Accueil🇫🇷Chercher

FĂ©lix Godefroid

Dieudonné-Félix Godefroid, né à Namur le et mort à Villers-sur-Mer le , est un harpiste et compositeur belge[1].

FĂ©lix Godefroid
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Activités
Fratrie
Autres informations
Instrument
Genre artistique

Biographie

Son père, ruiné dans l'exploitation d'une salle de spectacle, quitte la Belgique pour s'installer à Boulogne-sur-Mer, où il fonde une école de musique. En 1832, Félix suit des cours de harpe au Conservatoire de Paris. Convaincu par la harpe à double mouvement que Sébastien Érard avait brevetée en 1811, il décide de quitter le Conservatoire et de se perfectionner dans ce domaine. En 1839, il entame une brillante carrière de soliste à travers l'Europe et le Proche-Orient. Le jeune virtuose entreprend une série de tournées qui le mèneront notamment dans les pays de l’Est, en Allemagne, Angleterre, Belgique, Hollande et Espagne. En 1847, il s’installe à Paris et se décide enfin à y débuter avec un succès important à la clef.

Il est le professeur de la harpiste Clotilde Cerdà, connue sous le nom d'Esmeralda Cervantes, et a également donné des cours à la reine d'Espagne Isabel II[2].

Il est l'auteur de pièces pour la harpe et pour le piano, instrument dont il était également virtuose, ainsi que de messes et de deux opéras, La Harpe d'or et La Fille de Saül. Sa méthode Mes exercices pour la harpe fut utilisée par plusieurs générations de harpistes.

Félix Godefroid garde contact avec ses racines namuroises par l'entremise de Félicien Rops, qui dessine son portrait en août 1856.

Son frère aîné Jules-Joseph (1811-1840) fut également harpiste et compositeur.

Il est enterré au cimetière ancien de Puteaux (Hauts-de-Seine).

Compositions

Musique pour harpe

  • École mĂ©lodique pour harpe [puis: sur des mĂ©lodies de Schubert][op. 201] : 1. Quand tu me vois souffrir : [Deutsch 877 : fantaisie]. - Cop. 1978. - 5 p. . - 2. Sois toujours mes seules amours : [Deutsch 741]. - Cop. 1979. - 5 p. . - 3. Le DĂ©sir : [valse, Deutsch 365]. - Cop. 1979. - 5 p. . - 4. Les Ris et les pleurs : [Deutsch 777]. - Cop. 1979. - 4 p. . - 5. La SĂ©rĂ©nade : [Deutsch 957]. - Cop. 1979. - 4 p. Édition : Paris : G. Billaudot , cop. 1978. Odette Le Dentu.
  • Mes exercices pour la harpe (1891)
  • Étude de concert en mi bĂ©mol mineur pour harpe (1978)

Musique de chambre

  • Sonate pour violoncelle et piano (1841)
  • Album d'un musicien, 12 morceaux pour piano : Paris : Bathlot et HĂ©raud , [1887][3]

Musique de concert ou de scène

  • La harpe d'or, opĂ©ra-lĂ©gende en 2 actes [1858], Librettiste : Ernest Dubreuil (1833-1886), Adolphe Jaime (1824-1901)[4] - [5]
  • La Fille de SaĂĽl (1882)
  • Le Rouet de Marguerite (1889)
  • Ă€ deux pas du bonheur, « proverbe lyrique de salon en un acte» sur des paroles de LĂ©ocadie-AimĂ©e de Beauvoir (1823-1859) chantĂ©e le 25 avril 1855 par Émilie Gaveaux-Sabatier, salle Herz[6] - [7].
  • École mĂ©lodique sur des mĂ©lodies de Schubert : Quand tu me vois souffrir ; Le DĂ©sir ; Sois toujours mes seules amours ; Les Ris et les Pleurs
  • Les Adieux Ă  l'OcĂ©an. Grande scène, poĂ©sie de Lord Byron, tirĂ©e de "Childe-Harold", traduction de Eugène Quiertant, musique de FĂ©lix Godefroid ; Édition : Paris : F. Durdilly , [DL 1897][3].
  • La Fille de SaĂĽl, opĂ©ra en 5 actes ; Paris : l'auteur , [1883][3]

Musique sacrée

  • Hymne Ă  Ste CĂ©cile, op. 53, couverture illustrĂ©e par Pierre-Auguste Lamy (1827-1880?), Édition : Paris : Choudens , [DL 1863]
  • Messe des Rameaux Ă  quatre voix, soli et chĹ“urs, avec accompagnement d'orgue, harpes, violoncelles et contre-basses (ad libitum), Paris : H. Heugel , [1889][3]
  • Messe de la rĂ©surrection Ă  4 voix, et solos de tĂ©nor, baryton et basse, avec accompagnement d'orgue, harpes, violoncelles, contrebasses, pistons et trombones... ; Paris : V. Durdilly , [1892][3]
  • Ave Maria pour chant et orgue ou piano avec accompagnement de harpe ad libitum, musique de FĂ©lix Godefroid(1897) [3]
  • Paradisi-Gloria, pour la harpe (Ĺ’uvres posthumes) , : Paris : Benoit , [1904] [3]
  • Les Heures religieuses : Ă” Salutaris . Transcription (pour piano) de l'auteur. Op. 189 (1875)[3]
  • Agnus Dei pour voix de baryton ou mezzo-soprano, paroles latines et françaises : Paris : Gambogi frères , [1863][3]

Notes et références

  1. « Musiciens wallons », sur lamediatheque.be (consulté le )
  2. « Persona - Cervantes, Esmeralda (1862-1926) », sur PARES
  3. https://data.bnf.fr/fr/documents-by-rdt/14829567/tum/page1
  4. Sources : Second Empire opera : the Théâtre lyrique, Paris, 1851-1870 / T.J. Walsh, 1981
  5. D'après Clément et Larousse, 1ère représentation au Théâtre-Lyrique, le 8 septembre 1858; Édition : Paris : Choudens , [1858]
  6. « Les sociétés », Revue musicale,‎
  7. « A deux pas du bonheur », sur imslp.org/wiki/ (consulté le )

Liens externes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.