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Saint-Geniès-de-Malgoirès

Saint-Geniès-de-Malgoirès [sɛ̃ ʒənjɛs də malɡwaʁɛs] est une commune française située dans le centre du département du Gard, en région Occitanie.

Saint-Geniès-de-Malgoirès
Saint-Geniès-de-Malgoirès
La gare.
Blason de Saint-Geniès-de-Malgoirès
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Gard
Arrondissement Nîmes
Intercommunalité Communauté d'agglomération Nîmes Métropole
Maire
Mandat
Jean-François Durand-Coutelle
2020-2026
Code postal 30190
Code commune 30255
Démographie
Gentilé Médiogozain (vieilli)

Saint-Geniessois

Population
municipale
3 067 hab. (2020 en augmentation de 3,65 % par rapport à 2014)
Densité 266 hab./km2
Population
agglomération
3 404 hab. (2010)
Géographie
Coordonnées 43° 56′ 47″ nord, 4° 13′ 02″ est
Altitude Min. 64 m
Max. 223 m
Superficie 11,54 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Saint-Geniès-de-Malgoirès
(ville-centre)
Aire d'attraction Nîmes
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Calvisson
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Saint-Geniès-de-Malgoirès
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Saint-Geniès-de-Malgoirès
Liens
Site web www.saintgeniesdemalgoires.fr/

    Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par l'Esquielle, le ruisseau de l'Auriol, le Rouvégade et par deux autres cours d'eau. Incluse dans les gorges du Gardon, la commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de quatre zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

    Saint-Geniès-de-Malgoirès est une commune urbaine qui compte 3 067 habitants en 2020, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1968. Elle est ville-centre de l'agglomération de Saint-Geniès-de-Malgoirès et fait partie de l'aire d'attraction de Nîmes. Ses habitants sont appelés les Mediogozins ou Mediogozines.

    Géographie

    Elle est la ville-centre d'une unité urbaine de l'aire urbaine de Nîmes.

    Communes limitrophes de Saint-Geniès-de-Malgoirès
    Domessargues Sauzet Saint-Chaptes
    Mauressargues Saint-Geniès-de-Malgoirès La Calmette
    Montagnac Montignargues La Rouvière

    Elle est l'une des quatorze communes constituant l'ancienne Communauté de communes de Leins Gardonnenque dont elle hébergeait le siège administratif.
    Saint-Geniès-de-Malgoirès est l'une des 75 communes membres du Schéma de Cohérence Territoriale SCOT du Sud du Gard (voir lien) et fait également partie d'une des 41 communes du Pays Garrigues Costières.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[2].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[1].

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de température : 14 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,6 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 18,6 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 17,3 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 836 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 6,6 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 3 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[4] complétée par des études régionales[5] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « La Rouvière », sur la commune de La Rouvière, mise en service en 1986[6] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[7] - [Note 3], où la température moyenne annuelle est de 14,2 °C et la hauteur de précipitations de 918,8 mm pour la période 1981-2010[8]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Nîmes-Courbessac », sur la commune de Nîmes, mise en service en 1922 et à 17 km[9], la température moyenne annuelle évolue de 14,8 °C pour la période 1971-2000[10], à 15,1 °C pour 1981-2010[11], puis à 15,6 °C pour 1991-2020[12].

    Espaces protégés

    La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[13] - [14].

    La commune fait partie de la zone de transition des gorges du Gardon, un territoire d'une superficie de 23 800 ha reconnu réserve de biosphère par l'UNESCO en 2015 pour l'importante biodiversité qui la caractérise, mariant garrigues, plaines agricoles et yeuseraies[15] - [16].

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 4] sont recensées sur la commune[17] : la « rivière du Gardon entre Moussac et Russan » (682 ha), couvrant 7 communes du département[18], et le « vallon du Rouvegade » (10 ha), couvrant 3 communes du département[19] et deux ZNIEFF de type 2[Note 5] - [17] :

    • le « bois de Lens » (8 318 ha), couvrant 19 communes du département[20] ;
    • la « vallée moyenne des Gardons » (1 848 ha), couvrant 24 communes du département[21].
    • Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 à Saint-Geniès-de-Malgoirès.
    • Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
      Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
    • Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
      Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Geniès-de-Malgoirès est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [22] - [I 1] - [23]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Geniès-de-Malgoirès, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[I 2] et 3 604 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[I 3] - [I 4].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nîmes, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 92 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[I 5] - [I 6].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (50 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (53,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (44 %), forêts (29,3 %), zones urbanisées (12,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (8,4 %), zones agricoles hétérogènes (6 %)[24].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Saint-Geniès-de-Malgoirès est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage[25]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[26].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau et par une crue torrentielle ou à montée rapide de cours d'eau, notamment le ruisseau de l'Auriol et l'Esquielle. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1994, 1995 et 2002[27] - [25].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Geniès-de-Malgoirès.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 76,8 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 007 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 1007 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[28] - [Carte 2].

    Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[29].

    Risques technologiques

    Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[30].

    La commune est en outre située en aval du barrage de Sainte-Cécile-d'Andorge, un ouvrage de classe A[Note 8] doté d'un PPI. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[32].

    Histoire

    Le nom du village évolue au cours des siècles : Sanctus-Genesius-de-Mediogozes au XIIe siècle, Saint Geniès de Malgoires au XVIe siècle, Mont-Esquielle sous la Révolution[33].

    En 1790, Saint-Geniès eut (avec 167 voix sur 176) le premier afrodescendant élu maire d'une commune française : Louis Guizot. Ses positions fédéraliste et girondine l'envoyèrent à la guillotine le à Nîmes[34].

    Son cousin François Guizot est ministre de Louis-Philippe : Intérieur en 1830, Instruction publique 1832-1836, Affaires étrangères 1840-1848, premier ministre 1847-1848. Habile politicien conservateur, il sut gérer une période agitée. Il est encore connu grâce à sa célèbre phrase : "Enrichissez-vous".

    Une autre personnalité ayant vécu à Saint-Geniès fut Frédéric Desmons. Né en 1832 à Brignon (30), il est pasteur de 1856 à 1881 en particulier à Saint-Geniès. Il fut initié aux rites de la franc-maçonnerie en 1867 et créa une loge : « Le Progrès ». Il devint président du conseil de l'ordre du Grand Orient de France de 1889 à 1910 avec quelques interruptions. Il est également député du Gard de 1881 à 1894 et sénateur de 1894 à 1910. Il meurt et est enterré en 1910 à Saint-Geniès. Un pont suspendu, aujourd'hui remplacé, a porté son nom. Un collège inauguré en 2002 porte également son patronyme à Saint-Geniès.

    Héraldique

    Armes

    Les armes de Saint-Geniès-de-Malgoirès se blasonnent ainsi :

    Écartelé : au premier et au quatrième fascé d'or et de sinople, au deuxième et au troisième de gueules aux trois bandes d'or.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    7 février 1790 Louis Guizot
    1793 1812 Antoine Bonnet
    1811 1813 Louis Izaar Chambon
    1813 1822 Louis Maigron
    1823 Guizot
    1826 Jacques Lazare Rivière
    1832 François Guiraud
    1837 David Laporte
    1843 1852 François Boisson
    1852 1862 Antoine Puget
    1862 Guillaume Ducros
    27 août 1870 6 mai 1871 Guillaume Ducros
    7 mai 1871 10 mars 1874 Pierre Blanc
    11 mars 1874 27 décembre 1874 Guillaume Ducros
    28 décembre 1874 18 janvier 1878 Albin Faget
    20 janvier 1878 14 mars 1881 Ernest Lanteires
    15 mars 1881 8 août 1888 François Graverol
    9 août 1888 14 mai 1892 Guillaume Ducros
    15 mai 1892 11 juillet 1906 Léon Bonnet
    12 juillet 1906 19 mai 1908 Gaston Treillis
    16 mai 1908 9 décembre 1919 Constantin Boucoiran
    10 décembre 1919 16 mai 1925 Edwy Féline
    17 mai 1925 26 mars 1930 Gaston Perrier
    27 mars 1930 11 mai 1935 Roger Arnassan
    12 mai 1935 16 août 1944 Elie Perrier
    17 août 1944 5 mai 1945 Antonin Combarmond
    6 mai 1945 26 mars 1965 Elie Perrier
    27 mars 1965 1967 André Vielles
    1967 30 mars 1977 Paul Ginane Viticulteur
    31 mars 1977 21 mars 2008 Marc Noguier DVG Professeur
    22 mars 2008 14 mars 2020 Michel Martin PCF Retraité de La Poste,
    Président de la Communauté de communes de Leins Gardonnenque
    16 mars 2020 En cours Jean-Francois Durand-Coutelle LR Comptable, Vice-Président de Nîmes Métropole
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[35]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[36].

    En 2020, la commune comptait 3 067 habitants[Note 9], en augmentation de 3,65 % par rapport à 2014 (Gard : +2,1 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 1941 0491 1921 3061 3081 2151 2471 2061 230
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 2751 2691 2341 2801 1609819341 0221 023
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 1041 0741 0961 0041 0141 0301 0051 0201 052
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    1 1141 0841 1551 2521 6961 8532 4602 5462 932
    2017 2020 - - - - - - -
    3 0073 067-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[33] puis Insee à partir de 2006[37].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Revenus

    En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 1 199 ménages fiscaux[Note 10], regroupant 2 898 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 19 460 [I 7] (20 020  dans le département[I 8]). 40 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 11] (43,9 % dans le département).

    Emploi

    Taux de chômage
    200820132018
    Commune[I 9]10,4 %13,1 %12,1 %
    Département[I 10]10,6 %12 %12 %
    France entière[I 11]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 1 933 personnes, parmi lesquelles on compte 73,1 % d'actifs (61,1 % ayant un emploi et 12,1 % de chômeurs) et 26,9 % d'inactifs[Note 12] - [I 9]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département, alors qu'il était inférieur à celui du département en 2008.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Nîmes, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3] - [I 12]. Elle compte 685 emplois en 2018, contre 643 en 2013 et 571 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 1 189, soit un indicateur de concentration d'emploi de 57,6 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 58,8 %[I 13].

    Sur ces 1 189 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 278 travaillent dans la commune, soit 23 % des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 86,1 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 4,8 % les transports en commun, 5,8 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,3 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].

    Secteurs d'activités

    257 établissements[Note 13] sont implantés à Saint-Geniès-de-Malgoirès au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 14] - [I 16].

    Secteur d'activitéCommuneDépartement
    Nombre % %
    Ensemble257100 %(100 %)
    Industrie manufacturière,
    industries extractives et autres
    3212,5 %(7,9 %)
    Construction5119,8 %(15,5 %)
    Commerce de gros et de détail,
    transports, hébergement et restauration
    6324,5 %(30 %)
    Information et communication93,5 %(2,2 %)
    Activités financières et d'assurance51,9 %(3 %)
    Activités immobilières72,7 %(4,1 %)
    Activités spécialisées, scientifiques et techniques
    et activités de services administratifs et de soutien
    3112,1 %(14,9 %)
    Administration publique, enseignement,
    santé humaine et action sociale
    3714,4 %(13,5 %)
    Autres activités de services228,6 %(8,8 %)

    Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 24,5 % du nombre total d'établissements de la commune (63 sur les 257 entreprises implantées à Saint-Geniès-de-Malgoirès), contre 30 % au niveau départemental[I 17].

    Entreprises et commerces

    Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[38] :

    • Equip Autos, intermédiaires du commerce en machines, équipements industriels, navires et avions (4 542 k€)
    • Roda, entretien et réparation de véhicules automobiles légers (2 694 k€)
    • Equiptel Arles, commerce de détail de matériels de télécommunication en magasin spécialisé (2 273 k€)
    • Umaneo, conseil pour les affaires et autres conseils de gestion (265 k€)
    • Midi Diag, analyses, essais et inspections techniques (108 k€)

    Agriculture

    Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est de 28 lors du recensement agricole de 2020[Note 15] et la surface agricole utilisée de 376 ha[Carte 4] - [Carte 5].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Église Saint-Geniès de Saint-Geniès-de-Malgoirès.
    • Temple protestant de Saint-Geniès-de-Malgoirès.
    • Tour de l'horloge
    • Fontaine monumentale en fonte
    • Gare à l'architecture de briques rouges d'inspiration anglaise comme celle de Ners

    Vie culturelle et associative

    Chaque année, les derniers vendredi, samedi et dimanche de février, Saint-Geniès-de-Malgoirès accueille le Festival du film taurin. À cette occasion, des arènes improvisées sont construites permettant des démonstrations taurines. Il est organisé une abrivado dans le village, comme lors de certaines manifestations organisées par les nombreuses associations durant la belle saison. Apéritif et repas de midi sont proposés à cette occasion.

    Le premier samedi de mai a lieu la foire du village à l'occasion de laquelle de très nombreux exposants professionnels proposent des produits de leur fabrication, et d'autres, occasionnels et privés, essaient de se défaire d'objets dont ils n'ont plus l'usage ou considèrent comme obsolètes. Les collectionneurs ou amateurs de raretés apprécient ces rencontres et se retrouvent nombreux dans les stands.

    Le est organisé un « repas républicain » en soirée avec apéritif et soirée dansante.

    Lors de la fête votive (début août), qui dure cinq jours, il y a une abrivado pratiquement quotidienne, dont une abrivado longue qui démarre de la « cabane des chasseurs » (déplacée par la construction du barrage anti-crue à l'automne 2010), empruntant la route de Mauressargues.

    En automne, le village accueille, le premier dimanche d'octobre, la fête de la « Conf », à savoir la Confédération paysanne du Gard. On peut y déguster et acheter des produits du terroir, pratiquement tous garantis « bio », y trouver des stands d'artisans qui proposent des fabrications d'objets « à l'ancienne » et de qualité. Toutes les organisations, associations, collectifs peuvent exposer gratuitement sur demande. Apéritif et repas sont proposés.

    Personnalités liées à la commune

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    5. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[31].
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    10. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
    11. La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
    12. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    13. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
    14. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
    15. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[39].
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
    3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
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    Site de l'Insee

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