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Saint-Lumine-de-Coutais

Saint-Lumine-de-Coutais est une commune de l'Ouest de la France, située dans le département de la Loire-Atlantique, en région Pays de la Loire.

Saint-Lumine-de-Coutais
Saint-Lumine-de-Coutais
Mairie et Ă©glise Saint-LĂ©obin.
Blason de Saint-Lumine-de-Coutais
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Pays de la Loire
DĂ©partement Loire-Atlantique
Arrondissement Nantes
Intercommunalité Communauté de communes de Grand Lieu
Maire
Mandat
Bernard Coudriau
2020-2026
Code postal 44310
Code commune 44174
DĂ©mographie
Gentilé Luminois
Population
municipale
2 278 hab. (2020 en augmentation de 10,69 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 129 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 47° 03â€Č 19″ nord, 1° 43â€Č 31″ ouest
Altitude Min. 1 m
Max. 48 m
Superficie 17,64 km2
Type Commune rurale et littorale
Aire d'attraction Nantes
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Saint-Philbert-de-Grand-Lieu
LĂ©gislatives NeuviĂšme circonscription
Localisation
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Saint-Lumine-de-Coutais
Liens
Site web https://stluminedecoutais.fr

    Ses habitants s'appellent les Luminois et les Luminoises.

    Saint-Lumine-de-Coutais comptait 2 058 habitants au recensement de 2014.

    GĂ©ographie

    Situation de la commune de Saint-Lumine-de-Coutais dans le département de la Loire-Atlantique.

    La commune de Saint-Lumine-de-Coutais fait partie de la Bretagne historique, dans le pays traditionnel du pays de Retz et dans le pays historique du Pays nantais.

    Elle est située au sud-ouest du lac de Grand-Lieu, auquel le bourg est relié par un canal, à une vingtaine de kilomÚtres au sud-ouest de Nantes et km à l'ouest de Saint-Philbert-de-Grand-Lieu.

    Les communes limitrophes sont Saint-Mars-de-Coutais, Saint-Philbert-de-Grand-Lieu et Machecoul-Saint-MĂȘme.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[2].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent aux donnĂ©es mensuelles sur la normale 1971-2000[3]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 12,2 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 1,4 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 4,2 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 13,3 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 2] : 839 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 12,5 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 6,5 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[5] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[6] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Nantes-Bouguenais », sur la commune de Bouguenais, mise en service en 1945[7] et qui se trouve Ă  16 km Ă  vol d'oiseau[8] - [Note 3], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 12,2 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[9], Ă  12,5 °C pour 1981-2010[10], puis Ă  12,7 °C pour 1991-2020[11].

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Lumine-de-Coutais est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4] - [12] - [13] - [14].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nantes, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 116 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[15] - [16].

    La commune, bordĂ©e par un plan d’eau intĂ©rieur d’une superficie supĂ©rieure Ă  1 000 hectares, le lac de Grand-Lieu, est Ă©galement une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[17]. Des dispositions spĂ©cifiques d’urbanisme s’y appliquent dĂšs lors afin de prĂ©server les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre Ă©cologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilitĂ©, en dehors des espaces urbanisĂ©s, sur la bande littorale des 100 mĂštres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prĂ©voit[18] - [19].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (70,5 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă  1990 (94,7 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (34,2 %), zones humides intĂ©rieures (25,4 %), terres arables (24,7 %), prairies (11,6 %), zones urbanisĂ©es (3,9 %), forĂȘts (0,3 %)[20].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[21].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous les formes Sancti Liminii en 1119, Cotex en 1150, Sanctus Leobinius en 1287, Coustays en 1409, Courtaye au XVIIIe siÚcle[22].

    Le nom de Saint-Lumine-de-Coutais vient de Saint Lumine, c'est-Ă -dire Lubin de Chartres (ou Lupin, LĂ©obin[Note 6]), l’un des Ă©vangĂ©lisateurs du pays de Retz. « Coutais » viendrait du latin castris : « chĂąteau », en rĂ©fĂ©rence Ă  la prĂ©sence d'un camp militaire en ces lieux, bien que certains Ă©tymologistes y ont dĂ©celĂ© le mot latin costa : « coteau », « cĂŽte », ou encore du breton couĂ«t : « bois »[23].

    En breton, elle a été dénommée à la fin du vingtiÚme siÚcle Sant-Leven-Ar-C'hoad par l'Office de la Langue Bretonne[22], nom sans aucune valeur historique.

    Histoire

    Cette ville est une ancienne citĂ© gallo-romaine. Une allĂ©e de buis, bimillĂ©naire, est le seul vestige de cette Ă©poque. Bien que proche, le lac de Grand-lieu est difficilement accessible. Ainsi, au Moyen Âge, un canal (« La Douve du Grand Port »), a pu remĂ©dier Ă  ce problĂšme, la cĂŽte ouest du lac Ă©tant encombrĂ©e de levis (Ăźlots flottants de vĂ©gĂ©tation se dĂ©plaçant suivant le vent).

    En 1424, le duc Jean V cĂšde Ă  son frĂšre, Richard de Bretagne, les pĂȘcheries de Saint-Lumine-de-Coutais.

    Premier édifice religieux de la paroisse, la chapelle Notre-Dame du Chùtellier (XVIe siÚcle) abrite aujourd'hui un musée d'art sacré, regroupant une collection d'objets antérieurs à la Révolution.

    Pendant la guerre de VendĂ©e, Saint-Lumine-de-Coutais, eut Ă  subir la rĂ©pression rĂ©publicaine. À la sortie du bourg, un moulin transformĂ© en mĂ©morial garde les noms des 272 habitants victimes de la RĂ©volution.

    FĂȘte du Cheval Mallet

    Une fĂȘte folklorique locale d'origine mĂ©diĂ©vale portant le nom de « jeu du cheval Mallet » (ou cheval Merlet, cheval Merlette) fut organisĂ©e dans la paroisse de la commune pendant fort longtemps.

    Durant la fĂȘte du cheval Mallet, un jeune chĂȘne, comme ceux-ci, Ă©tait abattu.

    Cette fĂȘte est attestĂ©e dĂšs 1644 oĂč elle Ă©tait mise en scĂšne par neuf personnes, plus le sergent de la juridiction. Elle est mentionnĂ©e une nouvelle fois en 1678 avec huit acteurs, puis en 1723 avec sept[24] - [25].

    La fĂȘte Ă©tait censĂ©e ĂȘtre liĂ©e Ă  la nĂ©cessitĂ© de « rendre aveu Ă  sa MajestĂ© pour les marais et communs qu'il possĂšde dans la paroisse »[25].

    Elle est ensuite mentionnĂ©e rĂ©guliĂšrement tout au long du XVIIIe siĂšcle[24]. L’Église eut une rĂ©action trĂšs violente Ă  l'Ă©gard de cette tradition en raison d'une chanson annuelle oĂč Ă©taient dĂ©taillĂ©s tous les faits honteux liĂ©s aux habitants de la commune, et les textes tĂ©moignent de profonds dĂ©saccords entre l'autoritĂ© religieuse et politique. L'archidiacre Binet, qui visita la paroisse du village le , accusa la fĂȘte du cheval Mallet de causer des impiĂ©tĂ©s, dĂ©sordres, ivrogneries et mĂ©disances, et menaça de refuser les sacrements Ă  ceux qui participaient Ă  cette tradition[26]. MalgrĂ© les foudres des ecclĂ©siastiques, la fĂȘte du cheval Mallet continua Ă  ĂȘtre organisĂ©e, comme le constata le recteur Chevalier en 1768[27].

    Le district de Machecoul interdit la fĂȘte du cheval Mallet le . Les habitants l'organisĂšrent pour la PentecĂŽte de cette annĂ©e-lĂ  comme toutes les autres, et en reprĂ©sailles, le , « les vĂȘtements, ustensiles et instruments servant Ă  l'exercice du jeu connu en la dite paroisse sous le nom de Cheval Mallet ou Merlet » furent saisis, au prix de nombreuses protestations[28]. Une autre source indique qu'« au dĂ©but de 1793, un dĂ©tachement de force armĂ©e se rendit Ă  Saint-Lumine et y enleva le Cheval Mallet »[27].

    Le , une notice sur la cĂ©rĂ©monie du cheval Mallet fut lue Ă  l'acadĂ©mie celtique par M. Thomas de Saint Mars, qui en dĂ©tailla le dĂ©roulement, notamment l'utilisation d'un chĂȘne Ă©rigĂ© en mĂąt, d'un bĂąton fleuri, et d'un chevalet, ou chibalet[29]. En 1846, Alfred de Nore a Ă©galement dĂ©crit le dĂ©roulement de la fĂȘte du cheval Mallet en dĂ©tail[30].

    Certains habitants de la commune cherchent Ă  faire revivre cette ancienne coutume depuis 1988[31].

    Reconstitution d'une fĂȘte de la Renaissance, en Angleterre, avec un « chevalet » ou « chibalet ».

    Il s'agissait apparemment un jeu annuel (« mistĂšre »), liĂ© Ă  un ancien droit seigneurial fĂ©odal dont l'origine est toujours inconnue[32], on sait simplement qu'elle demandait de nombreux prĂ©paratifs et nĂ©cessitait neuf acteurs[28]. L'origine de la fĂȘte pourrait ainsi ĂȘtre beaucoup plus ancienne que le Moyen Âge, et liĂ©e au culte des druides comme semblent le prouver l'utilisation d'un chĂȘne, du cheval et de baguettes fleuries[32]. La cĂ©rĂ©monie du cheval Mallet fut unique dans le canton[32].

    La fĂȘte aurait eu plusieurs fonctions, entre autres celle de rituel du carnaval (oĂč l'hiver Ă©tait symboliquement tuĂ©), de catharsis, ou de cĂ©lĂ©bration du renouveau de la nature, comme le prouve l'utilisation d'un bĂąton fleuri[26]. Yann Brekilien mentionne une « danse du cheval Mallet » qui Ă©tait un vĂ©ritable ballet liturgique en l'honneur du printemps dans le pays nantais[33].

    HĂ©raldique

    Blason Blasonnement :
    De gueules Ă  Saint LĂ©obin Ă©vĂȘque debout nimbĂ© d'or bĂ©nissant, posĂ© sur une terrasse de sinople, accostĂ© de deux grappes de raisin feuillĂ©es d'or, au chef d'argent chargĂ© de trois canes passantes de sable.
    Commentaires : L'Ă©vĂȘque Saint Lėobin est le patron de la paroisse ; les raisins Ă©voquent la vigne ; les cannettes rappellent les oies Ă©levĂ©es sur les marais de Grand-Lieu. Blason conçu par l'abbĂ© Boutin en 1945, enregistrĂ© le .

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    ???? ???? Abbé François Chevalier
    1798 26 fĂ©vrier 1809 Étienne Loiseleur
    3 mars 1809 25 août 1832 François Amailland
    26 août 1832 31 août 1843 Pierre Pinsonneau
    1 septembre 1843 26 novembre 1846 Louis Clavier
    27 novembre 1846 31 décembre 1851 Louis Jahan
    1 janvier 1852 16 mars 1852 Pierre Pinsonneau
    17 mars 1852 12 septembre 1852 Joseph Beillevaire
    13 septembre 1852 4 avril 1857 Pierre Pinsonneau
    5 avril 1857 10 août 1869 Pierre Bruneau
    11 août 1869 28 octobre 1876 Félix Platel dit Ignotus
    29 octobre 1876 5 janvier 1878 Pierre Giraudeau
    6 janvier 1878 31 août 1878 Pierre Gallais
    1 septembre 1878 12 novembre 1893 Alexandre Beillevaire
    12 novembre 1893 9 décembre 1919 Joseph Biron
    10 décembre 1919 16 mai 1925 Auguste Perrochaud
    17 mai 1925 18 mai 1935 Auguste Toublanc
    19 mai 1935 19 mai 1945 François Lebreton
    20 mai 1945 18 octobre 1947 Paul Perrochaud
    19 octobre 1947 28 mars 1959 Gabriel Bonnet
    29 mars 1959 13 mars 1971 Alfred Guillet
    14 mars 1971 11 mars 1989 Jean Baudouin
    12 mars 1989 28 mars 2014 Yannick Rabillé[34] MoDem enseignant
    29 mars 2014 En cours Bernard Coudriau[35] UDI agent SNCF
    Les données manquantes sont à compléter.
    Bernard Coudriau

    Population et société

    DĂ©mographie

    Selon le classement établi par l'Insee, Saint-Lumine-de-Coutais fait partie de l'aire urbaine et de la zone d'emploi de Nantes et du bassin de vie de Saint-Philbert-de-Grand-Lieu. Elle n'est intégrée dans aucune unité urbaine[36]. Toujours selon l'Insee, en 2010, la répartition de la population sur le territoire de la commune était considérée comme « peu dense » : 100 % des habitants résidaient dans des zones « peu denses »[37].

    Évolution dĂ©mographique

    Les données concernant 1793 sont perdues.

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1800. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[38]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2004[39].

    En 2020, la commune comptait 2 278 habitants[Note 7], en augmentation de 10,69 % par rapport Ă  2014 (Loire-Atlantique : +7,32 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856
    8641 0491 0621 2931 1771 1541 2401 2331 233
    1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    1 2971 3661 3241 3041 2491 2701 2781 2821 357
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    1 3521 3011 1021 0921 0271 011952913932
    1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009 2014
    9541 0151 0801 1751 3331 6891 7421 8502 058
    2019 2020 - - - - - - -
    2 2292 278-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[40] puis Insee Ă  partir de 2006[41].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des Ăąges

    La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un Ăąge infĂ©rieur Ă  30 ans s'Ă©lĂšve Ă  39,1 %, soit au-dessus de la moyenne dĂ©partementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'Ăąge supĂ©rieur Ă  60 ans est de 16,3 % la mĂȘme annĂ©e, alors qu'il est de 23,8 % au niveau dĂ©partemental.

    En 2018, la commune comptait 1 130 hommes pour 1 066 femmes, soit un taux de 51,46 % d'hommes, largement supĂ©rieur au taux dĂ©partemental (48,58 %).

    Les pyramides des ùges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des Ăąges de la commune en 2018 en pourcentage[42]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    0,2
    90 ou +
    0,7
    2,7
    75-89 ans
    5,2
    12,3
    60-74 ans
    11,6
    21,6
    45-59 ans
    20,1
    23,1
    30-44 ans
    24,4
    16,0
    15-29 ans
    14,0
    24,1
    0-14 ans
    24,0
    Pyramide des ùges du département de la Loire-Atlantique en 2018 en pourcentage[43]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    0,6
    90 ou +
    1,7
    5,8
    75-89 ans
    8,6
    14,7
    60-74 ans
    16
    19,6
    45-59 ans
    18,9
    20,1
    30-44 ans
    19,2
    19,2
    15-29 ans
    17,5
    20
    0-14 ans
    18

    Autres éléments

    Structure de la population

    • Hommes : 50,3 %
    • Femmes : 49,7 %

    Chiffres clé (2004)

    • Rang national (population) : 6579e
    • Population active totale : 649
    • Taux de chĂŽmage : 6,5 %
    • Revenus moyens par mĂ©nage : 12 864 â‚Ź/an

    Associations

    Caritative JL : la jeunesse ludyc

    Sport

    • ARL Association Raquettes Luminoises
    • Atlantique Boxe Academy
    • Entente Luminoise de FlĂ©chette
    • ESL Basket : Étoile Sportive du Lac Basket Ball
    • ESL Football : Étoile Sportive du Lac Footbal
    • ESL Handball : Étoile Sportive du Lac Handball
    • HP Sport
    • Les illuminĂ©s 44 VTT
    • Moto Club : Les anonymes d'Herbauges

    Loisirs

    • ACCA : Association Communale de Chasse AgrĂ©Ă©e
    • Association PayZ'Anes
    • Association PĂ©tanque, Palets Luminoise
    • Le ComitĂ© des FĂȘtes
    • Les amis du Lac
    • Loisirs des Marais

    Art et Culture

    Éducation et enfance

    • APE « Le jardin de Bellevue »
    • APEL Ă©cole Sainte Marie
    • Jeunesse Ludyc

    Santé, Social et Solidaire

    Lieux et monuments

    Église Saint-LĂ©obin vue du cĂŽtĂ© est (abside).
    • L'Ă©glise Saint-LĂ©obin (1888-1901). Le clocher n'est Ă©difiĂ© qu'en 1901 ;
    • La chapelle Notre-Dame-du-ChĂątellier (XVIe siĂšcle), Ă©difiĂ©e Ă  l'emplacement d'un ancien camp romain. La chapelle est citĂ©e pour la premiĂšre fois dans un acte datĂ© du sous le vocable de « capellania beate Marie du ChĂątellier ». L'Ă©difice a Ă©tĂ© remaniĂ© plusieurs fois et a servi longtemps comme Ă©glise paroissiale. Le maĂźtre-autel, en bois polychrome, date du XIXe siĂšcle. La statue de Saint-Jean-Baptiste, en bois polychrome, date du XVIIe siĂšcle. La statue de Notre-Dame-du-ChĂątellier, en bois polychrome, date du XVIIIe siĂšcle. La statue de Sainte-Marguerite, en bois polychrome, date du XIXe siĂšcle ;
    • Le prieurĂ© de Saint-Symphorien (1434). Il semble que la paroisse de Saint-Lumine-de-Coutais ait Ă©tĂ© sous l'influence des moines de Saint-Philbert et des moines de l’abbaye de Villeneuve qui fondent un prieurĂ© ;
    • Le presbytĂšre (XVIIIe siĂšcle), situĂ© au no 19 rue de Verdun. On y trouve un four du XVIIIe siĂšcle ;
    • Le moulin Ă  vent de l'Ebaupin (XIXe siĂšcle) ;
    • Le moulin du mĂ©morial des guerres de VendĂ©e (XVIIe siĂšcle), situĂ© route de Saint-Philbert-de-Grand-Lieu.

    Personnalités liées à la commune

    Notes et références

    Notes

    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[4].
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    6. Léobin (et son féminin Léobine) était un prénom qui se donnait encore dans les campagnes environnantes de la ville aux XVIIe et XVIIIe siÚcles et début XIXe siÚcle.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

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