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Paul-Thérèse-David d'Astros

Paul-Thérèse-David d'Astros, né le à Tourves et mort le à Toulouse, est un homme d'Église, évêque, puis archevêque et cardinal français.

Biographie

Origine

Paul-Thérèse-David est le fils de Jean François Louis d'Astros (décédé en 1789), reçu avocat au Parlement de Paris, et notaire royal à Tourves, et de Marie Madeleine Angélique Portalis (décédée en août 1792).

Il est le sixième d'une fratrie de 9 enfants[1], dont :

  • Abbé d'Astros (1765-1850), qui fut doyen d'âge des chanoines de la cathédrale de Bayonne, où il avait été nommé en 1826 par son frère Paul-Thérèse-David d'Astros lorsque ce dernier était évêque de Bayonne[2] ;
  • Marie-Françoise d'Astros (1775-1838), dont l'archevêque Dominique Castellan est l'arrière petit-fils ;
  • le médecin et écrivain provençal Léon d'Astros, dont il joua le rôle de père de substitution après le décès de leur père.

Il est le neveu par sa mère du juriste, parlementaire et homme d’État provençal Jean-Étienne-Marie Portalis qui fut un des rédacteurs principaux du Code civil.

Formation

À l'âge de 3 ans (c'est l'usage à l'époque), il est confirmé par Mgr de Belloy, alors archevêque de Marseille, dont il sera plus tard le vicaire général à Paris.

À l'âge de 8 ans, il reçut la tonsure cléricale des mains de Mgr de Boisgelin, archevêque d'Aix. Il étudia dès 12 ans au collège du Bon-Pasteur de Marseille tout en se destinant au sacerdoce et y commençant ses cours de théologie.

Il retourne ensuite à Tourves dans la maison familiale (du fait du désordre semé par la constituante ou bien du décès de son père), poursuit ses études ecclésiastiques, et devient le père de substitution de ses deux jeunes soeurs et de son petit frère Léon. C'est à Tourves qu'il apprend le vote de la Constitution civile du clergé. Il refuse de prêter serment, ce qui oblige sa mère à se retirer à Marseille puis Aix avec toute sa famille (son père étant décédé depuis 2 ans) où elle décède en août 1792. Revenu à Tourves, il est ensuite réquisitionné pour le siège de Toulon. Il s'y rend mais, sa santé se dégradant, il ne voit pas d'autre option que de déserter au bout de quelque temps.

En 1794, il est arrêté, soupçonné de simple vagabondage, et s'évade la nuit même pour échapper au risque d'un interrogatoire à l'issue incertaine le lendemain.

En 1795, il reçut à Paris, des mains de Mgr de Maillé, dernier évêque de Saint-Papoul, le sous-diaconat le 25 mai, et le diaconat le 30 du même mois[1].

Prêtre

Après accord de son évêque, Mgr de Boisgelin, archevêque d'Aix, il est ordonné prêtre le 23 septembre 1797 (une vingtaine de jours après le coup d'État du 18 fructidor an V) à Marseille, dans une chambre particulière de la rue Bernard-du-Bois, des mains du dernier évêque de Grasse, Mgr d'Estienne de Prunières. Il commence l'exercice de son ministère presbytéral en tant que confesseur dans les diocèses de Marseille, Toulon et Fréjus.

Neveu de Jean-Étienne-Marie Portalis, il participe à 29 ans à l'élaboration du Concordat de 1801 en tant que conseiller d'État auprès de son oncle qui lui confie la direction de son cabinet. Il est chargé des négociations concernant le concordat de 1801 ainsi que de la sélection de l'ensemble des évêques. Il est nommé ensuite à la commission chargée de rédiger le catéchisme de l’Empire. Le 4 avril 1806, un décret impérial ordonne l'usage d'un unique catéchisme impérial, qui fut presque intégralement rédigé par l'abbé d'Astros, à l'exception de la leçon sur les devoirs dus envers les souverains temporels qui fut rédigée par le cardinal Caprara[1].

Malgré son grand succès dans les missions qui lui avaient été confiées, il ne demande rien pour lui et se voit continuer son ministère presbytéral auprès du prédicateur René-Michel Legris-Duval.

Il est nommé le 12 avril 1802, chanoine à Notre-Dame de Paris[3]. Le 5 septembre suivant, il reçoit des lettres de grand-vicaire d'honneur écrites de la propre main de Mgr Bernier, évêque d'Orléans, dont il avait été le collaborateur à l'administration des cultes. Il ne néglige pourtant pas l'apostolat et ses efforts convertissent la femme de son cousin germain Joseph-Marie Portalis, initialement luthérienne.

Début 1805, à 33 ans, il est nommé grand-vicaire par le cardinal Belloy, archevêque de Paris, alors âgé de 95 ans. À la mort du cardinal, en 1808, il est nommé vicaire capitulaire (puis premier vicaire capitulaire en janvier 1811[2]) et administre le diocèse jusqu'à la nomination du nouvel archevêque.

À la fin de 1808, lors du Te Deum demandé par Napoléon à la suite de ses victoires en Espagne, il se fait négativement remarquer de l'Empereur en appelant de ses vœux la paix dans son mandement[1].

Affaire de la nomination du cardinal Maury à Paris

Après avoir pensé installer son oncle le cardinal Fesch, primat des Gaules, à la tête de l'archevêché de Paris, Napoléon désigne le 14 octobre 1810 le cardinal Maury à ce siège sans en avoir reçu, au préalable, la permission du pape Pie VII ni du nonce apostolique.

Le chanoine d'Astros reçut la copie (par l'intermédiaire du cardinal di Pietro) du bref apostolique daté du , du pape Pie VII déporté alors à Savone, adressé au cardinal Maury, confirmant la censure qui frappe et lui enjoignant de renoncer à l'administration de l'archidiocèse de Paris. Le jeune chanoine prit conseil auprès son cousin germain Jean-Étienne-Marie Portalis (fils de son oncle Jean-Étienne-Marie Portalis), qui prévint le Préfet de police Pasquier, mais la rumeur de ce bref courait déjà auprès du clergé de Paris.

Un second bref apostolique de Pie VII censurant le cardinal Maury, datant du 18 décembre 1810 et adressé directement au chanoine d'Astros, parvint à la connaissance de l'Empereur. Napoléon, parfaitement informé par Gaspard de Chabrol des échanges entre le Pape et le chanoine d'Astros, asséna au jeune chanoine lors de la réception du aux Tuileries :

« Je sais, monsieur, que vous êtes en opposition avec les mesures que ma politique prescrit. Vous êtes l’homme de mon empire qui m’est le plus suspect. Du reste (mettant la main sur la garde de son épée, ce qui était un geste assez familier à Napoléon, mais passablement déplacé en cette circonstance), j’ai le glaive à mes côtés, et prenez garde à vous ! » [4]

Au sortir des Tuileries, le cardinal Maury emmena le chanoine d'Astros à l'hôtel du duc de Rovigo où il est interrogé sur ses correspondances avec le Pape. Refusant de démissionner, le chanoine est emprisonné au donjon de Vincennes : Napoléon voulait le faire fusiller mais, sur les conseils de son ministre Michel Regnaud de Saint-Jean d'Angély, se ravise et ordonne qu'il soit emprisonné à vie.

En prison, il fut soumis au secret le plus absolu, privé de papier et de livres. Il ne sort de prison qu'à la chute du Premier Empire, en mars 1814 après avoir été transféré au château d'Angers à cause de l'avancées des troupes ennemies.

Après quelque temps de repos, il redevient vicaire capitulaire de Paris.

Durant les Cent-Jours, il émigra en Angleterre où il fut présenté à la famille d'Orléans. Bonaparte, qui, revenu à Paris, s'informa de la situation du chanoine d'Astros, fut informé que ce dernier avait pris un passeport pour Londres sous le nom de David. C'est suite à ses relations, en Angleterre, avec la princesse Louise-Adélaïde de Bourbon-Condé, qu'il accepta la fonction de supérieur des bénédictines de la rue Monsieur jusqu'à ce qu'il dusse quitter Paris pour rejoindre son évêché. Il désigna l'abbé Denis Frayssinous pour le remplacer dans ses fonctions auprès des bénédictines[1].

La crise du sacerdoce et de l'Empire a des conséquences durables sur l'abbé d'Astros : initialement très conciliant vis-à-vis du nouvel ordre issu de la Révolution française, il s'affirme après 1814 comme l'une des grandes figures du clergé intransigeant.

Évêque

À la suite de la restauration des Bourbons, il est nommé évêque d'Orange par le Pape le . Le diocèse n'étant pas été rétabli, du fait de la non validation du Concordat du 11 juin 1817, il est nommé évêque de Saint-Flour et du Puy le 21 février 1820. Cependant, l'évêché de Bayonne lui est proposé du fait de son climat plus tempéré qui serait plus favorable à sa santé dégradée par la prison, et son transfert est acté le 29 mai 1820. Il est sacré évêque à Notre-Dame de Paris le .

Son installation en tant qu'évêque a lieu le 13 août 1820. Bon canoniste et administrateur talentueux, il se montre un évêque zélé et effectue scrupuleusement la visite pastorale de son diocèse. Il réorganise dès son arrivée dans son diocèse le Petit séminaire de Larressore, puis crée en 1822 celui de Saint-Pé-de-Bigorre et en 1823 celui d'Oloron et bâtit un nouveau Grand Séminaire. En 1821, il rétablit les retraites ecclésiastiques (dont la dernière remontait à avant la Révolution), et fonde la même année les Missionnaires d'Hasparren (1826-1975, Prêtres adorateurs du Sacré-Cœur de Jésus) congrégation diocésaine sous le patronage du Sacré-Coeur. En 1825, il appelle dans son diocèse les Filles de la Croix, et fonde pour elles un noviciat à Igon et un à Ustaritz. En 1827, il fait adopter par son diocèse la liturgie d'Auch.

Son secrétaire particulier à Bayonne fut Charles-Thomas Thibault, par la suite nommé évêque de Montpellier. Ce secrétaire se fit souvent la voix de son évêque, déclamant les textes écrits par ce dernier qui prêchait avec difficultés[1].

En 1820 ou 1821, après l'avoir vu à l'œuvre, les habitants d'Orthez lui donnèrent la crosse de Saint François-de-Sales qui faisait partie du trésor de l'église d'Arudy[5].

Le 3 mars 1828, Mgr Denis Frayssinous, en démissionnant de sa charge de Ministre des Cultes, propose Mgr d'Astros pour lui succéder alors que ce dernier songe également à démissionner de sa charge d'évêque pour raisons de santé. Charles X choisit finalement François-Jean-Hyacinthe Feutrier à ce poste pour ne pas avoir à combattre l'intransigeance de Mgr d'Astros. En 1828, Paul-Thérèse-David d'Astros refuse l'archevêché de Besançon pour se consacrer à son diocèse de Bayonne[1].

Archevêque de Toulouse

L'abbé Berger, vicaire général de Toulouse, cherchait à ce que le meilleur évêque possible soit nommé dans le diocèse dont il était vicaire général au décès du cardinal de Clermont-Tonnerre, et son dévolu s'était porté depuis longtemps sur Mgr d'Astros. L'abbé Berger finir d'obtenir de Mgr Frayssinous la nomination de Mgr d'Astros. Ce dernier refuse d'abord la promotion mais cède à l'insistance de Mgr Frayssinous et accepte en le siège de Toulouse.

Il n'en prend possession que le 16 décembre à cause de la révolution de Juillet, suite à laquelle il s'efforce de faire observer par son clergé, de tendance nettement légitimiste, une attitude d'abstention à l'égard de la politique. Peu favorable au régime de Juillet et hostile au libéralisme, le prélat cherche en effet à obtenir la protection des autorités politiques dans l'intérêt du clergé et de la religion.

Pendant son épiscopat toulousain, Paul-Thérèse-David d'Astros s'attache à pourvoir en prêtres toutes les paroisses de son diocèse. Fidèle au gallicanisme modéré de Bossuet, le prélat se distingue cependant par une vive dévotion au Pape et promeut les dévotions à l'Immaculée Conception et au Sacré-Cœur. Soucieux de la formation de son clergé, il fait venir à Toulouse des professeurs sulpiciens et rétablit en 1834 les conférences ecclésiastiques. Il fonde également à Toulouse une société de prêtres missionnaires : les Prêtres adorateurs et contemplateurs du très saint Cœur de Jésus[6], aussi appelés prêtres du Sacré-Cœur de Toulouse, dont les statuts furent approuvés par Grégoire XVI, et dont fut issu le cardinal Sourrieu[1].

Il installe à Toulouse les Bénédictines de la rue Monsieur, dont il avait été le supérieur à Paris, pour redresser la fondation des bénédictines de l'Adoration perpétuelle du Très-Saint-Sacrement dans l'Hôtel Dubarry. Il modifia les constitutions des religieuses du Saint-Nom-de-Jésus, et y rétablit une observance plus étroite[1].

En 1833, il crée la bibliothèque de l'Oeuvre des bons livres, une des premières bibliothèques publiques[7].

Le 29 novembre 1840, Grégoire XVI le nomme prélat assistant au trône pontifical, et comte romain.

En 1844, il forme une commission consultative pour l'extinction de la mendicité, et institue une commission chargée de récolter des dons pour les nécessiteux de son diocèse. Il combat également pour la liberté de l'enseignement, et s'engage pour faire avancer le procès en béatification de Germaine Cousin, la bergère de Pibrac. En 1846, il consacre son archidiocèse au Sacré-Coeur.

Sentant ses forces faiblir, il se fait affecter en 1849 Jean-Marie Mioland, alors évêque d'Amiens, comme coadjuteur.

Cardinalat et décès

En 1850, au titre de sa constante fidélité au Saint-Siège et de sa résistance passive sous le régime napoléonien, il est créé cardinal-prêtre par Pie IX. Ne pouvant pas se rendre à Paris pour recevoir sa barrette, il la reçut dans sa chapelle privée des mains du cardinal Ferdinand-François-Auguste Donnet, archevêque de Bordeaux.

Il décède en odeur de sainteté le 29 septembre 1851 dans la maison des missionnaires diocésains de Toulouse. Son oraison funèbre fut prononcé par l'abbé Jean-Baptiste Caussette, qui écrivit par la suite sa biographie parue en 1853 et rééditée en 2010[1].

Son coeur fut extrait pour reposer dans l'église de l'ordre des missionnaires diocésains de Toulouse qu'il avait fondé : l'église du Calvaire de Toulouse (aujourd'hui appelée église Sainte-Marie-des-Anges, ou des Récollets)[1]. Son corps repose dans le chœur de la cathédrale Saint-Étienne de Toulouse (caveau nord) .

Vie privée

Il se levait à 5h du matin, commençait sa journée par une heure d'oraison. Il disait tous les jours sa messe avec un grand recueillement, et pendant le carême la disait à la cathédrale. Chaque tache de la journée avait sa plage horaire dédiée.

Son palais épiscopal ne sentait pas le luxe et le faste mondain. Il tenait son conseil tous les mardis et vendredis, et y portait toutes les lettres reçues et les réponses faites.

A 2h de l'après-midi, il se rendait à la cathédrale avec son secrétaire pour l'adoration du Saint-Sacrement. Suivait l'office des Vêpres, la finalisation de sa correspondance et la lecture de la théologie (notamment la théologie de Poitiers qu'il lisait de préférence). Après son diner il recevait les ecclésiastiques de la ville.

Il consacrait tous les revenus du secrétariat au grand séminaire, et déduisait de son traitement une partie pour les nécessiteux[1].

Opposition au mennaissisme

Dès 1820, il se montre résolument hostile aux idées de Félicité de La Mennais. Dans son mandement de Carême de 1832, l'archevêque de Toulouse dénonce les « doctrines corrompues » du mennaisisme. Il entreprend alors de faire dénoncer collectivement à Rome par l'épiscopat français les erreurs mennaisiennes : le , il fait adresser à Rome, sous la signature de treize évêques du Midi, une liste de cinquante-six propositions mennaisiennes censurées. C'est à Mgr d'Astros que le pape Grégoire XVI adresse le un Bref félicitant l'épiscopat français pour sa lutte contre les idées nouvelles ; l'archevêque fait publier le Bref dans la presse en juillet, ce qui aurait précipité l'évolution de Lamennais vers une rupture avec l'Église.

C'est également l'opposition au mennaisisme qui détermine Paul-Thérèse-David d'Astros à publier en 1843 contre Dom Guéranger la brochure L'Église de France injustement flétrie, dans laquelle il prend la défense du missel et du bréviaire parisiens contre les attaques des partisans du rite romain[8]. Dom Guéranger réplique à ces attaques en publiant en 1844 une Défense des Institutions liturgiques (formant la première partie de son quatrième tome des Institutions liturgiques paru en 1885)[9]. Paul-Thérèse-David d'Astros s'incline en 1846 dans son Examen de la "Défense" de Dom Guéranger[10].

Armoiries

Armoiries de Mgr d'Astros en 1831, en tant qu'archevêque de Toulouse et de Narbonne.

Son blason est celui de sa famille : d'azur, à trois étoiles d'or posées 2 et 1.

Les armes de Mgr d'Astros, en tant qu'archevêque de Toulouse et de Narbonne en 1831, sont surmontées, dans l'ordre, des éléments suivants :

  • la couronne ducale, élément adopté par les archevêques de Narbonne[11] ;
  • la croix de procession à double traverse (posée en pal derrière l'écu), insigne des archevêques ;
  • le chapeau ecclésiastique à 5 rangées de glands, en référence au titre honorifique de primat associé à l'archevêque de Narbonne.

Publications

Publications principales

  • Lettre aux habitans de la ville d'Orthez qui professent la religion protestante, datée du 15 octobre 1825, Paris, Impr. de Vignancour (Notice sur data.bnf.fr)
  • Seconde lettre aux habitans de la ville d'Orthez qui professent la religion protestante, où l'on montre que la première lettre qui leur a été adressée est restée intacte dans toutes ses parties, malgré la réponse, datée du 17 décembre 1825, Bayonne, Impr. de Duhart-Fauvet (Notice sur data.bnf.fr)
  • La vérité catholique démontrée, ou Lettres de Mgr l'évêque de Bayonne, actuellement archevêque de Toulouse, aux protestans d'Orthez, Toulouse, Impr. de J.-M. Douladoure, 1833 (Notice sur data.bnf.fr)
  • Règlement pour les oblations du diocèse de Toulouse, daté du 26 mars 1834, Toulouse, Impr. de A. Manavit, 1834, 11 p. (Lire en ligne)
  • Statuts Synodaux du Diocèse de Toulouse, Toulouse, Impr. de J.-M. Douladoure, 1837, 344 p. (Lire en ligne)
  • Mémoire au roi en son Conseil et aux Chambres, en faveur de la liberté d'enseignement, Toulouse, Impr. de A. Manavit, 1843, 40 p. (Notice sur data.bnf.fr)
  • L'Église de France injustement flétrie dans un ouvrage ayant pour titre : Institutions liturgiques, par le R. P. Dom Gueranger, abbé de Solesmes, Toulouse, Dalsol et Cie, 1843, 167 p. (Notice sur data.bnf.fr)
  • Notice sur le jubilé de Saint-Bertrand, Toulouse, A. Manavit, 1844 (Notice sur data.bnf.fr)
  • Exemple mémorable des aberrations de notre siècle en matière de religion, Toulouse : impr. de A. Manavit, 1845 (Notice sur data.bnf.fr)
  • Examen de la "Défense" de Dom Guéranger, et courte réfutation de sa lettre à Mgr l'archevêque de Reims, Toulouse, J.-M. Douladoure, 1846 (Notice sur data.bnf.fr)
  • La Bible mutilée par les protestants, ou Démonstration de la divinité des Écritures rejetées par la Réforme, Toulouse, Impr. de J.-M. Douladoure, 1847 (Notice sur data.bnf.fr)
  • Mémoire aux Chambres concernant le projet de loi sur la liberté d'enseignement en matière d'instruction secondaire, Toulouse, A. Manavit, 1847 (Notice sur data.bnf.fr)

Ordonnances

  • Ordonnance ... qui divise le Diocèse en Archidiaconés, ... et en règle l'asministration, datée du 24 août 1831, Toulouse, Impr. de A. Manavit, 1831, 11 p. (Lire en ligne)
  • Ordonnance ... pour l'établissement d'une caisse de prévoyance ecclésiastique, datée du 8 avril 1832, Toulouse, Impr. de A. Manavit, 1832, 8 p. (Lire en ligne)
  • Ordonnance ... portant organisation et règlement de l'Oeuvre des Bons Livres dans le Diocèse, datée du 25 mai 1833, Toulouse, Impr. de A. Manavit, 1833, 12 p. (Lire en ligne)
  • Ordonnance ... en exécution du mandement qui rétablit les conférences ecclésiastiques, datée du 10 mars 1834, Toulouse, Impr. de A. Manavit, 1834, 3 p. (Lire en ligne)
  • Ordonnance ... qui prescrit la fidèle observation des Statuts du Chapitre métropolitain, et lui donne un Règlement, datée du 2 juillet 1834, Toulouse, Impr. de A. Manavit, 1834, 20 p. (Lire en ligne)

Lettres pastorales et mandements

  • Lettre pastorale ... sur son arrivée dans sa ville épiscopale, datée du 23 décembre 1830, Toulouse, Impr. de A. Manavit, 1830, 8 p. (Lire en ligne)
  • Mandement ... pour la visite générale du Diocèse, daté du 12 janvier 1831, Toulouse, Impr. de A. Manavit, 1831, 10 p. (Lire en ligne)
  • Mandement ... pour le Carême de l'an de grâce 1831, daté du 28 janvier 1831, Toulouse, Impr. de A. Manavit, 1831, 11 p. (Lire en ligne)
  • Mandement ... qui ordonne des Prières publiques pour demander la cessation de la sécheresse, daté du 3 août 1831, Toulouse, Impr. de A. Manavit, 1831, 4 p. (Lire en ligne)
  • Mandement ... pour le Carême de l'an de grâce 1832, daté du 22 février 1832, Toulouse, Impr. de J.-M. Douladoure, 1832, 14 p. (Lire en ligne)
  • Mandement ... à l'occasion du Choléra-Morbus, daté du 7 avril 1832, Toulouse, Impr. de A. Manavit, 1832, 4 p. (Lire en ligne)
  • Mandement ... pour ordonner la continuation des prières à l'occasion du Choléra-Morbus, daté du 26 avril 1832, Toulouse, Impr. de A. Manavit, 1832, 7 p. (Lire en ligne)
  • Mandement ... pour le Carême de l'an de grâce 1833, daté du 2 février 1833, Toulouse, Impr. de J.-M. Douladoure, 1833, 6 p. (Lire en ligne)
  • Mandement ... qui ordonne des prières pour la cessation de la sécheresse, daté du 18 juillet 1832, Toulouse, Impr. de A. Manavit, 1832, 4 p. (Lire en ligne)
  • Mandement ... qui annonce la Retraite ecclésiastique fixée au mardi 24 du mois d'Août prochain, daté du 19 juillet 1832, Toulouse, 1832, 12 p. (Lire en ligne)
  • Mandement ... pour le Jubilé de Saint-Jérôme, daté du 5 avril 1833, Toulouse, Impr. de A. Manavit, 1833, 8 p. (Lire en ligne)
  • Mandement ... pour le Jubilé de Saint-Bertrand, daté du 5 avril 1833, Toulouse, Impr. de A. Manavit, 1833, 8 p. (Lire en ligne)
  • Lettre pastorale ... qui annonce la retraite ecclésiastique fixée au mardi 20 du mois d'Août prochain, datée du 28 juillet 1833, Toulouse, 1833, 4 p. (Lire en ligne)
  • Mandement ... pour le Jubilé accordé par notre Saint-Père, daté du 14 septembre 1833, Toulouse, Impr. de A. Manavit, 1833, 7 p. (Lire en ligne)
  • Mandement ... pour le rétablissement des conférences ecclésiastiques, daté du 22 janvier 1834, Toulouse, Impr. de A. Manavit, 1834, 20 p. (Lire en ligne)
  • Mandement ... pour le Carême de l'an de grâce 1834, daté du 22 janvier 1834, Toulouse, Impr. de A. Manavit, 1834, 7 p. (Lire en ligne)
  • Lettre pastorale ... qui annonce deux retraites ecclésiastiques, datée du 21 juin 1834, Toulouse, Impr. de A. Manavit, 1834, 4 p. (Lire en ligne)
  • Mandement ... qui annonce la condamnation faite par le Saint-Siège, d'un livre intitulé : Paroles d'un croyant (de Félicité de Lamennais), daté du 2 août 1834, Toulouse, Impr. de A. Manavit, 1834, 15 p. (Lire en ligne)
  • Mandement ... pour la Publication du Catéchisme qui doit être le seul enseigné dans son Diocèse, daté du 25 janvier 1835, Toulouse, Impr. de A. Manavit, 1835, 8 p. (Lire en ligne)
  • Mandement ... pour le Carême de l'an de grâce 1835, daté du 15 février 1835, Toulouse, Impr. de A. Manavit, 1835, 15 p. (Lire en ligne)
  • Mandement ... qui ordonne des prières publiques à l'occasion du Choléra-Morbus, daté du 14 août 1835, Toulouse, Impr. de A. Manavit, 1835, 4 p. (Lire en ligne)

Notes et références

  1. Jean Baptiste Caussette, Vie du cardinal d' Astros, Vaton, (lire en ligne).
  2. Louis-François Guérin, Dictionnaire de l'histoire universelle de l'Eglise,..., J. P. Migne, (lire en ligne)
  3. « Le futur cardinal d’Astros tente de récupérer les oeuvres d’art de Notre-Dame. – Traces Écrites : lettres autographes, manuscrits anciens et archives du moyen-âge à nos jours. » (consulté le )
  4. O. d’Haussonville, « L’Église romaine et les Négociations du Concordat (1800-1814) », 2e période, , p. 586–633 (lire en ligne, consulté le )
  5. « Crosse pastorale dite de saint François-de-Sales », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )
  6. Benjamin Rosier, La fondation de la congrégation des Prêtres du Sacré-Cœur de Jésus de Bétharram 1835-1877, 140 p. (lire en ligne)
    Mémoire de maîtrise, Histoire religieuse contemporaine, Année 1999-2000 Université de Pau et des Pays de l’Adour, Département d’Histoire Sous la direction de Madame Guinle-Lorinet
  7. Jean-Claude Faur, « La bibliothèque municipale de Toulouse au XIXe siècle », sur bbf.enssib.fr, (consulté le )
  8. Paul Droulers, Action pastorale et problèmes sociaux sous la monarchie de Juillet chez Mgr d'Astros, archevêque de Toulouse, censeur de La Mennais, Paris, Vrin, , 445 p.
  9. Dom Guéranger, « Institutions liturgiques - Tome IV », sur www.bibliotheque-monastique.ch (consulté le )
  10. Paul Thérèse David d' Astros, Examen de la "Défense" de Dom Guéranger, et courte réfutation de sa lettre à Mgr l'archevêque de Reims, Toulouse, J.-M. Douladoure, (lire en ligne)
  11. Il semble que les archevêques de Narbonne aient adopté la couronne ducale à partir de Pierre de Bonzi, peut-être à la suite de la publication du livre de Guillaume Besse, Histoire des Ducs, Marquis et Comtes de Narbonne, autrement appelés Prince des Gots, Ducs de Septimanie et Marquis de Gothie en 1660 où l'auteur, dans sa dédicace à François Fouquet, lui donne le titre de duc de Narbonne (Histoire générale de Languedoc, IV, p.259).

Voir aussi

Bibliographie

  • Jean Baptiste Caussette, Vie du cardinal d' Astros, Vaton, (lire en ligne).
  • Louis-François Guérin, Dictionnaire de l'histoire universelle de l'Eglise,..., J. P. Migne, 1854, pages 582 à 600 (Lire en ligne)
  • M. Jean-Joseph-Auguste-Paul-Raymond Castellan, Œuvres provençales du docteur L. d'Astros, avec une notice sur cet auteur, Remondet-Aubin, Aix-en-Provence, 1867. (Lire en ligne, consultée le )
  • Paul Droulers, Action pastorale et problèmes sociaux sous la monarchie de Juillet chez Mgr d'Astros, archevêque de Toulouse, censeur de La Mennais, Paris, Vrin, 1953, 445 p. (Notice sur data.bnf.fr)
  • Claude-Alain Sarre, Louise de Condé, Éditions Jean-Paul Gisserot (Collection Les classiques Gisserot de l'histoire), 2005 : Annexe VII: Courte biographie de l'Abbé d'Astros 1772/1851, p. 254-255 (Notice sur data.bnf.fr)
  • Joseph d’Haussonville, L’Église romaine et les Négociations du Concordat (1800-1814), publié dans la Revue des Deux Mondes, 2e période, tome 76, 1868 (p. 586-633).
  • Guillaume de Bertier de Sauvigny, Un épisode de la résistance catholique sous le Premier Empire : l’affaire d’Astros, dans Revue d’Histoire de l’Église de France, t. XXXV, n°125 , 1949, p. 49-58 (Lire en ligne)
  • Pierre Cubizolles, Le diocèse du Puy-en-Velay des origines à nos jours, p. 375, éditions Créer, Nonette (ISBN 2-84819-030-2) (Notice sur data.bnf.fr) (extraits)
  • Pierre Salies, Sainte-Marie-des-Anges, église des Récollets, dite église du Calvaire, et le faubourg saint-Michel du XVe siècle à nos jours, Toulouse, 1956, (lire en ligne sur Gallica)

Articles connexes

Liens externes

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