Villers-sur-Mer
Villers-sur-Mer est une commune française, située dans le département du Calvados en région Normandie, peuplée de 2 507 habitants[Note 1].
Villers-sur-Mer | |
L'avenue de la République. | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Normandie |
Département | Calvados |
Arrondissement | Lisieux |
Intercommunalité | Communauté de communes Cœur Côte Fleurie |
Maire Mandat |
Thierry Granturco 2020-2026 |
Code postal | 14640 |
Code commune | 14754 |
Démographie | |
Gentilé | Villersois |
Population municipale |
2 507 hab. (2020 ) |
Densité | 279 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 19′ 14″ nord, 0° 00′ 23″ ouest |
Altitude | Min. 3 m Max. 136 m |
Superficie | 8,99 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Trouville-sur-Mer (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Pont-l'Évêque |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | mairie.villers.fr |
Géographie
La commune est située sur le littoral de la Manche, sur la Côte Fleurie, entre Deauville et Houlgate, à environ 45 km de Caen, 70 km du Havre, 100 km de Rouen, 200 km de Paris.
Villers-sur-Mer est également la commune française la plus septentrionale traversée par le méridien de Greenwich. Ce dernier est matérialisé sur la promenade du front de mer, entre la rue du Commandant-Franchetti et la rue de la Rosière, par une marque bleue au sol et sur le parapet. Cette marque est néanmoins décalée de 32 mètres vers l'ouest par rapport au méridien.
Les communes limitrophes sont Blonville-sur-Mer, Saint-Pierre-Azif, Saint-Vaast-en-Auge, Gonneville-sur-Mer et Auberville.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Deauville », sur la commune de Deauville, mise en service en 1973 et qui se trouve à 7 km[7] - [Note 5], où la température moyenne annuelle évolue de 10,3 °C pour la période 1971-2000[8] à 10,7 °C pour 1981-2010[9], puis à 11 °C pour 1991-2020[10].
Urbanisme
Typologie
Villers-sur-Mer est une commune rurale[Note 6] - [11]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[12] - [13]. Elle appartient à l'unité urbaine de Dives-sur-Mer, une agglomération intra-départementale regroupant 24 communes[14] et 36 564 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[15] - [16].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Trouville-sur-Mer, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 35 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[17] - [18].
La commune, bordée par la baie de Seine, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[19]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[20] - [21].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (63,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (68 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (49,6 %), zones urbanisées (31,3 %), terres arables (10,3 %), forêts (5,4 %), zones agricoles hétérogènes (3,4 %)[22].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[23].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Villaris en 1282[24] - [25].
L'appellatif toponymique Villers est issu du gallo-roman villare, issu lui-même du latin villa rustica, « domaine rural ».
Le locatif sur-Mer est présent dès 1801[26], mais absent sur la carte de Cassini (1758)[27].
Le gentilé est Villersois.
Histoire
L’occupation humaine du site de Villers est attestée par les archéologues depuis le premier siècle avant Jesus Christ puisque lors de la construction de nombreuses villas, au dix neuvième siècle, il a été trouvé des poteries datant de cette époque.
Ces poteries démontrent l’existence sur le site de Villers, au bord du Marais et en contrebas des collines, d’une « industrie ayant en partie pour base l’argile » en rapport avec « l’extraction de sel marin » qui s’est perpétuée jusqu’au XIXe siècle : la méthode consistant à laver les sables salés puis à porter à ébullition les eaux de lavage pour en extraire le sel après séchage.
Le nom du lieu-dit « les Salines » en témoigne[28].
L’occupation a perduré à l’époque romaine : il existait d’ailleurs une voie romaine succédant à une voie gauloise (lieu-dit la « Vé Maine) dans le même quartier où ont été trouvées les poteries gauloises[29].
Il semble que Villers-sur-Mer (alors appelée Villers) présentait plutôt l'aspect, au début du XIXe siècle, d'une agglomération de hameaux[30]. On pouvait ainsi constater sur le cadastre le château avec son manoir et, parsemées, diverses fermes. La carte de Cassini, datant du XVIIIe, fait en effet apparaître une église, deux fermes (la Motte et la Fontaine) et le château[27].
La station balnéaire de Villers-sur-Mer aurait été créée en 1856 après celle de Trouville-sur-Mer (1825), Beuzeval (1849-1850), Cabourg (1853), Houlgate (1854), Deauville n'ayant été créée qu'en 1859. L'endroit aurait été apprécié dans les années 1840 par certains artistes (Paul Huet, Constant Troyon, Alphonse Karr). La station est fondée par Félix Pigeory, architecte à Paris, créateur et rédacteur de la Revue des Beaux-Arts, et par Pierre-Michel-François Chevalier dit Pitre-Chevalier, succédant à la direction du journal Le Figaro à Alphonse Karr qui l'aurait donc initié aux charmes de Villers-sur-Mer.
La station se serait d'abord développée vers le secteur des falaises des Vaches noires qui offre à la fois les avantages de la mer et de la campagne (Villers à l'est était marquée par des terrains marécageux). À la fin des années 1850, la station possédait une cinquantaine de constructions et un casino (d'abord en bois sur pilotis puis en dur face à la mer). Entre 1870 et 1900, la station se développe, sans doute grâce à l'arrivée du train en 1882, avec l'installation d'un second casino, la construction de nombreuses villas dans le quartier historique des falaises puis vers les terrains marécageux de l'est qui se développeront principalement autour de 1900. En 1883, la station comporte plus de 190 constructions, l'hôtel de ville étant érigé en 1887. Villers-sur-Mer est alors une station familiale réputée. Le Villers-sur-Mer des Villersois se développe également dans le centre-ville et dans les rues plus marginales à l'époque (rues Fanneau, Sandret, Forin).
Dans l'entre-deux-guerres, Villers-sur-Mer se développe toujours vers l'est. Dans les années 1930, la station fera l'objet d'un plan d'embellissement alors obligatoire pour les stations balnéaires, avec notamment la construction d'une nouvelle digue en 1934 et d'un nouveau quartier (rue du Docteur-Sicard entre le rond-point des Tennis et le rond-point du Plein-Air).
Pendant la Seconde Guerre mondiale, Villers-sur-Mer est occupée par l'armée allemande, ainsi qu'en atteste la présence de plusieurs blockhaus sur le territoire de la commune (quartier des falaises et de l'actuel Villers 2000). À partir de juillet 1944, plusieurs opérations contre des navires alliés sont menées depuis les plages de la commune par des hommes-torpilles allemands à bord de Neger, avec pour résultat la destruction d'au moins deux navires stationnés face à Omaha Beach ; le croiseur anglais devenu polonais HMS Dragon par l'aspirant Potthast le et le destroyer Isis le . Villers-sur-Mer est libérée le par la brigade belge du général Jean-Baptiste Piron.
À partir des années 1950, les nouveaux quartiers de l'est se développent, après la récession qui suit la fin de la Seconde Guerre mondiale et le début de ce que l'on appelle les « Trente Glorieuses ».
À partir des années 1970, Villers-sur-Mer accentue le développement du tourisme avec la création de Villers 2000, sa nouvelle digue (sur les anciens terrains marécageux et les anciennes dunes de sable) et la construction de nombreux lotissements (vers le quartier de la Gare et le château de San Carlo). Ce développement continue encore aujourd'hui plus en hauteur vers la route de Dives.
Politique et administration
Le conseil municipal est composé de vingt-trois membres, dont le maire et cinq adjoints[33].
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[34]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[35].
En 2020, la commune comptait 2 507 habitants[Note 8], en diminution de 8,47 % par rapport à 2014 (Calvados : +0,85 %, France hors Mayotte : +1,9 %). La population résidente varie selon la saison. Durant la saison touristique, elle dépasse les 20 000 personnes.
Économie et tourisme
Depuis , Villers-sur-Mer bénéficie de la dénomination commune touristique[37].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église Saint-Martin de style néo-gothique construite dans la deuxième moitié du XIXe siècle aux vitraux de belle qualité. Elle fait l'objet d'un classement au titre des Monuments historiques depuis le [39]. Les vitraux de Duhamel-Marette sont classés à titre d'objet[40] ainsi que le tableau Saint Joseph père nourricier du Christ de Benjamin-Constant[41].
- Château de Villers, édifice XVIIe siècle inscrit au titre des Monuments historiques en 2003[42].
- Nombreuses très belles villas parmi lesquelles notamment le chalet de la Commission impériale de l’exposition universelle de 1867 de Paris remonté rue Foulans[43] (« chalet Miramar »).
- Le dinosaure végétal face à la mer, dans le jardin de l'office de tourisme, représente un des monuments principaux de Villers-sur-Mer. Certaines années, un bébé dinosaure est ajouté.
- Le point de départ des falaises des Vaches Noires, qui recèlent des multitudes de vestiges paléontologiques, un lieu mondialement connu par les spécialistes des ammonites et autres fossiles.
- le Paléospace l'Odyssée, un musée situé dans le marais non loin de la plage, seul site de Normandie consacré à la paléontologie, au méridien de Greenwich et au marais littoral. On peut notamment y admirer les différentes découvertes paléontologiques, comme un crocodile marin de Normandie.
- Le Parc naturel du Marais[44]
- La plage et ses cabines de plage, zone terrestre française la plus au nord qui soit traversée par le méridien de Greenwich.
- Le Villare, espace associatif et culturel (près de l'église), qui accueille de nombreuses associations, événements et des expositions temporaires pendant toute l'année.
- La rue Michel-d'Ornano.
- Les dinosaures.
- Le casino.
- L'église Saint-Martin.
Associations et activités culturelles
Villers-sur-Mer accueille un nombre relativement important d'associations loi de 1901 et a ouvert pour elles, en 2010, Le Villare, espace associatif et culturel, près de l'église. Parmi les associations particulièrement actives figure notamment l'Association paléontologique de Villers-sur-Mer[45] qui depuis 1979, offre un programme d'activités aux amateurs de fossiles et dispose de bons contacts avec les milieux scientifiques. Elle organise des excursions dans la région, des voyages d'études en France et à l'étranger et organise des conférences, dont trois par an qui sont destinées au grand public (juillet/août). Depuis 1995, elle publie une revue annuelle, L'Écho des Falaises, consacrée à des sujets relatifs à la paléontologie en Normandie (ISSN.1253-6946).
En a eu lieu l'ouverture d'un espace culturel, « Paléospace, l'Odyssée », qui aborde différents thèmes : la paléontologie (via la falaise des Vaches Noires), les cycles du Marais de Villers-sur-Mer et le méridien de Greenwich.
Labels
La commune est une ville fleurie (trois fleurs) au concours des villes et villages fleuris[46].
Manifestations
- Festival Sable Show : Festival de musiques actuelles, les concerts se déroulent les mardis et vendredis soir de juillet et août pendant la saison touristique.
- Le Salon du livre : depuis 2015, 45 auteurs normands et nationaux se retrouvent au Villare, centre associatif et culturel pour présenter leurs ouvrages[47].
- Festival des Nouveaux Talents : depuis 1991 du 16 au chaque été, concerts d'excellence de musique de chambre grâce au soutien de la municipalité dans la salle panoramique du casino et l'église Saint-Martin en centre-ville, et ses ateliers musicaux et chansons pour enfants chaque matinée.
- Fête de la coquille : depuis 1996, le dernier week-end du mois d'octobre est l'occasion de fêter la coquille Saint-Jacques. Autour d'un marché proposant coquilles, fruits de mer et produits artisanaux, des animations culinaires et musicales sont proposées pendant deux jours[48].
- Les Concerts du Hameau Fleuri : première édition été 2013, troisième édition en 2015. La villa du Hameau Fleuri accueille des artistes français et internationaux (Gabriel Bacquier, Bernard Pisani, Jay Gottlieb, Pascal Contet, Éric Sammut, Jean-Pierre Drouet…) et ouvre ses portes pour proposer une saison de douze concerts qui se déroulent en plein air dans les jardins de la villa mais également dans d'autres lieux de la Côte Fleurie.
- Villers Games : depuis 2015, cet événement propose de découvrir les jeux vidéo sous toutes leurs formes pendant deux jours au printemps[49].
Jumelages
- Boffzen (Allemagne) depuis 1977
- Wickham (Royaume-Uni) depuis 1978
- Leopoldsburg (Belgique) depuis 2021[50]
Sports
- Tennis : Villers-sur-Mer est dotée d'un tennis club fondé par Charles Fougères dans les années 1930 qui a vu passer de nombreux champions français, dont l'un des « Quatre Mousquetaires » : René Lacoste.
- Cyclisme : Villers-sur-Mer est ville-étape du Tour de France en 1986.
- Volley ball : premier site balnéaire normand de volley de plage. Les tournois organisés par Christian Caldaguès et Guy Robin depuis quarante ans ont accueilli les meilleurs joueurs français et le tournoi de clôture en septembre est parrainé par l'AIFVB (association des internationaux du volley-ball français).
- Cercle nautique de Villers-Blonville, situé au pied des falaises des "Vaches Noires", labellisé« école française de voile », garantissant des navigations agréables en toute sécurité, le cercle nautique est ouvert à tous. L'école de voile propose en toutes saisons diverses formules de voile ou de char à voile. La flotte est composée d'optimist, pico, topaz 12, teddy, dart 16 et de bateaux collectifs pour six personnes. L'école de char à voile est ouverte toute l'année. Possibilité de pratiquer du kayak.
- L'AS Villers Houlgate Normandie Côte Fleurie (ASVH) fait évoluer douze équipes de football, dont l'équipe A en championnat régional de deuxième division et deux équipes de futsal en ligue de Basse-Normandie[51].
Personnalités liées à la commune
- Anne Louise Boyvin d'Hardancourt Brillon de Jouy (1744-1824), musicienne et compositrice, amie de Boccherini, Fragonard et Benjamin Franklin, a résidé, depuis le Révolution française jusqu'à sa mort, à Villers-sur-Mer, où elle est enterrée au cimetière. Sa fille Cunégonde épousa Antoine Marie Paris d'Illins, et leur fils Raoul (1808-1874) fut maire de la ville.
- Paul Ernest Dupont (1816-1891), homme d'affaires et peintre, séjourne à Villers-sur-Mer[52] - [53].
- Charles-Adolphe Demachy (1818-1888), banquier, a largement contribué au développement de la commune. Père de Robert Demachy. Il a fait construire la villa San Carlo.
- Félix Godefroid (1818-1897), harpiste et compositeur belge, mort dans sa résidence de Villers-sur-Mer.
- Charles Tillot (1825-1895), peintre, a séjourné souvent à Villers-sur-Mer dont il a peint la plage et les falaises.
- Pierre Ucciani (1851-1939), peintre corse, séjourne à Villers, d'abord chez sa première épouse Hortense Bégard[54], villa « Le Murmure », puis devenu veuf chez sa fille Marie-Renée Ucciani, villa « Corsica » jusqu'à sa mort[55] - [56].
- Alfred Bruneau (1857-1934), compositeur français, propriétaire d'une villa à Villers-sur-Mer baptisée Le Paradou.
- Robert Demachy (1859-1936), photographe. Il réside à la villa San Carlo où il passe chaque été durant près de cinquante ans (des années 1880 aux années 1920). Il a réalisé de très nombreuses photographies de la commune et de ses environs.
- Georges Méliès (1861-1938), réalisateur, inventeur des trucages et du spectacle cinématographique, a passé ses vacances de à Villers-sur-Mer. Il a tourné en 1896 un film intitulé Plage de Villers par gros temps.
- Eugène Bénet (1863-1942), sculpteur français à qui l'on doit Le Poilu victorieux, séjourne à Villers villa Corsica chez son élève Marie-Renée Ucciani.
- Charles Koechlin (1867-1950), compositeur français, résident à Villers-sur-Mer durant ses vacances pendant toute sa vie.
- Léon Giran-Max (1867-1927), peintre français, trésorier du Salon des artistes français[57] - [58], vient peindre avec son ami Pierre Ucciani, ils séjournent à Corsica chez Marie-Renée Ucciani.
- Élisabeth Fuss-Amoré (1879-1959), artiste peintre, sociétaire du Salon des artistes français et modèle d'Amedeo Modigliani, demeura à Villers successivement au « Murmure »[59], puis à la villa « Néra »[60], et enfin à « Corsica », villa de sa cousine Marie-Renée Ucciani.
- Marthe Chenal (1881-1947), cantatrice de l'Opéra qui a chanté la Marseillaise le depuis le balcon de l'Opéra de Paris, a passé de nombreuses vacances à Villers-sur-Mer dans sa villa du Cloître[61].
- Marie-Renée Ucciani (1883-1963), artiste peintre, sculptrice et sociétaire du Salon des artistes français, rachète à son oncle la villa Néra pour faire construire dans le jardin la villa Corsica, mieux exposée au nord pour y peindre[55] - [62].
- Jean-Baptiste Piron (1896-1974), commandant des Forces belges libres, dite Brigade Piron, libératrices de Villers-sur-Mer le .
- Louis Armand (1905-1971), mort à Villers-sur-Mer), ingénieur, haut fonctionnaire, membre de l’Académie française et résistant.
- Raymond Delbeke (1911-1961), combattant et résistant 1939-45, neveu de Marie-Renée Ucciani, passe ses vacances en famille à Villers-sur-Mer.
- Jacques Isorni (1911-1995), avocat, écrivain, a séjourné dans la commune où il est enterré.
- Jacques Sternberg (1923-2006), écrivain belge qui passa ses vacances, de 1978 à 1985, à la villa Guy Vette, rue des Bains.
- Raymond Ruffin (1929-2007), écrivain, historien, chroniqueur d'origine normande, enterré dans la commune.
- Claude Lelouch (né en 1937), réalisateur, producteur, acteur, scénariste, y possède une résidence secondaire[63].
- Patrick Grainville (né en 1947 à Villers-sur-Mer), écrivain.
- François-Bernard (1951-2022) politologue et Édith Huyghe (1954-2014) écrivain et journaliste, demeurent « villa Corsica » chez leur amie Nancy Bonnin Lo Méo (écrivain)[64] - [65] - [66] - [67] - [68].
Villers-sur-Mer dans les arts
Gustave Caillebotte, 1880,
collection privée, vente 2011.
La dernière scène du film Les Quatre Cents Coups de François Truffaut a été tournée en 1959 sur la plage de Villers-sur-Mer (dernier tronçon de la rue Alfred-Feine).
Le film Les Misérables (1995) de Claude Lelouch a en partie été tourné à Villers-sur-Mer.
L'action du roman Les refuges de Jérôme Loubry se déroule en grande partie à Villers-sur-Mer.
Héraldique
Blason | Taillé : au premier d'or au drakkar d'azur, la voile chargée de deux léopards d'argent passant l'un sur l'autre, au second de sinople à la coquille d'escargot d'argent ; à l'étoile de huit rais taillée d'azur et d'argent brochant en chef sur la partition [69]. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Voir aussi
Notes et références
Notes
- Population municipale 2020.
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2013 (site de l'IGN, téléchargement du 19 mars 2014)
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Normandie », sur normandie.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
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- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
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- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
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- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Larousse, .
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, t. 1 : Formations préceltique, celtiques, romanes, Genève, (lire en ligne), p. 367.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- « Carte de Cassini » sur Géoportail..
- Voir les Annales de Normandie, 1964, « Une station de la Tène finale à Villers sur Mer », Robert Caillaud, Édouard Lagnel, p. 83-102.
- Voir les Annales de Normandie, 1975, « Introduction a une étude de l’époque gallo-romaine en Basse-Normandie », Dominique Bertin, p. 67-74.
- Les développements qui suivent sont issus essentiellement de l'excellent travail de Carmen Popescu, architecte du patrimoine, dont la note de travail a été publiée dans le numéro 91 d'avril 2005 de La lettre de Villers. Une présentation détaillée figure également sur le site internet de la commune de Villers-sur-Mer.
- « https://www.ouest-france.fr/le-maire-gerard-vauclin-ne-se-represente-pas-en-mars-1660381 », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
- « Jean-Paul Durand est le nouveau maire de la commune », sur Ouest-france.fr (consulté le ).
- « Municipales à Villers-sur-Mer. Thierry Granturco devient le nouveau maire », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le )
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- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
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Bibliographie
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