Villemagne-l'Argentière
Villemagne-l'Argentière [vi.lə.ma.ɲə l‿aʁ.ʒɑ̃.tiɛ.ʁə], en occitan Vilamanha [βi.lɔ.'ma.ɲɔ], est une commune française située dans l'ouest du département de l'Hérault, en région Occitanie.
Villemagne-l'Argentière | |
Blason |
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Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Occitanie |
Département | Hérault |
Arrondissement | Béziers |
Intercommunalité | Communauté de communes de Grand Orb |
Maire Mandat |
Olivier Roubichon-Ouradou 2020-2026 |
Code postal | 34600 |
Code commune | 34335 |
Démographie | |
Gentilé | Villemagnais |
Population municipale |
424 hab. (2020 ) |
Densité | 53 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 37′ 07″ nord, 3° 07′ 13″ est |
Altitude | Min. 187 m Max. 481 m |
Superficie | 8,06 km2 |
Type | Commune rurale |
Unité urbaine | Bédarieux (banlieue) |
Aire d'attraction | Bédarieux (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Clermont-l'Hérault |
Législatives | Cinquième circonscription |
Localisation | |
Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par la Mare et par un autre cours d'eau. Incluse dans le parc naturel régional du Haut-Languedoc, la commune possède un patrimoine naturel remarquable composé d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Villemagne-l'Argentière est une commune rurale qui compte 424 habitants en 2020. Elle est dans l'unité urbaine de Bédarieux et fait partie de l'aire d'attraction de Bédarieux. Ses habitants sont appelés les Villemagnois ou Villemagnoises.
Géographie
Située dans les Hauts cantons de l'Hérault, Villemagne-l'Argentière est bâtie dans la vallée de la Mare.
Communes limitrophes
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[1].
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[4] complétée par des études régionales[5] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Bedarieux », sur la commune de Bédarieux, mise en service en 1991[6] et qui se trouve à 3 km à vol d'oiseau[7] - [Note 3], où la température moyenne annuelle est de 13,6 °C et la hauteur de précipitations de 1 008,6 mm pour la période 1981-2010[8]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Sete », sur la commune de Sète, mise en service en 1949 et à 52 km[9], la température moyenne annuelle évolue de 15 °C pour la période 1971-2000[10], à 15,4 °C pour 1981-2010[11], puis à 15,8 °C pour 1991-2020[12].
Espaces protégés
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[13] - [14].
Un espace protégé est présent sur la commune : le parc naturel régional du Haut-Languedoc, créé en 1973 et d'une superficie de 307 184 ha, qui s'étend sur 118 communes et deux départements[15]. Implanté de part et d’autre de la ligne de partage des eaux entre Océan Atlantique et mer Méditerranée, ce territoire est un véritable balcon dominant les plaines viticoles du Languedoc et les étendues céréalières du Lauragais[16] - [17].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Une ZNIEFF de type 2[Note 4] est recensée sur la commune[18] : le « massif de l'Espinouse » (20 035 ha), couvrant 19 communes du département[19].
Urbanisme
Typologie
Villemagne-l'Argentière est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5] - [20] - [I 1] - [21]. Elle appartient à l'unité urbaine de Bédarieux, une agglomération intra-départementale regroupant 9 communes[I 2] et 13 053 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[I 3] - [I 4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bédarieux dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 26 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 5] - [I 6].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (72,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (73,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (61,1 %), forêts (25,9 %), cultures permanentes (11,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,1 %), zones urbanisées (0,1 %)[22].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Villemagne-l'Argentière est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage, et à deux risques particuliers : le risque minier et le risque de radon[23]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[24].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Mare. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1986, 1987, 1988, 1992, 1995, 1997, 2014 et 2018[25] - [23].
Villemagne-l'Argentière est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été approuvé en juin 2013 et court jusqu'en 2022, où il doit être renouvelé. Les mesures individuelles de prévention contre les incendies sont précisées par deux arrêtés préfectoraux et s’appliquent dans les zones exposées aux incendies de forêt et à moins de 200 mètres de celles-ci. L’arrêté du réglemente l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mégots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrêté du rend le débroussaillement obligatoire, incombant au propriétaire ou ayant droit[Note 7] - [26].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 44,7 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59,3 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 271 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 234 sont en en aléa moyen ou fort, soit 86 %, à comparer aux 85 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[27] - [Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[28].
Risques technologiques
La commune est en outre située en aval du Barrage des monts d'Orb, un ouvrage de classe A[Note 8] sur l'Orb, mis en service en 1961 et disposant d'une retenue de 30,6 millions de mètres cubes. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[30].
Risque particulier
L’étude Scanning de Géodéris réalisée en 2008 a établi pour le département de l’Hérault une identification rapide des zones de risques miniers liés à l’instabilité des terrains[31]. Elle a été complétée en 2015 par une étude approfondie sur les anciennes exploitations minières du bassin houiller de Graissessac et du district polymétallique de Villecelle. La commune est ainsi concernée par le risque minier, principalement lié à l’évolution des cavités souterraines laissées à l’abandon et sans entretien après l’exploitation des mines[32].
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Villemagne-l'Argentière est classée en zone 2, à savoir zone à potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs géologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bâtiments[33].
Toponymie
Il s'agit d'un toponyme, variante d'Argentière, avec le sens de mine d'argent (ou de minerai argentifère). Autres sens possibles : rivière aux eaux argentées.
Hameau
- La Gure
- Le lieu de naissance du Dr Jean Léon Privat. Célèbre pour ses études empiriques sur les maladies nerveuses. L'un des pères fondateurs de la ville thermale moderne de Lamalou les Bains. Né ici, le fils d'un cordonnier
Histoire
Fin du VIIe siècle : fondation d'une abbaye par Clarinus Lubila qui était un moine de l'ordre de Saint-Benoît du Mont Cassin.
Ce monastère détruit par les Sarrazins, est rétabli au temps de Charlemagne. Il se trouvait dans le diocèse de Béziers.
Au concile d'Aix-la-Chapelle (Aachen) (vers 818), apparaît le nom de Villemagna parmi les dix neuf monastères de Septimanie qui étaient exemptés de présents et de soldats, mais ne devaient à l'Empereur que leurs prières. Le nom de Villemagne découle de la présence d'une villa gallo-romaine dans la vallée de la Mare.
En 893, l'abbaye, qui était placée sous le vocable de Saint-Martin, y ajoute celui de Saint-Majan. Deux moines de Villemagne, Sulsani et Centulle, dérobent à l'abbaye de Lombez les reliques de saint Majan, confesseur d'Antioche.
Au Xe siècle, les seigneurs de Narbonne donnent à l'abbaye de nombreuses reliques. L'abbaye se trouvait sur une des branches du chemin de Saint-Jacques, allant vers Saint-Pons, Castres, etc.
Le nom de l'Argentière vient de l'exploitation de mines de plomb argentifère qui faisaient la richesse de l'abbaye ainsi que celle des vicomtes de Narbonne et Béziers.
En 1156, Louis VII autorise l'abbé de Villemagne à mettre l'abbaye et ses dépendances à l'abri de fortifications et de fossés. Cette autorisation est renouvelée en 1212 par Philippe Auguste.
Au XVIe siècle, l'abbaye est pillée et ruinée par les troupes protestantes commandées par Claude de Narbonne, baron de Faugères.
Au XVIIe siècle, l'abbaye est réunie à la congrégation de Saint-Maur. Des travaux de restaurations de l'abbaye et de l'église paroissiale Saint-Martin sont entrepris.
En 1793, l'abbaye et ses dépendances sont vendues comme biens nationaux.
Le , la commune de Villemagne prend le nom de Villemagne-l'Argentière.
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[34]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[35].
En 2020, la commune comptait 424 habitants[Note 9], en diminution de 6,19 % par rapport à 2014 (Hérault : +7,37 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Économie
Revenus
En 2018, la commune compte 197 ménages fiscaux[Note 10], regroupant 448 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 21 080 €[I 7] (20 330 € dans le département[I 8]).
Emploi
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 9] | 9,8 % | 7,4 % | 13,4 % |
Département[I 10] | 10,1 % | 11,9 % | 12 % |
France entière[I 11] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 231 personnes, parmi lesquelles on compte 77,9 % d'actifs (64,5 % ayant un emploi et 13,4 % de chômeurs) et 22,1 % d'inactifs[Note 11] - [I 9]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département, alors qu'il était inférieur à celui du département en 2008.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Bédarieux, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3] - [I 12]. Elle compte 182 emplois en 2018, contre 148 en 2013 et 144 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 150, soit un indicateur de concentration d'emploi de 121,6 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 51,3 %[I 13].
Sur ces 150 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 39 travaillent dans la commune, soit 26 % des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 84 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,3 % les transports en commun, 12 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 2,7 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].
Activités hors agriculture
38 établissements[Note 12] sont implantés à Villemagne-l'Argentière au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 13] - [I 16].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 38 | ||
Industrie manufacturière, industries extractives et autres | 3 | 7,9 % | (6,7 %) |
Construction | 3 | 7,9 % | (14,1 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 19 | 50 % | (28 %) |
Activités immobilières | 2 | 5,3 % | (5,3 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 4 | 10,5 % | (17,1 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 1 | 2,6 % | (14,2 %) |
Autres activités de services | 6 | 15,8 % | (8,1 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 50 % du nombre total d'établissements de la commune (19 sur les 38 entreprises implantées à Villemagne-l'Argentière), contre 28 % au niveau départemental[I 17].
Agriculture
La commune est dans le « Soubergues », une petite région agricole occupant le nord-est du département de l'Hérault[38]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 14] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 4].
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 52 lors du recensement agricole de 1988[Note 16] à 32 en 2000 puis à 23 en 2010[40] et enfin à 14 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 73 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 67 % de ses exploitations[41] - [Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 178 ha en 1988 à 76 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 3 à 5 ha[40].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Hôtel des Monnaies.Le Pont du Diable : carte postale (1914)
- Porte de la barbacane.
- Pont du Diable.
- Église Saint-Majan. L'édifice a été classé au titre des monuments historiques en 1921[42].
- Église Saint-Grégoire. L'édifice a été classé au titre des monuments historiques en 1886[43].
- Musée archéologique, installé dans l'ancienne église Saint-Grégoire.
- Abbaye de Villemagne.
- Église Saint-Grégoire
- Église Saint-Majan
Personnalités liées à la commune
- Jean-Claude Carrière
- Dr Jean-Léon Privat Né La Gure
Héraldique
Blason | D'azur à la ville fortifiée mouvant des flancs, sommée d'une croix et de deux girouettes, surmontée d'une fleur de lis, elle-même surmontée d'une mitre chargée d'une croisette d'or, le tout d'argent, la fleur de lis et la mitre accostées de deux crosses épiscopales affrontées d'or, au pied fiché dans ladite ville posée sur une terrasse de gueues chargée d'un chemin d'argent. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Le blason historique de la commune est le suivant :
Blason | "de gueules au pairle losangé d'argent et d'azur"[44]. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Le débroussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mètres (selon un principe du droit des assurances, tout propriétaire est tenu d’assurer la protection de ses biens), et de 5 mètres de part et d’autre des voies privées y donnant accès.
- Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[29].
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
- Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
- L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
- Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[39].
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
Site de l'Insee
- « Commune rurale - définition » (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Bédarieux » (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Villemagne-l'Argentière » (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Hérault » (consulté le ).
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- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
- « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Villemagne-l'Argentière » (consulté le ).
- « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
- « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Villemagne-l'Argentière » (consulté le ).
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Autres sources
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
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- « Liste des ZNIEFF de la commune de Villemagne-l'Argentière », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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- Article R214-112 du code de l’environnement
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Voir aussi
Bibliographie
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- Gérard Thébault, « L’abbaye de Villemagne en 1656. Le plan ancien confronté aux relevés actuels. Les vestiges », Bulletin de la Société archéologique et historique des hauts cantons de l'Hérault, no 32, 2009, p. 111-126.
- Gérard Thébault, « Le pignon oublié de l ‘ancienne abbaye de Villemagne », Bulletin de la Société archéologique et historique des hauts cantons de l'Hérault, no 33, 2010, p. 117-150.
- Gérard Thébault, « Sur les traces de l’abbaye de Villemagne en 1789. La maquette », Bulletin de la Société archéologique et historique des hauts cantons de l'Hérault, no 34, 2011, p. 141-174.
- Gérard Thébault, « Les cadrans solaires de l’abbaye de Villemagne. Article 1 la découverte », Bulletin de la Société archéologique et historique des hauts cantons de l'Hérault, no 36, 2013, p. 97-118.
- Gérard Thébault, « L’ancienne abbaye de Villemagne-l’Argentière (suite). La chaire et l’orgue », Bulletin de la Société archéologique et historique des hauts cantons de l'Hérault, no 37, 2014, p. 107-124.
Fonds d'archives
- Fonds : Archives communales de Villemagne-l'Argentière (1427-1966) [4,13 ml]. Cote : 335 EDT. Montpellier : Archives départementales de l'Hérault (présentation en ligne).
Articles connexes
Liens externes
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- Villemagne-l'Argentière sur le site de l'Insee
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