CĂ´te Fleurie
La Côte Fleurie est un choronyme qui correspond à l'ouest du littoral du Pays d'Auge sur la baie de Seine en Normandie, à l'est du Calvados, entre l'estuaire de la Touques et celui de l'Orne. Elle se situe entre la Côte de Nacre à l'ouest et la Côte de Grâce à l'est, laquelle s'étend de Trouville-sur-Mer à Honfleur au débouché sud de l'estuaire de la Seine.
CĂ´te Fleurie | |
La plage de Houlgate et les falaises des Vaches Noires. | |
Pays | France |
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RĂ©gion | Normandie |
DĂ©partement | Calvados |
Coordonnées géographiques | 49° 19′ 09″ N, 0° 00′ 53″ O |
Étendue d'eau | Baie de Seine (Manche et océan Atlantique) |
Extrémités | Estuaires de la Touques et de l'Orne |
Nature des rivages | Plages et falaises |
Principales plages | Cabourg, Blonville-sur-Mer, Deauville, Trouville-sur-Mer, Houlgate, Merville-Franceville-Plage et Villers-sur-Mer |
Cours d'eau | Dives |
Caps et péninsules | Aucun |
ĂŽles | Aucune |
Ports | Trouville-sur-Mer, Deauville et Dives-sur-Mer |
Origine du nom | Vergers de l'arrière-pays et villégiatures bourgeoises |
Présentation
Raymond Coustant d'Yanville, président de la société d'horticulture de l'arrondissement, aurait le premier utilisé le nom de « Côte Fleurie » en 1903 : « comme il y a sur la Méditerranée la Côte d'Azur, grâce à nous, il y a sur la Manche la Côte fleurie ! »[1].
Ce nom de « Côte Fleurie » est devenu un concept touristique propagé avec le développement du tourisme et la nécessité de distinguer les différents paysages des côtes françaises, tout en en résumant la caractéristique principale qui la distingue des autres (Côte d'Azur, Côte de Nacre, Côte d'Albâtre, Côte d'Émeraude, etc.)
Le terme fait référence à la campagne riante et fleurie de l'arrière-pays avec notamment les pommiers en fleur[2] et aux nombreuses stations balnéaires de renom qui entretiennent dans cette optique de nombreux jardins, qui sont, d'est en ouest :
Notes et références
- Jean-Joseph Julaud, « La Géographie pour les nuls », sur books.google.fr, (consulté le ).
- À noter qu'il n'a rien à voir avec le fait que l'on y trouve Honfleur (avec -fleur), dont l'étymologie est tout autre, même si dans l'esprit elle constitue un marqueur mnésique essentiel qui engendre automatiquement cette association.
Annexes
Bibliographie
- Muriel Maurice-Juhasz, La CĂ´te fleurie d'antan, HC Ă©ditions, 2006
- Gilles Plum, À l'apogée des villas (Côte fleurie 1870-1920), éditions Les Cahiers du temps, 2007
- Yves de Saint-Jean, Pays d'Auge et CĂ´te Fleurie, Ă©d. Vinarelle, 2011