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Vortex de déchets

Un vortex de déchets (également appelé plaque de déchets[2], gyre de déchets, ou encore soupe plastique) est une zone maritime rassemblant une quantité importante de particules de déchets d'origine humaine. Chacun des cinq principaux gyres océaniques possÚde un vortex de déchets.

Quatre cartes dont la légende est donnée ci-aprÚs et l'analyse est fournie dans le texte principal.
Estimation de la répartition de la concentration de plastique (en particules par km2) dans les océans et mers du monde selon la taille de la particule[1].

Ces amas de débris d'origine humaine (surtout du plastique) sont à l'origine de problÚmes écosystémiques et environnementaux qui affectent la vie marine, contaminent les océans avec des produits chimiques toxiques et contribuent aux émissions de gaz à effet de serre.

Formation

Infographie dont la légende est donné ci-aprÚs.
Moyens par lesquels le plastique rejoint les ocĂ©ans. Sur les 275 millions de tonnes de plastique jetĂ©es chaque annĂ©e, plus d'un tiers se trouve Ă  moins de 50 km des cĂŽtes, dont un tiers n'est pas bien gĂ©rĂ© et dont un quart (8 millions de tonnes) finit dans les ocĂ©ans.

La production croissante de matiĂšre plastique et d'autres produits (Ă©quipements de pĂȘche, emballages, couverts et jouets en plastique, papiers, textiles, mĂ©taux et canettes, bois, caoutchouc, et microplastiques notamment[3]) ainsi que la mauvaise gestion des dĂ©chets entraĂźnent des pertes de ces matĂ©riaux. TransportĂ©s par le vent, les cours d'eau ou directement jetĂ©s, ils finissent par rejoindre les ocĂ©ans. Une fois dans l'eau, les dĂ©bris sont mobiles et sont emportĂ©s par le vent, les vagues ou suivent les courants ocĂ©aniques[4]. Ils se retrouvent souvent au centre des gyres ocĂ©aniques oĂč les courants sont les plus faibles. PiĂ©gĂ©s pendant des dĂ©cennies voire des millĂ©naires, ils finiront par s'agglutiner pour former un amas de dĂ©bris marins[5] - [6]. Contrairement aux idĂ©es reçues, les vortex de dĂ©chets ne forment pas une masse compacte de dĂ©chets qui flotterait Ă  la surface de l'eau, mais consistent plutĂŽt en un regroupement non continu de dĂ©chets indĂ©pendants, composĂ© de quelques gros objets, mais surtout de nombreuses microparticules de moins de mm[2] ; les vortex ne sont en gĂ©nĂ©ral pas visibles sur les images satellites[3]. Les parties centrales du vortex ont tendance Ă  contenir plus de plastique que les bords[3].

Le Programme des Nations unies pour l'environnement estime que pour chaque mille carrĂ© d'ocĂ©an (approximativement 2,59 km2), il y a environ 46 000 morceaux de plastiques[7], soit un total mondial de 5 250 milliards particules toutes tailles confondues pour une masse de prĂšs de 269 000 tonnes[1] - [8]. Les dix principaux pays en termes de pollution plastique ocĂ©anique sont, par ordre dĂ©croissant, la Chine, l'IndonĂ©sie, les Philippines, le ViĂȘt Nam, le Sri Lanka, la ThaĂŻlande, l'Égypte, la Malaisie, le Nigeria et le Bangladesh[9], notamment via les riviĂšres YangtsĂ©, Indus, Jaune, Hai He, Nil, Gange, Pearl, Amour, Niger et MĂ©kong, et reprĂ©sentent 90 % de tout le plastique qui se retrouve dans les ocĂ©ans du monde[6] - [10]. L'Asie Ă©tait la principale source de dĂ©chets plastiques mal gĂ©rĂ©s, la Chine reprĂ©sentant Ă  elle seule 2,4 millions de tonnes[11].

Localisations

Carte du monde montrant les principaux courants et gyres océaniques de la planÚte.
Les cinq principaux gyres océaniques possÚdent tous un vortex de déchets.

Les cinq principaux gyres ocĂ©aniques possĂšdent tous un vortex de dĂ©chets et concentrent la majoritĂ© du plastique des ocĂ©ans[12]. En 2014, des chercheurs ont collectĂ© 3 070 Ă©chantillons d'eau Ă  travers le monde afin d'identifier les zones de haute pollution plastique en surface. La distribution de ces zones est Ă©troitement liĂ©e aux courants ocĂ©aniques. Le vortex de dĂ©chets du Pacifique nord, situĂ© dans le gyre subtropical du Pacifique nord, prĂ©sentait la plus forte concentration de plastiques. Les quatre autres vortex se situaient, par ordre dĂ©croissant de taille, en Atlantique nord entre l'AmĂ©rique du Nord et l'Afrique, en Atlantique sud entre l'est de l'AmĂ©rique du Sud et la pointe de l'Afrique, en Pacifique sud Ă  l'ouest de l'AmĂ©rique du Sud, et dans l'ocĂ©an Indien Ă  l'est de l'Afrique du Sud[12]. Hormis des vortex ponctuels en mer MĂ©diterranĂ©e[13], une Ă©tude de 2012 montre qu'un sixiĂšme vortex de dĂ©chets devrait apparaĂźtre dans quelques dĂ©cennies au niveau de la mer de Barents, et que les dĂ©chets finiront par converger vers le vortex du Pacifique nord dans plusieurs millĂ©naires[5].

Océan Pacifique nord

Carte de localisation des vortex de déchets dans l'océan Pacifique nord et des principaux courants
Accumulation de déchets dans l'océan Pacifique nord.

Avec une superficie de 1,6 million km2, soit l'Ă©quivalent de trois fois la France[14] - [15], le vortex de dĂ©chets du Pacifique nord est parfois nommĂ© « continent de plastique » ou « continent poubelle »[13]. Il contiendrait entre 45 000 et 129 000 tonnes de plastique, dont plus de 75 % auraient des tailles supĂ©rieures Ă  cm et 46 % seraient liĂ©es Ă  la pĂȘche. Les microplastiques reprĂ©senteraient 8 % de la masse totale mais 94 % du nombre de dĂ©chets[14]. Les dĂ©chets proviennent du pourtour du Pacifique, notamment de l'Asie, l'AmĂ©rique du Nord et l'AmĂ©rique du Sud. Les donnĂ©es historiques entre 1970 et 2015 indiquent que la pollution plastique de ce vortex augmente exponentiellement et Ă  un rythme plus rapide que dans les eaux environnantes[14]. Cela a pour consĂ©quence d'augmenter la concentration de plastiques en profondeur[16].

Le vortex est parfois divisé en deux zones : le vortex est de la Californie à Hawaï et le vortex ouest d'Hawaï au Japon.

Océan Pacifique sud

Le vortex de l'ocĂ©an Pacifique sud, d'une surface estimĂ©e Ă  2,6 millions km2[3], est globalement situĂ© entre le sud du BrĂ©sil et le sud de l'Afrique. Les concentrations en particules de plastique peuvent atteindre 400 000 particules par km2[17]. L'Ăźle Henderson, situĂ©e Ă  mi-chemin entre la Nouvelle-ZĂ©lande et le Chili, est l'une des rĂ©gions du monde les plus Ă©loignĂ©es de toute civilisation ; pourtant, il est estimĂ© Ă  37,7 millions (7,6 tonnes) le nombre de dĂ©bris situĂ©s sur cette Ăźle, auxquels s'ajoutent 3 500 dĂ©bris chaque jour[18] - [19].

Océan Indien

Amoncellement de déchets plastiques, notamment des bouteilles, sur une plage à cÎté de l'océan
Déchets plastiques dans la « laisse de mer » de la plage de Coco Beach, à proximité de Panaji, en Inde, dans la partie de l'océan Indien située dans l'hémisphÚre nord.

DĂ©couvert en 2010, le vortex de dĂ©chets de l'ocĂ©an Indien est un amas de dĂ©chets marins en suspension dans la couche supĂ©rieure de l'ocĂ©an Indien. D'aprĂšs une Ă©tude scientifique de 2021 ayant collectĂ© 1 623 objets d'origine humaine, plus de 99 % Ă©taient en plastique et la plupart avaient une taille infĂ©rieure Ă  cm[20].

Dans la partie de l'ocĂ©an Indien situĂ©e dans l'hĂ©misphĂšre sud, les dĂ©chets s'accumulent dans le gyre subtropical[20]. Ce vortex de dĂ©chets n'est cependant pas bien dĂ©fini et ne devrait pas s'agrandir d'aprĂšs les modĂšles informatiques[3] car les dĂ©chets peuvent ĂȘtre transportĂ©s dans l'ocĂ©an Atlantique sud via le sud de l'Afrique ou l'ocĂ©an Pacifique[21] - [4]. Sa taille est estimĂ©e entre 2,1 et 5,0 millions km2[3].

La partie de l'océan Indien située dans l'hémisphÚre nord ne contient pas de gyre en raison de la présence des continents ; la majorité des déchets ne s'accumule pas en mer mais finit sur les cÎtes[4].

L'amas de déchets contribue largement à la mort des tortues de mer, comme en témoigne le nombre d'entre elles qui échouent sur le rivage avec du plastique dans leur estomac et intestins.

Océan Atlantique nord

DocumentĂ© Ă  l'origine en 1972[22], ce vortex est situĂ© dans le gyre de l'ocĂ©an Atlantique nord, dans la mer des Sargasses. Sur la base d'une Ă©tude de 22 ans menĂ©e par la Sea Education Association, sa taille est estimĂ©e Ă  plusieurs centaines de kilomĂštres de large, avec une densitĂ© pouvant atteindre plus de 200 000 dĂ©bris par kilomĂštre carrĂ©[23] - [24]. La plupart des dĂ©bris plastiques ont des tailles infĂ©rieures Ă  10 mm et des masses infĂ©rieures Ă  0,05 g[25].

Océan Atlantique sud

Parmi les cinq vortex principaux, celui de l'ocĂ©an Atlantique sud est le plus petit, avec une superficie estimĂ©e Ă  0,7 million km2[3]. Une Ă©tude de 2014 suggĂšre que 97 % des dĂ©chets sont faits de plastique[26]. D'aprĂšs une Ă©tude de 2019, la plupart des bouteilles de ce vortex proviendrait dĂ©sormais d'Asie (plus de 80 %) en raison du fait que les navires jettent les bouteilles dans l'ocĂ©an, notamment aux abords de l'archipel non habitĂ© Tristan Da Cunha[27] - [28].

Conséquences environnementales

Photographie d'une tortue piégée dans un filet et allongée sur la terre
Tortue marine piégée dans un filet fantÎme.
Cadavre d'albatros dont l'estomac contient divers objets en plastique
Restes d'estomac d'albatros contenant des déchets plastiques.

Les conséquences sur l'environnement incluent l'ingestion de déchets et le piégeage de la faune, qui peut potentiellement conduire à leur mort[3]. D'aprÚs une étude publiée en 2015, au moins 690 espÚces ont croisé des débris marins, dont 10 % ont ingéré des microplastiques[29]. La consommation de ces animaux par les humains peut présenter un risque pour la santé.

Les plastiques ont aussi la propriété de libérer des phtalates lorsqu'ils sont exposés à la lumiÚre du soleil[30] et ainsi de contaminer l'eau. De plus, à mesure que notre climat change et que la planÚte se réchauffe, le plastique se décompose plus facilement en méthane et éthylÚne, ce qui accroßt le réchauffement climatique et perpétue le cycle vicieux[31].

Le transport et la potentielle prolifération d'espÚces invasives sont accentués par la présence de déchets d'origine anthropique, le plastique pouvant facilement parcourir de longues distances, souvent impossible par l'organisme seul[29] - [3].

Notes et références

  1. (en) Marcus Eriksen, Laurent C. M. Lebreton, Henry S. Carson, Martin Thiel, Charles J. Moore, Jose C. Borerro, François Galgani, Peter G. Ryan et Julia Reisser, « Plastic Pollution in the World's Oceans: More than 5 Trillion Plastic Pieces Weighing over 250,000 Tons Afloat at Sea », PLoS ONE, vol. 9, no 12,‎ (DOI 10.1371/journal.pone.0111913).
  2. Audrey Garric, « À l’assaut des grands vortex de dĂ©chets dans les ocĂ©ans », Le Monde,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  3. (en) Walter Leal Filho, Julian Hunt et Marina Kovaleva, « Garbage Patches and Their Environmental Implications in a Plastisphere », Journal of Marine Science and Engineering, vol. 9, no 11,‎ (DOI 10.3390/jmse9111289).
  4. (en) Charitha Pattiaratchi, Mirjam van der Mheen, Cathleen Schlundt, Bhavani E. Narayanaswamy, Appalanaidu Sura, Sara Hajbane, Rachel White, Nimit Kumar, Michelle Fernandes et Sarath Wijeratne, « Plastics in the Indian Ocean – sources, transport, distribution, and impacts », Ocean Science, vol. 18, no 1,‎ , p. 1-28 (DOI 10.5194/os-18-1-2022).
  5. (en) Erik van Sebille, Matthew H England et Gary Froyland, « Origin, dynamics and evolution of ocean garbage patches from observed surface drifters », Environmental Research Letters, vol. 7, no 4,‎ (DOI 10.1088/1748-9326/7/4/044040).
  6. (en) Christian Schmidt, Tobias Krauth et Stephan Wagner, « Export of Plastic Debris by Rivers into the Sea », Environmental Science & Technology, vol. 51, no 21,‎ , p. 12246–12253 (DOI 10.1021/acs.est.7b02368).
  7. (en) Chris Maser, Interactions of Land, Ocean and Humans: A Global Perspective, CRC Press, (ISBN 978-1482226393), p. 147-148.
  8. Pierre Le Hir, « 269 000 tonnes de dĂ©chets plastique flottent sur les ocĂ©ans », Le Monde,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  9. (en) Jenna R. Jambeck, Roland Geyer, Chris Wilcox, Theodore R. Siegler, Miriam Perryman, Anthony Andrady, Ramani Narayan et Kara Lavender Law, « Plastic waste inputs from land into the ocean », Science, vol. 347, no 6223,‎ , p. 768-771 (DOI 10.1126/science.1260352).
  10. (en) Harald Franzen, « Almost all plastic in the ocean comes from just 10 rivers », Deutsche Welle,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  11. (en) Robert Lee Hotz, « Asia Leads World in Dumping Plastic in Seas », sur The Wall Street Journal, (version du 23 février 2015 sur Internet Archive).
  12. (en) AndrĂ©s CĂłzar, Fidel EchevarrĂ­a, J. Ignacio GonzĂĄlez-Gordillo, Xabier Irigoien, BĂĄrbara Úbeda, Santiago HernĂĄndez-LeĂłn, Álvaro T. Palma, Sandra Navarro, Juan GarcĂ­a-de-Lomas, Andrea Ruiz, MarĂ­a L. FernĂĄndez-de-Puelles et Carlos M. Duarte, « Plastic debris in the open ocean », Biological Sciences, vol. 111, no 28,‎ , p. 10239-10244 (DOI 10.1073/pnas.1314705111).
  13. Maxime Terracol, « Continent de plastique : qu'est-ce que le vortex de dĂ©chets du Pacifique nord ? », Geo,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  14. (en) Laurent Lebreton, B. Slat, F. Ferrari, B. Sainte-Rose, J. Aitken, R. Marthouse, S. Hajbane, S. Cunsolo, A. Schwarz, A. Levivier, K. Noble, P. Debeljak, H. Maral, R. Schoeneich-Argent, R. Brambini et J. Reisser, « Evidence that the Great Pacific Garbage Patch is rapidly accumulating plastic », Scientific Reports, vol. 8, no 4666,‎ (DOI 10.1038/s41598-018-22939-w).
  15. Juliette Heuzebroc, « Le « vortex de dĂ©chets du Pacifique nord » ferait trois fois la taille de la France », National Geographic,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  16. (en) Matthias Egger, Fatimah Sulu-Gambari et Laurent Lebreton, « First evidence of plastic fallout from the North Pacific Garbage Patch », Scientific Reports, vol. 10, no 7495,‎ (DOI 10.1038/s41598-020-64465-8).
  17. (en) Marcus Eriksen, Nikolai Maximenko, Martin Thiel, Anna Cummins, Gwen Lattin, Stiv Wilson, Jan Hafner, Ann Zellers et Samuel Rifman, « Plastic pollution in the South Pacific subtropical gyre », Marine Pollution Bulletin, vol. 68, no 1,‎ , p. 71-76 (DOI 10.1016/j.marpolbul.2012.12.021).
  18. (en) Jennifer L. Lavers et Alexander L. Bond, « Exceptional and rapid accumulation of anthropogenic debris on one of the world’s most remote and pristine islands », Biological Sciences, vol. 114, no 23,‎ , p. 6052-6055 (DOI 10.1073/pnas.1619818114).
  19. (en) Laura Parker, « How an Uninhabited Island Got the World’s Highest Density of Trash », National Geographic,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  20. (en) MaĂ«lle Connan, Vonica Perold, Ben J. Dilley, Christophe Barbraud, Yves Cherel et Peter G. Ryan, « The Indian Ocean ‘garbage patch’: Empirical evidence from floating macro-litter », Marine Pollution Bulletin, vol. 169,‎ (DOI 10.1016/j.marpolbul.2021.112559).
  21. (en) Mirjam van der Mheen, Charitha Pattiaratchi et Erik van Sebille, « Role of Indian Ocean Dynamics on Accumulation of Buoyant Debris », Journal of Geophysical Research: Oceans, vol. 124, no 4,‎ , p. 2571-2590 (DOI 10.1029/2018JC014806).
  22. (en) Edward J. Carpenter et K. L. Smith, « Plastics on the Sargasso Sea Surface », Science, vol. 175, no 4027,‎ , p. 1240-1241 (DOI 10.1126/science.175.4027.1240).
  23. (en) Kara Lavender Law, Skye MorĂ©t-Ferguson, Nikolai A. Maximenko, Giora Proskurowski, Emily E. Peacock, Jan Hafner et Christopher M. Reddy, « Plastic Accumulation in the North Atlantic Subtropical Gyre », Science, vol. 329, no 5996,‎ , p. 1185-1188 (DOI 10.1126/science.1192321).
  24. (en) Victoria Gill, « Plastic rubbish blights Atlantic Ocean », BBC,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  25. (en) Skye MorĂ©t-Ferguson, Kara Lavender Law, Giora Proskurowski, Ellen K. Murphy, Emily E. Peacock et Christopher M. Reddy, « The size, mass, and composition of plastic debris in the western North Atlantic Ocean », Marine Pollution Bulletin, vol. 60, no 10,‎ , p. 1873-1878 (DOI 10.1016/j.marpolbul.2010.07.020).
  26. (en) Peter G. Ryan, « Litter survey detects the South Atlantic ‘garbage patch’ », Marine Pollution Bulletin, vol. 79, no 1,‎ , p. 220-224 (DOI 10.1016/j.marpolbul.2013.12.010).
  27. (en) Peter G. Ryan, Ben J. Dilley, Robert A. Ronconi et Ma, « Rapid increase in Asian bottles in the South Atlantic Ocean indicates major debris inputs from ships », Proceedings of the National Academy of Sciences, vol. 116, no 42,‎ , p. 20892-20897 (DOI 10.1073/pnas.1909816116).
  28. « La majoritĂ© des dĂ©chets plastique dans l’Atlantique provient des navires marchands », Futura-sciences,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  29. (en) Sarah C. Gall et Richard Thompson, « The impact of debris on marine life », Marine Pollution Bulletin, vol. 92, nos 1-2,‎ , p. 170-179 (DOI 10.1016/j.marpolbul.2014.12.041).
  30. (en) Emma L. Teuten, Jovita M. Saquing, Detlef R. U. Knappe, Morton A. Barlaz, Susanne Jonsson, Annika Björn, Steven J. Rowland, Richard C. Thompson, Tamara S. Galloway, Rei Yamashita, Daisuke Ochi, Yutaka Watanuki, Charles Moore, Pham Hung Viet, Touch Seang Tana, Maricar Prudente, Ruchaya Boonyatumanond, Mohamad P. Zakaria, Kongsap Akkhavong, Yuko Ogata, Hisashi Hirai, Satoru Iwasa, Kaoruko Mizukawa, Yuki Hagino, Ayako Imamura, Mahua Saha et Hideshige Takada, « Transport and release of chemicals from plastics to the environment and to wildlife », Philosophical Transactions of the Royal Society B, vol. 364,‎ , p. 2027-2045 (DOI 10.1098/rstb.2008.0284).
  31. (en) « Plastic waste and climate change - what's the connection? », WWF,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
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