Serverette
Serverette est une commune française située dans le nord du département de la Lozère, en région Occitanie.
Serverette | |
Vue générale. | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
RĂ©gion | Occitanie |
Département | Lozère |
Arrondissement | Mende |
Intercommunalité | Communauté de communes des Terres d'Apcher-Margeride-Aubrac |
Maire Mandat |
SĂ©verine Cornut 2020-2026 |
Code postal | 48700 |
Code commune | 48188 |
DĂ©mographie | |
Gentilé | Serverettois |
Population municipale |
246 hab. (2020 ) |
Densité | 14 hab./km2 |
GĂ©ographie | |
Coordonnées | 44° 42′ 18″ nord, 3° 23′ 12″ est |
Altitude | 976 m Min. 959 m Max. 1 106 m |
Superficie | 17,35 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Mende (commune de la couronne) |
Élections | |
DĂ©partementales | Canton de Saint-Alban-sur-Limagnole |
Législatives | Circonscription de la Lozère |
Localisation | |
Liens | |
Site web | serverette.fr/ |
Exposée à un climat de montagne, elle est drainée par la Truyère, la Mézère, le ruisseau de Rieutortet et par divers autres petits cours d'eau.
Serverette est une commune rurale qui compte 246 habitants en 2020, après avoir connu un pic de population de 1 180 habitants en 1806. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Mende. Ses habitants sont appelés les Serverettois ou Serverettoises.
GĂ©ographie
Localisation
Commune du Massif central située sur la Truyère, à sa confluence avec la Mézère.
Milieux naturels et biodiversité
Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[2] - [3] - [4].
Urbanisme
Typologie
Serverette est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [5] - [I 1] - [6].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Mende, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 31 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 2] - [I 3].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (59,8 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (65,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (42,8 %), prairies (30,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (17 %), zones agricoles hétérogènes (8,3 %), zones urbanisées (1,5 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Serverette est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses, et à un risque particulier : le risque de radon[8]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[9].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Truyère et la Mézère. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1994 et 2003[10] - [8].
Serverette est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été approuvé en décembre 2014 pour la période 2014-2023[11]. Les mesures individuelles de prévention contre les incendies sont précisées par divers arrêtés préfectoraux et s’appliquent dans les zones exposées aux incendies de forêt et à moins de 200 mètres de celles-ci. L’arrêté du , complété par un arrêté de 2020, réglemente l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mégots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrêté du , abrogeant un arrêté de 2002, rend le débroussaillement obligatoire, incombant au propriétaire ou ayant droit[Note 3] - [11] - [12].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. Aucune partie du territoire de la commune n'est en aléa moyen ou fort (15,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 195 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, aucun n'est en aléa moyen ou fort, à comparer aux 14 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[13] - [Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[14].
Risques technologiques
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[15].
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Serverette est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[16].
Toponymie
De Cerveireta, domaine fréquenté par des cerfs[17].
Histoire
Au Moyen Âge, un château dominait le bourg actuel[17]. Le village était situé autour de l'église Saint-Jean. Au XIIIe siècle, un nouveau bourg se construit autour du château et il se transforme en ville close, entourée d'épaisses murailles. La ville doit sa prospérité à l'industrie textile. Au XIXe siècle, elle est le chef-lieu du canton de Serverette jusqu'en 1897[18].
Politique et administration
Population et société
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[21].
En 2020, la commune comptait 246 habitants[Note 4], en diminution de 6,11 % par rapport à 2014 (Lozère : +0,36 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement âgée. En 2019, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 20,5 %, soit un taux inférieur à la moyenne départementale (29,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (43,0 %) est supérieur au taux départemental (32,5 %).
En 2019, la commune comptait 114 hommes pour 130 femmes, soit un taux de 53,28 % de femmes, supérieur au taux départemental (50,06 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit :
Manifestations culturelles et festivités
- Fête des fleurs et de la nature : début mai.
- Salon du livre de Serverette : tous les ans Ă la mi-juillet.
Enseignement
- École primaire Sainte-Angèle (fermée en 2020).
Économie
Revenus
En 2018, la commune compte 95 ménages fiscaux[Note 5], regroupant 201 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 20 930 €[I 5] (20 420 € dans le département[I 6]).
Emploi
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 7] | 4,1 % | 6,2 % | 8,3 % |
DĂ©partement[I 8] | 5 % | 6,4 % | 7,1 % |
France entière[I 9] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 149 personnes, parmi lesquelles on compte 58,4 % d'actifs (50,1 % ayant un emploi et 8,3 % de chômeurs) et 41,6 % d'inactifs[Note 6] - [I 7]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui du département, mais inférieur à celui de la France, alors qu'il était inférieur à celui du département et de la France en 2008.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Mende, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3] - [I 10]. Elle compte 85 emplois en 2018, contre 90 en 2013 et 85 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 76, soit un indicateur de concentration d'emploi de 112,8 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 39,7 %[I 11].
Sur ces 76 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 28 travaillent dans la commune, soit 37 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 79,5 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 11 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 9,6 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église paroissiale Saint-Vincent de Serverette, ancienne chapelle castrale ;
- Église Saint-Jean de Serverette, ancienne église paroissiale. L'édifice a été classé au titre des monuments historiques en 1932[25].
- Chapelle Notre-Dame de Serverette, dite la Chapelette ;
- Croix de Serverette ;
- Monument aux morts ;
- Fontaine du Barry ;
- Statue de l'Immaculée Conception[26] ;
- Croix de mission ;
- Nécropole de Cagnot. À 2 km au sud du bourg, près de la ferme de Cagnot, elle est constituée de tombes creusées dans le granit, à l'époque mérovingienne et redécouvertes au XIXe siècle[26].
Personnalités liées à la commune
- Samuel Blanquet (1686-1757), médecin, spéléologue. Il se distingua lors des dernières épidémies de peste en Gévaudan au XVIIIe siècle ;
- Paul Ramadier (1888-1961), issu d'une ancienne famille de la cité ;
- Jacques-Odilon Ramadier (1920-1994), cousin du précédent, professeur de médecine à Paris, agrégé de médecine, chef du service d'orthopédie à l'hôpital Ambroise-Paré de Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine). Il fut un brillant disciple de l'éminent Professeur Merle d'Aubigné et avec les professeurs Judet, il fut un des plus éminents chirurgiens d'orthopédie parisiens des années d'après-guerre ;
- Xavier Pic (1887-1978), capitaine durant la Première Guerre mondiale, prêtre et écrivain.
HĂ©raldique
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Le blasonnement de Serverette est : D'azur, à la tour d'argent, au chef du même chargé de trois corbeaux de sable. Bien que très ancienne ville close, Serverette ne possédait pas d'armoiries. Celles-ci ont été conçues et composées par Ernest Plagnard, docteur en droit, originaire du bourg par sa famille maternelle, la famille Blanquet, de Serverette, propriétaires fonciers (cf. Jean, Jean-Baptiste, Jean-Hippolyte et Hippolyte Blanquet, anciens consuls, puis maires de Serverette, fin XVIIIe, courant XIXe et au début du XXe siècle). |
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Voir aussi
Articles connexes
Bibliographie
- Xavier Pic, Serverette : ma paroisse natale, Nîmes, Éditions Lacour-Ollé, , 343 p. (ISBN 978-2-7504-1978-3 et 2-7504-1978-6, présentation en ligne)
- Ernest Plagnard, Documents sur L'Histoire de Serverette,Imprimerie Carrère, Rodez, 1926.
Liens externes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Le débroussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mètres (selon un principe du droit des assurances, tout propriétaire est tenu d’assurer la protection de ses biens), et de 5 mètres de part et d’autre des voies privées y donnant accès.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
Site de l'Insee
- « Commune rurale - définition » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2019 - Commune de Serverette (48188) », (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Serverette » (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans la Lozère » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Serverette » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la Lozère » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
- « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Serverette » (consulté le ).
- « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
- « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
Autres sources
- Carte IGN sous GĂ©oportail
- « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Serverette », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « Liste des ZNIEFF de la commune de Serverette », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « Liste des espaces protégés sur la commune de Serverette », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- « Les risques près de chez moi - commune de Serverette », sur Géorisques (consulté le )
- BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le )
- « Les risques majeurs dans la Lozère », sur www.lozere.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
- « Défense des forêts contre l'incendie (DFCI) », sur www.lozere.gouv.fr (consulté le )
- « Les risques majeurs dans la Lozère », sur www.lozere.gouv.fr (consulté le ), chapitre Feux de forêts.
- « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
- « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Serverette », sur http://www.georisques.gouv.fr/ (consulté le )
- « Les risques majeurs dans la Lozère », sur www.lozere.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matières dangereuses.
- « Cartographie du risque radon en France. », sur le site de l’IRSN, (consulté le )
- Histoire condensée du village.
- Journal officiel de la République Française - 13 mars 1897, sur Gallica.
- Liste des maires de la Lozère issus du scrutin des 23 et 30 mars 2014., sur lozere.gouv.fr/
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département de la Lozère (48) », (consulté le ).
- « Eglise Saint-Jean », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )
- Serverette - Les visites, les balades.