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Gonneville-sur-Mer

Gonneville-sur-Mer est une commune française, située dans le département du Calvados en région Normandie, peuplée de 670 habitants[Note 1].

Gonneville-sur-Mer
Gonneville-sur-Mer
L'entrée du bourg par la D 142.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Normandie
Département Calvados
Arrondissement Lisieux
Intercommunalité Communauté de communes Normandie-Cabourg-Pays d'Auge
Maire
Mandat
Bernard Hoyé
2020-2026
Code postal 14510
Code commune 14305
Démographie
Population
municipale
670 hab. (2020 en diminution de 3,46 % par rapport à 2014)
Densité 54 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 16′ 51″ nord, 0° 02′ 25″ ouest
Altitude Min. 5 m
Max. 149 m
Superficie 12,38 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Dives-sur-Mer
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Cabourg
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Gonneville-sur-Mer
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Gonneville-sur-Mer
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Gonneville-sur-Mer
Liens
Site web www.gonnevillesurmer.fr

    Géographie

    Situé au nord-ouest du pays d'Auge, le territoire de la commune de Gonneville-sur-Mer est très vallonné avec des altitudes pouvant atteindre 150 mètres. De nombreuses sources donnent naissance à des cours d'eau qui traversent le territoire communal dont la plupart se jettent dans le Drochon. La caractéristique principale de la commune est de présenter des contrastes saisissants entre mer et campagne avec une bordure littorale de km environ au niveau du site archéologique protégé des falaises des Vaches Noires et des paysages de bocage normand à quelques centaines de mètres du bord de mer.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[2].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

    • Moyenne annuelle de température : 10,3 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,3 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 1 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 3] : 12,5 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 4] : 836 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,5 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,2 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Beaumont-en-A. », sur la commune de Beaumont-en-Auge, mise en service en 1997[7] et qui se trouve à 11 km à vol d'oiseau[8] - [Note 5], où la température moyenne annuelle est de 11 °C et la hauteur de précipitations de 962 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 6], « Deauville », sur la commune de Deauville, mise en service en 1973 et à 12 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 10,3 °C pour la période 1971-2000[11] à 10,7 °C pour 1981-2010[12], puis à 11 °C pour 1991-2020[13].

    Urbanisme

    Typologie

    Gonneville-sur-Mer est une commune rurale[Note 7] - [14]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[15] - [16]. Elle appartient à l'unité urbaine de Dives-sur-Mer, une agglomération intra-départementale regroupant 24 communes[17] et 36 564 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[18] - [19].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Dives-sur-Mer, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 12 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[20] - [21].

    La commune, bordée par la baie de Seine, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[22]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[23] - [24].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (79 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (94,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (67,7 %), zones urbanisées (11,9 %), zones agricoles hétérogènes (7,4 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (4,8 %), terres arables (3,9 %), forêts (2,5 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (1,7 %)[25].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[26].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous la forme Gonneville-sur-Mer vers 1350[27]. La commune s'appelle ensuite Gonneville-sur-Dives jusqu'en 1927. Le , le conseil municipal obtient le changement de nom en Gonneville-sur-Mer[28].

    Histoire

    Le , le tribunal administratif de Caen, saisi par le préfet du Calvados, a imposé d'enlever le portrait de Philippe Pétain exposé dans la salle du conseil municipal de la commune. Plainte avait été déposée auprès de la HALDE par un invité à un mariage début 2010[29].

    Politique et administration

    Liste des maires
    Période Identité Étiquette Qualité
    ? mars 2001 Savine Marie-Millet
    mars 2001 mars 2008 Pierre Benoit Ingénieur
    mars 2008[30] En cours Bernard Hoyé[31] SE Avocat, président de la communauté de communes de l'Estuaire de la Dives
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[33].

    En 2020, la commune comptait 670 habitants[Note 9], en diminution de 3,46 % par rapport à 2014 (Calvados : +0,85 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    575581548560581630601608582
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    543545561531541615582525516
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    523525505484510519471414451
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    437462331399504564581662676
    2020 - - - - - - - -
    670--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[34] puis Insee à partir de 2006[35].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    • Le manoir d'Angerville du XVIIe ayant appartenu à la famille de Charlotte Corday, a été construit par le comte d'Angerville, il fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques[36].
    • L'église Notre-Dame-de-l'Assomption du XIIe qui contient de nombreuses pièces de son mobilier classées aux Monuments historiques[37].
    • Le château de Dramard. En haut du Chemin des Rouges-Terres et à km du centre de Houlgate se trouve le château de Dramard, une bâtisse du XVIIe siècle, construite en pierre avec un large corps central flanqué de deux ailes. Le château a été construit sur le site d'un château plus ancien, appelé le Priauré de Mennetot. En 1616, le château fut acheté par Pierre de Dramard, conseiller du Roi, qui devint sieur de Gonneville, Beuzeval et Mennetot. En 1772, Pierre Louis Bonnet, seigneur de Meautry, maria demoiselle Gabrielle de Dramard. Pierre devint le maire de Caen en 1791 et en 1792, fut élu député du Calvados sous la Révolution française. Le château est en bon état et est maintenant un hôtel.
    • Le manoir d'Angerville.
      Le manoir d'Angerville.
    • L'église Notre-Dame de l'Assomption.
      L'église Notre-Dame de l'Assomption.
    • Le château de Dramard.
      Le château de Dramard.

    Voir aussi

    Notes et références

    Notes

    1. Population municipale 2020.
    2. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
    3. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    4. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
    5. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    6. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    7. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    8. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    4. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    5. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    6. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Normandie », sur normandie.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    7. « Station Météo-France Beaumont-en-A. - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    8. « Orthodromie entre Gonneville-sur-Mer et Beaumont-en-Auge », sur fr.distance.to (consulté le ).
    9. « Station Météo-France Beaumont-en-A. - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    10. « Orthodromie entre Gonneville-sur-Mer et Deauville », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station météorologique de Deauville - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    12. « Station météorologique de Deauville - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique de Deauville - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    15. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    16. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « Unité urbaine 2020 de Dives-sur-Mer », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    18. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    19. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    20. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    21. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    22. « Les communes soumises à la loi littoral. », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
    23. « La loi littoral », sur www.collectivites-locales.gouv.fr (consulté le ).
    24. « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur www.cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    25. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    26. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    27. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France - Volume 2, , p. 1023.
    28. « Histoires et patrimoines », sur http://www.gonnevillesurmer.fr, Commune de Gonneville-sur-Mer, .
    29. la Halde
    30. « Bernard Hoyé succède à Pierre Benoit », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le )
    31. Réélection 2020 : « Municipales à Gonneville-sur-Mer. Bernard Hoyé réélu à la tête de la commune », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le )
    32. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    33. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    34. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    35. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    36. « Manoir d'Angerville », notice no PA00111368, base Mérimée, ministère français de la Culture
    37. « Œuvres mobilières à Gonneville-sur-Mer », base Palissy, ministère français de la Culture.

    Liens externes

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