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Villeneuve-l'Archevêque

Villeneuve-l’Archevêque est une commune française située dans le département de l'Yonne en région Bourgogne-Franche-Comté (sud-est de Paris). C'est le chef-lieu du canton.

Villeneuve-l’Archevêque
Villeneuve-l'Archevêque
Portail de l’église Notre-Dame de Villeneuve-l'Archevêque.
Blason de Villeneuve-l’Archevêque
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Yonne
Arrondissement Sens
Intercommunalité Communauté de communes de la Vanne et du Pays d'Othe
(siège)
Maire
Mandat
Sébastien Karcher
2020-2026
Code postal 89190
Code commune 89461
Démographie
Population
municipale
1 109 hab. (2020 en diminution de 5,78 % par rapport à 2014)
Densité 161 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 14′ 10″ nord, 3° 33′ 24″ est
Altitude Min. 102 m
Max. 215 m
Superficie 6,89 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Sens
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Brienon-sur-Armançon
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Villeneuve-l’Archevêque
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Villeneuve-l’Archevêque
Liens
Site web villeneuve-larcheveque.fr

    Ses habitants sont appelés les Villeneuviens.

    Géographie

    La commune est située dans la vallée de la Vanne, au nord de la Forêt d'Othe, entre Troyes et Sens. La proximité d'une sortie de l’Autoroute A5 la met désormais à environ 1h30 de Paris.

    Le canton est à la frontière de la région Champagne-Ardenne, ce qui explique en partie l’histoire de la ville.

    Communes limitrophes

    Rose des vents Courgenay Bagneaux Rose des vents
    Molinons N
    O Villeneuve-l'Archevêque E
    S
    Flacy

    Toponymie

    Villanova en 1163, Villa nova super vennam et Noeve ville en 1172, villa nova domi archi episcopi super vennam en 1247, villeneuve l'archeveque en 1285 et villanova archiepiscopi en 1453.

    Urbanisme

    Typologie

    Villeneuve-l'Archevêque est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [1] - [2] - [3].

    Par ailleurs, la commune fait partie de l'aire d'attraction de Sens, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 65 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4] - [5].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (72,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (78,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (69,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (9,7 %), zones urbanisées (9,3 %), forêts (8,8 %), zones agricoles hétérogènes (3 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Histoire

    Préhistoire

    Le site de « La Prieurée » est occupé au Paléolithique moyen (Weichsélien ancien), avec une industrie de type Micoquien[8]. Le niveau le plus récent (niveau A) est attribué au Pléniglaciaire moyen (phase finale du Paléolithique moyen)[9].

    Moyen-Âge

    La fondation de cette ville nouvelle est relativement récente : Villa super Vennam (qui devint Villa Nova Domini Archiepiscopi super Vennam puis Villeneuve-sur-Vanne) est fondée par l'archevêque de Sens dès le milieu du XIIe siècle (probablement peu avant 1172)[10] à la limite du domaine royal et du comté de Champagne, à distance de l’ancienne voie romaine, au bord d'un bief de la Vanne. Cette première fondation se trahit par l'église, le cimetière et une rue parallèle au bief (ancienne rue des Tanneurs).

    La ville actuelle fut construite sur un plan en damier et protégée par une enceinte qui va perdurer jusqu'au XIXe siècle[10]. Cette muraille est à peu près carrée et inclut l’église et l’ancienne voie romaine (aujourd’hui rue Bréard). Toutes les rues droites et larges étaient alignées parallèlement et dirigées suivant la pente du terrain pour permettre l’écoulement des eaux pluviales et ménagères jusqu'à un ruisseau-égout (encore visible sur la promenade de l’Église). Deux voies transversales ainsi que quelques ruelles relient les rues parallèles.

    La ville fut créée en Champagne à l’initiative des moines de Saint-Jean de Sens dont l’abbaye était en terre française. Son territoire exigu fut constitué aux dépens des paroisses de Molinons, Bagneaux et Flacy.

    La première fondation périclite, sans doute en raison de l'environnement féodal hostile. En effet, les chevaliers de Mauny (à Bagneaux), ont tout à perdre avec cette création.

    Elle est relancée par l'archevêque de Sens. Des rues strictement parallèles vont être établies entre l'ancienne voie romaine (actuelle rue Bréard) et les arrières des logis de la rue des Tanneurs. Une rue en biais (rue Traverse) parallèle à la voie romaine (mais pas au bief de la Vanne) assure une communication entre ces longues rues.

    La ville reçoit en outre la protection de Guillaume aux Blanches Mains, archevêque de Sens mais aussi frère du comte de Champagne. Il se fait le garant de l'application judiciaire des droits énoncés par une charte inspirée de la coutume de Lorris. De son côté, le roi de France intervient aussi pour autoriser la construction d'un château dans la ville neuve, sur sa frontière, ce que le droit des marches prohibait. En échange, le grand féodal champenois qu'est Anseau II de Traînel devient son vassal. On note que jusqu'à la fin du XIIIe siècle, l'archevêque ne possède aucun foncier ni château dans la ville neuve qui prend son nom. Tout au plus, achète-il ce que les moines de Vauluisant lui cèdent. Le rôle des moines de Saint-Jean s'efface sur le plan foncier pour se cantonner à l'administration spirituelle, acquise lors de l'introduction de l'archevêque dans le projet.

    Villeneuve-sur-Vanne dépendit dès lors de deux seigneurs : le comte de Champagne et l’archevêque de Sens, les moines de Saint-Jean ne conservant que les bénéfices de la cure.

    Pour accroître l'importance de la ville, l'archevêque lui accorda les coutumes de Lorris, connues pour leur libéralité. Villeneuve connut dès le Moyen Âge un certain succès économique : en 1177, le roi y permit l'établissement d'un marché qui devint un des moteurs économiques de la ville. Une halle fut construite pour abriter les étaux et deux foires furent même instituées le et le 1er décembre pour la Saint-André. Jusqu'au début du XXe siècle, la vigne a été cultivée sur les coteaux de la vallée de la Vanne. La vigne ainsi que la draperie faisaient vivre l'essentiel de la population de Villeneuve, car il y avait des chènevières cultivées sur son territoire[11].

    Le voisinage et le baronnage

    En même temps qu'un marché fut institué, un château fut édifié au deuxième tiers du XIIe siècle et confié à Anseau II de Traînel, important baron local dont la famille régentait près d'une soixantaine de communes actuelles. Sa famille et son vassal de Mauny (à Bagneaux) avaient très certainement fait échouer la première fondation de la ville par les moines de Saint-Jean de Sens. Ce château était à la fois mouvant du comte de Champagne et du roi de France, excellent moyen de pacifier les relations jusque-là extrêmement tendues entre les deux princes[12]. Il fut vendu une première fois à Hugues de Bouville au moment du mariage de celui-ci. Ce chevalier poursuivit ensuite une brillante carrière à la Cour. De ce fait, ce personnage revendit sa récente acquisition à l'archevêque de Sens à la fin du XIIIe siècle. Le prélat rasa l'édifice avant 1658 (sur un terrain d'une superficie de trois quartiers). Il ne doit pas être confondu avec le château du fief de la Mothe-lès-Villeneuve-l'Archevêque qui subsiste de nos jours, hors les murs sur le chemin de Coulours.

    La ville ne dispose pas de fortifications avant le XVIe siècle. Elle a un hôtel-Dieu du XIVe au XVIIe siècle.

    Voies, chemins et routes

    La seconde ville neuve est devenue un carrefour routier. Le grand chemin de Troyes à Sens (voie antique d'Orléans à Trèves) passe dans sa partie la plus haute (rue Haute), mais les chemins conduisant à Pont-sur-Yonne (vers 1165)[13] et Nogent-sur-Seine (vers 1200) [14] y convergent. La ville capte le grand chemin arrivant de Villeneuve-le-Roi, Courtenay et Gien (tracé lui aussi vers 1165, mais se rendant à l'origine directement à Mauny)[15]. Plusieurs hôtelleries (Chapeau-Rouge 1651-1733, la Levrette 1724-1735, l'Ecu 1734-1738, etc.) profitent de la manne des voyageurs avant que la vitesse fournie par la route royale ne fasse les beaux jours des auberges et des charcutiers. Les auberges reprennent les enseignes des hôtelleries du Chapeau Rouge (1743-1750), La Levrette (1745-1747), ou se créent de toutes pièces : le Lion (1729).

    La ville n'est fortifiée qu'au XVIe siècle. Jusque-là, les habitants pouvaient se réfugier dans le château de l'archevêque, proche des moulins, et semblant faire face à l'église de l'autre côté du bief.

    Au XVe siècle, les habitants sont poursuivis en justice avec rigueur par les moines de Vauluisant qui leur contestent le droit de couper du bois pour faire des « mai ». En 1544, l'abbé a fait saisir 115 vaches et veaux et 26 chèvres. En 1295, les moines n'avaient concédé qu'un usage pour les bovins. Un cloutier signale que la ville participe aux activités métallurgiques de la contrée.

    Un hôpital est signalé de 1581 à 1698.

    Le fief de la Mothe-lès-Villeneuve-l'Archevêque

    Ce fief a pour siège une motte hors les murs baignée par le cours de la Vanne, à la hauteur des moulins banaux, et sur le chemin de Coulours. Il est successivement la propriété des familles de Lannoy, de La Mothe, Myolat. Les Benoist, issus de la bourgeoisie de Sens, le possèdent durant deux siècles. Le château apparaît à la fin du XVe siècle. Il est dans la mouvance de Molinons. Il fait face à celui de l'archevêque, de l'autre côté du chemin venant de Villeneuve-le-Roi.

    • 1508 Gaucher de Couste et Pierre de Launoy, écuyer, sont seigneurs.
    • 1563-1573 Nicolas Myolat seigneur en partie (+1573).
    • avant 1575 Adrian de Beaumont, Nicolas de La Mothe et Nicolas Moreau.
    • 1575-1579 Vincent Miolat, seigneur.
    • 1603 Christophe Moreau, écuyer, époux de Marie Legrand.
    • 1655-1666 Adrien Moreau, sieur, époux de Marie Malherbe (de Villemaure).

    Ce fief dispose de sa justice seigneuriale (prévôté).

    Un petit habitat voisine le château.

    Activités économiques

    Au XVIe siècle, la première activité de Villeneuve-l'Archevêque est la draperie (laine) suivie par le tissage (chanvre). La première dispose sur place de drapiers (31 en 1580), cardeurs, fileurs de laine, couturiers (3 en 1580), tailleurs d'habits (2 en 1580), foulons en draps (3 en 1580), teinturier (un en 1580), merciers (3 en 1580) en grand nombre. Les seconds se reposent sur les tisserands en toile (19 an 1580)[16]. La ville possède dès 1580 (deux) des chapeliers, profession réglementée. Des moulins à foulon sis à Molinons permettent la finition du travail. Tardivement (1788), des bonnetiers tentent vainement de s'implanter.

    Un tripot (jeu de paume) permet de ranger la ville parmi les agglomérations importantes. Même relatif, le commerce offre certaines spécialités rares : cloutier, vitriers, potiers d'étain, apothicaires. Des moulins jalonnent le cours de la Vanne durant sa traversée du territoire paroissial. Celui de la Pique est dédié au broyage de l'écorce de chêne pour la confection du tan. Les tanneurs travaillent près d'un bras de la Vanne et de l'église paroissiale (rue des Tanneries). Certains sont huguenots (famille Richard).

    Des familles marquent le paysage social de la ville et de Sens : de Poncy, Dauge, Pierre, Chevallier, Myolat, Ravyon. Au XVIIIe siècle, une brillante bourgeoisie locale porte la prospérité de la ville.

    Les moines de Vauluisant disposent d'un hôtel en ville, comme à Provins, Troyes et Sens. Ils se sont retirés de la ville neuve au profit de l'archevêque, ne conservant qu'un hôtel. Il a momentanément accueilli le bureau de poste.

    Quelques événements

    Statue de saint Louis tenant la couronne d'épines,
    église de Villeneuve-l'Archevêque.

    Époque moderne

    À partir de 1758, la ville accueille un messager qui distribue les lettres dans tous les villages environnants. À partir de 1768, un appareilleur des travaux du roi surveille les travaux de construction de la route royale. Une brigade de la maréchaussée est installée en 1771 avec quelques cavaliers commandés par un brigadier. En 1778, un maître de poste atteste de l'ouverture de la route royale menant de Sens à Troyes.

    Au cours de la Révolution française, la commune fut provisoirement renommée Villeneuve-la-Montagne et Villeneuve-sur-Vanne[18].

    Politique et administration

    Tendances politiques et résultats

    Mairie de Villeneuve L'Archevêque

    Liste des maires

    • Jean Blanchet de 1734 à 1736.
    • Jean-Baptiste Blanchet, avant 1746. Marchand.
    • Claude Prunay de Chambouzon, en 1746. Ancien commissaire de la Maréchaussée, procureur fiscal de Villeneuve-l'Archevêque. Gendre du précédent.
    • Nicolas Nicaise, en 1750 et 1752. Marchand et procureur fiscal de Villeneuve-l'Archevêque.
    • François Poncy, en 1758.
    • Jean-Savinien Poncy (1701+1771), avant 1759. Marchand.
    • Edme Fillau (1695+1765), en 1762 et 1763. Bourgeois.
    • Jean Blanchet, avant 1767. Marchand.
    • François Poncy (1698+1781), en 1766. Marchand.
    • Jean Blanchet (1695+1774) avant 1774. Marchand.
    • Nicolas-Philippe Poupelier (1701+1772), avant 1772. Marchand de bois.
    • François Blanchet, en 1774. Négociant, fils du précédent.
    • Jean Blanchet en 1780. Négociant.
    • Maurice-Gabriel Grasson, de 1781 à 1790. Originaire de Saint-Florentin (1769). Frère du directeur de la Monnaie de Troyes.
    • Bernard Duplan en 1792. Appareilleur des travaux du roi (1769), entrepreneur de Bâtiments (1776-1784) puis des Ponts & Chaussées (1788). Originaire de Mont-de-Marsan (1769).
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1832 1837 M. Goubault
    1971 1974 Henri Kienlen PS Docteur vétérinaire.
    Conseiller Général.
    1974 1977 ?
    1977 1983 Henri Kienlen Docteur vétérinaire.
    Conseiller Général.
    1983 2014 Michel Rebéquet Instituteur.
    Président de la communauté de communes de la Vanne et du Pays d'Othe.
    2014 Sébastien Karcher Président de la Communauté de communes

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[20].

    En 2020, la commune comptait 1 109 habitants[Note 3], en diminution de 5,78 % par rapport à 2014 (Yonne : −2,24 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 5191 9721 8801 7971 9911 9801 9251 8451 877
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 8181 8571 8431 8411 8781 8081 8241 7671 645
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 5721 5221 4601 3651 3721 4061 3381 3471 321
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    1 3311 3451 3141 2341 1361 2031 2371 2421 175
    2017 2020 - - - - - - -
    1 1311 109-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[18] puis Insee à partir de 2006[21].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    • Château. Édifié par la famille de Trainel, devenu la propriété de la famille de Bouville, il est acquis par l'archevêque de Sens. Rasé dans le cours du XVIIe siècle.

    Jumelages

    Localisation des communes jumelées en Europe.

    Personnalités liées à la commune

    • Hue de Bouville. Seigneur de Francheville et de La Chapelle-la-Reine. Il épouse en 1293 Marguerite des Barres, dame de Diant. Il achète alors le château de Villeneuve-l'Archevêque à la famille de Trainel, sire de Foissy. En 1296, il le revend à l'archevêque de Sens qui achève ainsi une tardive montée en puissance dans la ville qui porte son nom. Hue de Bouville devient le curateur au ventre de Clémence de Hongrie, veuve du roi Louis X le Hutin. Par la magie de la littérature, Maurice Druon, dans ses Rois maudits, en fait le sauveur du fils du roi Louis X.
    • Daniel Dauge, précepteur des enfants de Michel de l'Hospital, chancelier de France, en 1551.
    • Charlotte, fille de l'écuyer Jehan Cousin, un des gentilshommes du prince de Condé et de Denise de Beaujeu. Filleule en 1624 de Charlotte de Montmorency.
    • Gaston, fils de Jehan Daubenoys, écuyer, sieur de Mesny et d'Agnès Ravion. Filleul en 1630 de Gaston, duc d'Orléans et frère du roi Louis XIII, lors de son passage en ville.
    • Roger, fils de Toussaint Poullet et de Jehanne Oudin. Filleul en 1630 de Roger de Bellegarde, duc, pair et grand écuyer de France, gouverneur et lieutenant général pour le Roi en Bourgogne et Bresse, premier gentilhomme du duc d'Orléans, lors de son passage en ville.
    • Jean-Louis-Barnabé Pigalle. Négociant et échevin en 1783, marié à Villeneuve-l'Archevêque. Frère du célèbre sculpteur.
    • Jacques Truelle. Avocat en Parlement (1765), élu en l'élection de Troyes (1760-1765), garde du corps du roi d'Espagne (1785). Originaire de Troyes, marié à Élisabeth Prunay de Chambouzon, vivant à Villeneuve-l'Archevêque. Son fils émigre pour sauver sa vie en 1791 lors des persécutions républicaines.
    • Léon Feugère, (1810 - 1858) professeur et critique littéraire français, qui y est né.
    • Pierre-Gaston Jourdain, (1844 - 1886) peintre français.
    • Françoise Cactus, (1964 - 2021), romancière, artiste, chanteuse et multi-instrumentiste.

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Sens », sur insee.fr (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. [Soriano 2015] Sylvain Soriano, chap. 5 « Le peuplement de la Bourgogne au Paléolithique moyen : les industries lithiques à témoin », dans Rémi Martineau, Yves Pautrat & Olivier Lemercier, La Préhistoire en Bourgogne. Partie 1 : Le Paléolithique et le mésolithique en Bourgogne, Artehis Éditions, , sur books.openedition.org (lire en ligne), p. 69-87, paragr. 8, 9.
    9. Soriano 2015, paragr. 10.
    10. Bataille 1992, p. 37.
    11. Étienne Meunier, « Notes pour servir à l'histoire de Villeneuve-l'Archevêque », Au courant de la Vanne, no 15,‎ , p. 91 à 180.
    12. Étienne Meunier. Les châteaux de Courgenay. Au courant de la Vanne, n° 9, 2009
    13. Étienne Meunier. Histoire de Fleurigny (4). Contact, revue de la paroisse de Thorigny-sur-Oreuse, automne 1986
    14. Étienne Meunier, « Villeneuve-aux-Riches-Hommes du XIIIe au XVe siècle », Bulletin de l'association des Amis de la chapelle de Villeneuve-aux-Riches-Hommes, no 24, 2010.
    15. Étienne Meunier, « Villeneuve-le-Roi, villeneuve-le Pont, villeneuve-sur-Yonne », Études villeneuviennes, no 11, 1988.
    16. Étienne Meunier. Le tissage en milieu urbain. Société archéologique de Sens.
    17. Bataille 1992, p. 35.
    18. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    19. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    20. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    21. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    22. Peut-être originaires du Xe, XIIe siècle, on y voyait cette inscription gothique au bas de la porte : « Ces moulins ont été brûlés et ruinés rez-terre par les gens tenant le parti de la Ligue, l'année 1589 et réédifiés par honorable homme Jacob Moreau, élu pour le roi en ce lieu de Villeneuve-l'Archevêque l'an 1596 » Maurice Pignard-Peguet, Histoire de l'Yonne, Paris, 1913, p 856, source : CEREP, Sens, Yonne.

    Annexe

    Articles connexes

    Bibliographie

    Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

    • Alain Bataille, Pascal Dibie, Jean-Pierre Fontaine, Jean-Charles Guillaume, Jean-Paul Moreau, Ferdinand Pavy, Line Skorka, Gérard Taverdet et Marcel Vigreux (préf. Henri de Raincourt), Yonne., Paris, Éditions Bonneton, , 428 p. (ISBN 2-86253-124-3) Document utilisé pour la rédaction de l’article
    • « Villeneuve l'Archevêque - Yonne », Au courant de la Vanne, Amis du patrimoine de la vallée de la Vanne (APVV), no 15,‎

    Liens externes

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