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Trévien

Trévien (en occitan TreviÚn) est une commune française située dans le nord du département du Tarn, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Ségala, un territoire s'étendant sur les départements du Tarn et de l'Aveyron, constitué de longs plateaux schisteux, morcelés d'étroites vallées.

Trévien
Trévien
La mairie.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Occitanie
DĂ©partement Tarn
Arrondissement Albi
Intercommunalité Communauté de communes Carmausin-Ségala
Maire
Mandat
Fabienne Bex
2020-2026
Code postal 81190
Code commune 81304
DĂ©mographie
Population
municipale
190 hab. (2020 en diminution de 1,04 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 12 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 44° 06â€Č 41″ nord, 2° 07â€Č 28″ est
Altitude Min. 219 m
Max. 466 m
Superficie 16,26 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Albi
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Carmaux-2 Vallée du Cérou
LĂ©gislatives DeuxiĂšme circonscription
Localisation
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Trévien
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Trévien
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Trévien
GĂ©olocalisation sur la carte : Occitanie
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Trévien

    Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le Céret, le ruisseau de Bézans, le ruisseau de Candour et par divers autres petits cours d'eau.

    TrĂ©vien est une commune rurale qui compte 190 habitants en 2020, aprĂšs avoir connu un pic de population de 787 habitants en 1876. Elle fait partie de l'aire d'attraction d'Albi. Ses habitants sont appelĂ©s les TrĂ©vienois ou TrĂ©vienoises.

    GĂ©ographie

    Localisation

    Commune du Massif central située dans le Ségala.

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Trévien[1]
    Montirat Mirandol-Bourgnounac
    Trévien Almayrac
    Monestiés

    Hameaux et lieux-dits

    Ses hameaux sont : Alber, BarbefÚre, Canabel, Canavel, Combalou, Couyrens, Félix, Fontplane, Gil, Jumels, la Baraque, la Flétié, la Luganié, la Mayrié, la Mayriguié, la Pastrié, la Roco, la Rosée, la Terre de Vigne, la Tourette, Lamalaterrie, Lavoulp, le Cazalet, le PlÎ, le Puech de Gil, le Puech de la Borie, le Théron, le Tric, les Gazets, les Piques, Lesquilourié, Lou Pradet, Maraval, Monrepos, Montplaisir, Moulin de Loupiac, Nougayrol, SegounÚs, Saint-Pierre de Gil.

    Hydrographie

    La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[2]. Elle est drainĂ©e par le CĂ©ret, le ruisseau de BĂ©zans, le ruisseau de Candour, le ruisseau de LapeyriĂšre, le ruisseau de Lavergne, le ruisseau de Rieucros, le ruisseau de Sagnas et par divers petits cours d'eau, qui constituent un rĂ©seau hydrographique de 26 km de longueur totale[3] - [Carte 1].

    Le CĂ©ret, d'une longueur totale de 28,5 km, prend sa source dans la commune de Montauriol et s'Ă©coule d'est en ouest. Il traverse la commune et se jette dans le CĂ©rou au SĂ©gur, aprĂšs avoir traversĂ© 10 communes[4].

    Le ruisseau de BĂ©zans, d'une longueur totale de 11,1 km, prend sa source dans la commune de Mirandol-Bourgnounac et s'Ă©coule vers le sud puis se rĂ©oriente vers le sud-ouest. Il traverse la commune et se jette dans le CĂ©ret sur le territoire communal, aprĂšs avoir traversĂ© 4 communes[5].

    Le ruisseau de Candour, d'une longueur totale de 19,1 km, prend sa source dans la commune de Mirandol-Bourgnounac et s'Ă©coule d'est en ouest. Il traverse la commune et se jette dans le Viaur Ă  Saint-AndrĂ©-de-Najac, aprĂšs avoir traversĂ© 9 communes[6].

    Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
    Réseaux hydrographique et routier de Trévien.

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[7]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat ocĂ©anique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer[8].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© suivant[7].

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 12,4 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 3 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 10,7 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15,8 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation : 950 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 11 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 6,2 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[10] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[11] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Monteils », sur la commune de Monteils, mise en service en 1998[12] et qui se trouve Ă  21 km Ă  vol d'oiseau[13] - [Note 3], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 12,9 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 854,3 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[14]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Albi », sur la commune du Sequestre, mise en service en 1976 et Ă  22 km[15], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 13,4 °C pour 1981-2010[16] Ă  13,8 °C pour 1991-2020[17].

    Milieux naturels et biodiversité

    Aucun espace naturel prĂ©sentant un intĂ©rĂȘt patrimonial n'est recensĂ© sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[18] - [19] - [20].

    Urbanisme

    Typologie

    Trévien est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4] - [21] - [I 1] - [22].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Albi, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 91 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 50 000 Ă  moins de 200 000 habitants[I 2] - [I 3].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (77,9 % en 2018), une proportion sensiblement Ă©quivalente Ă  celle de 1990 (78,8 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (61,9 %), forĂȘts (21,7 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (9 %), prairies (7 %), eaux continentales[Note 6] (0,5 %)[23].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 2].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de TrĂ©vien est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© trĂšs faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  un risque technologique, le transport de matiĂšres dangereuses, et Ă  un risque particulier : le risque de radon[24]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[25].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment le CĂ©ret, le ruisseau de Candour et le ruisseau de BĂ©zans. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-PyrĂ©nĂ©es rĂ©alisĂ©e dans le cadre du XIe Contrat de plan État-rĂ©gion, visant Ă  informer les citoyens et les dĂ©cideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[26]. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982[27] - [24].

    TrĂ©vien est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. En 2022, il n'existe pas de Plan de PrĂ©vention des Risques incendie de forĂȘt (PPRif). Le dĂ©broussaillement aux abords des maisons constitue l’une des meilleures protections pour les particuliers contre le feu[Note 7] - [28].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Trévien.

    La commune est vulnĂ©rable au risque de mouvements de terrains constituĂ© principalement du retrait-gonflement des sols argileux[29]. Cet alĂ©a est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 68 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (76,3 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 138 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 112 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 81 %, Ă  comparer aux 90 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[30] - [Carte 3].

    Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[31].

    Risques technologiques

    Le risque de transport de matiĂšres dangereuses sur la commune est liĂ© Ă  sa traversĂ©e par des infrastructures routiĂšres ou ferroviaires importantes ou la prĂ©sence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matĂ©riau transportĂ©. Des dispositions d’urbanisme peuvent ĂȘtre prĂ©conisĂ©es en consĂ©quence[32].

    Risque particulier

    Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulĂ© dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du dĂ©partement sont concernĂ©es par le risque radon Ă  un niveau plus ou moins Ă©levĂ©. Selon la classification de 2018, la commune de TrĂ©vien est classĂ©e en zone 3, Ă  savoir zone Ă  potentiel radon significatif[33].

    Histoire

    Anciennes communes rattachées depuis le : Le Théron, Les Gagets, Lavoulp.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1945 mars 1983 André Bonné
    mars 1983 2002 René Gil PS
    2002 mars 2014 Gilles Caste
    mars 2014 En cours Fabienne Bex
    Les données manquantes sont à compléter.

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[34]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2006[35]. En 2020, la commune comptait 190 habitants[Note 8], en diminution de 1,04 % par rapport Ă  2014 (Tarn : +1,71 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    450550510644683701710715785
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    782759772784787735700660645
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    590571599526516506502443406
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    408338282235202186183194185
    2020 - - - - - - - -
    190--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[36] puis Insee Ă  partir de 2006[37].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Revenus

    En 2018, la commune compte 89 mĂ©nages fiscaux[Note 9], regroupant 182 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 18 940 â‚Ź[I 4] (20 400 â‚Ź dans le dĂ©partement[I 5]).

    Emploi

    Taux de chĂŽmage
    200820132018
    Commune[I 6]4,3 %3,7 %9,3 %
    DĂ©partement[I 7]8,2 %9,9 %10 %
    France entiĂšre[I 8]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population ĂągĂ©e de 15 Ă  64 ans s'Ă©lĂšve Ă  96 personnes, parmi lesquelles on compte 76,3 % d'actifs (67 % ayant un emploi et 9,3 % de chĂŽmeurs) et 23,7 % d'inactifs[Note 10] - [I 6]. Depuis 2008, le taux de chĂŽmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est infĂ©rieur Ă  celui de la France et du dĂ©partement.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction d'Albi, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pĂŽle[Carte 4] - [I 9]. Elle compte 24 emplois en 2018, contre 27 en 2013 et 27 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi rĂ©sidant dans la commune est de 66, soit un indicateur de concentration d'emploi de 35,9 % et un taux d'activitĂ© parmi les 15 ans ou plus de 48,1 %[I 10].

    Sur ces 66 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 21 travaillent dans la commune, soit 31 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 77,6 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,5 % les transports en commun, 13,4 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 7,5 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].

    Activités hors agriculture

    15 Ă©tablissements[Note 11] sont implantĂ©s Ă  TrĂ©vien au [I 13]. Le secteur des autres activitĂ©s de services est prĂ©pondĂ©rant sur la commune puisqu'il reprĂ©sente 40 % du nombre total d'Ă©tablissements de la commune (6 sur les 15 entreprises implantĂ©es Ă  TrĂ©vien), contre 9 % au niveau dĂ©partemental[I 14].

    Agriculture

    La commune est dans le Segala, une petite rĂ©gion agricole situĂ©e dans le nord-est du dĂ©partement du Tarn. C’est la relative pauvretĂ© du sol de cette rĂ©gion oĂč ne poussait jadis que le seigle qui a donnĂ© son nom Ă  cette aire gĂ©ographique. SituĂ© en moyenne altitude, le SĂ©gala s’étend sur des territoires vallonnĂ©s et riches en schiste[38]. En 2020, l'orientation technico-Ă©conomique de l'agriculture[Note 12] sur la commune est l'Ă©levage bovin, orientation mixte lait et viande[Carte 5].

    1988200020102020
    Exploitations37261918
    SAU[Note 13] (ha)1 1551 176831994

    Le nombre d'exploitations agricoles en activitĂ© et ayant leur siĂšge dans la commune est passĂ© de 37 lors du recensement agricole de 1988[Note 14] Ă  26 en 2000 puis Ă  19 en 2010[40] et enfin Ă  18 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 51 % en 32 ans. Le mĂȘme mouvement est observĂ© Ă  l'Ă©chelle du dĂ©partement qui a perdu pendant cette pĂ©riode 58 % de ses exploitations[41] - [Carte 7]. La surface agricole utilisĂ©e sur la commune a Ă©galement diminuĂ©, passant de 1 155 ha en 1988 Ă  994 ha en 2020[Carte 8]. ParallĂšlement la surface agricole utilisĂ©e moyenne par exploitation a augmentĂ©, passant de 31 Ă  55 ha[40].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Le chùteau de Trévien.
    Le dolmen de Nougayrol.
    • Église Saint-Laurent de TrĂ©vien.
    • Église Saint-Pierre de Saint-Pierre de Gil.
    • ChĂąteau de TrĂ©vien (propriĂ©tĂ© privĂ©e) ; façades et toitures ; escalier Ă  vis ; plafond peint de la piĂšce du deuxiĂšme Ă©tage (cad. AS 237) : inscription aux Monuments historiques par arrĂȘtĂ© du .
    • Dolmen au lieu-dit Nougayrol.

    Personnalités liées à la commune

    • Bertrand de Castelpers, capitaine protestant au XVIe siĂšcle, devenu seigneur de TrĂ©vien par son mariage avec Yolande de MonestiĂšs, assassinĂ© en 1580 au chĂąteau de TrĂ©vien.
    • Lardit de Bar.
    • Brian Monteith[42], dĂ©putĂ© europĂ©en.

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[9].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    6. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    7. Le principe d’un dĂ©broussaillement efficace consiste Ă  couper et Ă©liminer tous les bois morts, les broussailles et les herbes sĂšches 50 mĂštres autour des habitations et 2 mĂštres de part et d’autre des voies, Ă©laguer les branches basses des arbres, espacer les arbres et les arbustes situĂ©s dans la zone Ă  dĂ©broussailler pour Ă©viter que le feu ne se propage d’arbre en arbre, Ă©liminer les arbustes sous les grands arbres pour Ă©viter que le feu ne se propage vers la cime des arbres, toujours se dĂ©barrasser des vĂ©gĂ©taux coupĂ©s par compostage, par Ă©vacuation en dĂ©charge autorisĂ©e ou par incinĂ©ration en respectant la rĂ©glementation sur le brĂ»lage et entretenir rĂ©guliĂšrement la zone dĂ©broussaillĂ©e, tous les 2 ou 3 ans maximum sur le pourtour, tous les ans Ă  proximitĂ© de l’habitation
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    9. Un mĂ©nage fiscal est constituĂ© par le regroupement des foyers fiscaux rĂ©pertoriĂ©s dans un mĂȘme logement. Son existence, une annĂ©e donnĂ©e, tient au fait que coĂŻncident au moins une dĂ©claration indĂ©pendante de revenus et l’occupation d’un logement connu Ă  la taxe d’habitation.
    10. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    11. L'Ă©tablissement, au sens de l’Insee, est une unitĂ© de production gĂ©ographiquement individualisĂ©e, mais juridiquement dĂ©pendante de l'unitĂ© lĂ©gale. Il produit des biens ou des services.
    12. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    13. Les donnĂ©es relatives Ă  la surface agricole utilisĂ©e (SAU) sont localisĂ©es Ă  la commune oĂč se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc ĂȘtre interprĂ©tĂ©s avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activitĂ© sur plusieurs communes, ou plusieurs dĂ©partements voire plusieurs rĂ©gions.
    14. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[39].
    • Cartes
    1. « Réseau hydrographique de Trévien » sur Géoportail (consulté le 10 décembre 2021).
    2. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le )
    3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
    4. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
    5. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    8. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

    Site de l'Insee

    1. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
    2. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Albi » (consulté le ).
    3. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consultĂ© le ).
    4. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Trévien » (consulté le ).
    5. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Tarn » (consulté le ).
    6. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Trévien » (consulté le ).
    7. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Tarn » (consulté le ).
    8. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entiÚre » (consulté le ).
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