Transports dans la Creuse
Territoire rural et peu peuplé, éloigné des principaux axes de communication, le département français de la Creuse possède un réseau de transport peu développé. Les axes autoroutier et ferroviaire reliant Paris à Limoges et Toulouse passent à l'extrémité ouest du département, au niveau de La Souterraine. La préfecture Guéret est quant à elle située sur l'axe est-ouest longeant le Massif central côté nord, en déclin sur le plan ferroviaire (il n'existe plus de liaison directe Lyon-Bordeaux par Guéret) mais en croissance sur le plan routier (la Route Centre Europe Atlantique est désormais entièrement à 2x2 voies dans le département).
Autoroutes | 4 km[1] | A20 |
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Routes nationales | 89 km[1] | N 145 |
R.D. et V.C. | 11 169 km[1] | |
Autocars interurbains | Cars régionaux Nouvelle-Aquitaine |
Principales gares de voyageurs | La Souterraine, Guéret |
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Services voyageurs | TER Nouvelle-Aquitaine, Intercités |
Principaux ports |
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AĂ©roports |
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Réseaux de transport en commun | Agglo'Bus (Guéret) |
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Transport routier
Infrastructures routières
Les principaux axes routiers du département sont l'autoroute A20 — qui fait une brève incursion dans le département à proximité de La Souterraine — et la route nationale 145, qui sont toutes deux à 2x2 voies et d'usage gratuit. La RN 145 est un maillon de la Route Centre Europe Atlantique et accueille à ce titre un important trafic de poids lourds.
Identifiant | Origine | Principales agglomérations desservies dans le département | Fin | Remarques |
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Autoroute A20 | Autoroute A71 à Vierzon | La Souterraine (à une dizaine de kilomètres) | Autoroute A62 à Montbartier, vers Toulouse | Autoroute à 2x2 voies, non-concédée et gratuite dans le département. |
Route nationale 20 | Paris-Porte d'Orléans | La Souterraine (à une dizaine de kilomètres) | Frontière espagnole vers Barcelone | Remplacée et en partie transformée par élargissement en autoroute A20 dans le département. |
Route nationale 140 | Route nationale 7 à Boismorand (au sud de Nogent-sur-Vernisson) | Genouillac, Guéret, La Chapelle-Taillefert, Bourganeuf | Figeac | Déclassée dans les années 1970 en RD 940 dans le département (RD 940A entre Guéret et Bourganeuf où la RD 940 a pris un nouvel itinéraire). |
Route nationale 141 | Saintes | Bourganeuf, Pontarion, Aubusson | Clermont-Ferrand | Le tronçon situé dans la Creuse a été déclassé dans les années 1970 en RD 941, puis reclassé en 1991 à la demande du département et enfin déclassé à nouveau en 2006 en RD 941. |
Route nationale 142 | Aubusson | Ahun, Guéret, La Souterraine | Route nationale 147 à Bel-Air (commune de Bussière-Poitevine), vers Poitiers | Déclassée dans les années 1970 en RD 942, sauf le tronçon entre Guéret et Le Maubert qui est repris par la RN 145. |
Route nationale 145 | Route nationale 147 à Bellac (initialement : Guéret) | La Souterraine, Guéret, Gouzon | Autoroute A714 à Saint-Victor près de Montluçon (initialement : Moulins) | Partie de la Route Centre Europe Atlantique (RCEA), entièrement aménagée en voie rapide à 2x2 voies dans le département. Lors du déclassement de la RN 142 dans les années 1970, la RN 145 reprend à cette route nationale le tronçon de Guéret au Maubert. |
Route nationale 151BIS | Route nationale 7 à Saint-Pierre-le-Moûtier près de Nevers | Dun-le-Palestel, La Souterraine | Route nationale 141 à Chasseneuil-sur-Bonnieure, vers Angoulême | Déclassée dans les années 1970 en RD 951 dans le département. |
Route nationale 682 | Aubusson | Felletin, La Courtine | Route nationale 678 à La Besse (commune de Mauriac), vers Aurillac | Déclassée dans les années 1970 en RD 982. |
Route nationale 688 | Route nationale 143 à Montaigut-en-Combraille, près de Saint-Éloy-les-Mines | Auzances | Aubusson | Déclassée dans les années 1970 en RD 988. |
Route nationale 690 | Châteauroux | Genouillac, Chénérailles | Aubusson | Déclassée dans les années 1970 en RD 990. |
Route nationale 692 | Routes nationales 140 et 679 à Eymoutiers | Faux-la-Montagne | Felletin | Déclassée dans les années 1970 en RD 992. |
Route nationale 693 | Montluçon | Chambon-sur-Voueize | Aubusson | Déclassée dans les années 1970 en RD 993. |
Route nationale 696 | Route nationale 693 à Budelière, vers Montluçon | Évaux-les-Bains, Auzances, Crocq | Route nationale 682 à La Courtine, vers Ussel | Déclassée dans les années 1970 en RD 996. |
Route nationale 697 | Route nationale 151BIS à Fosse-Nouvelle (commune d'Arcomps, près de Saint-Amand-Montrond) | Boussac, Gouzon | Route nationale 690 à Chénérailles, vers Aubusson | Déclassée dans les années 1970 en RD 997. |
Route nationale 712 | Route nationale 675 à Verneuil-Moustiers, vers Le Blanc | La Souterraine, Le Grand-Bourg | Routes nationales 140 et 141 à Bourganeuf | Déclassée dans les années 1970 en RD 912. |
Route nationale 713 | Argenton-sur-Creuse | Dun-le-Palestel | Route nationale 145 à Saint-Vaury, vers Guéret | Déclassée dans les années 1970 en RD 913. |
Route nationale 714 | Limoges | Bénévent-l'Abbaye | Guéret | Déclassée dans les années 1970 en RD 914. |
Route nationale 715 | Route nationale 145 à Gouzon, vers Guéret | Chambon-sur-Voueize, Évaux-les-Bains | Route nationale 698 à Ébreuil, vers Vichy | Déclassée dans les années 1970 en RD 915. |
Route nationale 716 | Route nationale 697 à Boussac-Bourg, vers Boussac | Montluçon | Déclassée dans les années 1970 en RD 916. | |
Route nationale 717 | Route nationale 143 au Chaumois (commune de Briantes) | Boussac | Route nationale 715 à Chambon-sur-Voueize, vers Évaux-les-Bains | Déclassée dans les années 1970 en RD 917. |
Transport collectif de voyageurs
La Haute-Vienne est desservie par le réseau des cars régionaux Nouvelle-Aquitaine, qui compte une douzaine de lignes (hors transport scolaire).
Transport ferroviaire
Historique
La première ligne de chemin de fer a ouvert dans le département en 1856, entre Argenton-sur-Creuse et Limoges via La Souterraine ; elle prolonge depuis Argenton une ligne arrivant de Paris. La préfecture guéret sera atteinte en 1864 par la ligne de Montluçon à Saint-Sulpice-Laurière. Le réseau d’intérêt général a principalement été développé par la Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans (PO).
À la veille de la Première Guerre mondiale, le chemin de fer atteint son apogée dans le département : il dessert notamment Aubusson, Auzances, Bonnat, Bourganeuf, Boussac, Dun-le-Palestel, Évaux-les-Bains, Felletin, Guéret et La Souterraine. Le réseau d'intérêt général reste moins dense que dans des départements plus industrialisés, et la Creuse est l'un des seuls départements de métropole à n'avoir jamais connu aucune chemins de fer d’intérêt local.
La ligne des Aubrais - Orléans à Montauban-Ville-Bourbon est l'une des premières grandes radiales électrifiées en France, dès 1935 dans la Creuse. Mais les lignes secondaires ferment progressivement, dès la veille de la Seconde Guerre mondiale pour certaines et jusqu'aux années 1970. En 2008, la ligne de Montluçon à Eyrurande-Merlines, qui desservait l'est du département, ferme à son tour.
Situation actuelle
La fréquentation des trains est faible dans la Creuse : les deux principales gares de voyageurs, La Souterraine et Guéret, ont une fréquentation annuelle respective de seulement 191 000 et 79 000 voyageurs en 2019, et aucune autre gare n'accueille plus de 7 000 voyageurs[2].
Le principal axe ferroviaire du département est la ligne des Aubrais - Orléans à Montauban-Ville-Bourbon, dite « POLT » (pour Paris-Orléans-Limoges-Toulouse). Cette ligne à double voie électrifiée relie notamment La Souterraine à Paris.
En-dehors de la ligne POLT, seules la ligne de Montluçon à Saint-Sulpice-Laurière, par Guéret, et son antenne de Busseau à Felletin, toutes deux à voie unique non électrifiée, conservent un trafic voyageurs jusqu'à nos jours.
Ligne des Aubrais - Orléans à Montauban-Ville-Bourbon | Double voie électrifiée en courant continu 1500 V, ouverte aux trafics de fret et de voyageurs. |
Ligne de Montluçon à Saint-Sulpice-Laurière | Voie unique non-électrifiée, ouverte aux trafics de fret et de voyageurs. |
Ligne de Busseau-sur-Creuse Ă Ussel |
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Ligne de Bourges à Miécaze | Ligne non-exploitée dans le département. |
Ligne de Vieilleville à Bourganeuf | Ligne non-exploitée. |
Ligne de La Châtre à Guéret | Ligne déclassée et déposée, sauf une courte section côté Guéret utilisée pour l'accès à une ITE. |
Ligne de Champillet - Urciers à Lavaufranche | Lignée fermée ou déclassée selon les sections. |
Ligne de Saint-Sébastien à Guéret | Ligne entièrement déclassée et déposée. |
Transport aérien
Il n'y a aucun aéroport dans la Creuse. L'aérodrome de Guéret - Saint-Laurent et l'aérodrome de Montluçon Guéret (ce dernier a connu pendant certaines périodes un faible trafic de vols réguliers) sont aujourd'hui principalement destinés à l'aviation légère de loisirs et de tourisme.
Transports en commun urbains et périurbains
La communauté d'agglomération du Grand Guéret est la seule autorité organisatrice de la mobilité du département[3]. Elle organise dans son ressort territorial un réseau de 7 lignes régulières d'autobus et minibus, complété par du transport à la demande, sous le nom d'AggloBus.
Modes actifs
Le département est traversé par plusieurs voies vertes, véloroutes et sentiers de grande randonnée.
Notes et références
- INSEE, « Réseau routier au 31 décembre 2018 : comparaisons départementales », sur insee.fr, (consulté le ).
- SNCF, « Fréquentation en gares », sur data.sncf.com (consulté le ).
- Cerema, « Liste et composition des Autorités Organisatrices de la Mobilité au 1er janvier 2022 », sur cerema.fr, (consulté le ).