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Tour d'Espagne 2015

Le Tour d'Espagne 2015 est la 70e édition du Tour d'Espagne, l'un des trois grands tours cyclistes et la 22e épreuve de l'UCI World Tour 2015. Il prend son départ à Puerto Banús le et s'achève le 13 septembre à Madrid.
Il est remporté par Fabio Aru qui s'impose devant Joaquim Rodríguez et Rafał Majka.

Tour d'Espagne 2015
Généralités
Course70e Tour d'Espagne
CompétitionUCI World Tour 2015 2.UWT
Étapes21
Dates22 août – 13 septembre 2015
Distance3 376,4 km
PaysESP Espagne
AND Andorre
Lieu de départPuerto Banús
Lieu d'arrivéeMadrid
Équipes22
Partants198
Arrivants158
Vitesse moyenne39,442 km/h
Résultats
VainqueurITA Fabio Aru (Astana)
DeuxièmeESP Joaquim Rodríguez (Katusha)
TroisièmePOL Rafał Majka (Tinkoff-Saxo)
Classement par pointsESP Alejandro Valverde (Movistar Team)
Meilleur grimpeurESP Omar Fraile (Caja Rural-Seguros RGA)
Super-combatifNED Tom Dumoulin (Giant-Alpecin)
Meilleur au combinéESP Joaquim Rodríguez (Katusha)
Meilleure équipeESP Movistar
20142016
Documentation

Présentation

Parcours

L'épreuve démarre d'Andalousie. Comme depuis 2010, le Tour s'élance avec un contre-la-montre par équipes, long de 7,4 km entre Puerto Banús et Marbella. Le lendemain, deux côtes de 3e catégorie sont répertoriées : l'Alto de Carratraca à 18 km de l'arrivée et l'Alto de la Mesa. Les coureurs disputent ensuite trois étapes de plaine. La 3e étape contient une courte bosse non-répertoriée à moins de 10 km de l'arrivée à Malaga, tandis que la 4e étape, longue de 203 km, se termine par deux courtes bosses non-répertoriées. La 5e étape est dénuée de toute difficulté. L'étape suivante part de Cordoue pour se terminer au sommet du long Alto de Cazorla. Le lendemain, la première étape de montagne est programmée, dans la Sierra Nevada, avec une arrivée au sommet de l'Alto de Capileira.

Le peloton quitte ensuite l'Andalousie avec une étape arrivant à Murcie, marquée par les deux ascensions de l'Alto de la Cresta del Gallo dans les 40 derniers kilomètres. La 9e étape s'achève au sommet de l'Alto Cumbre del Sol et ses pentes à 18 %. Le lendemain, le sommet d'une montée de 2e catégorie est placée à 23,4 km du but, avant le premier jour de repos.

La 11e étape est la première étape 100 % andorrane de l'histoire de la course. Les coureurs partent d'Andorre-la-Vieille pour enchaîner durant les 138 km de l'étape un total de six cols, dont la Collada de la Gallina et la montée finale vers Cortals d'Encamp, pour un dénivelé positif total de 5,2 km. Les organisateurs ont ensuite prévu deux étapes de plaine, avec les 40 derniers kilomètres sans difficultés, puis une étape comprenant une ascension de 3e catégorie assez longue à 35 km de l'arrivée[1]. Les participants vont ensuite disputer trois étapes de montagne. Le 14e jour de course est la plus longue étape de la course (213 km), enchaînant le Puerto del Escudo, une courte descente, une trentaine de kilomètres sur les plateau du Pays basque et la montée finale de l'Alto Campoo. Une arrivée au sommet de l'Alto de Sostres est au programme le lendemain, puis une étape riche en ascensions (pas moins de sept répertoriées) et marquée par l'enchaînement de l'Alto del Cordal, l'Alto de la Cobertoria et de l'Alto Ermita de Alba (6,6 km à 11,2 %, des pentes maximales de 25 %), en haut duquel est jugée l'arrivée.

Après la deuxième journée de repos, un contre-la-montre de 39 km autour de Burgos est au programme. Le parcours de la 18e étape est vallonné, avant de franchir le sommet du Puerto de la Quesera à moins de 15 km de la ligne, puis de plonger jusqu'à l'arrivée. Le lendemain, le parcours est commposé d'une longue ascension de 2e catégorie à 20 km du but puis quelques secteurs pavés dans le final[2]. La 20e étape, avec ses quatre cols de 1re catégorie en 181 km, est l'ultime juge de paix de ce Tour d'Espagne, conclu comme à l'accoutumée par le très plat circuit madrilène[3] - [4].

Ces dernières années, le parcours a été souvent décrit comme assez répétitif, cette année l'organisateur a voulu apporter des changements[5] : Javier Guillén explique que « [Unipublic avait] retenu lors des quatre dernières années un grand col le dernier samedi [de la course] et il était question d'introduire de la variété »[6]. Certains points importants de ces dernières années sont malgré tout sur le parcours, avec de nombreuses arrivées au sommet dont plusieurs en début de course[5], étant donné que « la première semaine préoccuppe beaucoup » les organisateurs[6]. Le parcours est ainsi vu comme plus complet que les années précédentes, avec la 11e étape pointée comme l'étape la plus difficile de la course[5] : selon Eusebio Unzué, « il n'y a jamais eu une étape aussi dure dans l'histoire du cyclisme »[7]. Pour Joaquim Rodríguez, le parcours permet « une course où [les coureurs devront] être bien du début à la fin »[8]. Le parcours est également considéré comme « très exigeant », « très ouvert »[9] et « très attractif », avec « des possibilités [données] à beaucoup de coureurs aux profils variés »[10].

Équipes

Favoris pour le classement général

Les quatre premiers du dernier Tour de France sont les principaux favoris pour le classement général. De gauche à droite et de haut en bas : Christopher Froome, Nairo Quintana, Alejandro Valverde et Vincenzo Nibali.

Malgré l'absence du tenant du titre Alberto Contador, ce Tour d'Espagne a un plateau relevé, avec notamment les quatre premiers du dernier Tour de France. Le vainqueur de cette course, Christopher Froome, est présenté comme le favori. Deuxième de la Vuelta en 2011 et 2014, il tente de réaliser le doublé Tour de France-Tour d'Espagne, à ce jour seulement réussi par Jacques Anquetil et Bernard Hinault. Depuis que le Tour d'Espagne a été déplacé du printemps à la fin de l'été en 1995, Carlos Sastre est le seul vainqueur du Tour de France à avoir pris le départ de cette course un mois plus tard[11], s'il on excepte toutefois Oscar Peirero et Andy Schleck, vainqueurs sur tapis vert mais qui ne le savaient pas au moment de la course espagnole[12]. Christopher Froome est notamment entouré de Sergio Henao, Mikel Nieve, Nicolas Roche (5e en 2013) Geraint Thomas. Ce dernier, bien qu'ayant montré ses qualités de grimpeur sur le Tour de France un mois auparavant, ne fait pas du classement général un objectif, et espère pouvoir gagner une étape en fin de course[13].

Les principaux adversaires de Froome sont les équipes Movistar et Astana, qualifiées d'« armadas »[11]. La première aligne Nairo Quintana et Alejandro Valverde, deuxième et troisième du dernier Tour de France. Quintana a dû abandonner le Tour d'Espagne 2014 après avoir porté le maillot rouge pendant une journée, et Valverde a remporté cette course en 2009 et a terminé sur le podium à cinq reprises. Ils sont notamment accompagnés par Andrey Amador, quatrième du Tour d'Italie au printemps. L'équipe Astana se présente avec trois leaders potentiels : l'Espagnol Mikel Landa, révélation du Tour d'Italie qu'il a fini à la troisième place, mais qui est a priori présent en tant qu'équipier[14] des deux Italiens Fabio Aru (cinquième en 2014) et Vincenzo Nibali, quatrième du dernier Tour de France et second de la Vuelta 2013[11]. Ces trois sont assistés par les très bons grimpeurs Paolo Tiralongo et Dario Cataldo. Le grimpeur Joaquim Rodríguez[11], double vainqueur d'étape sur la « grande boucle » cette année et quatrième du Tour d'Espagne 2014, vient compléter le quintet de favoris. Avec l'objectif d'accorcher un premier Grand Tour, il est épaulé par Daniel Moreno, vainqueurs de trois étapes sur la Vuelta. Froome, Quintana, Nibali, Valverde et Rodriguez sont, avec Alberto Contador, les meilleurs coureurs sur trois semaines actuels : à eux-cinq, ils cumulent 42 Top 10, 25 podiums et 7 victoires finales[12].

L'Américain Tejay van Garderen, qui a du abandonner le Tour de France alors qu'il occupait la troisième place du classement général, est en Espagne après avoir hésité à venir[15], il a comme équipier Samuel Sanchez (douzième du Tour de France) qui va le protéger en montagne. L'Irlandais Dan Martin (7e l'année dernière) et l'Américain Andrew Talansky, onzième du Tour de France et septième du Tour d'Espagne 2012 sont les leaders de l'équipe Cannondale-Garmin.

Le Français Pierre Rolland, dixième du Tour de France, est le leader de l'équipe Europcar. Il peut être aidé en montagne par Romain Sicard (treizième de la Vuelta en 2014). La formation Lotto-Soudal a deux coureurs espérant terminer parmi les dix premiers du classement général : Maxime Monfort, sixième en 2011 et onzième du Giro cette année, et Bart De Clercq[16], 17e de cette course en 2012. Vainqueur d'une étape sur le dernier Tour de France et sixième du Tour d'Italie 2014, Rafał Majka est le chef de file de l'équipe Tinkoff-Saxo. Après sa grave chute sur le Giro, où il avait dû abandonner, Domenico Pozzovivo vise une place dans les cinq premiers. Lors de sa seule participation, en 2013, il a terminé à la sixième place. Le Luxembourgeois Fränk Schleck est leader de l'équipe Trek. Il n'a plus participé à la Vuelta depuis 2010, où il avait fini à la quatrième place. La formation espagnole Caja Rural, invitée sur la course, mise sur David Arroyo, qui a fini à quatre reprises parmi les vingt premiers du Tour d'Espagne. Rafael Valls, qui devait être le leader de la Lampre-Mérida sur cette Vuelta, est forfait. Les espoirs de cette équipe reposent sur Przemysław Niemiec, vainqueur d'une étape en 2014 et dont le meilleur résultat sur un grand tour est sa sixième place au Tour d'Italie 2013.

Sprinteurs

Malgré son retour à la compétition au début du mois sur le Tour de Pologne, l'Allemand Marcel Kittel (vainqueur de quatre étapes du Tour de France en 2013 et 2014) n'est pas présent. À sa place, l'équipe Giant-Alpecin aligne son compatriote John Degenkolb, quadruple vainqueur d'étape et maillot vert l'an passé, mais qui reste sur un Tour de France sans victoire d'étape. Son coéquipier Luka Mezgec, sprinteur également, aura peut-être une occasion de jouer sa carte. Après un Tour de France où il a collectionné les deuxièmes places (à cinq reprises) sans victoire, Peter Sagan (Tinkoff-Saxo) tentera de remporter un maximum d'étapes, tout en ayant en tête les mondiaux de Richmond. Il a déjà participé deux fois à la Vuelta. Il y a remporté trois d'étapes en 2011 et a abandonné en 2014. Nacer Bouhanni (Cofidis), gagnant de deux étapes en 2014, semble remis de ses chutes de l'été (aux Championnats de France et sur le Tour de France), en témoignent ses succès sur le Circuit de Getxo et les 2 premières étapes du Tour de l'Ain.

Parmi les jeunes pousses du sprint mondial, on retrouve l'Australien d'Orica-GreenEDGE Caleb Ewan, qui participe à son premier Grand Tour et victorieux à 10 reprises cette année (14 si on ajoute ses succès sur la Mitchelton Bay Classic), et Danny van Poppel (Trek Factory Racing), qui a levé les bras sur le dernier Eneco Tour et dont l'équipe aligne aussi Jasper Stuyven. Matteo Pelucchi (IAM), qui a glâné deux étapes sur le Tour de Pologne, et Kris Boeckmans (Lotto-Belisol), 8 fois victorieux en 2015, seront de sérieux outsiders lors des arrivées au sprint. Parmi les autres sprinteurs, on peut citer Tom Van Asbroeck (Lotto NL-Jumbo), Kristian Sbaragli (MTN-Qhubeka), Maximiliano Richeze (Lampre-Merida), Leonardo Duque (Team Colombbia), Jean-Pierre Drucker (BMC Racing Team), Kévin Réza (FDJ), José Joaquín Rojas (Movistar) et Carlos Barbero (Caja Rural-Seguros RGA)[17].

Règlement du classement général

Le classement général, dont le leader porte le maillot rouge, s'établit en additionnant les temps réalisés à chaque étape, puis en ôtant d'éventuelles bonifications (10, 6 et 4 s à l'arrivée des étapes en ligne et 3, 2 et 1 s à chaque sprint intermédiaire). En cas d'égalité, les critères de départage, dans l'ordre, sont : centièmes de seconde enregistrés lors des contre-la-montre, addition des places obtenues lors de chaque étape, place obtenue lors de la dernière étape[18].

Règlement du classement par points

À l'issue de chaque étape le leader du classement par points dont le leader porte le maillot vert, est l'addition des points attribués à l'arrivée des étapes (25, 20, 16, 14, 12 et 10 points puis en ôtant 1 pt par place perdue jusqu'au 15e, qui reçoit donc 1 pt) et aux sprints intermédiaires (4, 2 et 1 points). Il est à signaler qu'il n'y a qu'un seul sprint intermédiaire par étape en ligne ce qui est une nouveauté[18].

En cas d'égalité de points, les critères de départage, dans l'ordre, sont : nombre de victoires d'étape, de sprints intermédiaires, classement général. Pour être déclaré vainqueur du classement par points, le coureur se doit de terminer le Tour d'Espagne.

Règlement du classement de la montagne

Le classement de la montagne, dont le leader porte le maillot blanc à pois bleu est établi en fonction du barème suivant, identique à 2014[18]:

  • Cima Alberto Fernandez : 20, 15, 10, 6, 4 et 2 points aux 6 premiers coureurs classés
  • Côte hors-catégorie : 15, 10, 6, 4 et 2 points aux 5 premiers coureurs classés
  • Côte de 1re catégorie : 10, 6, 4, 2 et 1 point aux 5 premiers coureurs classés
  • Côte de 2e catégorie : 5, 3 et 1 point aux 3 premiers coureurs classés
  • Côte de 3e catégorie : 3, 2 et 1 point aux 3 premiers coureurs classés

En cas d'égalité de points, les critères de départage, dans l'ordre, sont : nombre de premières places dans la Cima Alberto Fernadez, les ascensions Hors-catégorie, de 1re, de 2e, puis de 3e catégorie, classement général.

Règlement du classement du combiné

Le classement du combiné, dont le leader porte le maillot blanc, est la somme des places de chaque coureur dans le classement général, le classement par points et le classement de la montagne. Pour être classé, un coureur doit figurer dans les 3 classements. Si aucun coureur ne remplit cette condition, on regarde les coureurs se trouvant dans 2 classements. En cas d'égalité de points, le critère de départage est le classement général[18].

Règlement des autres classements annexes

  • Le classement par équipes de l'étape est obtenu par la somme des trois meilleurs temps individuels de chaque équipe (bonifications non comprises), sauf lors du contre-la-montre par équipe, où l'on prend le temps de l'équipe multiplié par 5. En cas d'égalité, les critères de départage, dans l'ordre, sont : addition des places des 3 premiers coureurs des équipes concernées, place du meilleur coureur sur l'étape. Le classement général est obtenu par somme des temps obtenus par l'équipe à chaque étape. En cas d'égalité, les critères de départage, dans l'ordre, sont : nombre de premières places dans le classement par équipes du jour, nombre de deuxièmes places dans le classement par équipes du jour, etc., place au classement général du meilleur coureur des équipes concernées[18].
  • Le prix de la combativité récompense « le coureur le plus généreux dans l’effort et manifestant le meilleur esprit sportif ». Ce prix, établi dans les étapes en ligne, est décerné le public qui choisira chaque jour parmi trois noms sélectionnés par un jury présidé par le directeur de l’organisation. Le combatif de l’étape porte dans l’étape suivante un dossard rouge. La procédure est la même pour décerner en fin de tour le prix du super-combatif[18].

Primes

Le montant des prix et des primes distribués par l'organisateur se montent à 1 059 805 . Le tableau ci-dessous liste les primes accordées aux premiers d'étapes et aux neuf premiers du classement final[18] :

Position 1er 2e 3e 4e 5e 6e 7e 8e 9e
Classement général 112 000  57 000  30 000  15 000  12 500  9 000  9 000  6 000  6 000 
Par étape 11 000  5 500  2 700  1 500  1 100  900  900  650  650 

À noter que les 20 premiers de chaque étape et les 20 premiers du classement général reçoivent une prime.

  • Le détenteur du maillot rouge (1er du classement général) reçoit une récompense quotidienne de 160 .
  • Le détenteur du maillot vert (1er du classement par points) reçoit une récompense quotidienne de 100 .
  • Le détenteur du maillot blanc à pois bleus (1er du classement de la montagne) reçoit une récompense quotidienne de 100 .
  • Le détenteur du maillot blanc (1er du classement du combiné) reçoit une récompense quotidienne de 70 .

Le tableau ci-dessous liste les primes accordées en ce qui concerne les prix du meilleur sprinteur (maillot vert) :

Position 1er 2e 3e
Classement par points 11 000  5 000  2 000 
Sprints intermédiaires 135  45  25 

Le tableau ci-dessous liste les primes accordées en ce qui concerne les prix du meilleur grimpeur (maillot à pois bleus) :

Position 1er 2e 3e
Classement par points 13 000  6 600  3 500 
Cima Alberto Fernandez 1 000  520 
Cols hors catégorie 920  615 
Cols de première catégorie 460  310 
Cols de deuxième catégorie 230  155 
Cols de troisième catégorie 115  80 

Le tableau ci-dessous liste les primes accordées en ce qui concerne les prix du combiné (maillot blanc) :

Position 1er 2e 3e
Classement par points 11 000  5 000  2 000 
  • Chaque jour (hors contres la montre), le plus combatif reçoit une récompense de 200 .
  • Lors de 10 étapes (les 2e, 4e, 7e, 9e, 11e, 14e, 15e, 16e, 18e et 21e étapes), un prix du fair-play d'un montant de 100  est attribué[18].

Récit de la course

Tom Dumoulin, leader du classement général durant six étapes.

L'équipe BMC Racing remporte le contre-la-montre par équipes inaugural. Le coureur slovaque Peter Velits, premier à avoir passé la ligne d'arrivée, revêt le maillot rouge. Cette étape est neutralisée pour le classement général, après que des coureurs et des directeurs sportifs ont jugé le parcours dangereux lors de leur reconnaissance. L'étape ne compte que pour le classement par équipes, l'équipe BMC en prend donc la tête.

Lors de la deuxième étape, Vincenzo Nibali est pris dans une chute collective à 30 kilomètres de l'arrivée. Il effectue alors quelques hectomètres accroché à une voiture de son équipe, sous l'œil des caméras, ce qui lui vaut d'être exclu de la course. L'étape se termine en côte. Le coureur colombien Esteban Chaves, de l'équipe Orica-GreenEDGE, l'emporte. Tom Dumoulin, qui a réussi à rester dans le sillage de Chaves tout au long de la montée, finit par craquer et termine à la deuxième place, Chaves prend la tête du classement général avec 5 secondes d'avances sur Dumoulin.

Peter Sagan remporte la troisième étape au sprint, devant Nacer Bouhanni et John Degenkolb. La quatrième étape étape est gagnée par Alejandro Valverde dans une arrivée en côte, Chavez reste leader.

À 21 ans, l'Australien Caleb Ewan remporte la 5e étape devant Degenkolb et Sagan. Pris dans une cassure, Chavez cède pour une seconde son maillot rouge à Dumoulin. Dans une nouvelle arrivée en côte, Chavez prouve sa supériorité en montée sur ce début de Vuelta. Il attaque à 2,5 km du sommet et remporte l'étape. Troisième, Dumoulin perd son maillot tandis que Dan Martin, 2e de l'étape, monte sur le podium. Lors de la première arrivée en altitude, sur l'Alto de Capileira, les échappés se disputent la victoire d'étape. Dans une échappée à cinq, les trois hommes forts sont le Français Jérôme Cousin, le Biélorusse Ilia Koshevoy et le Néerlandais Bert-Jan Lindeman. Alors qu'il ne reste que 500 mètres à parcourir, Cousin chute et Lindeman bat Koshevoy au sprint. Fabio Aru, qui a attaqué, termine troisième. Les perdants du jour sont Christopher Froome et Tejay Van Garderen, qui déboursent respectivement 30 et 50 secondes.

Le Belge Jasper Stuyven remporte au sprint à Murcie sa première victoire d'étape dans un Grand Tour en devançant Peïo Bilbao (Caja Rural) et Kevin Reza (FDJ) au terme d'une étape marquée par l'abandon sur chute massive de deux favoris, Dan Martin (Cannondale-Garmin) et Tejay Van Garderen (BMC) et des deux sprinteurs Nacer Bouhanni (Cofidis) et Kris Boeckmans (Lotto-Soudal). Esteban Chaves conserve le maillot rouge.

Tom Dumoulin (Giant Alpecin) reprend le maillot rouge de leader de la Vuelta au prix d'une exceptionnelle démonstration de classe dans la montée du Puig Llorença, terme d'une neuvième étape où le Néerlandais bat Chris Froome (Sky) et Joaquim Rodriguez (Katusha). Leader de la Vuelta pendant une seule journée à Vejer de la Frontera, Dumoulin a décramponné la plupart des favoris de cette édition, dont le Colombien Esteban Chaves (Orica-Greenedge), qui le précédait de dix secondes au général au départ de Torrevieja et a terminé près d'une minute derrière lui. 

Kristian Sbaragli s'impose au sprint dans la 10e étape de la Vuelta à Castellon devant les favoris John Degenkolb (Giant-Alpecin) et Jose Joaquin Rojas et offrir à son équipe MTN-Qhubeka sa première victoire dans le Tour d'Espagne. Parfaitement placé dans le final, l'Italien a choisi de lancer son sprint de loin pour surprendre un Degenkolb  nouveau battu en dépit du travail effectué à son service par le maillot rouge Tom Dumoulin, toujours leader de cette Vuelta avant la première journée de repos de mardi.

L'équipe Astana s'offre l'étape reine de cette édition grâce à Mikel Landa tandis que Fabio Aru finit deuxième et devient nouveau maillot rouge, Annoncé comme mythique avec ses six cols et 5 000 mètres de dénivelé, cet 11e acte n'a pas livré le verdict de cette 70e édition, mais déjà sonné le glas des espoirs de certains comme Chris Froome, à la dérive, tandis que Nairo Quintana ou Alejandro Valverde ont affiché leurs limites. Joaquim Rodriguez a limité la casse en prenant la quatrième place à moins de deux minutes de Landa tandis que le maillot rouge au départ d'Andorre-la-Vieille, Tom Dumoulin, et le jeune Colombien Esteban Chaves, n'ont pas sombré. Au général, Aru domine désormais Rodriguez de 27 secondes et Dumoulin de 30[19].

La 12ème étape, promise aux sprinteurs, verra la victoire du jeune néerlandais Danny Van Poppel (Trek Factory Racing), devant Daryl Impey (Orica-BikeExchange) et Tosh Van der Sande (Lotto-Belisol), le peloton ayant repris in extremis les échappés à seulement 300 mètres de la ligne. Ce 12ème acte, reliant Escaldes-Engordany à Lleida, fut également marqué par l'abandon au départ de Chris Froome, alors relégué à plus de 7 minutes au général.

Le profil majoritairement plat de l'étape du lendemain n'aura livré aucune explication entre les favoris. Inintéressées par la victoire, les équipes des leaders laisseront l'échappée matinale prendre plus de 5 minutes et se disputer le succès du jour. Dans la dernière difficulté, à 29 km de l'arrivée, le Portugais Nelson Oliveira (Lampre-Merida) parvient à s'isoler après avoir attaqué au sommet. La descente lui permet rapidement d'accroître son avance grimpant jusqu'à 1 minute. Il ne sera plus revu par ses poursuivants et lèvera en solitaire les bras à Tarazona.

L'équipe BMC, affaiblie durant ce tour d'Espagne par les abandons de Tejay Van Garderen et Samuel Sanchez, remporte une nouvelle victoire à Fuente del Chivo en la personne de l'Italien Alessandro de Marchi, lors du 14ème jour de course. La dernière ascension, parcourue dans le brouillard, est secouée dans le groupe des favoris par les attaques de Fabio Aru à 2 km de l'arrivée. Seuls Rodriguez, Majka, Chaves et Quintana, respectivement 2ème, 4ème, 5ème et 11ème parviennent à suivre le maillot rouge, survolté. En revanche, Tom Dumoulin montre quant à lui des signes de faiblesse à la suite de ses changements de rythme. Il concède à l'arrivée 26 secondes à Quintana et 19 au trio Aru, Chaves et Rodriguez, mais conserve sa place de 3ème au général à désormais 49 secondes.

Le 15ème départ des coureurs sur cette Vuelta a lieu à Comillas, cette étape montagneuse s'annonce elle aussi mouvementée entre les leaders. Dans l'Alto de Sotres, dénouement de la journée, la majorité des membres de l'échappée matinale est avalée à près de 8 kilomètres par le peloton. Outre une attaque de Quintana 2 kilomètres plus bas, les cadors sont jusqu'alors restés calmes. A deux kilomètres de l'arrivée, les premières offensives ont lieu et condamnent comme la veille Dumoulin à 1,8 km. Rodriguez s'élance à son tour 800 mètres plus loin dans des pentes à plus de 10%, il prend immédiatement quelques longueurs sur ses adversaires et remporte l'étape 12 secondes devant Majka, 2ème de l'étape et 15 secondes devant Aru et Quintana, 4ème et 5ème. Le porteur du maillot du combiné Tom Dumoulin est lui relégué à 51 secondes. Bilan au général, le néerlandais recule à la 4ème place pour une seconde à Rafal Majka tandis que Joaquim Rodriguez se rapproche à une seconde de l'Italien toujours leader. Le coureur de la Katusha profite par la même occasion de ce succès pour récupérer les maillots vert et blanc du combiné.

La 16ème étape, également disputée en altitude avec une arrivée à l'Alto Ermita de Alba, verra Frank Schleck (Trek Factory Racing) s'y imposer après s'être débarrassé un à un de ses compagnons d'échappée dans les deux dernières difficultés du jour. Les favoris, quant à eux, devraient une nouvelle fois se livrer bataille dans les passages de 8 à 18% du col final. Dans le dernier kilomètre, tandis que Dumoulin craque une énième fois, Rodriguez place une attaque à 900 mètres et parvient à devancer de 2 secondes Fabio Aru sur la ligne, ce qui lui permet de reprendre la tête au général. Derrière, Majka et Dumoulin perdent respectivement 12 et 27 secondes sur le nouveau maillot rouge, ils se retrouvent ainsi à 1min 35 et 1min 51 de celui-ci. Cependant, bien que l'italien et l'espagnol aient creusé des écarts importants par rapport à leurs principaux poursuivants au général, le contre-la-montre du surlendemain pourrait largement permettre à Tom Dumoulin, spécialiste de l'exercice, de revenir près d'eux et de rabattre les cartes de ce tour d'Espagne 2015.

C'est donc à la suite d'une journée de repos que les coureurs s'élancent dans un chrono de 39 km aux Burgos. Le premier coureur à signer un temps significatif est le polonais Maciej Bodna (Tinkoff-Saxo) qui ne sera pas inquiété avant le départ des favoris. Valverde, 9ème au général est le premier à lutter avec Bodnar, il échouera cependant à 4 secondes. Mais le seul à être parvenu à détroner le polonais est bien le rouleur-grimpeur Dumoulin, celui-ci franchit la ligne avec plus d'une minute d'avance et s'assure avant même l'arrivée des autres coureurs la victoire d'étape. Ces derniers sont chacun relégués à plus d'1min30 (Fabio Aru à 1min52, Rafal Majka à 2min38, Rodriguez à plus de 3min). Le néerlandais endosse à l'issue de cette étape le maillot rouge, néanmoins, il ne compte que 3 secondes d'avance sur Aru, et 1min15 sur Rodriguez.

L'étape du lendemain, reliant Roa à Riaza, permet à Nicolas Roche (Sky) de remporter son deuxième succès en carrière sur la Vuelta devant Haimar Zubeldia. Parmi les favoris, le leader Dumoulin montre sa "remise en forme" durant cette troisième semaine de course en répondant aux multiples attaques de Fabio Aru dans le col de la Quesera. Cette journée n'aura eu aucun impact dans le top 10.

La 19ème étape, comportant un relief plat, voit une échappée de 24 coureurs se former dans les premiers kilomètres. Celle-ci prend plus de 16 minutes d'avance à 50 km de la ligne lorsqu'une chute intervient dans le peloton, mettant à terre Fabio Aru. L'italien se relève sans blessure et est attendu par ses adversaires. A l'avant, Machado (Katusha) lâche ses compagnons d'échappée dans une descente, mais est rejoint quelques kilomètres plus loin par le Français Gougeard (AG2R La Mondiale). Ce dernier s'isole dans la dernière difficulté et bascule au sommet avec 40 secondes d'avance sur ses poursuivants. Il résiste ensuite à leur retour et s'impose en solitaire à Avila. Dans le groupe des favoris, Dumoulin attaque Aru dans le dernier mur pavé et arrache 3 secondes à ce dernier. Son avance au général est désormais de 6 secondes à la veille de l'étape montagneuse décisive.

Cette 20ème étape est le dénouement de cette Vuelta, un duel entre les deux premiers du général (se tenant en moins de 10 secondes) est attendu. L'échappée matinale va une nouvelle fois pouvoir se disputer la victoire avec 10 minutes d'avance à 40 km de l'arrivée. Astana décide à 50 km de l'arrivée de dynamiter la course afin de mettre très tôt en difficulté le maillot rouge. Celui-ci va d'ailleurs perdre le contact avec le groupe sous l'impulsion de son dauphin à 42 km . Seul face à ses adversaires, Dumoulin, défaillant, accusera à l'arrivée à Cercedilla, ou Ruben Plaza (Lampre-Merida) s'impose, un retard de 4 minutes sur le duo de la Astana et de 5 minutes sur Quintana et Majka, qui se sont échappés quelques kilomètres plus tôt. Le néerlandais chute au 6ème rang, abandonnant sa tunique à Fabio Aru.

L'ultime étape de ce tour d'Espagne sera remportée à Madrid par John Degenkolb (Giant-Alpecin). Sur le podium, on retrouve à la seconde marche Joaquim Rodriguez et à la troisième la surprise Rafal Majka, tous deux vainqueurs d'étapes sur le dernier Tour de France quelques jours plus tôt. Fabio Aru, quant à lui, enlève son premier grand tour à seulement 24 ans et succède à Vincenzo Nibali, dernier vainqueur italien de la Vuelta 5 ans plus tôt.

Étapes

Étape[18] Date Villes étapes Distance (km) Vainqueur d’étape Leader du classement général
1re étape Sam. 22 aoûtPuerto Banús - Marbella
Contre-la-montre par équipes
7,4 BMC Racing Peter Velits
2e étape Dim. 23 aoûtAlhaurín de la Torre - Caminito del Rey
Étape de moyenne montagne
165 Esteban Chaves Esteban Chaves
3e étape Lun. 24 aoûtMijasMalaga
Étape de plaine
164,6 Peter Sagan Esteban Chaves
4e étape Mar. 25 aoûtEstepona - Vejer de la Frontera
Étape accidentée
203 Alejandro Valverde Esteban Chaves
5e étape Mer. 26 aoûtRota - Alcalá de Guadaira
Étape de plaine
182 Caleb Ewan Tom Dumoulin
6e étape Jeu. 27 aoûtCordoueSierra de Cazorla
Étape de moyenne montagne
204 Esteban Chaves Esteban Chaves
7e étape Ven. 28 aoûtJódarLa Alpujarra (Capileira)
Étape de moyenne montagne
188,3 Bert-Jan Lindeman Esteban Chaves
8e étape Sam. 29 aoûtPuebla de Don FadriqueMurcie
Étape accidentée
188,6 Jasper Stuyven Esteban Chaves
9e étape Dim. 30 aoûtTorrevieja - Cumbres del Sol (Benitachell)
Étape de moyenne montagne
168,3 Tom Dumoulin Tom Dumoulin
10e étape Lun. 31 aoûtValence - Castellón
Étape accidentée
152 Kristian Sbaragli Tom Dumoulin
Mar. 1er septembreAndorre (AND)
Jour de repos
Journée de repos
11e étape Mer. 2 septembreAndorre-la-Vieille (AND) – Cortals d'Encamp (AND)
Étape de montagne
138 Mikel Landa Fabio Aru
12e étape Jeu. 3 septembreEscaldes-Engordany (AND) – Lleida
Étape de plaine
172,5 Danny van Poppel Fabio Aru
13e étape Ven. 5 septembreCalatayudTarazona
Étape de moyenne montagne
168 Nélson Oliveira Fabio Aru
14e étape Sam. 5 septembreVitoria - Fuente del Chivo (Alto Campoo)
Étape de montagne
213 Alessandro De Marchi Fabio Aru
15e étape Dim. 6 septembreComillasSotres
Étape de montagne
175 Joaquim Rodríguez Fabio Aru
16e étape Lun. 7 septembreLuarcaErmita de Alba
Étape de montagne
184 Fränk Schleck Joaquim Rodríguez
Mar. 8 septembreBurgos
Jour de repos
Journée de repos
17e étape Mer. 9 septembreBurgosBurgos
Contre-la-montre individuel
39 Tom Dumoulin Tom Dumoulin
18e étape Jeu. 10 septembreRoaRiaza
Étape de montagne
204 Nicolas Roche Tom Dumoulin
19e étape Ven. 11 septembreMedina del CampoÁvila
Étape accidentée
185 Alexis Gougeard Tom Dumoulin
20e étape Sam. 12 septembreSan Lorenzo de El EscorialCercedilla
Étape de montagne
181 Rubén Plaza Fabio Aru
21e étape Dim. 13 septembreAlcalá de HenaresMadrid
Étape de plaine
93,7 John Degenkolb Fabio Aru

Classements finals

Classement général

Classements annexes

Classement par points

Classement par points
Coureur Pays Équipe Point(s)
1er Alejandro Valverde Leader du classement par points Drapeau de l'Espagne Movistar 118 points
2e Joaquim Rodríguez Leader du classement du combiné Drapeau de l'Espagne Katusha 116 pts
3e Esteban Chaves Drapeau de la Colombie Orica-GreenEDGE 108 pts
4e Tom Dumoulin Drapeau des Pays-Bas Giant-Alpecin 105 pts
5e Nicolas Roche Drapeau de l'Irlande Sky 97 pts
6e Fabio Aru Leader du classement général Drapeau de l'Italie Astana 97 pts
7e John Degenkolb Drapeau de l'Allemagne Giant-Alpecin 93 pts
8e Rafał Majka Drapeau de la Pologne Tinkoff-Saxo 89 pts
9e Nairo Quintana Drapeau de la Colombie Movistar 84 pts
10e José Joaquín Rojas Drapeau de l'Espagne Movistar 76 pts

Classement du meilleur grimpeur

Classement du meilleur grimpeur
Coureur Pays Équipe Point(s)
1er Omar Fraile Leader du classement du meilleur grimpeur Drapeau de l'Espagne Caja Rural-Seguros RGA 82 points
2e Rubén Plaza Drapeau de l'Espagne Lampre-Merida 63 pts
3e Fränk Schleck Drapeau du Luxembourg Trek Factory Racing 30 pts
4e Alessandro De Marchi Drapeau de l'Italie BMC Racing 28 pts
5e Mikel Landa Drapeau de l'Espagne Astana 25 pts
6e José Gonçalves Drapeau du Portugal Caja Rural-Seguros RGA 24 pts
7e Rodolfo Torres Drapeau de la Colombie Colombia 22 pts
8e Pierre Rolland Drapeau de la France Europcar 20 pts
9e José Joaquín Rojas Drapeau de l'Espagne Movistar 19 pts
10e Mikaël Cherel Drapeau de la France AG2R La Mondiale 18 pts

Classement du combiné

Classement du combiné
Coureur Pays Équipe Point(s)
1er Joaquim Rodríguez Leader du classement du combiné Katusha 16 points
2e Fabio Aru Leader du classement général Astana 23 pts
3e Tom Dumoulin Giant-Alpecin 24 pts
4e Rafał Majka Tinkoff-Saxo 38 pts
5e Esteban Chaves Orica-GreenEDGE 43 pts
6e Nicolas Roche Sky 46 pts
7e Mikel Landa Astana 49 pts
8e José Gonçalves Caja Rural-Seguros RGA 52 pts
9e Nélson Oliveira Lampre-Merida 57 pts
10e Fränk Schleck Trek Factory Racing 59 pts

Classement par équipes

Classement par équipes
Équipe Pays Temps
1re Movistar Leader du classement par équipes en 256 h 44 min 38 s
2e Sky + 29 min 47 s
3e Katusha + 35 min 44 s
4e Astana + 48 min 24 s
5e Europcar + 1 h 11 min 0 s
6e Caja Rural-Seguros RGA + 1 h 20 min 44 s
7e Tinkoff-Saxo + 1 h 40 min 58 s
8e Lotto-Soudal + 1 h 43 min 44 s
9e Etixx-Quick Step + 1 h 55 min 17 s
10e Cofidis + 2 h 36 min 11 s

UCI World Tour

Ce Tour d'Espagne attribue des points pour l'UCI World Tour 2015, seulement aux coureurs des équipes ayant un label WorldTeam.

Position[20] - [21]1er2e3e4e5e6e7e8e9e10e11e12e13e14e15e16e17e18e19e20e
Classement général170130100908070605244383226221814108642
Par étape168421

Évolution des classements

Liste des participants

Légende
Num Dossard de départ porté par le coureur sur cette Vuelta Pos. Position finale au classement général
Leader du classement général Indique le vainqueur du classement général Leader du classement de la montagne Indique le vainqueur du classement de la montagne
Leader du classement par points Indique le vainqueur du classement par points Leader du classement du combiné Indique le vainqueur du classement du combiné
Leader du classement par équipes Indique la meilleure équipe Indique un maillot de champion national ou mondial,
suivi de sa spécialité
NP Indique un coureur qui n'a pas pris le départ d'une étape,
suivi du numéro de l'étape où il s'est retiré
AB Indique un coureur qui n'a pas terminé une étape,
suivi du numéro de l'étape où il s'est retiré
HD Indique un coureur qui a terminé une étape hors des délais,
suivi du numéro de l'étape
EX Indique un coureur exclu pour non-respect du règlement


Sky
SKY
NumCoureurPos
1 Christopher Froome (GBR)NP-12
2 Ian Boswell (USA)71e
3 Sergio Henao (COL)22e
4 Vasil Kiryienka (BLR) (Clm)83e
5 Christian Knees (GER)91e
6 Mikel Nieve (ESP)8e
7 Salvatore Puccio (ITA)77e
8 Nicolas Roche (IRL)26e
9 Geraint Thomas (GBR)69e
Directeurs sportifs : Dario Cioni, Gabriel Rasch
AG2R La Mondiale
ALM
NumCoureurPos
11 Domenico Pozzovivo (ITA)11e
12 Gediminas Bagdonas (LTU)154e
13 Mikaël Cherel (FRA)51e
14 Alexis Gougeard (FRA)112e
15 Blel Kadri (FRA)150e
16 Sébastien Minard (FRA)96e
17 Matteo Montaguti (ITA)41e
18 Rinaldo Nocentini (ITA)85e
19 Johan Vansummeren (BEL)121e
Directeurs sportifs : Julien Jurdie, Didier Jannel
Astana
AST
NumCoureurPos
21 Fabio Aru (ITA) Leader du classement général1re
22 Dario Cataldo (ITA)57e
23 Mikel Landa (ESP)25e
24 Vincenzo Nibali (ITA) (Route)EX-2
25 Diego Rosa (ITA)20e
26 Luis León Sánchez (ESP)33e
27 Paolo Tiralongo (ITA)AB-3
28 Alessandro Vanotti (ITA)135e
29 Andrey Zeits (KAZ)68e
Directeurs sportifs : Alexandr Shefer, Stefano Zanini
BMC Racing
BMC
NumCoureurPos
31 Samuel Sánchez (ESP)AB-14
32 Darwin Atapuma (COL)56e
33 Marcus Burghardt (GER)NP-3
34 Alessandro De Marchi (ITA)78e
35 Jempy Drucker (LUX)118e
36 Amaël Moinard (FRA)59e
37 Joey Rosskopf (USA)124e
38 Tejay van Garderen (USA)AB-8
39 Peter Velits (SVK)NP-18
Directeurs sportifs : Yvon Ledanois, Maximilian Sciandri
Caja Rural-Seguros RGA
CJR
NumCoureurPos
41 David Arroyo (ESP)12e
42 Carlos Barbero (ESP)149e
43 Peio Bilbao (ESP)97e
44 Omar Fraile (ESP) Leader du classement du meilleur grimpeur88e
45 José Gonçalves (POR)34e
46 Ángel Madrazo (ESP)44e
47 Lluís Mas (ESP)AB-14
48 Amets Txurruka (ESP)AB-11
49 Ricardo Vilela (POR)48e
Directeurs sportifs : Eugenio Goikoetxea, Juan Carlos Vázquez
Cofidis
COF
NumCoureurPos
51 Nacer Bouhanni (FRA)AB-8
52 Yoann Bagot (FRA)98e
53 Romain Hardy (FRA)AB-11
54 Cyril Lemoine (FRA)61e
55 Daniel Navarro (ESP)30e
56 Dominique Rollin (CAN)116e
57 Stéphane Rossetto (FRA)AB-19
58 Julien Simon (FRA)74e
59 Geoffrey Soupe (FRA)NP-14
Directeurs sportifs : Didier Rous, Jean-Luc Jonrond
Colombia
COL
NumCoureurPos
61 Alex Cano (COL)53e
62 Fabio Duarte (COL)67e
63 Leonardo Duque (COL)60e
64 Walter Pedraza (COL)136e
65 Carlos Quintero (COL)92e
66 Brayan Ramírez (COL)127e
67 Miguel Ángel Rubiano (COL)70e
68 Rodolfo Torres (COL)32e
69 Juan Pablo Valencia (COL)87e
Directeurs sportifs : Valerio Tebaldi, Oscar Pelliccioli
Etixx-Quick Step
EQS
NumCoureurPos
71 Niki Terpstra (NED) (Clm)NP-18
72 Maxime Bouet (FRA)28e
73 Gianluca Brambilla (ITA)13e
74 David de la Cruz (ESP)NP-6
75 Iljo Keisse (BEL)148e
76 Nikolas Maes (BEL)107e
77 Pieter Serry (BEL)62e
78 Martin Velits (SVK)117e
79 Carlos Verona (ESP)29e
Directeurs sportifs : Rik Van Slycke, Jan Schaffrath
FDJ
FDJ
NumCoureurPos
81 Kenny Elissonde (FRA)16e
82 Arnaud Courteille (FRA)AB-19
83 Mickaël Delage (FRA)109e
84 Murilo Fischer (BRE)156e
85 Olivier Le Gac (FRA)120e
86 Lorrenzo Manzin (FRA)AB-10
87 Laurent Pichon (FRA)111e
88 Kévin Réza (FRA)113e
89 Jussi Veikkanen (FIN)AB-11
Directeurs sportifs : Franck Pineau, Thierry Bricaud
IAM
IAM
NumCoureurPos
91 Sylvain Chavanel (FRA)47e
92 Marcel Aregger (SUI)106e
93 Jérôme Coppel (FRA) (Clm)NP-20
94 Thomas Degand (BEL)AB-9
95 Simon Pellaud (SUI)119e
96 Matteo Pelucchi (ITA)AB-2
97 Vicente Reynés (ESP)86e
98 David Tanner (AUS)AB-2
99 Lawrence Warbasse (USA)38e
Directeurs sportifs : Eddy Seigneur, Mario Chiesa
Lampre-Merida
LAM
NumCoureurPos
101 Rubén Plaza (ESP)45e
102 Mattia Cattaneo (ITA)AB-13
103 Valerio Conti (ITA)151e
104 Kristijan Đurasek (CRO)63e
105 Tsgabu Grmay (ETH)125e
106 Ilia Koshevoy (BLR)144e
107 Przemysław Niemiec (POL)AB-2
108 Nélson Oliveira (POR) (Clm)21e
109 Maximiliano Richeze (ARG)152e
Directeurs sportifs : Orlando Maini, Bruno Vicino
Lotto-Soudal
LTS
NumCoureurPos
111 Kris Boeckmans (BEL)AB-8
112 Jasper De Buyst (BEL)126e
113 Bart De Clercq (BEL)14e
114 Thomas De Gendt (BEL)AB-14
115 Adam Hansen (AUS)55e
116 Maxime Monfort (BEL)27e
117 Jurgen Van den Broeck (BEL) (Clm)NP-18
118 Tosh Van der Sande (BEL)49e
119 Jelle Vanendert (BEL)82e
Directeurs sportifs : Mario Aerts, Frederik Willems
Movistar Leader du classement par équipes
MOV
NumCoureurPos
121 Alejandro Valverde (ESP) (Route) Leader du classement par points7e
122 Andrey Amador (CRC)40e
123 Imanol Erviti (ESP)100e
124 Javier Moreno (ESP)80e
125 Nairo Quintana (COL)4e
126 José Joaquín Rojas (ESP)43e
127 Rory Sutherland (AUS)139e
128 Francisco Ventoso (ESP)81e
129 Giovanni Visconti (ITA)19e
Directeurs sportifs : José Luis Arrieta, José Vicente García Acosta
MTN-Qhubeka
MTN
NumCoureurPos
131 Natnael Berhane (ERI) (Route)79e
132 Steve Cummings (GBR)102e
133 Songezo Jim (RSA)137e
134 Louis Meintjes (RSA)10e
135 Youcef Reguigui (ALG)134e
136 Kristian Sbaragli (ITA)105e
137 Jay Robert Thomson (RSA)123e
138 Johann van Zyl (RSA)128e
139 Jacobus Venter (RSA)122e
Directeurs sportifs : Jens Zemke, Manel Lacambra
Orica-GreenEDGE
OGE
NumCoureurPos
141 Esteban Chaves (COL)5e
142 Mitchell Docker (AUS)AB-13
143 Caleb Ewan (AUS)AB-10
144 Simon Gerrans (AUS)114e
145 Mathew Hayman (AUS)130e
146 Damien Howson (AUS)147e
147 Daryl Impey (RSA) (Clm)84e
148 Jens Keukeleire (BEL)93e
149 Cameron Meyer (AUS)NP-18
Directeurs sportifs : Neil Stephens, Vittorio Algeri
Cannondale-Garmin
TCG
NumCoureurPos
151 Andrew Talansky (USA) (Clm)NP-18
152 André Cardoso (POR)18e
153 Joe Dombrowski (USA)46e
154 Alex Howes (USA)129e
155 Benjamin King (USA)75e
156 Daniel Martin (IRL)AB-8
157 Matej Mohorič (SLO)AB-6
158 Moreno Moser (ITA)72e
159 Davide Villella (ITA)94e
Directeurs sportifs : Bingen Fernández, Johnny Weltz
Europcar
EUC
NumCoureurPos
161 Pierre Rolland (FRA)50e
162 Yukiya Arashiro (JAP)65e
163 Jérôme Cousin (FRA)73e
164 Antoine Duchesne (CAN)138e
165 Jimmy Engoulvent (FRA)133e
166 Cyril Gautier (FRA)58e
167 Tony Hurel (FRA)145e
168 Fabrice Jeandesboz (FRA)17e
169 Romain Sicard (FRA)15e
Directeurs sportifs : Dominique Arnould, Benoît Génauzeau
Giant-Alpecin
TGA
NumCoureurPos
171 John Degenkolb (GER)90e
172 Lawson Craddock (USA)42e
173 Koen de Kort (NED)64e
174 Tom Dumoulin (NED) 6e
175 Johannes Fröhlinger (GER)143e
176 Thierry Hupond (FRA)142e
177 Luka Mezgec (SLO)108e
178 Tom Stamsnijder (NED)155e
179 Zico Waeytens (BEL)157e
Directeurs sportifs : Christian Guiberteau, Addy Engels
Katusha
KAT
NumCoureurPos
181 Joaquim Rodríguez (ESP) Leader du classement du combiné2e
182 Vladimir Isaychev (RUS)NP-11
183 Pavel Kochetkov (RUS)76e
184 Alberto Losada (ESP)31e
185 Tiago Machado (POR)36e
186 Daniel Moreno (ESP)9e
187 Gatis Smukulis (LAT) (Clm)146e
188 Ángel Vicioso (ESP)103e
189 Eduard Vorganov (RUS)39e
Directeurs sportifs : José Azevedo, Guennadi Mikhailov
Lotto NL-Jumbo
TLJ
NumCoureurPos
191 George Bennett (AUS)37e
192 Martijn Keizer (NED)153e
193 Bert-Jan Lindeman (NED)99e
194 Timo Roosen (NED)95e
195 Mike Teunissen (NED)104e
196 Maarten Tjallingii (NED)NP-19
197 Tom Van Asbroeck (BEL)110e
198 Dennis van Winden (NED)115e
199 Maarten Wynants (BEL)NP-13
Directeurs sportifs : Merijn Zeeman, Erik Dekker
Tinkoff-Saxo
TCS
NumCoureurPos
201 Rafał Majka (POL)3e
202 Daniele Bennati (ITA)131e
203 Maciej Bodnar (POL)140e
204 Pavel Brutt (RUS)101e
205 Jesper Hansen (DEN)52e
206 Jay McCarthy (AUS)66e
207 Sergio Paulinho (POR)AB-11
208 Paweł Poljański (POL)35e
209 Peter Sagan (SVK) (Route/Clm)NP-9
Directeurs sportifs : Tristan Hoffman, Bruno Cenghialta
Trek Factory Racing
TFR
NumCoureurPos
211 Fabian Cancellara (SUI)AB-3
212 Markel Irizar (ESP)89e
213 Yaroslav Popovych (UKR)132e
214 Fränk Schleck (LUX)24e
215 Jasper Stuyven (BEL)NP-9
216 Boy van Poppel (NED)158e
217 Danny van Poppel (NED)141e
218 Riccardo Zoidl (AUT)54e
219 Haimar Zubeldia (ESP)23e
Directeurs sportifs : Dirk Demol, Josu Larrazabal

Notes et références

  1. « Calatayud / Tarazona », sur lavuelta.com (consulté le )
  2. « Medina del Campo / Ávila », sur lavuelta.com (consulté le )
  3. (es) « La Vuelta hace oficial su recorrido (Todos los perfiles) », sur biciciclismo.com,
  4. (en) « 2015 Vuelta a España concentrates summit finishes in first two weeks », sur cyclingnews.com,
  5. « Les grands tours en mue ? », sur velochrono.fr,
  6. (es) « Javier Guillén: “Somos la carrera más variada de las tres grandes” », sur biciciclismo.com,
  7. (en) « Unzue: Andorra is the hardest Vuelta stage I’ve ever seen », sur cyclingnews.com,
  8. (es) « Purito Rodríguez y ´su´ etapa de Andorra: “Dejará huella en el ciclismo mundial” », sur biciciclismo.com,
  9. (es) « Alejandro Valverde: “Sobre todo es un recorrido muy abierto” », sur biciciclismo.com,
  10. (es) « Maté: “Una Vuelta muy atractiva y que da muchas oportunidades a los aventureros” », sur biciciclismo.com,
  11. (en) « Vuelta a España 2015 race preview », sur cyclingnews.com, (consulté le )
  12. « Avec Froome, Quintana, Nibali ou Valverde au départ, c'est la Vuelta du siècle ! », sur eurosport.fr,
  13. (en) « Thomas hoping for 'chilled' Vuelta a España with eye on future Grand Tours », sur cyclingnews.com, (consulté le )
  14. « La guerre des trois » (consulté le )
  15. « BMC : Van Garderen sera présent », sur www.sport365.fr (consulté le )
  16. (nl) « Van den Broeck rijdt niet voor klassement in Vuelta », sur nieuwsblad.be, (consulté le )
  17. (es) « De Bouhanni a Ewan, las balas de la Vuelta », sur biciciclismo.com,
  18. [PDF] « La Vuelta 15 - Règlement », sur http://www.lavuelta.com
  19. « Astana assomme la Vuelta - Actualités étape 11 », sur La Vuelta 2015 (consulté le )
  20. « Règlement UCI du sport cycliste - Titre II, épreuves sur route - Chapitre X, classement UCI - Article 2.10.017, Barème des points Femmes élites - version au 24 janvier 2015 » [PDF], sur uci.ch (consulté le )
  21. « Règlement UCI du sport cycliste - Titre II, épreuves sur route - Chapitre X, classement UCI - Article 2.10.017, Barème des points Femmes élites - version au 1er novembre 2015 » [PDF], sur uci.ch (consulté le )

Voir aussi

Lien externe

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