AccueilđŸ‡«đŸ‡·Chercher

Saint-Jean-d'Illac

Saint-Jean-d'Illac (prononcĂ© [sɛ̃ ʒɑ̃ dijak]) est une commune du Sud-Ouest de la France, situĂ©e dans le dĂ©partement de la Gironde, en rĂ©gion Nouvelle-Aquitaine.

Saint-Jean-d'Illac
Saint-Jean-d'Illac
Centre-ville et Ă©glise.
Blason de Saint-Jean-d'Illac
Blason
Saint-Jean-d'Illac
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
DĂ©partement Gironde
Arrondissement Bordeaux
Intercommunalité Communauté de communes Jalle-Eau-Bourde
Maire
Mandat
Edouard Quintano
2020-2026
Code postal 33127
Code commune 33422
DĂ©mographie
Gentilé Illacais
Population
municipale
9 106 hab. (2020 en augmentation de 22,28 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 76 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 44° 48â€Č 38″ nord, 0° 46â€Č 57″ ouest
Altitude Min. 34 m
Max. 61 m
Superficie 120,57 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Bordeaux
(banlieue)
Aire d'attraction Bordeaux
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de MĂ©rignac-2
LĂ©gislatives SixiĂšme circonscription
Localisation
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Saint-Jean-d'Illac
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Saint-Jean-d'Illac
GĂ©olocalisation sur la carte : Gironde
Voir sur la carte topographique de la Gironde
Saint-Jean-d'Illac
GĂ©olocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Voir sur la carte administrative de Nouvelle-Aquitaine
Saint-Jean-d'Illac
Liens
Site web www.mairie-stjeandillac.fr

    GĂ©ographie

    Cartographies interactive et OpenStreetMap
    Play Pause Stop Précédent Suivant Select
    1. Carte dynamique
    2. Carte Openstreetmap
    3. Carte topographique
    4. Carte avec les communes environnantes

    Commune de l'aire d'attraction de Bordeaux située dans son unité urbaine sur la Jalle de Blanquefort entre Mérignac et Lanton, dans les Landes de Bordeaux.

    Communes limitrophes

    Les communes limitrophes sont MĂ©rignac, Martignas-sur-Jalle, Marcheprime, Saint-MĂ©dard-en-Jalles, Audenge, Cestas, Lanton, Pessac et Le Temple.

    Les communes limitrophes en sont Martignas-sur-Jalle au nord-nord-est, MĂ©rignac au nord-est, Pessac Ă  l'est, Cestas au sud-est, Marcheprime au sud, en quadripoint, Audenge au sud-est, Lanton Ă  l'ouest, Le Temple Ă  l'extrĂȘme nord-ouest et Saint-MĂ©dard-en-Jalles au nord-nord-ouest sur environ 900 mĂštres.

    Le quadripoint (point de la surface de la Terre qui touche quatre régions distinctes) est constitué entre les communes de Saint-Jean-d'Illac au nord, Cestas à l'est, Marcheprime au sud et Audenge à l'ouest.

    RĂ©seau routier

    La commune est accessible par la sortie no 12 de la rocade bordelaise. La ville est traversée par la route départementale 106 (Axe Bordeaux-LÚge-Cap-Ferret) et la départementale 211 (Axe Martignas-sur-Jalle-Saucats). Ces deux routes principales se croisant au niveau du rond-point de l'église.

    Lignes de bus

    601Gare de Bordeaux-Saint-Jean ou Bordeaux-Quinconces ⇔ Saint-Jean-d'Illac-Le Las ou Lùge-Cap-Ferret-Salle des Sports ou Lùge-Cap-Ferret-La Pointe[4].

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[5]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat ocĂ©anique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[6].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[5]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 12,8 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 2,8 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 6,7 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 13,9 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 3] : 1 002 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 12,4 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 7,1 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[9] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[10] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Bordeaux-MĂ©rignac », sur la commune de MĂ©rignac, mise en service en 1920[11] et qui se trouve Ă  11 km Ă  vol d'oiseau[12] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 13,3 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[13], Ă  13,8 °C pour 1981-2010[14], puis Ă  14,2 °C pour 1991-2020[15].

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Jean-d'Illac est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densitĂ© intermĂ©diaire, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 5] - [16] - [17] - [18]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Bordeaux, une agglomĂ©ration intra-dĂ©partementale regroupant 73 communes[19] et 994 920 habitants en 2020, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomĂ©ration de Bordeaux est la sixiĂšme plus importante de la France en termes de population, derriĂšre celles de Paris, Lyon, Marseille-Aix-en-Provence, Lille (partie française) et Toulouse[20] - [21].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bordeaux, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 275 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[22] - [23].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (79,2 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă  1990 (84,8 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (51,7 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (27,5 %), terres arables (12,7 %), zones urbanisĂ©es (4,7 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (1,9 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (0,8 %), mines, dĂ©charges et chantiers (0,4 %), prairies (0,2 %)[24].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Saint-Jean-d'Illac est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts et sĂ©isme (sismicitĂ© trĂšs faible)[25]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[26].

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment la Jalle, la craste Courbin. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1993, 1999, 2003, 2008, 2009 et 2020[27] - [25].

    Saint-Jean-d'Illac est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. Un incendie important s'est notamment produit en 2015. Depuis le , les dĂ©partements de la Gironde, des Landes et de Lot-et-Garonne disposent d’un rĂšglement interdĂ©partemental de protection de la forĂȘt contre les incendies. Ce rĂšglement vise Ă  mieux prĂ©venir les incendies de forĂȘt, Ă  faciliter les interventions des services et Ă  limiter les consĂ©quences, que ce soit par le dĂ©broussaillement, la limitation de l’apport du feu ou la rĂ©glementation des activitĂ©s en forĂȘt[28]. Il dĂ©finit en particulier cinq niveaux de vigilance croissants auxquels sont associĂ©s diffĂ©rentes mesures[29]. Sur le plan de l'amĂ©nagement du territoire la commune dispose d'un plan de prĂ©vention des risques incendies feux de forĂȘts (PPRIF)[30].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Jean-d'Illac.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 20,8 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (67,4 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 2 765 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 1 116 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 40 %, Ă  comparer aux 84 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[31] - [Carte 2].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2003, 2005, 2011 et 2018 et par des mouvements de terrain en 1999[25].

    Toponymie

    « Sanctus Johannes d’Oilhac Â» ou « Sancti Johannis d’Illac Â»[32] est l’origine de ce qui devait donner le nom de Saint-Jean-d’Illac, de façon officielle le aprĂšs avoir, selon le bulletin des Lois de 1801, portĂ© le simple nom d'Illac[33].

    En occitan gascon, le nom de la commune est Sent Joan d'Ilhac[34], mais est souvent appelé familiÚrement Ilhac[35].

    Histoire

    Les premiers Illacais habitaient le quartier de Boulac, et, en 1295, la juridiction de Bordeaux cite comme limite le Pas BougÚs, lieu-dit situé au niveau de la Jalle du Cerne.

    La maison d’Illac est apparue au XIIe siĂšcle, et s’est Ă©teinte au dĂ©but du XIVe siĂšcle. Les seigneurs connus sont Arnaud d’Illac, chanoine de Saint-Seurin, et la marquise d’Illac probablement mariĂ©e Ă  Raymond de Got, et mĂšre de Bertrand qui devint le pape ClĂ©ment V.

    À la RĂ©volution, les terres ayant appartenu aux nobles Ă©migrĂ©s furent confisquĂ©es et donnĂ©es Ă  la commune. Lorsque NapolĂ©on III obligea Ă  les ensemencer par une loi de 1857, la commune ne fit pas ce choix. Saint-Jean-d’Illac possĂ©dait 5 373 ha de communaux qui Ă©taient des espaces infinis que partageaient autrefois avec les animaux sauvages les pĂątres et les bergers de la Lande, dont le maire, le curĂ© et quelques notables seulement connaissaient les limites. Peut-ĂȘtre par faute de moyens, la commune les vendit aux particuliers pour la somme de 1 880 500 F.

    AprĂšs avoir Ă©tĂ©, jusqu’à la fin du XIXe siĂšcle, un village oĂč vivaient chichement des bergers et des paysans, Saint-Jean-d’Illac devient alors une commune forestiĂšre.

    À partir de 1925 la forĂȘt devint productrice de revenus, notamment avec la rĂ©colte de la rĂ©sine[36].

    À partir du , pendant plus de trois jours, un important feu de forĂȘt a lieu sur la commune ; plus de 500 hectares sont brĂ»lĂ©s[37].

    Caserne des pompiers construite dans les années 1950[38].

    Politique et administration

    Tendances politiques et résultats

    À la suite du dĂ©cĂšs du maire Pierre Favre, le , au cours de son quatriĂšme mandat, HervĂ© Seyve a Ă©tĂ© Ă©lu par le conseil municipal en qualitĂ© de maire intĂ©rimaire, le .

    L'Ă©lection municipale de mars 2008 a Ă©tĂ© gagnĂ©e par HervĂ© Seyve par 1 633 voix contre 1 622 voix pour Jacques Fergeau, soit 11 voix d'avance[39].

    Un recours devant le tribunal administratif de Bordeaux a amenĂ© celui-ci Ă  annuler l'Ă©lection de et une Ă©lection municipale partielle a eu lieu les 7 et donnant la liste menĂ©e par Jacques Fergeau gagnante avec 1 419 voix contre 1 400 voix pour la liste d'HervĂ© Seyve, soit 19 voix d'avance.

    L'Ă©lection municipale de mars 2014 a donnĂ© HervĂ© Seyve gagnant avec 1 788 voix contre 1 736 voix pour Jacques Fergeau, soit 52 voix d'avance[40].

    L'Ă©lection municipale de 2020 a vu la liste d'Édouard Quintano s'imposer avec 1 613 voix contre 976 voix pour la liste de Patrick Babayou.

    Liste des maires

    La mairie.
    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    octobre 1947 mars 1977 Réné Querandeau
    mars 1977 mars 1983 Pierre Guillem
    mars 1983 mai 2007 Pierre Favre UDF-PR puis UMP Député (1993-1997) - Conseiller général
    mai 2007 novembre 2008 Hervé Seyve UMP
    décembre 2008 mars 2014 Jacques Fergeau PS Conseiller général
    mars 2014 juillet 2020 Hervé Seyve[41] UMP-LR Cadre supérieur
    juillet 2020 En cours Édouard Quintano[42] - [43] DVG Professeur en Ă©conomie gestion

    Jumelages

    Population et société

    DĂ©mographie

    Les habitants sont appelés les Illacais[45].

    Avant la guerre de 1914-18, le village comptait environ 800 habitants ; en 1954, on n’en comptait plus que 687 et c’est Ă  partir de 1968 avec environ 1 000 habitants, que Saint-Jean-d’Illac commença son essor dĂ©mographique pour compter plus de 6 000 habitants.

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[46]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2004[47].

    En 2020, la commune comptait 9 106 habitants[Note 7], en augmentation de 22,28 % par rapport Ă  2014 (Gironde : +7,23 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    420397421443527462539527559
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    6446316452 799669703712776785
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    786824837739720639640602687
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    9121 0161 4982 5383 8795 2136 1046 3336 826
    2014 2019 2020 - - - - - -
    7 4478 9809 106------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[33] puis Insee Ă  partir de 2006[48].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Évolution du rang de la commune
    selon la population municipale des années : 1968[49] 1975[49] 1982[49] 1990[49] 1999[49] 2006[50] 2009[51] 2013[52]
    Rang de la commune dans le département 156 108 66 50 39 36 38 36
    Nombre de communes du département 548 543 543 542 542 542 542 542

    Enseignement

    L'Ă©cole maternelle Paul-CĂ©zanne en septembre 2015.

    La ville dispose de plusieurs équipements scolaires publiques dont trois écoles accueillant des classes maternelles (Maurice-Ravel, Paul-Cézanne et Jacques-Prévert) et trois écoles accueillant des classes élémentaires (Maurice-Ravel, Jean-Monnet et Jacques-Prévert)[53].

    Le secondaire est présent par le collÚge de l'Estey[54] qui a ouvert en .

    Sports

    Salle René-Quérandeau avant sa destruction en 2017.

    Les différents complexes sportifs :

    • le complexe Pierre-Favre qui accueille les Ă©quipes de volley-ball de la commune qui jouent au niveau national mais aussi d'importants tournois nationaux et internationaux de ce sport comme le tournoi de qualification europĂ©en au championnat du monde juniors de volley-ball[55] ;
    • le complexe Les Badines, situĂ© sur la route de Bordeaux : deux courts de tennis couverts, deux courts extĂ©rieurs et deux courts de mini-tennis ;
    • la salle RenĂ©-QuĂ©randeau, situĂ©e en centre-ville (dĂ©truite en 2017[56]) ;
    • la plaine des sports AndrĂ©-Maleyran dispose de trois stades de football ;
    • un « city stade », situĂ© Ă  proximitĂ© de l’église ;
    • un skatepark, situĂ© Ă  proximitĂ© de l’église ;
    • un terrain de pĂ©tanque, situĂ© Ă  proximitĂ© de l’église.

    MĂ©dias

    En 2010, la commune de Saint-Jean-d'Illac a été récompensée par le label « Ville Internet @ »[57].

    La mairie édite, tous les ans, un guide pratique sous forme de brochure disponible en mairie ainsi que sur son site internet, sous Calaméo[58].

    Économie

    Revenus de la population et fiscalité

    En 2010, le revenu fiscal mĂ©dian par mĂ©nage Ă©tait de 45 365 â‚Ź, ce qui plaçait Saint-Jean-d'Illac au 798e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 mĂ©nages en mĂ©tropole[59].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Église Saint-Jean-Baptiste.
      Église Saint-Jean-Baptiste.
    • Monument aux morts de la commune.
      Monument aux morts de la commune.
    • BibliothĂšque municipale.
      BibliothĂšque municipale.
    • Le centre associatif.
      Le centre associatif.

    HĂ©raldique

    Armes

    Les armes de Saint-Jean-d'Illac se blasonnent ainsi :

    D'azur Ă  la croix estrĂ©e d'or cantonnĂ©e au premier d'un agneau aurĂ©olĂ© tenant une houlette en barre sur une terrasse herbĂ©e isolĂ©e, le tout d'argent, au second d'une pomme de pin renversĂ©e avec ses aiguilles aussi d'or, au troisiĂšme d'une tunique surmontĂ©e d'un casque de sapeur-pompier forestier du mĂȘme et au quatriĂšme de trois maisons couvertes aussi d'argent ouvertes de sable, au chef de gueules chargĂ© d'un lĂ©opard d'or armĂ© et lampassĂ© du champ.

    Voir aussi

    Bibliographie

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[7].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[8].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

    Références

    1. Saint-Jean-d'Illac sur Géoportail, consulté le 24 juillet 2015.
    2. Saint-Jean-d'Illac sur Géoportail, consulté le 24 juillet 2015.
    3. « Le transport de proximité », sur mairie-stjeandillac.fr (consulté le ).
    4. « 601 - Bordeaux-LÚge-Cap-Ferret », sur transgironde.gironde.fr (consulté le ).
    5. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
    6. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    7. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    8. Glossaire – PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
    9. « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
    10. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    11. « Station météofrance Bordeaux-Mérignac - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    12. « Orthodromie entre Saint-Jean-d'Illac et Mérignac », sur fr.distance.to (consulté le ).
    13. « Station météorologique de Bordeaux-Mérignac - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Station météorologique de Bordeaux-Mérignac - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    15. « Station météorologique de Bordeaux-Mérignac - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    16. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « Commune urbaine - dĂ©finition », sur le site de l’Insee (consultĂ© le ).
    18. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    19. « Unité urbaine 2020 de Bordeaux », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    20. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    21. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unitĂ©s urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des Ă©tudes Ă©conomiques, (consultĂ© le ).
    22. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    23. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des Ă©tudes Ă©conomiques, (consultĂ© le ).
    24. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
    25. « Les risques prÚs de chez moi - commune de Saint-Jean-d'Illac », sur Géorisques (consulté le )
    26. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur GĂ©orisques (consultĂ© le )
    27. « Dossier départemental des risques majeurs de la Gironde », sur www.gironde.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
    28. « Le risque feux de forĂȘts. », sur www.gironde.gouv.fr (consultĂ© le )
    29. « RĂšglement interdĂ©partemental de protection de la forĂȘt contre les incendies. », sur www.gironde.gouv.fr (consultĂ© le )
    30. « Dossier dĂ©partemental des risques majeurs de la Gironde », sur www.gironde.gouv.fr (consultĂ© le ), chapitre Feux de forĂȘts.
    31. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
    32. Saint-Jean-d'Illac, deux siĂšcles d'histoire locale, 1990
    33. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
    34. Bénédicte Boyrie-Fénié, Dictionnaire toponymique des communes. Gironde, ed. CAIRN et l'Institut Occitan, Pau, 2008, p. 299-300
    35. Jean Seguy, Atlas Linguistique et Ethnographique de la Gascogne, vol. 1, Noms dialectaux des Communes
    36. Site officiel de la ville
    37. « Incendie en Gironde : bientÎt 600 pompiers déployés », Le Monde, (consulté le ).
    38. « Centre des sapeurs-pompiers forestiers de Saint-Jean-d’Illac », sur visites.aquitaine.fr (consultĂ© le ).
    39. Résultats des élections municipales 2008 pour Saint-Jean-d'Illac, consulté le 7 juillet 2014.
    40. Résultats des élections municipales et communautaires 2014 pour Saint-Jean-d'Illac, consulté le 7 juillet 2014.
    41. [PDF] « Élection du maire et des adjoints, feuille de proclamation » (consultĂ© le ).
    42. « Saint-Jean-d’Illac : Edouard Quintano fait basculer la ville Ă  gauche », sur sudouest.fr, (consultĂ© le ).
    43. « Résultats des élections municipales et communautaires 2020 à Saint-Jean-d'Illac », sur interieur.gouv.fr, (consulté le )
    44. Jumelage
    45. Nom des habitants de Saint-Jean-d'Illac sur habitants.fr, consulté le 21 décembre 2011.
    46. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    47. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    48. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    49. INSEE, « Population selon le sexe et l'ùge quinquennal de 1968 à 2012 (1990 à 2012 pour les DOM) », sur insee.fr, (consulté le ).
    50. INSEE, « Populations légales 2006 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
    51. INSEE, « Populations légales 2009 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
    52. INSEE, « Populations légales 2013 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
    53. Les Ă©tablissements scolaires sur saintjeandillac.fr
    54. CollĂšge de l'Estey
    55. Les français qualifiés pour le Championnat du Monde Junior de Volley Ball, sur Sud Ouest.fr
    56. « Fin de partie pour la salle René Quérandeau », Sud Ouest, (consulté le ).
    57. [PDF] PalmarÚs 2010 des Villes Internet sur le site officiel de l'association, consulté le 19 décembre 2009.
    58. Édition 2014 du guide pratique de la commune.
    59. « Indicateurs de structure et de distribution des revenus en 2010 | Insee », sur www.insee.fr (consulté le ).
    60. Conseil rĂ©gional d'Aquitaine, « Église Saint-Jean-Baptiste », sur visites.aquitaine.fr (consultĂ© le ).
    61. « Eglise paroissiale Saint-Jean », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )
    62. Conseil rĂ©gional d'Aquitaine, « Courtiou de Saint-Jean-d’Illac », sur visites.aquitaine.fr (consultĂ© le ).
    Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplĂ©mentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimĂ©dias.