘt de Poitou-Charentes[43], il y a autant d'exploitations agricoles en 2010 qu'en 2000 soit sept.

    Les surfaces agricoles utilisĂ©es ont augmentĂ© de 5 % et sont passĂ©es de 463 hectares en 2000 Ă  487 hectares en 2010[43]. Ces chiffres indiquent une concentration des terres sur un nombre plus faible d’exploitations. Cette tendance est conforme Ă  l’évolution constatĂ©e sur tout le dĂ©partement de la Vienne puisque de 2000 Ă  2007, chaque exploitation a gagnĂ© en moyenne 20 hectares[44].

    52 % des surfaces agricoles sont destinées à la culture des céréales (blé tendre), 21 % pour les oléagineux (colza et nevette), 8 % pour le fourrage et 8 % restent en herbe[43].

    Au cours de cette dĂ©cennie, quatre fermes ont dĂ©veloppĂ© un petit Ă©levage d'ovins (54 tĂȘtes en 2010)[43].

    Commerces

    Les commerces sont un bar restaurant, un menuisier, un peintre, un salon de coiffure et plusieurs artisans.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Une petite Ă©cole primaire au cƓur de cette commune
    • L'Ă©glise Saint-Maixent de Voulon actuelle date du XIXe siĂšcle. Elle a Ă©tĂ© Ă©levĂ©e Ă  l'emplacement d'un Ă©difice ancien.
    • La chapelle Saint-Macoux Ă©tait autrefois agrĂ©mentĂ©e d'une fontaine, assĂ©chĂ©e Ă  la suite de travaux. Les enfants atteints de difformitĂ©s aux jambes, surnommĂ©s "marcouins", y Ă©taient trempĂ©s dans l'espoir d'une guĂ©rison. Sur la façade de la chapelle, la date de 1875 Ă©voque l'annĂ©e de construction de l'Ă©difice.
    • Un four Ă  pain du XIXe siĂšcle. Ce four tĂ©moigne d'une pĂ©riode pendant laquelle chaque famille fabriquait elle-mĂȘme son pain.

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[12].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[13].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
      • au vendeur d'informer le potentiel acquĂ©reur du terrain non bĂąti de l’existence du risque RGA ;
      • au maĂźtre d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maĂźtre d'Ɠuvre, le choix entre fournir une Ă©tude gĂ©otechnique de conception et le respect des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire ;
      • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude gĂ©otechnique de conception, soit de respecter des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire.
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

    Références

    1. Jean Gabilly, Élie Cariou et alii, Guides gĂ©ologiques rĂ©gionaux, Poitou-VendĂ©e-Charentes, Masson, 2e Ă©d., Paris, 1997, 223 p., (ISBN 2-225-82973-X).
    2. Pierre Rossignol, Bernard Balusseau, Louis Vibrac, Le Horst, une histoire naturelle et humaine. Geste Ă©ditions, La CrĂšche, 2014, 165 p., (ISBN 978-2-36746-262-2).
    3. Élie Cariou, Jean-Michel Joubert, Notice explicative de la carte gĂ©ologique de France Ă  1_50 000, feuille Lusignan (612), OrlĂ©ans, BRGM, 1989, 42 p..
    4. Etude 'Evolution du linĂ©aire de haies en Poitou-Charentes', IAAT 2006 – 2008
    5. Chambre RĂ©gionale d'agriculture de Poitou-Charente - 2007
    6. Observatoire RĂ©gional de l'Environnement de Poitou-Charente
    7. Centre Régional de la Propriété ForestiÚre de Poitou-Charente
    8. IFEN-BD CORINE Land CoverÂź 2006, toutes couches « ForĂȘt », hors espace vert artificialisĂ© non agricole
    9. Mares rĂ©pertoriĂ©es par maille, d’aprĂšs cartes IGN, dans l’Inventaire des mares de Poitou-Charentes - Poitou-Charentes Nature 2003
    10. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
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