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Salvia apiana

La Sauge blanche (Salvia apiana) ou sauge sacrĂ©e est une plante vivace de la famille des LamiacĂ©es. Provenant d'AmĂ©rique du Nord, ce sous arbrisseau a son importance dans la tradition amĂ©rindienne oĂč elle est utilisĂ©e dans les rites de purifications, comme ingrĂ©dient de base pour la pinole et semble Ă©galement possĂ©der des propriĂ©tĂ©s mĂ©dicinales.

Salvia apiana Muséum de Toulouse

DĂ©nomination

Étymologie

Le nom latin de la sauge « salvia », peut ĂȘtre dĂ©rivĂ© du latin « salvus », qui signifie la santĂ© ou « salveo », qui signifie guĂ©rir, Ă©voquant ses vertus mĂ©dicinales.

« Apiana » du latin «apis » désigne l'abeille, l'un de ses principaux visiteurs[1].

Synonymes

Salvia apiana a Ă©tĂ© complĂštement dĂ©crite par Willis Linn Jepson en 1908[2]. Elle apparaissait cependant dĂšs la premiĂšre Ă©dition de Species Plantarum de LinnĂ© en 1753 sous le mĂȘme nom.

Plusieurs synonymes lui sont associés :

  • Audibertia polystachya Benth.
  • Ramona polystachya (Benth.) Greene
  • Audibertiella polystachya (Benth.) Briq.
  • Salvia californica Jeps.

Caractéristiques

Port général

De forme arrondie, ce sous-arbrisseau possĂšde une taille comprise entre 1 et 2 m de hauteur.

Feuilles

La partie foliaire de la sauge blanche est composĂ©e de feuilles tomenteuses de couleur trĂšs pĂąle allant du vert au gris. Notamment aromatiques, elles persistent tout au long de l’annĂ©e. Le bord des feuilles est crĂ©nelĂ© tout au long de la tige mais cette caractĂ©ristique est moins visible Ă  proximitĂ© du pĂ©tiole. De plus, elles sont recouvertes de petits poils et de glandes sĂ©bacĂ©es qui leur donnent un aspect argentĂ©[1].

Les tiges, ligneuses à la base, sont plutÎt herbacées aux extrémités.

Le systÚme racinaire est fibreux et ramifié, les racines sont concentrées dans la partie supérieure du sol. La profondeur de l'enracinement correspond à 1,5 m[3].

Appareil reproducteur

Fleurs et inflorescence

Les fleurs de couleur violet-rose trĂšs pĂąle et d’un calice vert sont disposĂ©es sur des cymes compactes comprises dans une grande inflorescence gracieuse de type thyrse (grappe de cymes) qui apparaĂźt rosĂ©e. La fleur de Sauge blanche possĂšde une symĂ©trie bilatĂ©rale, on parle de fleur zygomorphe[1]. Elle est dite bilabiale car elle possĂšde deux lĂšvres sur la corolle. La lĂšvre infĂ©rieure est longue et vient refermer le tube corollaire, l'extrĂ©mitĂ© plate peut ĂȘtre appelĂ© « Ă©peron » ce qui limite l’accĂšs au nectar par le bas mais sert Ă©galement de plateforme pour les pollinisateurs tandis que la lĂšvre supĂ©rieure est rĂ©duite Ă  un petit lobe. L’éperon poilu porte gĂ©nĂ©ralement des petits points de couleurs diverses, allant du jaune au bleu ou violet. Un long style se termine en stigmate qui est situĂ© Ă  environ 15 mm en avant du tube floral[1] - [4]. La fleur possĂšde deux Ă©tamines qui sont soudĂ©es latĂ©ralement Ă  la corolle. Celles-ci dĂ©passent Ă©galement le tube floral et possĂšdent une seule thĂšque car les autres dĂ©gĂ©nĂšrent.

La taille de la fleur reste plus ou moins constante durant la période de floraison, néanmoins, son flétrissement peut apparaßtre dÚs la fin de l'anthÚse[1],

Feuilles de Salvia apiana

Fruit et graines

Le fruit comporte quatre nucules carĂ©nĂ©s d'un cĂŽtĂ© et convexes de l’autre. Les nucules sont rectangulaires, d’une couleur grisĂątre, brunĂątre et d’une longueur de 2 Ă  3 mm. La graine devient mature Ă  partir du milieu de l’étĂ© dans les calices persistants[4].

Taxons sous-spécifiques

S. apiana var. compacta est une variĂ©tĂ© qui diffĂšre lĂ©gĂšrement de par l’apparence plus hĂ©rissĂ©e de son inflorescence en panicule, sa distribution est plutĂŽt propre aux espaces plus dĂ©sertiques[4].

Selon Munz (1927) et Carlson & Stuart (1936), Salvia mellifera est une espĂšce abondante dans la Californie du sud qui est capable de s’hybrider avec S. apiana[5] - [6]. Cette possibilitĂ© d’hybridisme serait due Ă  la morphologie particuliĂšre des fleurs de ces deux plantes et au fait qu’elles partagent les mĂȘmes espĂšces de pollinisateurs (bourdons et abeilles)[7].

En plus de S. mellifera, S. apiana s'hybride avec d'autres espÚces : S.munzii, S. leucophylla, S. clevelandii, S. eremostachya, S. pachyphylla et S. vaseyi[8]. Les hybrides présentent des intermédiaires floraux et foliaires[8] - [9] - [10] et une anatomie de la feuille différente[11].

Écologie

RĂ©gion d’origine

Salvia apiana est prĂ©sente depuis le sud de la Californie (Baja California) jusque Santa Barbara au nord et aux abords du dĂ©sert du Colorado (dans l’est).

Habitat

Cette espĂšce est prĂ©sente Ă  des altitudes comprises entre 1 500 m et le niveau de la mer et prĂ©fĂšre un sol drainant avec une proportion sableuse importante[4] - [12]. Elle est Ă©galement souvent prĂ©sente dans les maquis d’arbustes Ă  des altitudes faibles ou sous des communautĂ©s de pins jaunes (Pinus ponderosa)[13]. S. apiana se dĂ©veloppe dans des habitats aux tempĂ©ratures estivales Ă©levĂ©es[4] - [12].

Cycle de vie

La saison de floraison a lieu d’avril Ă  fin mai. AprĂšs le dĂ©bourrage des bourgeons floraux, le calice pubescent s’ouvre et la corolle apparaĂźt. Au cours de l'ouverture de la fleur, la lĂšvre infĂ©rieure de la corolle se dĂ©roule, la deuxiĂšme lĂšvre et le tube corollaire deviennent alors complĂštement visibles. C’est ensuite au tour des Ă©tamines de se dĂ©ployer. Les filets libĂšre le style du gynĂ©cĂ©e auparavant coincĂ© par les piĂšces de l’androcĂ©e. Les “connectifs” de l’anthĂšre asymĂ©triques, peuvent ĂȘtre la cause de la rĂ©duction importante d’une des thĂšques. Les sacs polliniques, eux, se dĂ©veloppent Ă  une distance importante de la corolle. C’est sur l’éperon que les pollinisateurs vont atterrir pour consommer le nectar, c’est Ă©galement Ă  ce moment que le pollen va ĂȘtre dĂ©poser sur leur abdomen et ailes[1].

Lors de l’anthĂšse, les sacs polliniques s’ouvrent et libĂšre le pollen qui devra ĂȘtre acheminĂ© vers le pistil de la fleur. Le pollen de S. apiana est de couleur blanchĂątre, gluant lors de sa dissĂ©mination, il devient poudreux relativement vite. Les pollinisateurs qui voudraient accĂ©der au nectar doivent tout d’abord abaisser l’éperon infĂ©rieur de la corolle afin de s’y poser. Cette stimulation induit une rĂ©ponse des Ă©tamines qui vont se plier mĂ©caniquement vers le bas, ce qui permet aux sacs polliniques de venir au contact du pollinisateur rĂ©coltant le nectar et d’y dĂ©poser le pollen.

Durant la phase hermaphrodite de la fleur, les stigmates des pistils augmentent en taille afin de maximiser leur chance de capter les grains de pollen. Le style du pistil augmente en taille lui aussi. Enfin, il est intĂ©ressant de remarquer que ce dernier se tient gĂ©nĂ©ralement de maniĂšre non centrale lors de son Ă©longation, ce qui augmente la distance entre le stigmate et l’anthĂšre la plus proche. Quelques fois, il est possible d’observer un style rectiligne avec un stigmate qui vient se positionner entre les deux anthĂšres[1].

Salvia apiana est auto-fertile, mais la frĂ©quence d’auto-pollinisation est faible due Ă  l’herkogamie, oĂč la distance entre le gynĂ©cĂ©e et l’androcĂ©e liĂ©e Ă  une sĂ©paration temporelle des stades sexuels (protandrie dans ce cas) oblige l’intervention d’un vecteur animal (zoogamie) pour effectuer la pollinisation[1].

Interactions avec d’autres organismes

Typique du désert de Californie, S. apiana est une source de nourriture pour de nombreux mammifÚres brouteurs tels que les cerfs, les lapins et les chÚvres. Les petits mammifÚres, moineaux ou encore tétras se nourrissent, eux, des graines[14].

Les inflorescences de S. apiana attirent de nombreux pollinisateurs. Parmi ceux-ci nous pouvons mentionner l’abeille domestique (Apis mellifera), le bourdon Ă  tĂȘte jaune (Bombus vosnesenskii) et des xylocopes ou abeilles charpentiĂšres (Xylocopa sp.)[1]. De plus, d’aprĂšs Visco et Capon (1970), les colibris seraient Ă©galement trĂšs performants quant Ă  la pollinisation de S. apiana. Il est utile de souligner que Apis mellifera n’est pas une espĂšce originaire de la Californie, elle remplace progressivement ses pollinisateurs historiques les abeilles charpentiĂšres (Xylocopa sp.)[14]. Les abeilles domestiques ne sont pas trĂšs efficaces comme pollinisateurs de S. apiana dĂ» Ă  leur petite taille [1], mais leur nombre important fait qu’ils sont les pollinisateurs principaux Ă  l’heure actuelle[1].

Propriétés

MolĂ©cules d’intĂ©rĂȘt

Les feuilles contiennent des huiles essentielles et divers diterpĂšnes et triterpĂšnes tels que l’acide carnosique, l’acide olĂ©ique, et l'acide ursolique.

Les feuilles et les tiges contiennent du jaceosidin, recherché notamment pour son action anti-inflammatoire, anti-allergÚne et antibactérienne[15].

Toxicité

Les huiles essentielles et les composĂ©s terpĂ©noĂŻdes contenus sur l’ensemble des plantes possĂšdent des propriĂ©tĂ©s rĂ©pulsives envers de nombreux herbivores[16].

Utilisation

Usage ésotérique

Chez de nombreux peuples amĂ©rindiens d'AmĂ©rique du Nord, les herbes, rĂ©sines et fleurs sĂ©chĂ©es de sauge blanche servent Ă  purifier l'atmosphĂšre[17]. Lors de ce que l'on appelle « cĂ©rĂ©monie de la fumĂ©e », les feuilles ou un bĂąton d’encens brĂ»lĂ© de sauge blanche permettrait de dĂ©charger les lieux des Ă©nergies nĂ©gatives, purifier les personnes ou les Ă©vĂ©nements, pour chasser le « mauvais esprit » et attirer les Ă©nergies bĂ©nĂ©fiques[18].

Usage culinaire

Les feuilles sont aromatiques[19].

Les graines, moulues en farine, peuvent servir Ă  la confection de bouillies.

Usage médicinal

Les infusions de Salvia apiana sont déconseillées aux femmes allaitantes car elles inhibent la lactation. Les femmes enceintes ne devraient pas non plus en consommer. Le thé à la sauge diminue la sudation, la salivation, et la sécrétion de mucus. L'infusion réduit également les maux de gorges, et apaise les rÚgles douloureuses[20]. De plus, elle agit également comme diaphorétique et diurétique. La teinture réalisée à partir des feuilles agit comme antimicrobien et antifongique[16].

Les extraits de racines semblent inhiber la croissance de Staphylococcus aureus, Streptococcus pyogenes, Enterococcus faecalis et Candida albicans[21].

Usage dans la restauration de l'habitat

S.apiana est utilisĂ©e dans les projets de restauration et revĂ©gĂ©talisation des bords de route. Son taux de croissance lui permet d’augmenter rapidement la couverture vĂ©gĂ©tale[22].

Agriculture et horticulture

Horticulture

Salvia apiana agrĂ©mente gĂ©nĂ©ralement les jardins paysagers secs. Les plantes ont besoin d’un ensoleillement important et d’un sol bien drainĂ©. Elle est sensible aux tempĂ©ratures infĂ©rieures Ă  7 °C et Ă  l’humiditĂ©[23] - [24]. En pĂ©piniĂšre, la production de graines et de boutures est frĂ©quemment rĂ©alisĂ©e[14].

Les semis, rĂ©alisĂ©s en automne et les jeunes plantules ne doivent pas ĂȘtre trop arrosĂ©es et ĂȘtre exposĂ©es au soleil afin d’éviter la moisissure. Pour la gestion de la sauge blanche, la taille des feuilles et des branches est nĂ©cessaire pour la stimulation de sa croissance[23].

Maladies et ravageurs

Les feuilles de S. apiana sont sensibles aux galles provoquées par d'insectes et principalement par des pucerons chez les plus jeunes plantules[25].

Aspects Ă©conomiques

Commerce international

Les plantes mĂ©dicinales et aromatiques peuvent ĂȘtre commercialisĂ©es sous forme intĂ©grale ou modifiĂ©e. Le prix mondial de l’huile essentielle de Salvia apiana est fixĂ© Ă  109 $/50 ml[26].

Une grande partie des plantes destinées à l'exportation étant récoltées dans leur milieu naturel, les tribus amérindiennes de Californie s'inquiÚtent notamment de la surexploitation de cette plante à des fins commerciales[26].

Aspects culturels et historiques

Ethnobotanique

La sauge blanche incarne une plante sacrée pour les peuples amérindiens. Lors des cérémonies religieuses, des naissances et des décÚs, les feuilles, le plus souvent réunies en fagots et brûlées comme de l'encens, sont traditionnellement utilisées de maniÚre rituelle en guise de purification des lieux et des personnes lors de cérémonies chamaniques[14].

Les peuples autochtones utilisaient les graines pour la pinole, un aliment de base des amĂ©rindiens de la cĂŽte du Pacifique. Durant l’hiver, les tribus s'alimentaient des feuilles et des tiges de la sauge blanche[27]. Les Cahuilla, Costanoan, Diegueño, Kawaiisu et les tribus Maidu de Californie utilisaient les graines de la sauge blanche pour nettoyer et guĂ©rir leurs yeux lors de leur sommeil[28]. Chez les Cahuilla, les graines et les feuilles broyĂ©es pour le thĂ© ou fumĂ©e Ă©taient utilisĂ©es pour soigner les rhumes. Les femmes Cahuilla buvaient des infusions de racines de sauge blanche aprĂšs l’accouchement afin d’accĂ©lĂ©rer la guĂ©rison interne. Les Diegueño, quant Ă  eux, utilisaient les feuilles comme shampoing afin de ralentir le grisonnement naturel des cheveux[14].

Liens externes

Notes et références

  1. Daniela Ott, Philipp HĂŒhn et Regine Claßen-Bockhoff, « Salvia apiana — A carpenter bee flower? », Flora, vol. 221,‎ , p. 82–91 (ISSN 0367-2530, DOI 10.1016/j.flora.2015.12.008, lire en ligne, consultĂ© le )
  2. Willis Linn Jepson, A flora of California, by Willis Linn Jepson., Cunningham, Curtis & Welch,, (lire en ligne)
  3. H. Hellmers, J. S. Horton, G. Juhren et J. O'Keefe, « Root Systems of Some Chaparral Plants in Southern California », Ecology, vol. 36, no 4,‎ , p. 667–678 (ISSN 0012-9658, DOI 10.2307/1931305, lire en ligne, consultĂ© le )
  4. A. M. Montalvo, E. C. Riordan, et J. L. Beyers, « Plant ProïŹle for Salvia apiana, Updated 2017. Native Plant Recommendations for Southern California Ecoregions. » 2017. [PDF] : https://www.fs.fed.us/psw/publications/beyers/psw_2018_beyers013_montalvo_salvia-apiana.pdf
  5. P. A. Munz, « The Southern California species of Salvia », Bulletin of California Publications in Botany, vol. 2, p. 1‑71, 1927.
  6. EDNA M. CARLSON et BERNA C. STUART, « DEVELOPMENT OF SPORES AND GAMETOPHYTES IN CERTAIN NEW WORLD SPECIES OF SALVIA », New Phytologist, vol. 35, no 1,‎ , p. 68–91 (ISSN 0028-646X et 1469-8137, DOI 10.1111/j.1469-8137.1936.tb06866.x, lire en ligne, consultĂ© le )
  7. Carl Epling, « Natural Hybridization of Salvia apiana and S. mellifera », Evolution, vol. 1, nos 1/2,‎ , p. 69 (ISSN 0014-3820, DOI 10.2307/2405405, lire en ligne, consultĂ© le )
  8. Carl Epling, « The California Salvias. A Review of Salvia, Section Audibertia », Annals of the Missouri Botanical Garden, vol. 25, no 1,‎ , p. 95 (ISSN 0026-6493, DOI 10.2307/2394478, lire en ligne, consultĂ© le )
  9. Carl Epling, « Actual and Potential Gene Flow in Natural Populations », The American Naturalist, vol. 81, no 797,‎ , p. 104–113 (ISSN 0003-0147 et 1537-5323, DOI 10.1086/281506, lire en ligne, consultĂ© le )
  10. Edgar Anderson et Burton R. Anderson, « Introgression of Salvia Apiana and Salvia Mellifera », Annals of the Missouri Botanical Garden, vol. 41, no 3,‎ , p. 329 (ISSN 0026-6493, DOI 10.2307/2394589, lire en ligne, consultĂ© le )
  11. Alice-Ann Webb et Sherwin Carlquist, « Leaf Anatomy as an Indicator of Salvia Apiana-mellifera Introgression », Aliso, vol. 5, no 4,‎ , p. 437–449 (ISSN 2327-2929, DOI 10.5642/aliso.19640504.04, lire en ligne, consultĂ© le )
  12. J. K. Francis, « Wildland shrubs of the United States and its territories », 2004.
  13. K. A. Grant et V. Grant, « Mechanical isolation of Salvia apiana and Salvia mellifera (Labiatae) », Evolution, vol. 18, no 2, p. 196‑212, 1964.
  14. USDA, NRCS, National Plant Data Center, et Rancho santa Ana Botanic Garden, « Plant guide; White sage; Salvia apiana Jepson ».
  15. Brittany J. Allison, Mark C. Allenby, Shane S. Bryant et Jae Eun Min, « Antibacterial activity of fractions from three Chumash medicinal plant extracts and in vitro inhibition of the enzyme enoyl reductase by the flavonoid jaceosidin », Natural Product Research, vol. 31, no 6,‎ , p. 707–712 (ISSN 1478-6419 et 1478-6427, DOI 10.1080/14786419.2016.1217201, lire en ligne, consultĂ© le )
  16. S. J. Dentali et J. J. Hoffmann, « Potential Antiinfective Agents from Eriodictyon angustifolium and Salvia apiana », International Journal of Pharmacognosy, vol. 30, no 3,‎ , p. 223–231 (ISSN 0925-1618, DOI 10.3109/13880209209054003, lire en ligne, consultĂ© le )
  17. « 20 priÚres de purification pour la maison, la guérison et la protection », sur Saveurs d'encens (consulté le )
  18. « La sauge blanche amérindienne: un rite de protection et de purification », sur www.herboristerieduvalmont.com (consulté le )
  19. « White Sage, Salvia apiana », sur calscape.org (consulté le )
  20. M. Moore, Medicinal plants of the Desert and Canyon West, Museum of New Mexico Press. Santa Fe, NM, 1989.
  21. IvĂĄn CĂłrdova-Guerrero, Othoniel H. Aragon-Martinez, Laura DĂ­az-Rubio et Santiago Franco-Cabrera, « Actividad antibacteriana y antifĂșngica de un extracto de Salvia apiana frente a microorganismos de importancia clĂ­nica », Revista Argentina de MicrobiologĂ­a, vol. 48, no 3,‎ , p. 217–221 (ISSN 0325-7541, DOI 10.1016/j.ram.2016.05.007, lire en ligne, consultĂ© le )
  22. G. A. Newton et V. Claasen, Rehabilitation of Disturbed Lands in California: A Manual for Decision-Making., California Department of Conservation. Sacramento: California Geological Survey, 2003.
  23. Rudolf Schmid et Glenn Keator, « Complete Garden Guide to the Native Shrubs of California », Taxon, vol. 43, no 3,‎ , p. 516 (ISSN 0040-0262, DOI 10.2307/1222749, lire en ligne, consultĂ© le )
  24. B. Clebsch, A Book of Salvias: Sages for Every Garden, Timber Press Inc. Portland, OR, 1997.
  25. « Flora of the Santa Ana River and environs: with references to world botany », Choice Reviews Online, vol. 44, no 12,‎ , p. 44–6843-44-6843 (ISSN 0009-4978 et 1523-8253, DOI 10.5860/choice.44-6843, lire en ligne, consultĂ© le )
  26. A. Adossides, « StatĂ©gie et Politique Agricole : La filiĂšre “Plantes Aromatiques & MĂ©dicinales” ». FAO; RĂ©publique Libanaise; MinistĂšre de l’Agriculture; Direction des Etudes et de La Coordination, oct-2003.
  27. David Prescott Barrows, The ethno-botany of the Coahuilla Indians of Southern California... by David Prescott Barrows., University of Chicago Press,, (lire en ligne)
  28. S.. S. Strike, Ethnobotany of the California Indians, Keoltz Scientific Books., vol. 2. Cornell, 1994.
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