AccueilđŸ‡«đŸ‡·Chercher

Température corporelle humaine

La tempĂ©rature corporelle humaine est maintenue constante, l’ĂȘtre humain Ă©tant un organisme homĂ©otherme.

La tempĂ©rature corporelle est principalement ressentie au niveau de la tĂȘte.

On considĂšre gĂ©nĂ©ralement que la tempĂ©rature basale usuelle du corps humain est de 36,6 °C, cependant cette valeur dĂ©pend de l'endroit du corps oĂč est faite la mesure, de l'instrument de mesure[1] - [2], de l'heure de la journĂ©e et du niveau d'activitĂ© de la personne. Une tempĂ©rature corporelle normale se situe ainsi entre 36,1 °C et 37,8 °C[3].

Évolution rĂ©cente de la tempĂ©rature interne humaine

Au milieu du XIXe siĂšcle, le mĂ©decin allemand Karl August Wunderlich rĂ©alise des travaux sur la fiĂšvre qui contribuent Ă  la mise au point de l’usage du thermomĂštre en mĂ©decine. En 1868, sur la base de relevĂ©s concernant 25 000 malades et impliquant un million de mesures axillaires, Wunderlich Ă©tablit dans son ouvrage Les variations thermiques dans les maladies, la tempĂ©rature normale du corps humain entre 37 et 37,5 °C (plage de 36,2 Ă  37,5 °C pour une personne en bonne santĂ©)[4]. Cette moyenne devient alors un lieu commun mĂ©dical et populaire.

Dans les années 1980 des études distinguent avec plus de précision la prise de température orale, rectale, tympanique et axillaire, et relÚvent une moyenne plus basse que 37,5 °C. Elles montrent aussi que la température interne est plus élevée chez les jeunes et les femmes[5].

En 1994, selon le professeur Philip Mackowiak, la température axillaire normale est comprise entre 36,2 et 37,2 °C[6].

En 2002, Sund-Levander et al. concluent d'une revue de 27 études récentes que la température moyenne est au début du XXIe siÚcle uniformément inférieure à l'estimation de Wunderlich[7].

En 2017 Ă  partir de prĂšs de 250 000 mesures de tempĂ©rature de plus de 35 000 patients anglais (tempĂ©rature orale), Obermeyer et al. estiment la tempĂ©rature moyenne Ă  36,6 °C[8].

Selon Myroslava Protsiv et al. (2019), la température moyenne d'un américain a également chuté de 0,6 °C depuis l'époque de la Guerre civile[9] et cette baisse de la température corporelle moyenne n'est pas due à un biais de mesure mais à la population actuelle qui développe moins d'infections, notamment grùce à un accÚs plus généralisé à l'eau potable, aux vaccins et aux antibiotiques et qui bénéficie de logements mieux chauffés. Ces conditions de vies réduiraient l'inflammation des tissus corporels et donc notre température[10].

Ce changement continu (−0,03 °C par dĂ©cennie de naissance) d'un marqueur du taux mĂ©tabolique a Ă©tĂ© observĂ© au sein de trois grandes cohortes et « chez les hommes et les femmes, aprĂšs ajustement pour l'Ăąge, la taille, le poids et, dans certains modĂšles, la date et l'heure de la journĂ©e ». Il pourrait en partie expliquer l'Ă©volution de la longĂ©vitĂ© depuis 157 ans (Ă  l'Ă©poque des relevĂ©s de Wunderlich, l'espĂ©rance de vie n'Ă©tait que de 38 ans et les infections chroniques non traitĂ©es (tuberculose[11], syphilis[12], parodontites[13]
) touchaient une large partie de la population gĂ©nĂ©rale.

Facteur influant sur la température corporelle

Les échanges de chaleur qui se produisent chez un individu entre son corps et l'environnement sont tous envisagés par les lois de la thermodynamique.

Le premier principe de la thermodynamique, celui de la conservation des masses et de l'énergie, dit que l'énergie chimique dans les aliments, si elle n'est pas dépensée dans des efforts physiques, ou en élévation de température lors de l'effort physique, sera transformée en graisse. Le second principe de la thermodynamique dit que la chaleur s'écoule toujours d'un milieu à haute température vers un milieu à basse température, ce qui se produit habituellement pour le corps au contact de son environnement.

Les échanges de chaleur se réalisent par évaporation, par conduction, par convection, par rayonnement. L'énergie restante est le travail. L'évaporation est sensible à l'humidité, les autres modes d'échange thermique ne le sont pas[14].

Les pertes de chaleur du corps humain se répartissent comme suit[15] - [16] :

Par rayonnement

Le corps se refroidit par rayonnement dans la mesure oĂč il se trouve dans un environnement qui est plus froid que lui.

Par la transpiration cutanée

La fonction principale de la transpiration animale chez les homéothermes est la régulation thermique par évaporation. La transpiration retire un certain nombre de calories de l'organisme (L'évaporation d'un litre de sueur absorbe 500 kilocalories[14].) La transpiration est accrue par l'élévation de température, par la sécheresse de l'air, par les mouvements de l'air, par l'échauffement de la peau, elle est diminuée par l'air froid, par la stagnation de l'air, par l'humidité de l'air et par le refroidissement de la peau.

Par la transpiration pulmonaire

De la vapeur est exhalée par la respiration. De plus, les volumes d'air introduits dans les poumons par la respiration se trouvent ordinairement à une température plus basse que celle du corps, ce qui provoque un refroidissement de celui-ci (Voir convection).

Par la conduction ou par convection

Les pertes de chaleur par conductivitĂ© thermique supposent que les corps qui touchent celui de l'humain se trouvent Ă  une tempĂ©rature plus basse que lui, et parmi ces corps c'est l'air atmosphĂ©rique qui le plus constamment est la cause de ce refroidissement, par convection (une forme de conduction). La perte de chaleur par conduction est extrĂȘmement limitĂ©e chez les animaux ou chez les humains pour les raisons suivantes :

  • les animaux dont la tempĂ©rature est Ă©levĂ©e sont revĂȘtus d'enveloppes naturelles qui sont de trĂšs mauvais conducteurs de chaleur, la fourrure, les plumes ou les duvets, et l'humain, dont la peau est nue, se couvre d'enveloppes artificielles, les vĂȘtements, qui jouissent des mĂȘmes propriĂ©tĂ©s (Isolation vestimentaire) ;
  • les parties de surface du corps qui sont en contact avec un corps froid se refroidissent rapidement, la circulation devient lente ou presque nulle et la transmission de chaleur s'arrĂȘte ou devient trĂšs lente. Par exemple la peau d'un corps plongĂ© dans un bain froid devient rapidement pĂąle, et presque aussi froide que le bain lui-mĂȘme. En cela, elle est presque rĂ©duite Ă  la condition de membrane inerte, conduisant trĂšs mal la chaleur et servant d'enveloppe au reste du corps.

L'exposition Ă  un vent froid, compliquĂ©e (si ce vent est sec) par une Ă©vaporation, peut produire un refroidissement important (refroidissement Ă©olien). Certains explorateurs polaires ont remarquĂ© que l'on supportait mieux une tempĂ©rature de −36 °C par vent calme que −18 °C par un vent vif.

Causes de réchauffement

L'organisme tend à réguler naturellement les déperditions thermiques (Voir plus loin, régulation).

Un environnement chaud contribue au réchauffement du corps : le corps reçoit de la chaleur par conduction ou par rayonnement pour peu que les surfaces et l'ambiance extérieure soient plus chaudes que la température corporelle.

Une infection virale (grippe), une activité physique ou bien un coup de chaleur augmente la température corporelle.

D'autre part l'humain s'est crĂ©Ă© un environnement qui vise Ă  limiter les dĂ©perditions (vĂȘtements, parois isolĂ©es de son habitat), quand il ne va pas puiser dans les ressources du chauffage les calories qui lui permettent de crĂ©er un milieu qui va contribuer Ă  la conservation de son Ă©quilibre thermique, soit en limitant les surfaces ou ambiances froides, soit en communiquant directement des calories (par rayonnement, conduction) Ă  son organisme.

Le chauffage et la climatisation visent, au-delà des besoins physiologiques, à réaliser un confort thermique qui pour beaucoup est culturel (confort adaptatif).

Dans le contexte du réchauffement climatique, les nuits chaudes, parfois dites "nuits tropicales" vont devenir, y compris en zone tempérée, un source de réchauffement du corps rendant le sommeil plus difficile[17].

RĂ©gulation

L'hypothalamus, qui contient le centre thermorégulateur, reçoit des informations de tous les thermorécepteurs (cutanés et centraux) ; il analyse la température en permanence, et la compare à une valeur de consigne (environ 37 °C).

Lorsque la tempĂ©rature du corps est supĂ©rieure Ă  la valeur de consigne, l'hypothalamus provoque le phĂ©nomĂšne de transpiration : l'Ă©vaporation de la sueur provoque un abaissement de la tempĂ©rature de la peau. Dans le mĂȘme temps, les artĂ©rioles cutanĂ©es se dilatent (augmentation du diamĂštre) afin de favoriser les Ă©changes de chaleur avec l'extĂ©rieur.

Lorsque la température du corps est inférieure à la valeur de consigne, l'hypothalamus active plusieurs mécanismes de thermogenÚse :

  • rĂ©duction de la dĂ©perdition de chaleur Ă  la surface du corps : vasoconstriction cutanĂ©e via le systĂšme nerveux sympathique (les catĂ©cholamines agissent sur les rĂ©cepteurs adrĂ©nergiques alpha-1) pour diminuer les Ă©changes thermiques entre la peau et le milieu ambiant. La chair de poule est Ă©galement un mĂ©canisme de thermogenĂšse, peu efficace chez l'humain en raison de sa faible pilositĂ© ;
  • augmentation de la production de chaleur :
    • par l'activitĂ© musculaire : les frissons sont des successions de secousses cloniques de la musculature striĂ©e ne fournissant aucun travail mĂ©canique, toute l'Ă©nergie Ă©tant libĂ©rĂ©e sous forme de chaleur,
    • par le mĂ©tabolisme : les catĂ©cholamines libĂ©rĂ©es par le systĂšme nerveux sympathique augmentent le mĂ©tabolisme par lipolyse et glycogĂ©nolyse, ce qui induit la production de chaleur.

Variations

Rythme nycthéméral

La tempĂ©rature corporelle varie naturellement de +1 ou −1 °C selon le rythme nycthĂ©mĂ©ral. La tempĂ©rature est au plus bas environ 3 heures avant le lever et au plus haut en fin d'aprĂšs-midi vers 18 h.

Maladie

Lorsque cette tempĂ©rature est trop Ă©levĂ©e, et que cette altĂ©ration est produite par le corps lui-mĂȘme — par exemple en rĂ©action Ă  une infection —, on parle de fiĂšvre (qu'il convient de distinguer de l'hyperthermie rĂ©sultant, elle, de l'accumulation de chaleur issue de l'environnement et/ou produite par un effort intense). Cette fiĂšvre apparaĂźt lors d’un dĂ©rĂšglement du systĂšme de rĂ©gulation de la tempĂ©rature par changement de la valeur de consigne. La fiĂšvre peut se soigner en luttant contre sa cause (traitement de l’infection), en agissant sur la grandeur de consigne (aspirine, paracĂ©tamol, etc.) ou en refroidissant le corps de l’extĂ©rieur (bains frais, glace, etc.).

Lorsque la tempĂ©rature centrale est trop basse, on parle d’hypothermie. Celle-ci peut ĂȘtre due Ă  certains types d’infections ou Ă  un refroidissement important ou prolongĂ©.

Lorsque l’organisme n’arrive pas Ă  compenser une variation de tempĂ©rature imposĂ©e, il y a, selon le cas, coup de chaleur ou hypothermie, les deux pouvant ĂȘtre mortels Ă  l’extrĂȘme.

Cycle menstruel

Chez la femme en Ăąge de procrĂ©er, la tempĂ©rature matinale est un peu sous 37 °C en dĂ©but de cycle, et passe brutalement au-dessus au moment de l’ovulation (dĂ©calage thermique). Ce phĂ©nomĂšne est utilisĂ© dans la mĂ©thode des tempĂ©ratures pour favoriser la grossesse ou Ă  titre d'indicateur pour la contraception.

Adaptation au froid

Il semble que le corps humain exposĂ© pendant de longues pĂ©riodes au froid s'acclimate en faisant baisser partiellement la tempĂ©rature corporelle pour dĂ©penser moins d'Ă©nergie. On parle d'adaptation mĂ©tabolique du corps. Les pĂȘcheuses de perles de CorĂ©e Ama qui passent rĂ©guliĂšrement du temps sous l'eau Ă  des tempĂ©ratures parfois avoisinant les 10 °C, ont une tempĂ©rature orale qui baisse Ă  32 ou 33 °C dĂšs qu'elles sont exposĂ©es au froid[18]. Au retour de sa marche en solitaire vers le PĂŽle, l'explorateur Jean-Louis Étienne aprĂšs avoir Ă©tĂ© exposĂ© Ă  des tempĂ©ratures trĂšs basses a vu sa tempĂ©rature corporelle baisser jusqu'Ă  35,5 °C au repos lorsqu'il Ă©tait exposĂ© Ă  de faibles tempĂ©ratures (1 °C pendant deux heures) et ce sans consĂ©quences[19].

Méthodes pour mesurer la température

ThermomÚtre médical, ancien modÚle à mercure.

La tempĂ©rature de rĂ©fĂ©rence se situant au centre de l’organisme, celle-ci est difficilement mesurable. On distingue les mĂ©thodes non invasives, qui ne nĂ©cessitent pas le franchissement des muqueuses (pas de contact sanguin), des mĂ©thodes invasives. La fiabilitĂ© de la mesure diffĂšre suivant la technique utilisĂ©e : la mĂ©thode la plus prĂ©cise reste la mesure intrarectale, les autres conduisant frĂ©quemment Ă  une sous-Ă©valuation de la tempĂ©rature corporelle[20].

MĂ©thodes non invasives

La prise de la tempĂ©rature est sujette Ă  controverse, car la tempĂ©rature de rĂ©fĂ©rence se situe au centre de l’organisme, endroit oĂč il est difficile d’accĂ©der. Dans ces conditions, on se contente de pis-aller, en prenant la tempĂ©rature dans un endroit pas trop exposĂ© Ă  l’air ambiant, et, malgrĂ© tout, accessible :

  • le rectum permet d'obtenir une donnĂ©e fiable. Le thermomĂštre doit ĂȘtre nettoyĂ© et dĂ©sinfectĂ© aprĂšs utilisation, il peut ĂȘtre protĂ©gĂ© par une enveloppe Ă  usage unique ;
  • la bouche : une sonde Ă  usage unique est placĂ©e sous la langue, bouche fermĂ©e. La prise doit ĂȘtre relativement Ă©loignĂ©e d'une absorption chaude ou froide ;
  • l’oreille : thermomĂštre tympanique Ă  infrarouge avec un embout Ă  usage unique[21]. Les rĂ©sultats peuvent ĂȘtre faussĂ©s par la prĂ©sence d'un bouchon de cĂ©rumen ou le positionnement sur le cĂŽtĂ© du conduit auditif et non prĂšs du tympan ;
  • l'aisselle ou pli axillaire : la tempĂ©rature est de 0,5 °C infĂ©rieure aux autres prises avec un thermomĂštre Ă©lectronique. Elle peut ĂȘtre impossible chez les personnes cachectiques. La peau ne doit pas ĂȘtre frictionnĂ©e avant la prise ;
  • l'aine ou pli inguinal : idem qu'Ă  l'aisselle ;
  • le front ou la tempe, qui prĂ©sentent une discrĂšte sous-Ă©valuation des chiffres chez l'afro-amĂ©ricain[22] ;
  • moins utilisĂ©e, et coĂ»teuse, une camĂ©ra infrarouge peut rĂ©vĂ©ler des zones d'inflammation (rĂ©vĂ©lant par exemple des zones touchĂ©es par une arthrite, en mĂ©decine vĂ©tĂ©rinaire notamment).

En France, le thermomÚtre à mercure ayant été interdit, il a été remplacé par des thermomÚtres au galinstan. En pratique, les thermomÚtres électroniques ou à infrarouges sont de plus en plus utilisés.

MĂ©thodes invasives

RĂ©servĂ©e aux patients hospitalisĂ©s nĂ©cessitant un suivi intensif et continu, la mesure de la tempĂ©rature peut ĂȘtre rĂ©alisĂ©e avec une sonde urinaire, une sonde Ɠsophagienne ou avec un cathĂ©ter artĂ©riel dotĂ© d'une sonde de tempĂ©rature (notamment lors de la mesure de la pression artĂ©rielle invasive)[23] - [24].

Notes et références

  1. Thermometre rectal, buccal, axillaire, frontal, auriculaire, etc.
  2. « Prendre sa température ! », sur ameli.fr (consulté le ).
  3. (en) « Temperature of a Healthy Human (Body Temperature) », The Physics Factbook, édité par Glenn Elert, écrit par ses étudiants.
  4. (de) Herbert Mehrtens, NormalitÀt und Abweichung: Studien zur Theorie und Geschichte der Normalisierungsgesellschaft, Vandenhoeck und Ruprecht, 1999
  5. (en) Sund-Levander M, Forsberg C, Wahren LK, « Normal oral, rectal, tympanic and axillary body temperature in adult men and women: a systematic literature review. », Scand J Caring Sci., vol. 16, no 2,‎ , p. 122-128 (DOI 10.1046/j.1471-6712.2002.00069.x).
  6. (en) PA Mackowiak, G. Worden, « Carl Reinhold August Wunderlich and the evolution of clinical thermometry », Clinical Infection Diseases, vol. 18, no 3,‎ , p. 458-467 (DOI 10.1093/clinids/18.3.458)
  7. M. Sund-Levander, C. Forsberg, L. K. Wahren (2002) [Normal oral, rectal, tympanic and axillary body temperature in adult men and women: a systematic literature review] ; Scandinavian Journal of Caring Sciences 16:122–128. https://doi.org/10.1046/j.1471-6712.2002.00069.x
  8. Z. Obermeyer, J. K. Samra, S. Mullainathan (2017) Individual differences in normal body temperature: longitudinal big data analysis of patient records ; BMJ 359:j5468. https://doi.org/10.1136/bmj.j5468
  9. Rodrigo PĂ©rez Ortega (2020) Human body temperature has declined steadily over the past 160 years ; Science News, 10 janvier 2020
  10. (en) Myroslava Protsiv, Catherine Ley, Joanna Lankester, Trevor Hastie, Julie Parsonnet, « Decreasing human body temperature in the United States since the industrial revolution », eLife,‎ (DOI 10.7554/eLife.49555)
  11. JF Murray DE Schraufnagel PC Hopewell (2015) Treatment of tuberculosis. A historical perspective|Annals of the American Thoracic Society 12:1749–1759. https://doi.org/10.1513/AnnalsATS.201509-632PS
  12. M Tampa I Sarbu C Matei V Benea SR Georgescu (2014) Brief history of syphilis Journal of Medicine and Life 7:4–10.
  13. D Richmond (2014)No teeth, no man: dentistry during the civil war 2018.
  14. Véronique Billat. Physiologie et méthodologie de l'entraßnement: De la théorie à la pratique. De Boeck Supérieur, 15 mai 2003 - 224 pages. lire en ligne
  15. René Vittone. Bùtir: manuel de la construction. PPUR Presses polytechniques, 10 juin 2010. Consulter en ligne
  16. J. B. G Barbier. Traité élémentaire de matiÚre médicale. établissement encyclographique, 1837. lire en ligne
  17. (en) Jian Cheng, Zhiwei Xu, Rui Zhu et Xu Wang, « Impact of diurnal temperature range on human health: a systematic review », International Journal of Biometeorology, vol. 58, no 9,‎ , p. 2011–2024 (ISSN 0020-7128 et 1432-1254, DOI 10.1007/s00484-014-0797-5, lire en ligne, consultĂ© le )
  18. (en) B. S. Kang, S. H. Song, C. S. Suh et S. K. Hong, « Changes in body temperature and basal metabolic rate of the ama », Journal of Applied Physiology, vol. 18,‎ , p. 483–488 (ISSN 8750-7587 et 1522-1601, lire en ligne, consultĂ© le )
  19. « Jean-Louis Étienne - Explorateur », sur www.jeanlouisetienne.com (consultĂ© le )
  20. Niven DJ, Gaudet JE, Laupland KB et al. Accuracy of peripheral thermometers for estimating temperature: A systematic review and meta-analysis, Ann Intern Med, 2015;163:768-777
  21. Denis Leduc, Sandra Woods, « La mesure de la température en pédiatrie », sur cps.ca, Société canadienne de pédiatrie, (consulté le ).
  22. havani SV, Wiley Z, Verhoef PA, Coopersmith CM, Ofotokun I, Racial Differences in Detection of Fever Using Temporal vs Oral Temperature Measurements in Hospitalized Patients, JAMA, 2022;328:885–886
  23. (en) O'Grady NP, Barie PS, Bartlett JG, Bleck T, Carroll K, Kalil AC, Linden P, Maki DG, Nierman D, Pasculle W, Masur H; American College of Critical Care Medicine; Infectious Diseases Society of America, « Guidelines for evaluation of new fever in critically ill adult patients: 2008 update from the American College of Critical Care Medicine and the Infectious Diseases Society of America », Crit Care Med, vol. 36, no 4,‎ , p. 1330-49. (PMID 18379262, DOI 10.1097/CCM.0b013e318169eda9) [Erratum in Crit Care Med. 2008 Jun;36(6):1992].
  24. (en) Stelfox HT, Straus SE, Ghali WA, Conly J, Laupland K, Lewin A, « Temporal Artery versus Bladder Thermometry during Adult Medical-Surgical Intensive Care Monitoring: An Observational Study », BMC Anesthesiol, no 10,‎ , p. 13. (PMID 20704713, PMCID PMC2931507, DOI 10.1186/1471-2253-10-13, lire en ligne [html])

Voir aussi

Articles connexes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplĂ©mentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimĂ©dias.