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Roche-en-RĂ©gnier

Roche-en-Régnier est une commune française située dans le département de la Haute-Loire en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Roche-en-RĂ©gnier
Roche-en-RĂ©gnier
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Auvergne-RhĂ´ne-Alpes
DĂ©partement Haute-Loire
Arrondissement Le Puy-en-Velay
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Puy-en-Velay
Maire
Mandat
Éric Dunis
2020-2026
Code postal 43810
Code commune 43164
DĂ©mographie
Population
municipale
479 hab. (2020 en diminution de 3,23 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 18 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 45° 13′ 20″ nord, 3° 56′ 32″ est
Altitude Min. 504 m
Max. 1 076 m
Superficie 26,92 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
DĂ©partementales Canton du Plateau du Haut-Velay granitique
Législatives Première circonscription
Localisation
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Roche-en-RĂ©gnier

    Roche-en-Régnier fut l'une des dix-huit baronnies du Velay, qui donnaient droit à leur possesseur de participer au gouvernement de la contrée, privilège qui fut maintenu jusqu'au XVIIIe siècle. Cette seigneurie est mentionnée dès le Xe, et le bourg fut une place forte qui appartint un temps à la Couronne.

    GĂ©ographie

    Altitude : de 850 Ă  900 mètres.
    Superficie : 2690 ha.
    Roche-en-RĂ©gnier est une commune de moyenne montagne avec son point culminant : le mont Miaune (1 066 m).

    Localisation

    La commune de Roche-en-Régnier se trouve dans le département de la Haute-Loire, en région Auvergne-Rhône-Alpes[I 1].

    Elle se situe Ă  31 km par la route[Note 1] du Puy-en-Velay[1], prĂ©fecture du dĂ©partement, et Ă  18 km de Craponne-sur-Arzon[2], bureau centralisateur du canton du Plateau du Haut-Velay granitique dont dĂ©pend la commune depuis 2015 pour les Ă©lections dĂ©partementales[I 1].

    Les communes les plus proches[Note 2] sont[3] : Chamalières-sur-Loire (4,1 km), Saint-Pierre-du-Champ (4,4 km), Vorey (4,6 km), Solignac-sous-Roche (5,5 km), Saint-AndrĂ©-de-Chalencon (6,1 km), Retournac (7,5 km), Saint-Vincent (8,9 km), MĂ©zères (9,2 km).

    Urbanisme

    Typologie

    Roche-en-Régnier est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3] - [4] - [I 2] - [5]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 3] - [I 4].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (58,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (58,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (39,7 %), prairies (30,2 %), zones agricoles hétérogènes (28,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Habitat et logement

    En 2018, le nombre total de logements dans la commune Ă©tait de 453, alors qu'il Ă©tait de 453 en 2013 et de 460 en 2008[I 5].

    Parmi ces logements, 55 % étaient des résidences principales, 31,8 % des résidences secondaires et 13,2 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 97 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 2,1 % des appartements[I 6].

    Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Roche-en-Régnier en 2018 en comparaison avec celle de la Haute-Loire et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (31,8 %) supérieure à celle du département (16,1 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 88 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (86,8 % en 2013), contre 70 % pour la Haute-Loire et 57,5 pour la France entière[I 7].

    Le logement Ă  Roche-en-RĂ©gnier en 2018.
    Typologie Roche-en-Régnier[I 5] Haute-Loire[I 8] France entière[I 9]
    RĂ©sidences principales (en %) 55 71,5 82,1
    RĂ©sidences secondaires et logements occasionnels (en %) 31,8 16,1 9,7
    Logements vacants (en %) 13,2 12,4 8,2

    Toponymie

    Le nom de la commune est Ròcha de Renier en occitan. La paroisse s'appelait autrefois Saint-Maurice-de-Roche[7].

    Histoire

    Des origines Ă  la RĂ©volution de 1789

    C’est vers 950 que Rainerius (Régnier), premier seigneur du lieu, donna son nom au bourg, Saint-Maurice-de-Roche, qui eut un passé prestigieux, et fut des 18 baronnies du Velay l'une des plus importantes. Elle s'étendait sur les communes actuelles de Beaune-sur-Arzon, Saint-Pierre-du-Champ, Solignac-sous-Roche, Retournac, avec des parties de celles de Vorey-sur-Arzon, Saint-Georges-Lagricol et Saint-Julien-d'Ance. De nombreux fiefs en Velay, en Vivarais (tel celui d'Issamoulenc au XVe siècle, partagé avec les seigneurs de La Voulte[8]) et même en Languedoc en dépendaient[9].

    En 1087, Durand de Roche fait don de l’église de Saint-Maurice (bâtie aux XIe et XIIe siècles), et de la chapelle de son château de Roche, à l’évêque du Puy et au prieuré de Chamalières. Le « château » était très certainement en bois, et fut remplacé par des bâtiments en pierres au XIIIe siècle. Dès le XVIIIe il se trouvait à l'état de ruine, mais il fut interdit par les seigneurs du lieu d'en prélever les pierres. Il en reste aujourd'hui le donjon circulaire et quelques vestiges de murailles. Le village fut, à une époque indéterminée, entouré d'une enceinte.

    Au XIIIe siècle, les Roche s’étant alliés aux plus grandes familles vivaroises, la seigneurie s’étendit vers les monts du Vivarais. En 1265, Guigue III de Roche accordait aux habitants du village une charte de franchises et de libertés[10].

    Avec la mort du dernier héritier masculin, la seigneurie passe en 1344 aux mains de la famille vivaroise de Lévis[11] (Philippe II de Lévis, vicomte de Lautrec, épouse 2° en 1336 Jamague/Jamaige de (la) Roche-en-Régnier), laquelle vint alors à se trouver à la tête d’un vaste domaine s’étendant du Velay jusqu’à la vallée du Rhône. Un siècle plus tard, lors de la guerre de Cent Ans, Philippe IV de Lévis participe à la délivrance du Velay des troupes anglaises et de leurs alliés[9]. Les Lévis obtiennent Annonay par un autre héritage, et jusqu'en 1673, Roche-en-Régnier et Annonay partagent le même destin féodal.

    En 1464, la baronnie est vendue au duc Jean II de Bourbon. En 1486, elle est donnée en apanage à son fils naturel, Mathieu.

    À la suite d'une « trahison » du connétable Charles III de Bourbon-Montpensier, qui avait reçu la baronnie de Roche par mariage, François Ier confisqua l'ensemble des domaines du félon en 1527. Il laissa la baronnie à sa mère Louise de Savoie, puis la recupéra à la mort de celle-ci. François Ier fut alors baron de Roche jusqu'en 1538.

    À la suite d'un très long procès, les Lévis, comtes puis ducs Ventadour, récupèrent la baronnie en 1582[12]. Le , « mandatement au sire de Hautvillar de détruire les murailles de Roche »[13].

    La baronnie fut vendue aux enchères en 1673, achetĂ©e 137 000 livres par la Famille de Nerestang, puis, en 1730, vendue Ă  la famille Jourda de Vaux.

    Aux XVIe et XVIIe siècles est construite une prévôté.

    De 1789 Ă  aujourd'hui

    Avant la RĂ©volution la paroisse s'appelait Saint-Maurice-de-Roche, puis Maurice-de-Roche-Marat et Roche-Marat lors des troubles[14], puis Roche Saint Maurice en 1793, Roche-en-Reigner en 1801, puis finalement Roche-en-RĂ©gnier[9].

    Soixante enfants de la municipalité sont tombés au champ d'honneur lors de la Première Guerre mondiale.

    Politique et administration

    DĂ©coupage territorial

    La commune de Roche-en-Régnier est membre de la communauté d'agglomération du Puy-en-Velay[I 10], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Le Puy-en-Velay. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[15].

    Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement du Puy-en-Velay, au département de la Haute-Loire, en tant que circonscription administrative de l'État, et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[I 10].

    Sur le plan électoral, elle dépend du canton du Plateau du Haut-Velay granitique pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 10], et de la première circonscription de la Haute-Loire pour les élections législatives, depuis le redécoupage électoral de 1986[16].

    Liste des maires

    Le mont Miaune (Ă  l'horizon Ă  droite).
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 2001 En cours
    (au 28 août 2014)
    Éric Dunis[17] SE

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[19].

    En 2020, la commune comptait 479 habitants[Note 4], en diminution de 3,23 % par rapport Ă  2014 (Haute-Loire : +0,41 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 4301 3581 3021 5581 6851 6191 6571 7301 687
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 6511 6571 7261 7091 7761 7841 9021 8101 710
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    4181 6841 6081 3001 1381 045966860794
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    670542447409409387469472491
    2015 2020 - - - - - - -
    502479-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[14] puis Insee Ă  partir de 2006[20].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 21,5 %, soit en dessous de la moyenne départementale (31 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 46,1 % la même année, alors qu'il est de 31,1 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 270 hommes pour 223 femmes, soit un taux de 54,77 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (49,13 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[I 11]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    1,1
    90 ou +
    0,9
    14,9
    75-89 ans
    18,4
    28,6
    60-74 ans
    28,6
    23,3
    45-59 ans
    19,8
    9,5
    30-44 ans
    12,0
    11,5
    15-29 ans
    8,8
    11,1
    0-14 ans
    11,5
    Pyramide des âges du département de la Haute-Loire en 2018 en pourcentage[I 12]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,8
    90 ou +
    2,4
    8
    75-89 ans
    11,6
    19,7
    60-74 ans
    19,6
    21,6
    45-59 ans
    20,5
    17,2
    30-44 ans
    16,4
    15,3
    15-29 ans
    13,4
    17,4
    0-14 ans
    16,1

    Économie

    Revenus

    En 2018, la commune compte 228 mĂ©nages fiscaux[Note 5], regroupant 472 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 18 250 â‚¬[I 13] (20 800 â‚¬ dans le dĂ©partement[I 14]).

    Emploi

    Taux de chĂ´mage
    Division200820132018
    Commune[I 15]5 %8,9 %11,5 %
    DĂ©partement[I 16]6,3 %7,7 %7,7 %
    France entière[I 17]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population âgĂ©e de 15 Ă  64 ans s'Ă©lève Ă  251 personnes, parmi lesquelles on compte 73 % d'actifs (61,5 % ayant un emploi et 11,5 % de chĂ´meurs) et 27 % d'inactifs[Note 6] - [I 15]. En 2018, le taux de chĂ´mage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supĂ©rieur Ă  celui du dĂ©partement et de la France, alors qu'en 2008 la situation Ă©tait inverse.

    La commune est hors attraction des villes[Carte 2] - [I 18]. Elle compte 63 emplois en 2018, contre 64 en 2013 et 71 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi rĂ©sidant dans la commune est de 160, soit un indicateur de concentration d'emploi de 39,6 % et un taux d'activitĂ© parmi les 15 ans ou plus de 43,1 %[I 19].

    Sur ces 160 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 43 travaillent dans la commune, soit 27 % des habitants[I 20]. Pour se rendre au travail, 83,9 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,3 % les transports en commun, 5,2 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 9,7 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 21].

    Culture locale et patrimoine

    Donjon.

    Château

    Du château, édifié au XIIIe siècle sur un piton rocheux dominant le bourg, sans doute en lieu et place d’une ancienne fortification en bois, subsiste surtout, outre quelques murailles, le donjon circulaire, devenu l’emblème de cette commune. Alors que cette tour avait tôt cessé d’être la résidence ordinaire des barons de Roche, surtout après que la seigneurie fut passée aux mains de la puissante famille vivaroise de Lévis en 1340, elle garda néanmoins, étant visible de fort loin, la fonction d’affirmer la présence du seigneur en ces lieux, et de conférer en même temps de l’autorité à ses représentants permanents sur place. Conçu comme un ouvrage défensif, le donjon a sa porte d’entrée aménagée au premier étage, accessible uniquement au moyen d’une échelle, afin de le rendre plus difficile à prendre. Le rez-de-chaussée de la tour abrite les réserves de céréales, de vin et d’huile, tandis que l’étage est occupé par le logis seigneurial. Dès le XVIIIe siècle, le château est en ruines ; cependant, Noël Jourda de Vaux, dernier seigneur de Roche, fit interdiction aux habitants d’en emporter les pierres.

    Rempart et hĂ´tels particuliers

    La façade sud de la Grande Bâtisse est une portion de l'ancienne muraille d'enceinte, percée de fenêtres.

    Ville close durant le Moyen Âge, Roche-en-Régnier était défendu au nord par son piton rocheux et au sud par une muraille d’enceinte doublée d’un fossé (dit aussi vallat). L’entretien comme la garde des murs est à la charge des habitants de Roche et de son mandement. Jusqu’au XVIe siècle, les seules ouvertures permises dans la muraille d’enceinte étaient les deux portes de ville et les meurtrières, dont certaines sont encore visibles, mais autorisation fut donnée ensuite de pratiquer des fenêtres dans la muraille afin de donner de la lumières aux maisons qui lui étaient adossées. En 1592, le duc de Nemours ordonna la démolition des remparts, ordre qui ne fut respecté que partiellement. La maison adossée dite la Grande Bâtisse, laquelle servit tour à tour de maison commune, de prison, puis de mairie, avant de devenir habitation privée, comporte un vestige de cette muraille : en effet, si elle dispose, face à l’ouest, d’une belle façade sur cour, dotée d’une fenêtre avec linteau en accolade armorié du trigramme du Christ (JHS), ses façades sud et est sont des pans de l’ancienne enceinte, percés de fenêtres.

    Outre la Grande Bâtisse, le bourg médiéval de Roche compte plusieurs autres belles maisons bourgeoises et patriciennes représentatives de l’architecture civile des XVIe et XVIIe siècles. La maison Burianne notamment en constitue un bel exemple : quoique transformée en ferme, elle présente une belle porte avec linteau en accolade surmonté d’une croix de protection et d’un cadran solaire, tandis que les armoiries de la famille ornent la façade.

    MĂ©rite mention Ă©galement le porche de l'hĂ´tel de Vacherel, dit la Dauphine.

    Prévôté

    Porche de la Prévôté.

    Au milieu du bourg se dresse le porche[21] qui servit de prévôté à la baronnie de Roche-en-Régnier. L’édifice, qui porte dans un écusson la date de 1649, se compose d’une sorte de loggia supportée par deux arcs très surbaissés et une voûte à nervures ; les arcs s’appuient à un des angles sur un pilier circulaire orné d’une fausse gargouille représentant un buste de femme le visage tourné vers le sol.

    Chapelle Notre-Dame-de-Bon-Secours

    Il est supposé qu’au XVIIe siècle, un curé de Saint-Maurice-de-Roche fit construire à ses frais, hors les murs du bourg, une chapelle qui fut placée sous le vocable de Notre-Dame-de-Bon-Secours, et destinée à remplacer l’ancienne chapelle dédiée à saint Michel, jadis érigée au sommet du piton rocheux portant le donjon. En 1692, l’évêque du Puy édicta pour cette chapelle un règlement particulier. En 1748, les habitants de Roche surent obtenir de l’évêque du Puy qu’il déclarât la chapelle indépendante de la paroisse de Saint-Maurice-de-Roche, ce qui conduisit cette dernière à engager un procès, auquel la Révolution cependant coupa court, avant que l’affaire n’eût pu être jugée (la chapelle fait encore partie aujourd’hui de la paroisse de Saint-Maurice-de-Roche). À la Révolution, le tribunal du Puy ordonna que les possessions de la chapelle fussent vendues au titre de biens nationaux.

    Chapelle Notre-Dame-de-Bon-Secours, vue intérieure depuis la tribune.

    L’édifice se compose d’une nef voûtée en berceau garnie de lambris, et d’un chevet en cul-de-four encadré de part et d’autre de deux petites sacristies. Au-dessus de l’entrée s’élève une tribune. Un campanile édifié en 1843 et pourvu d’une cloche fondue à Lyon en 1842 se dresse sur la façade occidentale. La chapelle fit à plusieurs reprises l’objet de campagnes de restauration et d’aménagements intérieurs, notamment durant la Seconde Guerre mondiale par les soins de réfugiés venus de l’Est de la France. Le mobilier comprend, parmi ses objets les plus remarquables, une Vierge à l’enfant (Notre-Dame-de-Bon-Secours) ; deux statues en bois, l’une de saint Jean l'Évangéliste, en bois doré du XVIIIe siècle, et l’autre de saint Jean-François-Régis, patron des dentellières, en bois peint du XIXe siècle ; un Christ en bois sculpté de 1885 ; un grand lustre en verre soufflé du XIXe ; un vêtement liturgique en soie du XVIIIe.

    Église de Saint-Maurice-de-Roche

    L’église de ce village, classée en 1942, située à moins d’un kilomètre et demi du bourg de Roche, et faisant partie de la même commune, date du XIIe siècle.

    Hameau de Leyret

    Les limites de la commune de Roche-en-Régnier s'étendent au Sud jusqu'à la rive gauche de la Loire, au bord de laquelle on trouve le petit hameau de Leyret, réputé pour ses deux anciens moulins à eau.

    Autres

    Maison Burianne, porte d'entrée.

    Les différents lavoirs et fours banaux (situés dans les différents hameaux dépendant de Roche-en-Regnier : Orcignac, le Bois, Saint-Maurice-de-Roche, etc.).

    Panorama sur les sucs Yssingelais et le Mont MĂ©zenc.
    Table d'orientation.

    Personnalités liées à la commune

    HĂ©raldique

    Blason de Roche-en-RĂ©gnier Blason
    Parti d’argent et de sable, au chevron brochant de l’un en l’autre, à la montagne de trois coupeaux de sinople brochant sur le tout.
    DĂ©tails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Bibliographie

    Voir aussi

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
    2. Les distances sont mesurées entre chef-lieux de communes à vol d'oiseau.
    3. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    5. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
    6. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    2. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).

    Site de l'Insee

    1. « Métadonnées de la commune de Roche-en-Régnier » (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
    3. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
    4. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
    5. « Chiffres clés - Logement en 2018 à Roche-en-Régnier » (consulté le ).
    6. « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Roche-en-Régnier - Section LOG T2 » (consulté le ).
    7. « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Roche-en-Régnier - Section LOG T7 » (consulté le ).
    8. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la Haute-Loire » (consulté le ).
    9. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
    10. « Code officiel géographique- Rattachements de la commune de Roche-en-Régnier » (consulté le ).
    11. « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Roche-en-Régnier (43164) », (consulté le ).
    12. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département de la Haute-Loire (43) », (consulté le ).
    13. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Roche-en-Régnier » (consulté le ).
    14. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans la Haute-Loire » (consulté le ).
    15. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Roche-en-Régnier » (consulté le ).
    16. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la Haute-Loire » (consulté le ).
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    Autres sources

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    2. Stephan Georg, « Distance entre Roche-en-Régnier et Craponne-sur-Arzon », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
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    4. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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    7. « Histoire de Roche en Régnier », sur le site de la Ville.
    8. Site internet www.issamoulenc.fr
    9. « Site de la commune », sur rocheenregnier.fr.
    10. Cependant, dans le petit livret intitulé Les grandes compagnies en Velay, de Jacques Monicat, édité en 1928, page 4, il est écrit : « Notons en passant que les seigneurs vellaves furent toujours hostiles aux franchises des villes. En , le sire de Roche-en-Régnier interdit à ses sujets de former une communauté et d'avoir un consulat. Au XVIe siècle, il n'y avait en Velay que neuf consulats, presque tous de création récente ».
    11. « les Lévis, seigneurs de Roche-en-Régnier, p. 19-25 », sur Racines & Histoire, par Etienne Pattou, p. 2004, 2007 et 2022
    12. Certaines sources disent qu'elle fut rendue aux Bourbon... Ce qui serait logique, la famille ayant été mise à l'écart, c'est elle qui sûrement voulut récupérer ses biens par le recours à une cour de justice.
    13. Site internet zogotounga.free.fr __"Chronologies des événements historiques dans le Velay.
    14. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    15. « communauté d'agglomération du Puy-en-Velay - fiche descriptive au », sur la Base nationale sur l'intercommunalité (consulté le ).
    16. « Découpage électoral de la Haute-Loire (avant et après la réforme de 2010) », sur http://www.politiquemania.com/ (consulté le ).
    17. « Liste des maires de la Haute-Loire » [PDF], sur le site de la préfecture (consulté le ).
    18. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    19. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    20. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    21. « archi rubrique », sur la Base Mérimée.
    22. Le terme n'est pas péjoratif à l'époque.

    Liens externes

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