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Sud-Aviation SA321 Super Frelon

Le SA.321 Super Frelon est un hélicoptÚre lourd conçu par la société française Sud-Aviation, en collaboration avec Sikorsky (rotors) et Fiat (transmission).

SA 321G Super Frelon
Image illustrative de l’article Sud-Aviation SA321 Super Frelon
Un Super Frelon de la Marine nationale française.

RĂŽle HĂ©licoptĂšre lourd polyvalent
Constructeur Sud-Aviation
Premier vol
Mise en service 1966
Date de retrait
Nombre construit 99
Équipage
2 pilotes + 27 soldats (maximum)
Motorisation
Moteur Turbomeca Turmo IIIC7
Nombre 3
Type turbines
Puissance unitaire 1 570 ch
Nombre de pales 6
Dimensions
Image illustrative de l’article Sud-Aviation SA321 Super Frelon
DiamĂštre du rotor 18,90 m
Longueur 20,08 m
Hauteur 6,76 m
Masses
À vide 6 865 kg
Maximale 13 000 kg
Performances
Vitesse de croisiĂšre 248 km/h
Vitesse maximale 275 km/h
Plafond 3 100 m
Plafond avec effet de sol 1 950 m
Vitesse ascensionnelle 300 m/min
Distance franchissable 1 020 km
Armement
Externe 4 torpilles Aerojet Mk 46 de 230 kg ou 2 missiles AM-39 Exocet

Le dernier Super Frelon français a atterri le au musĂ©e de l'aviation navale Ă  Rochefort. Il est temporairement remplacĂ© depuis par l'EC225 d'Eurocopter avant d'ĂȘtre dĂ©finitivement remplacĂ© par le NH90.

La flottille 32F l'a utilisĂ© pendant 44 ans de 1966 Ă  2010.

Deux prototypes

DĂ©but 1960, il devint Ă©vident au sein du bureau d'Ă©tudes de Sud-Aviation Ă  La Courneuve que le SNCASE SE.3200 Frelon ne rĂ©pondait pas aux exigences du marchĂ© d’État pour lequel deux prototypes avaient Ă©tĂ© construits. Partant des leçons de cet Ă©chec, trois nouvelles configurations furent dĂ©veloppĂ©es, SA.3210, SA.3220 et SA.3230. C’est finalement la premiĂšre, qui ne conservait du Frelon que la formule trimoteur, qui fut retenue et deux prototypes furent mis en chantier, toujours Ă  la Courneuve, en . Amphibie, le futur appareil disposait d’un nouveau rotor Ă  6 pales mis au point par Sikorsky et d’une chaĂźne de transmission fournie par Fiat.

Le SA 3210-01 [F-ZWWE] fut achevĂ© en version « ArmĂ©e de l’air », donc avec une coque hydravion permettant un amerrissage en toute sĂ©curitĂ©, mais sans flotteurs. ÉquipĂ© de turbines Turbomeca Turmo III C-2 de 1 300 ch et d’un train fixe, il effectua son premier vol Ă  Marignane le 7 dĂ©cembre 1962 avec un Ă©quipage bien connu, qui avait couvert la totalitĂ© du programme Frelon : Jean Boulet, Roland Coffignot, Joseph Truchini et JM Besse.

Remis au standard aprÚs avoir battu une série de records de vitesse, le 01 participa aux essais du missile air-mer Exocet en 1973 avant de rejoindre le Musée de l'Air et de l'Espace du Bourget le .

Le SA 3210-02 [F-ZWWF] reprĂ©sentait la version « Marine » et disposait donc de flotteurs latĂ©raux dans lesquels s’escamotaient les trains principaux. Cet appareil effectua son premier vol le et fut prĂ©sentĂ© avec le 01 au Bourget Ă  l’occasion du 25e salon aĂ©ronautique. UtilisĂ© pour des essais marins sur le lac du Bourget puis l’étang de Berre, il participa aussi aux premiers appontages sur le porte-hĂ©licoptĂšres Jeanne d'Arc. Il termina sa carriĂšre au CEV (cabine transformĂ©e en simulateur et fuselage utilisĂ© pour des essais incendie).

Records

DĂšs , les rĂ©sultats obtenus durant les essais en vol incitĂšrent Ă  modifier le 01 pour s’attaquer aux records de vitesse pour hĂ©licoptĂšre. Avec l’aide de Marcel Riffard, dessinateur des fameux avions de course Caudron, on s’attacha donc Ă  affiner l’appareil : les tĂȘtes de rivets furent recouvertes d’adhĂ©sif, les poignĂ©es des portes dĂ©montĂ©es, les hublots bombĂ©s remplacĂ©s par des hublots plats, le dĂ©crochement arriĂšre effacĂ© sous un carĂ©nage, le train d’atterrissage remplacĂ© par des patins non amortis et le moyeu du rotor principal Ă©quipĂ© d’un carĂ©nage hĂ©misphĂ©rique. Le prototype fut allĂ©gĂ© au maximum, mais des instruments de tĂ©lĂ©mesure furent ajoutĂ©s pour surveiller depuis le sol la tenue des rotors.

L’appareil fut confiĂ© Ă  Jean Boulet et Roland Coffignot, assistĂ©s de Joseph Turchini et la premiĂšre tentative eut lieu au-dessus de la plaine de la Crau, au nord de la Camargue, le .

Le , le record sur base de km Ă©tait portĂ© Ă  341,23 km/h au-dessus de la base d’Istres. Le 23 juillet 1963, le record sur base 15/25 km dĂ©tenu par le Sikorsky SH-34 depuis fĂ©vrier 1962 passa de 320,39 Ă  350,47 km/h et le mĂȘme jour le record sur 100 km en circuit fermĂ© fut pulvĂ©risĂ© : 334,28 km/h.

Quatre appareils de présérie

Les prototypes furent suivis de 4 appareils de prĂ©sĂ©rie [F-ZWWH/K], un seul Ă©tant en configuration ArmĂ©e de l’Air, le 04 (premier vol le ). Il servit Ă  des essais radio, puis fut finalement Ă©quipĂ© de flotteurs et livrĂ© Ă  la Marine nationale en 1969. Le 03 (premier vol le ) servit aux essais d’endurance et Ă  la mise au point des turbines avant d’ĂȘtre confiĂ© Ă  l’AĂ©ronautique navale. En , il fut victime d’une rupture de l’arbre de transmission du rotor anti-couple et s’écrasa dans le Golfe de Saint-Tropez (1 tuĂ©, 4 blessĂ©s). Le 05 (premier vol le ) fut utilisĂ© pour les essais de pliage des pales et de la poutre de queue, puis des essais de moteur au CEV, avant d’ĂȘtre livrĂ© Ă  son tour Ă  la Marine en , et le 06 (premier vol le ) Ă©tait Ă©quipĂ© d’un sonar pour les essais de lutte ASM. Il se distinguait par un radar Ă  l’avant du nez qui lui valut le surnom de Pinocchio au CEV. LivrĂ© Ă  la Marine le , il fut perdu lors d'un amerrissage d'urgence au large de la Corse le .

Production et caractéristiques

La production de sĂ©rie fut lancĂ©e en , impliquant plusieurs usines : les fuselages Ă©taient construits Ă  Marignane, oĂč Ă©taient Ă©galement effectuĂ©s l’assemblage et les essais en vol. À Toulouse, Sud-Aviation produisait les portes arriĂšre, LatĂ©coĂšre la pointe avant et Messier l'atterrisseur. Les capots-moteur et flotteurs sortaient de l’usine de Saint-Nazaire et les transmissions mĂ©caniques de l’usine Fiat de Turin. Une rĂ©partition qui fut modifiĂ©e Ă  plusieurs reprises en fonction des contraintes industrielles et des commandes. Le premier Super Frelon de sĂ©rie prit l’air le . Au total 99 Super Frelon ont Ă©tĂ© construits, 27 pour la France et 72 pour des clients Ă  l’exportation, cinq cellules inachevĂ©es ont servi de stock de piĂšces dĂ©tachĂ©es.

La cabine est dimensionnĂ©e pour le transport d'un maximum de 27 militaires avec m de longueur, 1,9 m de largeur et 1,83 m de hauteur.

Les versions

  • SA 321F : Fort de plusieurs commandes militaires, le bureau d’études Sud-Aviation envisagea une version civile de transport pour concurrencer les appareils amĂ©ricains Boeing-Vertol 107 et Sikorsky S-61, utilisĂ©s en particulier pour les opĂ©rations off-shore. Il fallait pour cela supprimer le dĂ©crochement arriĂšre, ce qui permettait d’ajouter des siĂšges et des toilettes. Les flotteurs latĂ©raux furent Ă©galement modifiĂ©s et transformĂ©s en soutes Ă  bagages. Deux versions Ă©taient envisagĂ©es, 34⁄37 passagers ou mixte pour 14 passagers et du fret. Une maquette grandeur fut prĂ©sentĂ©e au salon du Bourget en 1965 et un prototype mis en chantier Ă  partir de la cellule no 116. Le SA 321F no 01 [F-WMHC] effectua son premier vol le pilotĂ© par Roland Coffignot. Les essais rĂ©vĂ©lĂšrent que l’appareil Ă©tait extrĂȘmement sĂ»r, tenant parfaitement en vol sur deux turbines, avec des performances supĂ©rieures Ă  ses concurrents.

Pour tester l’appareil en ligne, le prototype fut mis Ă  la disposition de la compagnie Olympic Airways qui l'exploita durant les saisons d'Ă©tĂ© 1968 et 1969 sur le rĂ©seau insulaire grec. Mais cette exploitation Ă©tant largement dĂ©ficitaire, elle ne fut pas renouvelĂ©e. Devenu [F-BTRP], puis stockĂ© de nombreuses annĂ©es, cet appareil a Ă©tĂ© partiellement restaurĂ© en par l’école des apprentis de l’AĂ©rospatiale et cĂ©dĂ© au MusĂ©e de l’HĂ©licoptĂšre (en) Ă  Weston-super-Mare. AcheminĂ© en Grande-Bretagne par la route, il y est exposĂ©, repeint aux couleurs d’Olympic Airways.

  • SA 321G : l’AĂ©ronautique navale française passa commande en 1963 de 17 Super Frelon, en deux sous-versions :
    • SA 321Ga : HĂ©licoptĂšre de manƓuvre et d'assaut polyvalent pouvant embarquer 27 hommes, ou 15 blessĂ©s et 2 infirmiers, ou 5 000 kg sous Ă©lingue, ou 22 m3 en soute.
    • SA 321Gb : hĂ©licoptĂšre de lutte ASM (grenades Mk 54, torpilles Mk 44 et L4 puis Mk 46 et L6, missiles AM 39 Exocet), reconnaissable Ă  un radĂŽme Ă  l'avant du fuselage.
  • SA 321 J : le , Pierre Maulandi, AndrĂ© Lachaud et deux pilotes australiens dĂ©collĂšrent de Marignane pour convoyer cette machine jusqu'Ă  Lae, en Nouvelle-GuinĂ©e. AchetĂ© par un client australien, cette version de travail aĂ©rien a donc couvert 18 842 km en 18 jours de vol (29 escales) Ă  203 km/h de moyenne, dont une Ă©tape de 1 185 km (Charjah-Karachi) grĂące Ă  trois rĂ©servoirs supplĂ©mentaires.

Développé en parallÚle du modÚle destiné à la Marine nationale, la version de transport lourd, dite terrestre, a été présentée, les 16 et , sur la base aérienne 107 Villacoublay aux états-majors des armées de Terre et le l'Air[1].

  • SA 321K : version export destinĂ©e Ă  IsraĂ«l, avec turbines General Electric T58. 12 appareils construits.
  • SA 321L : version export destinĂ©e Ă  l'Afrique du Sud.
  • SA 321M : version export destinĂ©e Ă  la Libye.

Utilisateurs

Utilisateurs militaires

Un Z-8KA, version chinoise du Super Frelon dont le premier vol a lieu en 2007.
Les Avicopter AC313 et Changhe Z-18 (en) représentent la seconde génération du Super Frelon chinois.
  • Drapeau de la RĂ©publique populaire de Chine Chine : 12 appareils ont Ă©tĂ© acquis par la Chine chez AĂ©rospatiale et livrĂ©s entre et avril 1977 puis copiĂ©s par rĂ©troingĂ©nierie sous la dĂ©signation locale Changhe Z-8A dont le premier vol a lieu le [2] (15 Ă  20 unitĂ©s produites), puis Z-8F, Z-8K/KA, Z-8 JA/JH. (Le nombre de ces versions ultĂ©rieures produites est inconnu, mais probablement substantiel.) DĂšs les Z-8F, ils ont Ă©tĂ© motorisĂ©s par des turbines Pratt & Whitney PT6B-67A de 1 941 ch en lieu et place des copies WZ-6 des TurbomĂ©ca 3C III de 1 512 ch originels. UtilisĂ© par la marine et l'aviation des forces terrestres de l'armĂ©e populaire de libĂ©ration. En 2010, l'Avicopter AC313, une version modernisĂ©e civile du Z-8 prend l'air et un dĂ©rivĂ© destinĂ© Ă  des missions militaires, le Changhe Z-18 (en), est prĂ©sentĂ© en 2014.
  • Drapeau de la France France : Le Super Frelon a Ă©tĂ© utilisĂ© par la Marine nationale dans son AĂ©ronautique navale de 1966 Ă  2010.

DĂšs 1965 le prototype 02 et les 4 appareils de prĂ©sĂ©rie furent affectĂ©s au CEPA/10S de la Base d'aĂ©ronautique navale de FrĂ©jus-Saint RaphaĂ«l, mais le 03 fut perdu sur accident le . Il fut remplacĂ© par un nouveau 03 [F-WMCU], en fait le 07 appartenant Ă  l’École des mĂ©caniciens de Sud-Aviation. ChargĂ©e de former les Ă©quipages, l’escadrille 20S, toujours Ă  la BAN FrĂ©jus-Saint RaphaĂ«l, reçut Super Frelon entre le et novembre 1966, mais un exemplaire (c/n 102) fut perdu en cours de livraison (rupture de pale au-dessus de PourriĂšres, 8 morts dont le lieutenant de vaisseau Georges Blondeau). Ces appareils permirent de former le l’escadrille 27S, qui devait remplacer la Section liaison Pacifique (SLPAC) Ă©quipĂ©e de Catalina. La 27S embarqua le sur le Clemenceau avec 4 appareils. InstallĂ©s sur la base aĂ©rienne 185 Hao, ils assurĂšrent les missions les plus diverses : transport de matĂ©riel et de passagers, Ă©vacuations sanitaires
 Un cinquiĂšme Super Frelon fut livrĂ© en 1970 dans le Pacifique, mais un appareil fut renvoyĂ© en France en 1971 et deux autres en 1974. En juillet 1978 les deux derniers Super Frelon du Pacifique embarquĂšrent sur le TCD Ouragan pour rejoindre Toulon.

Le premier Super Frelon ASM fut livrĂ© Ă  la 20S en dĂ©cembre 1967, et aprĂšs une campagne d’endurance de 1 000 heures entre octobre 1968 et juillet 1969, les premiers Ă©quipages de la flottille 32F furent formĂ©s entre septembre 1969 et janvier 1970. DestinĂ©s Ă  remplacer les Sikorsky HSS-1, les 4 premiers Super-Frelon arrivĂšrent Ă  la BAN LanvĂ©oc-Poulmic le . ÉquipĂ©s de 4 torpilles Mk 44 et de 4 grenades anti-sous-marin, ils Ă©taient chargĂ©s de la protection de la base sous-marine de l’üle Longue, mais participaient aussi aux missions SAR ou aux opĂ©rations anti-pollution sur les Ă©paves de pĂ©troliers naufragĂ©s avec le systĂšme anti-pollution SOKAF. En 1980 les Lynx ont remplacĂ© les SA.321G dans les missions ASM et la 32F a Ă©tĂ© reconvertie en flottille de transport et de sauvetage. À partir de , elle n’effectua plus que les missions de soutien spĂ©cifiques Ă  la Bretagne.

C’est en qu’arrivĂšrent Ă  la BAN Saint-Mandrier les premiers Super-Frelon devant remplacer les Sikorsky HSS-1 de la flottille 33F, unitĂ© de transport d'assaut, associĂ©e au Groupement des fusiliers marins commandos et intĂ©grĂ©e Ă  l’aviation embarquĂ©e. À partir de juin 1982, la flottille fut engagĂ©e au Liban dans les missions Olifant (avec renfort d’appareils de la 32F en et ). Les hĂ©licoptĂšres de la flottille 33F participĂšrent Ă©galement, entre autres, Ă  l’opĂ©ration Daguet en 1990/1991, et Ă  l’opĂ©ration Balbuzard en soutien du contingent français engagĂ© dans l’ex-Yougoslavie de Ă  juillet 1995. BaptisĂ©es Salamandre, les missions de soutien des forces de l’IFOR voient encore les Super-Frelon embarquer sur le porte-avions Clemenceau en mer Adriatique de dĂ©cembre 1995 Ă  dĂ©cembre 1996.

Le la flottille 33F a Ă©tĂ© dissoute, fusionnant avec l’escadrille 23S pour constituer Ă  la Base d'aĂ©ronautique navale d'HyĂšres Le Palyvestre une nouvelle flottille, la 35F. Celle-ci disposait initialement de 5 SA 321G, AS.365F Dauphin et Alouette III, mais le l’état-major de la marine dĂ©cida de regrouper les hĂ©licoptĂšres de mĂȘme type dans les mĂȘmes flottilles, et les Super Frelon de la 35F furent transfĂ©rĂ©s Ă  la 32F.

Le il restait Super Frelon en service Ă  la 32F, dont 1 dĂ©tachĂ© Ă  HyĂšres, arborant un camouflage deux-tons de gris et utilisĂ©s pour les missions SAR ou C-SAR avec dĂ©pose de commandos. À bout de souffle (pour entretenir une machine en 2008, il fallait environ trente heures de maintenance pour une heure de vol), ils devaient ĂȘtre remplacĂ©s en 2005 par des NH-90NFH pour les missions SAR et des EC-725 AP pour les missions RESCo mais ces derniers ne devraient ĂȘtre opĂ©rationnels qu'en 2011 au plus tĂŽt. Le , ils sont retirĂ©s du service, remplacĂ©s par des EC225[3] - [4].

  • Drapeau de l'Irak Irak : 16 appareils ont Ă©tĂ© livrĂ©s (dont 6 en 1981[5]). On leur attribue la destruction de 25 bĂątiments de surface durant la guerre Iran-Irak.
  • Drapeau d’IsraĂ«l IsraĂ«l : 12 SA 321K ont Ă©tĂ© livrĂ©s en 1966. Ce furent les premiers Super Frelon engagĂ©s en opĂ©rations de guerre, transportant les commandos qui prirent l’aĂ©rodrome de Charm el-Cheikh en . 8 semblaient toujours en service en 1989.
  • Drapeau de la Libye Libye : 10 SA 321M livrĂ©s en 1971 et SA 321GM en 1981.
  • Drapeau de Malte Malte : La Libye a prĂȘtĂ© SA 321M, qui ont Ă©tĂ© restituĂ©s en 1980.
  • Drapeau de la NorvĂšge NorvĂšge : 1 appareil
  • Drapeau des Pays-Bas Pays-Bas : 3 appareils
  • Drapeau du ZaĂŻre ZaĂŻre : SA-321J utilisĂ© par le 12e Groupe de liaison, 1er Groupement aĂ©rien de Kinshasa, pour les dĂ©placements prĂ©sidentiels, en 1986.

Utilisateurs civils

  • Drapeau de l'Australie Australie : Un SA 321J livrĂ© Ă  un opĂ©rateur civil.
  • Drapeau de la GrĂšce GrĂšce : Olympic Airways a mis en service l'unique SA 321F [F-OCMF Hermes] le . MalgrĂ© un coĂ»t du siĂšge-kilomĂštre relativement Ă©levĂ©, il connut un grand succĂšs, assurant la liaison entre AthĂšnes et Skiatos, Mykonos, Chios ou Santorin, des trajets effectuĂ©s en 20 min contre 9 h en bateau. L’opĂ©ration fut donc renouvelĂ©e en 1969. En trois mois il transporta 8 581 passagers et 35 tonnes de matĂ©riel, volant en moyenne 5 h par jour. Mais cette exploitation Ă©tant largement dĂ©ficitaire, elle fut ensuite abandonnĂ©e.

Remplacement

Les 7 Super Frelon de l'AĂ©ronautique navale accusent leur Ăąge, n'ayant Ă  la fin de 2008 qu'un faible taux de disponibilitĂ©, qui a conduit Ă  leur immobilisation en juin. Les premiers Ă  ĂȘtre remplacĂ©s « de maniĂšre durable, jusqu'Ă  nouvel ordre » par l'Eurocopter EC-725 Caracal le sont Ă  partir de dĂ©cembre 2008 au sein de la flottille 32F[6], tandis que les pilotes de l'AĂ©ronautique navale commencent Ă  ĂȘtre formĂ©s par ceux de l'ArmĂ©e de l'air[7]. En , le premier EC225 est livrĂ© Ă  LanvĂ©oc-Poulmic pour remplacer les Super-Frelon[3] - [8]. Les derniers Super Frelon ont Ă©tĂ© retirĂ©s du service le .

Galerie

  • Un hĂ©licoptĂšre Super Frelon sur le pont d'envol du Clemenceau (1985)
    Un hélicoptÚre Super Frelon sur le pont d'envol du Clemenceau (1985)
  • L'hĂ©licoptĂšre Super Frelon no 165 de la flottille 32F en vol Ă  Portsmouth (10 juin 2004).
    L'hélicoptÚre Super Frelon no 165 de la flottille 32F en vol à Portsmouth ().
  • Un hĂ©licoptĂšre Super Frelon en appontage sur le LPD Ouragan (16 septembre 2003).
    Un hélicoptÚre Super Frelon en appontage sur le LPD Ouragan ().
  • Super frelon de la flottille 32F lors d'un meeting de la BAN LanvĂ©oc-Poulmic en 2007 pour les 100 ans de l'hĂ©licoptĂšre
    Super frelon de la flottille 32F lors d'un meeting de la BAN LanvĂ©oc-Poulmic en 2007 pour les 100 ans de l'hĂ©licoptĂšre
  • Super Frelon flottille 32F rotor anti-couple aux couleurs Bretonnes Ă  l'aĂ©roport de Dinard Pleurtuit Saint-Malo
    Super Frelon flottille 32F rotor anti-couple aux couleurs Bretonnes à l'aéroport de Dinard Pleurtuit Saint-Malo
  • Le dernier vol d'un Super Frelon français, l'appareil de la 32F est le dernier Ă  avoir volĂ© en France le 6 mai 2010 et a Ă©tĂ© lĂ©guĂ© au musĂ©e de l'aĂ©ronavale de Rochefort.
    Le dernier vol d'un Super Frelon français, l'appareil de la 32F est le dernier à avoir volé en France le et a été légué au musée de l'aéronavale de Rochefort.

Culture populaire

Notes et références

Annexes

Article connexe

Lien externe

Lien interne

Bibliographie

  • Jean-Luc KerdilĂšs et Michel Ledet, Le Super Frelon, Outreau, LELA Press, coll. « Profils Avions », , 192 p. (ISBN 978-2-914017-72-5 et 2-914017-72-3, prĂ©sentation en ligne).
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