Vague de chaleur océanique
Une vague de chaleur océanique (ou « marine »), parfois désignée par le mot blob par les anglophones qui utilisent aussi 'acronyme MHW (Marine Heat Waves) est un épisode inhabituel de réchauffement des températures de surface de la mer et des couches superficielles de vastes zones marines[2].
Comme son Ă©quivalent terrestre, une vague de chaleur ocĂ©anique perdure de quelques jours Ă plusieurs mois[3] et peut concerner des milliers de kilomĂštres carrĂ©s ; cependant, ses processus de formation, de persistance et de disparition, ainsi que ses consĂ©quences sont trĂšs diffĂ©rents, notamment en termes d'inertie thermique et d'effets Ă©cologiques. Ils sont Ă©galement mal compris mais on pense que des tempĂ©ratures ocĂ©aniques de surface extrĂȘmes peuvent rĂ©sulter d'un forçage ocĂ©anique Ă grande et petite Ă©chelle, d'un forçage atmosphĂ©rique ou d'une synergie ou combinaison de ces deux causes a priori en lien avec El Niño et/ou El Niña ; le principal mĂ©canisme en cause pouvant en outre varier selon la zone ocĂ©anique et la saison concernĂ©s.
Toutes les Ă©tudes rĂ©cemment faites sur ce phĂ©nomĂšne dont celles publiĂ©es par la revue Science en 2004[4], puis par la revue Nature en aoĂ»t 2018[2] concluent que ces vagues de chaleur ocĂ©aniques vont se montrer « plus frĂ©quentes et plus extrĂȘmes au fur et Ă mesure que le climat se rĂ©chauffera » et elles risquent de perturber les rĂ©seaux trophiques marins, au point de remodeler la biodiversitĂ© marine dans toutes les mers du monde.
En , une vague de chaleur record a concerné la France et a engendré ce phénomÚne de canicule océanique. Ainsi, le , la température de la mer Méditerranée occidentale a atteint un niveau jamais aussi précocement atteint, avec par endroit plus de 30 °C. Le littoral du Sud de la France n'avait jusqu'alors jamais enregistré une mer à ce point chaude aussi tÎt dans la saison.
Ă la mĂȘme pĂ©riode, la façade Atlantique de la France a aussi enregistrĂ©e une tempĂ©rature de l'eau supĂ©rieure de plus de 2 °C Ă la normale.
Le phénomÚne
Le réchauffement des océans n'est pas uniforme dans son volume d'eau ni dans le temps, il est modéré, modulé ou exacerbé par les courants marins et les turbulences induites par les marées et par le vent, et modifié par la température des basses couches de l'atmosphÚre ; tout comme pour le pH, le taux d'oxygÚne ou la salinité, la température peut trÚs fortement varier sur des distances centimétriques et dans des délais trÚs courts (en quelques minutes parfois)[6] - [7] - [8].
Selon Thomas Frölicher (climatologue Ă l'UniversitĂ© de Berne en Suisse) « les vagues de chaleur marines sont dĂ©jĂ devenues plus durables, frĂ©quentes, intenses et Ă©tendues que par le passĂ© », et bien au-delĂ de ce qui correspondrait aux fluctuations[9] dues Ă la variabilitĂ© naturelle de ces tempĂ©ratures[10] - [11] (selon les travaux publiĂ©s en 2018[12] publiĂ©e en aout 2018 ; seules 23 % d'entre elles pourraient ĂȘtre « naturelles » : 87 % des vagues de chaleur ocĂ©aniques rĂ©sultant du rĂ©chauffement climatique sont anthropiques, et les donnĂ©es satellitales de tempĂ©rature de la surface de la mer collectĂ©es de 1982 Ă 2016 montrent que la frĂ©quence de ces "vagues de chaleur marines" a doublĂ© en prĂšs de 35 ans[2]. TrĂšs localement l'eau peut encore ĂȘtre fortement rĂ©chauffĂ©e par le systĂšme de refroidissement de rĂ©acteurs de centrales nuclĂ©aires. De petites mers comme la MĂ©diterranĂ©e ne sont pas Ă©pargnĂ©es[13].
L'un des premiers cas scientifiquement bien caractérisés est l'épisode de 2003 du nord-ouest de la mer Méditerranée, qui a été conjoint à la canicule européenne de 2003. Entre l'Espagne et l'Italie les températures de surface de l'eau ont alors été de 3 à 5 °C plus élevées que la moyenne pour la période de référence 1982-2016[14]. Il a causé des mortalités benthiques de masse[14].
Puis début 2011, un réchauffement d'intensité comparable a été observée au large de la cÎte ouest de l'Australie, durant plus de 10 semaines, Sur un autre point chaud de biodiversité[15] - [16], qui a tué des poissons et blanchi des récifs de coraux tout en déclenchant une émigration de nombreux poissons tropicaux vers la zone antarctique (nombre de ces poisson y étant encore en 2013)[17].
Ensuite le nord-est de l'océan Pacifique a connu un nouveau record historique de vague de chaleur marine (souvent dénommée "The Blob"), entre 2013 et 2015 avec des anomalies de température atteignant 6 °C au sud de la Californie[18].
Un autre record a été mesuré au large du Canada dans les eaux cÎtiÚres du Nord-Ouest de l'Atlantique[19].
En 2015-2016, la Mer de Tasman a subi durant plus de 250 jours un réchauffement trÚs anormal et sans précédent connu[20].
D'autres vagues de chaleur ont été mesurées, à plusieurs reprises, dans la zone chaude du Pacifique-Ouest, y compris sur la grande barriÚre de corail en 1998, 2002 et 2016, au moins en partie responsable du phénomÚne de blanchissement des coraux[21].
Selon une Ă©tude rĂ©alisĂ©e par des chercheurs de la Marine Biological Association au Royaume-Uni et de lâInstitut ocĂ©anique de lâuniversitĂ© dâAustralie-Occidentale parue dans la revue scientifique Nature Climate Change, le nombre de jours de canicule marine a augmentĂ© de 54 % entre les pĂ©riodes 1925-1954 et 1987-2016. La frĂ©quence des pics de chaleur a augmentĂ© en moyenne de 34 % tandis que leur intensitĂ© sâest accrue de 17 %[22].
Composante anthropique
Les études d'attribution probabiliste des événements climatiques sont de plus en plus prédictives et fiables.
Elles permettent de mieux calculer la part anthropique des anomalies climatiques, et de mieux annoncer les risques climatiques futurs au vu des émissions de carbone passées[23].
Avant 2018 quelques Ă©tudes seulement avaient tentĂ© d'Ă©valuer la part anthropique du phĂ©nomĂšne. Elles ont conclu que toutes les vagues de chaleur marine rĂ©centes (sauf une) ont Ă©tĂ© aggravĂ©e par le rĂ©chauffement anthropique du climat[24] et dans un cas (Alaska en 2016) le rĂ©chauffement des eaux de surfaces n'aurait pas mĂȘme Ă©tĂ© possible hors du contexte du dĂ©rĂšglement climatique actuel.
Ătablir plus finement des responsabilitĂ©s directes et indirectes pays par pays pour ce type d'Ă©vĂšnement extrĂȘme nĂ©cessitera d'importantes recherches[25].
Conséquences
Les océanographes mesurent la température de l'eau à diverses profondeurs depuis plus de 2 siÚcles et ces derniÚres décennies selon un maillage de plus en plus complet de points fixes et via des missions océanographiques et des engins mobiles (gliders notamment).
Ils ont ainsi dĂ©tectĂ© et Ă©tudiĂ© depuis la fin du XXe siĂšcle un nombre croissant d'« Ă©pisodes de chaleur extrĂȘme » dans lâocĂ©an, (dont le plus mĂ©diatisĂ© a Ă©tĂ© le «blob» dâeau chaude survenu dans le nord-est de l'ocĂ©an Pacifique, qui a tuĂ© des Loutres de mer (Enhydra lutris) en Alaska et des otaries (Otarie de Californie) en Californie, alors que l'Ă©pisode El Niño de 2015-2016 a lui ravagĂ© des rĂ©cifs coralliens dans le monde entier[2]. Seule la zone antarctique stricto sensu semble encore relativement Ă©pargnĂ©e par ce phĂ©nomĂšne.
Ces observations de tempĂ©ratures extrĂȘmes de l'eau de mer ont rĂ©orientĂ© une partie de la recherche vers la question des effets du rĂ©chauffement marin en mer, qui pourrait combiner synergiquement ses effets Ă ceux de la pollution marine (acidification des ocĂ©ans, eutrophisation et de la surpĂȘche notamment et localement exacerber des phĂ©nomĂšnes d'efflorescence algale ou de dĂ©veloppement d'espĂšces envahissantes). Il existe donc en mer un phĂ©nomĂšne qui Ă©voque les bulles de chaleur et canicules observĂ©s sur terre alerte Noah Diffenbaugh (climatologue Ă l'UniversitĂ© Stanford en Californie, coauteur de l'Ă©tude publiĂ©e en 2018 par Nature, qui propose une « prospective mondiale sur ces questions »rĂ©gionales'[2].
L'énergie emmagasinée par l'océan sous forme de chaleur peut contribuer à modifier certains courants marins, à la stratification de couches d'eau, à un déficit en oxygénation de certaines couches d'eau (ce qui peut conduire à des zones marines mortes) et à alimenter des ouragans et cyclones ou encore à aggraver certaines canicules (comme celle de 2003 en Europe[26]).
Conséquences prospectives
Tous les modĂšles disponibles concluent Ă une augmentation temporelle et spatiale de ces anomalies de tempĂ©rature de l'eau de surface[4] - [2], mĂȘme si - Ă cause de l'inertie thermique de la mer - le rĂ©chauffement est selon ces modĂšles environ 1,5 fois plus important sur terre que sur l'ocĂ©an (« indĂ©pendamment du niveau de rĂ©chauffement de la planĂšte » selon[27]. Ceci laisse penser que les vagues de chaleur seront plus marquĂ©es en termes de modifications de tempĂ©rature sur les terres Ă©mergĂ©es que sur l'ocĂ©an. Mais comme la tempĂ©rature marine est plus Ă©troitement distribuĂ©e (surtout en surface de la mer), une faible augmentation de la tempĂ©rature de surface de lâocĂ©an causera toujours un risque de consĂ©quences disproportionnĂ© par rapport aux surfaces Ă©mergĂ©es[2].
Si les tempĂ©ratures moyennes mondiales atteignaient 3,5 °C au-dessus des niveaux prĂ©industriels avant 2100 (ce qui est la tendance mesurĂ©e durant les deux premiĂšres dĂ©cennies du XXe siĂšcle, en dĂ©pit des promesses faites par la plupart des Etats de fortement rĂ©duire leurs contributions au rĂ©chauffement climatique) la frĂ©quence des vagues de chaleur marines pourrait - selon les modĂšles disponibles - ĂȘtre multipliĂ©e par 41 (c'est-Ă -dire qu'un Ă©pisode qui n'arrivait qu'un jour par an aux niveaux prĂ©industriels de rĂ©chauffement pourrait concerner une journĂ©e sur trois en 2100)[2].
L'étude d' cherche à distinguer les effets de court terme dans les tendances de réchauffement à long terme observées et modélisées pour les océans de la planÚte[2].
Selon Kris Karnauskas (ocĂ©anographe Ă l'Cooperative Institute for Research in Environmental Sciences (Institut coopĂ©ratif de recherche en sciences de l'environnement) de l'UniversitĂ© du Colorado Ă Boulder), ces vagues de chaleur marines pourraient rĂ©sulter de « fluctuations de tempĂ©rature naturelles amplifiĂ©es par le rĂ©chauffement anthropique de l'ocĂ©an »[2] et/ou « ĂȘtre un signal que le rĂ©chauffement climatique modifie le fonctionnement de l'ocĂ©an - altĂ©rant ainsi la probabilitĂ© et l'intensitĂ© des Ă©vĂ©nements de rĂ©chauffement marin »[2].
Dans les annĂ©es 2010-2020, Thomas Frölicher et ses collĂšgues dĂ©veloppent des modĂšles susceptibles de prĂ©voir les tendances mondiale et locales en termes de « vagues de chaleur marines » et d'anticiper leurs impacts Ă©cologiques locaux et rĂ©gionaux[2]. Par ailleurs une modĂ©lisation gĂ©ographiquement plus globale des effets du rĂ©chauffement des mers sur la biodiversitĂ© ocĂ©anique a Ă©tĂ© publiĂ©e dĂ©but 2019[28]. Ses rĂ©sultats coĂŻncident avec les faits et effets rĂ©ellement observĂ©s (mesurĂ©s) in situ[29] (notamment pour ce qui concerne l'Ă©volution de la composition en espĂšces). La tempĂ©rature se montre ĂȘtre le paramĂštre le plus prĂ©dictif des changements climatiques influant sur la biodiversitĂ©. Les changements de cette biodiversitĂ© devraient ĂȘtre les plus manifestes, rapides et intenses aux latitudes moyennes, ainsi qu'autour du pĂŽle nord, avec des glissements dâespĂšces vers le nord (dans lâhĂ©misphĂšre nord) mais qui ne compenseront pas la tendance Ă l'extinction des espĂšces, constatĂ©e Ă Ă©chelle planĂ©taire depuis l'anthropocĂšne.
En 2015 des chercheurs avaient déjà alerté quant à la gravité des effets d'une forte augmentation des températures (réorganisation de la biodiversité marine sur de larges régions du monde), et d'autres à propos du cas particulier de mers déjà plus salées ou au contraire moins salées comme la Baltique[30]. Or, malgré les promesses faites à l'occasion de l'Accord de Paris sur le climat pour tenter de rester sous les + 1,5 °C en 2100, les émissions anthropiques de gaz à effet de serre ont ensuite encore continué à croßtre.
Conséquences biogéochimiques et écologiques
Selon l'étude publiée par la revue Nature en 2018 « les récentes vagues de chaleur marine ont eu des effets dévastateurs sur les écosystÚmes marins » et leurs effets à moyen et long termes restent difficiles à prévoir ; « Des progrÚs substantiels dans la compréhension des changements passés et futurs des vagues de chaleur marine et de leurs risques pour les écosystÚmes marins sont nécessaires pour prévoir l'évolution future des systÚmes marins et des biens et services (services écosystémiques notamment) qu'ils fournissent » ; certains de ces impacts seront « irréversibles »[2].
De nombreux organismes marins fixés ou peu mobiles y sont trÚs vulnérables et certaines des vagues de chaleur marine observées récemment ont démontré leur grande vulnérabilité, ainsi que secondairement celle des services écosystémiques auxquels ils participent[31]. Parmi les effets déjà identifiés figurent :
- les déplacements de communautés d'espÚces, des disparitions d'espÚces ou des changements de composition de ces communautés d'espÚces[31] ;
- certains Ă©chouages massifs de mammifĂšres[31] ;
- des mortalités massives d'espÚces particuliÚres[31].
- des modifications de niches écologiques (ainsi les vagues de chaleur marines qui ont touché en 2011 en l'Australie occidentale et celles du Pacifique Nord-est en 2013-2015 (qui sont deux de celles les mieux étudiés avant 2018) ont contribué à réduire l'abondance des herbiers d'algues formant des habitats précieux pour de nombreuses espÚces, en laissant un changement ultérieur de la structure communautaire, ainsi qu'un déplacement vers le sud des communautés antérieures de poissons tropicaux[32]. Dans le nord-est du Pacifique les otaries, baleines et certains oiseaux de mer sont morts en quantité anormale alors que la productivité primaire océanique avait été trÚs basse et qu'une augmentation du nombre d'espÚces de copépodes d'eaux chaudes était observée dans les eaux de la Californienne du nord, avec une recompositions des communautés planctoniques[33].
Lors de l'El Niño 2015/16 qui a causé le 3e événement de blanchiment de corail le plus important de histoire (observé sur plus de 90 % des récifs recensés sur la Grande BarriÚre de corail).
Conséquences socioéconomiques
Si certains espÚrent dans l'avenir pouvoir développer le tourisme ou d'autres activités lucratives dans des zones littorales ou marines aujourd'hui trop fraiches, plusieurs effets socioéconomiques délétÚres pourraient en termes de bilan l'emporter. Selon les donnés disponibles, sont à craindre :
- une aggravation coûteuse économiquement et sanitairement des effets de certaines pollutions ;
- des problÚmes croissant pour le refroidissement des centrales nucléaires situées sur les littoraux (et les eaux continentales se réchauffent aussi) ;
- un risque d'augmentation importante de zones marines mortes ;
- des pullulations accrues de plancton, d'algues et de parasites, micro-organismes et virus pathogĂšnes pour la faune marine et/ou pour l'Homme ;
- une modification des migrations et populations et espĂšces des poissons et d'oiseaux marins, avec consĂ©quences Ă prendre en compte pour la gestion des pĂȘcheries[34] et la chasse ; Ainsi la bulle de chaleur marine de 2012 survenue dans l'Atlantique Nord-Ouest, a imposĂ© aux pĂȘcheurs de modifier leurs pratiques de pĂȘche et modes de rĂ©colte, avec un effondrement de leurs bĂ©nĂ©fices et secondairement une aggravation du mal-ĂȘtre des pĂȘcheurs et une intensification de certaines tensions Ă©conomiques et politiques entre nations[19].
De l'autre cĂŽtĂ© de l'AmĂ©rique du nord, le blob du le nord-est du Pacifique a mĂȘme entraĂźnĂ© la fermeture de pĂȘcheries commerciales et rĂ©crĂ©atives, avec des pertes de plusieurs millions de dollars pour l'industries de la pĂȘche[33].
- une aggravation des conditions mĂ©tĂ©o sur certaines parties de l'ocĂ©an et des terres Ă©mergĂ©es notamment durant les semaines ou mois que dure chaque Ă©pisode. On a ainsi montrĂ© que des tempĂ©ratures ocĂ©aniques de surface anormalement hautes dans le nord-est du Pacifique avait augmentĂ© la probabilitĂ© d'occurrence de trois hivers secs consĂ©cutifs en Californie pour la pĂ©riode 2011-2014[35] (et donc les risques d'feux de forĂȘt).
- un bouleversement des Ă©cosystĂšmes Ă grande Ă©chelle[2].
Dans le passé (paléoclimats)
Pour prévoir le futur, il est utile de comprendre et connaitre le passé.
La paléoclimatologie s'intéresse aux vagues de chaleur marines mais sur la base d'indices et de données sur les occurrences et intensité passées plus difficiles à obtenir que dans le présent, d'autant que la compréhension mécanistique des processus associés est encore incomplÚte.
Pour l'histoire contemporaine, plusieurs études dites à « haute-résolution » ont porté sur le phénomÚne durant la trentaine d'années ayant précédé 2015. Ces travaux montrent que l'occurrence des vagues de chaleur marines augmente prÚs des cÎtes dans les océans[36].
Concernant le blanchissement des coraux associé, une étude récente (2018) a montré que l'intervalle moyen de temps séparant les épisodes de blanchissement a été divisé par deux lors des derniÚres 25 années[37].
Références
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Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
Bibliographie
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