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Pailhac

Pailhac est une commune française située dans le sud-est du département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie.

Pailhac
Pailhac
Vue du village.
Blason de Pailhac
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Occitanie
Département Hautes-Pyrénées
Arrondissement BagnĂšres-de-Bigorre
Intercommunalité Communauté de communes Aure Louron
Maire
Mandat
Isabelle Robin
2020-2026
Code postal 65240
Code commune 65354
DĂ©mographie
Gentilé Pailhacais
Population
municipale
75 hab. (2020 en augmentation de 13,64 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 76 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 42° 54â€Č 32″ nord, 0° 22â€Č 08″ est
Altitude Min. 720 m
Max. 977 m
Superficie 0,99 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
DĂ©partementales Canton de Neste, Aure et Louron
LĂ©gislatives PremiĂšre circonscription
Localisation
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Pailhac
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Pailhac
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Pailhac
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Pailhac
Liens
Site web pailhac.free.fr

    Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Pays d'Aure, constituĂ© de la vallĂ©e de la Neste (en aval de Sarrancolin), de la vallĂ©e d'Aure (en amont de Sarrancolin) et de la vallĂ©e du Louron. ExposĂ©e Ă  un climat de montagne, aucun cours d'eau permanent n'est rĂ©pertoriĂ© sur la communedivers petits cours d'eau. La commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable composĂ© de deux zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.

    Pailhac est une commune rurale qui compte 75 habitants en 2020, aprĂšs avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Ses habitants sont appelĂ©s les Pailhacais ou Pailhacaises.

    GĂ©ographie

    Vue générale du village.

    Localisation

    La commune de Pailhac se trouve dans le département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie[I 1].

    Elle se situe Ă  43 km Ă  vol d'oiseau de Tarbes[1], prĂ©fecture du dĂ©partement, Ă  25 km de BagnĂšres-de-Bigorre[2], sous-prĂ©fecture, et Ă  22 km de Capvern[3], bureau centralisateur du canton de Neste, Aure et Louron dont dĂ©pend la commune depuis 2015 pour les Ă©lections dĂ©partementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie d'Arreau[I 1].

    Les communes les plus proches[Note 1] sont[4] : Arreau (0,8 km), JĂ©zeau (1,3 km), Lançon (2,5 km), FrĂ©chet-Aure (2,5 km), CadĂ©ac (2,6 km), Cazaux-Debat (2,6 km), Barrancoueu (2,7 km), Ris (3,4 km).

    Sur le plan historique et culturel, Pailhac fait partie du pays de la vallée d'Aure ou pays d'Aure, constitué de la vallée de la Neste (en aval de Sarrancolin), de la vallée d'Aure (en amont de Sarrancolin) et de la vallée du Louron (confluente à Arreau)[5].

    Carte de la commune de Pailhac et des proches communes.
    Communes limitrophes de Pailhac[6]
    Fréchet-Aure
    Arreau Pailhac JĂ©zeau

    Paysages et relief

    •  Pailhac dans les Hautes-PyrĂ©nĂ©es
      Localisation de Pailhac dans le département des Hautes-Pyrénées.

    Hydrographie

    Il n'y a pas de ruisseau ou cours d'eau qui traverse le village.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat des marges montargnardes », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[7]. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroßt rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[8].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[7]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 10,4 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 5,7 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 3,9 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 3] : 14,7 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation : 1 063 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 10 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 8,1 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[10] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[11] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Arreau Borderes », sur la commune d'Arreau, mise en service en 1943[12] et qui se trouve Ă  km Ă  vol d'oiseau[13] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 9,6 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 894,8 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[14]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Tarbes-Lourdes-PyrĂ©nĂ©es », sur la commune d'Ossun, mise en service en 1946 et Ă  44 km[15], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 12,2 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[16], Ă  12,6 °C pour 1981-2010[17], puis Ă  12,9 °C pour 1991-2020[18].

    Milieux naturels et biodiversité

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 5] est recensĂ©e sur la commune[19] : les « vallons forestiers et milieux subalpins en rive droite du bas Louron » (6 635 ha), couvrant 17 communes dont deux dans la Haute-Garonne et 15 dans les Hautes-PyrĂ©nĂ©es[20] et une ZNIEFF de type 2[Note 6] - [19] : la « vallĂ©e du Louron » (16 472 ha), couvrant 30 communes dont six dans la Haute-Garonne et 24 dans les Hautes-PyrĂ©nĂ©es[21].

    • Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
      Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
    • Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
      Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.

    Urbanisme

    Typologie

    Pailhac est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7] - [22] - [I 2] - [23]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 3] - [I 4].

    Une croix.

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (72,7 % en 2018), une proportion identique Ă  celle de 1990 (72,7 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (36,4 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (36,3 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (27,4 %)[24].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    • Carte en couleurs prĂ©sentant l'occupation des sols.
      Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
    • Photo aĂ©rienne en couleurs de la commune.
      Carte orthophotogrammétrique de la commune.

    Logement

    En 2012, le nombre total de logements dans la commune est de 45[I 5].
    Parmi ces logements, 59,6 % sont des résidences principales, 38,1 % des résidences secondaires et 2,2 % des logements vacants.

    Voies de communication et transports

    Cette commune est desservie par la route dĂ©partementale D 19.

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Pailhac est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© moyenne)[25]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[26].

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment l'Arros, le BouĂšs, le LĂšne. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-PyrĂ©nĂ©es rĂ©alisĂ©e dans le cadre du XIe Contrat de plan État-rĂ©gion, visant Ă  informer les citoyens et les dĂ©cideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[27]. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1999, 2009, 2014 et 2022[28] - [25].

    Pailhac est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. Un plan dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies a Ă©tĂ© approuvĂ© par arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral le pour la pĂ©riode 2020-2029. Le prĂ©cĂ©dent couvrait la pĂ©riode 2007-2017. L’emploi du feu est rĂ©gi par deux types de rĂ©glementations. D’abord le code forestier et l’arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral du , qui rĂ©glementent l’emploi du feu Ă  moins de 200 m des espaces naturels combustibles sur l’ensemble du dĂ©partement. Ensuite celle Ă©tablie dans le cadre de la lutte contre la pollution de l’air, qui interdit le brĂ»lage des dĂ©chets verts des particuliers. L’écobuage est quant Ă  lui rĂ©glementĂ© dans le cadre de commissions locales d’écobuage (CLE)[29]

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Pailhac.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des mouvements de sols liés à la présence d'argile et des tassements différentiels[30].

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 55,1 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (44,5 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 51 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 51 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 100 %, Ă  comparer aux 75 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[31] - [Carte 2].

    Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[32].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[25].

    Toponymie

    Extrait de la carte de Cassini (entre 1756 et 1789) situant Pailhac au nord-est d'Arreau.

    On trouvera les principales informations dans le Dictionnaire toponymique des communes des Hautes-Pyrénées de Michel Grosclaude et Jean-François Le Nail[33] qui rapporte les dénominations historiques du village :

    DĂ©nominations historiques :

    Étymologie : nom de domaine antique, du nom de personnage latin Palius et suffixe -acum (= domaine de Palius).

    Nom occitan : Palhac.

    Histoire

    Le nom de Pailhac vient peut-ĂȘtre de celui gallo-romain de Pallius qui aurait fondĂ© un domaine rural sur ce replat glaciaire. Pailhac est placĂ©e sous le patronage archaĂŻque de saint Étienne et fut le prieural de Jezeau au XIVe siĂšcle, puis une annexe au XVIIIe siĂšcle. Les Abayans, seigneurs les plus puissants du comtĂ© d'Aure, sĂ©nĂ©chaux d'Aure depuis le XIVe siĂšcle, avaient un chĂąteau sur Jezeau qui fut dĂ©truit par un incendie vers 1530 - 1540. Ils Ă©taient les seigneurs de la seigneurie de Jezeau et donc de Pailhac qui dĂ©pendait de Jezeau. Ils avaient comme armoiries un hĂ©ron de profil, tenant dans une patte une pierre et pour devise Melior vigilantia sommo, « La vigilance est prĂ©fĂ©rable au sommeil Â». Au XVIIIe siĂšcle, la seigneurie est achetĂ©e par François Dansin, avocat Ă  Vieille Aure, avec les Ă©conomies paternelles de celui-ci. Pailhac fut entiĂšrement dĂ©truit par un incendie en 1867 Ă  l’exception d’une maison et de l’église. L’architecture du village se caractĂ©rise par de grosses maisons rurales et des granges implantĂ©es le long des voies ; parmi les bĂątiments les plus anciens, on remarque la ferme Daniel de 1822 et la ferme Lamane de 1799. Ce sont des logis Ă  un Ă©tage et trois travĂ©es, couverts en ardoise.

    Cadastre de Pailhac

    Le plan cadastral napoléonien de Pailhac est consultable sur le site des archives départementales des Hautes-Pyrénées[34].

    Politique et administration

    Liste des maires

    La mairie en 2015.
    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    Les données manquantes sont à compléter.
    avant 1988 ? Dany Verstraete
    mars 2001 mars 2008 Joseph Loste
    mars 2008 en cours Isabelle Robin

    Historique administratif

    Sénéchaussée d'Auch, pays des Quatre-Vallées, vallée d'Aure, canton d'Arreau (depuis 1801)[35].

    Intercommunalité

    Pailhac appartient à la communauté de communes Aure Louron créée au et qui réunit 47 communes.

    Services publics

    Population et société

    Évolution dĂ©mographique

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[37]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2006[38]. En 2020, la commune comptait 75 habitants[Note 8], en augmentation de 13,64 % par rapport Ă  2014 (Hautes-PyrĂ©nĂ©es : +0,37 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    546358706377828471
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    667368696973635653
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    565453474945362524
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    211815212852716369
    2020 - - - - - - - -
    75--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[39] puis Insee Ă  partir de 2006[40].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    La population de Pailhac a atteint son niveau le plus Ă©levĂ© au milieu du XIXe siĂšcle (84 hab. en 1846) pour tomber Ă  15 en 1975. Depuis cette date, la tendance s’est inversĂ©e grĂące Ă  la proximitĂ© du bourg d’Arreau.

    Enseignement

    La commune dépend de l'académie de Toulouse. Elle ne dispose plus d'école en 2016[41].

    Économie

    Emploi

    Taux de chĂŽmage
    200820132018
    Commune[I 6]8,7 %2,3 %9,8 %
    DĂ©partement[I 7]7,7 %9,4 %9,8 %
    France entiĂšre[I 8]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population ĂągĂ©e de 15 Ă  64 ans s'Ă©lĂšve Ă  52 personnes, parmi lesquelles on compte 82,4 % d'actifs (72,5 % ayant un emploi et 9,8 % de chĂŽmeurs) et 17,6 % d'inactifs[Note 9] - [I 6]. En 2018, le taux de chĂŽmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supĂ©rieur Ă  celui du dĂ©partement, mais infĂ©rieur Ă  celui de la France, alors qu'il Ă©tait supĂ©rieur Ă  celui de la France en 2008.

    La commune est hors attraction des villes[Carte 3] - [I 9]. Elle compte 12 emplois en 2018, contre 4 en 2013 et 22 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi rĂ©sidant dans la commune est de 39, soit un indicateur de concentration d'emploi de 31,5 % et un taux d'activitĂ© parmi les 15 ans ou plus de 75,4 %[I 10].

    Sur ces 39 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 11 travaillent dans la commune, soit 29 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 81,6 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 7,9 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 10,5 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].

    Culture locale et patrimoine

    L'Ă©glise Saint-Étienne en 2015.
    Le lavoir en 2016.

    Lieux et monuments

    Tout Ă  cĂŽtĂ© au sommet d’un mamelon se dresse comme une sentinelle Ă  son poste la modeste chapelle du village. Église Saint-Étienne du XIIe siĂšcle d’origine romane comme l’indiquent le tympan-chrisme de la porte et la baie jumelĂ©e du clocher mur. La sacristie est datĂ©e de 1742 par une inscription encastrĂ©e dans le mur Ouest (feuille d’acanthe stylisĂ©e en marbre blanc) : « La sacristie a Ă©tĂ© construite en 1742; Antoine de Lastic Ă©tant Ă©vĂȘque, Bertrand Corpeyre curĂ©, ExupĂšre Duchan consul et Jean Prugent syndic. Â»

    La cloche unique en bronze Ă  inscription gothique de 1516, mentionne l'inscription suivante :

    « PATRINUS.MA. IOHAN †.DE.ABAYAN † ANA.DE.BINOS. TE.DEUM.L'AN.MIL CCCCC XXXXXXXX. »

    Les mots sont sĂ©parĂ©s par des petits caractĂšres gothiques disposĂ©s verticalement. Les caractĂšres † sont des mĂ©daillons rectangulaires, portant sur le champ une cloche bataillĂ©, marque du fondeur. Le parrain : Noble Jean d'Abayan Ă©tait seigneur de JĂ©zeau, et la marraine : Anne de Binos fille de noble François de Binos d’Arros avait Ă©pousĂ© noble Charles d’Abayan fils du prĂ©cĂ©dent suivant contrat passĂ© Ă  HĂšches en devant maĂźtre Dellan, notaire.

    Il vaut la peine de visiter cette chapelle, non point si vous voulez au titre de pĂšlerin mais comme touriste si vous cherchez de beaux points de vue. De lĂ  vous admirez un panorama dĂ©licieux. On dĂ©couvre au nord de la gorge de Sarrancolin, le Val d’Aspin, le vallon de Barrancoueu Ă  l’ouest, Ă  l’est celui de JĂ©zeau et au midi les deux ravissantes vallĂ©es d’Aure et du Louron et plus loin un immense amphithĂ©Ăątre de montagnes toutes poudrĂ©es de neige au sommet.

    HĂ©raldique

    Blason Blasonnement :
    Coupé, au premier d'azur à un escargot d'or posé sur la ligne de partition, au second de sinople à la fasce d'argent resarcelée de sable, chargée de l'inscription PAILHAC en lettres capitales aussi de sable.
    Commentaires : blason vérifié auprÚs de la mairie.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Dictionnaire toponymique des communes des Hautes-PyrĂ©nĂ©es - Michel Grosclaude, Jean-François Le Nail intĂ©grant les travaux de Jacques Boisgontier - Conseil GĂ©nĂ©ral des Hautes-PyrĂ©nĂ©es - Mission culture occitane - 4e trimestre 2000
    • Les sobriquets des villages aurois - Frantz-E. Petiteau - Editions Lacour - Cercle François Marsan - 3e trimestre 2003
    • Les vieilles inscriptions de la vallĂ©e d'Aure - AbbĂ© François Marsan - Editions Lacour

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
    2. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[9].
    3. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence d’espĂšces, d’association d’espĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
    6. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    7. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    9. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
    3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).

    Site de l'Insee

    Autres sources

    1. Stephan Georg, « Distance entre Pailhac et Tarbes », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    2. Stephan Georg, « Distance entre Pailhac et BagnÚres-de-Bigorre », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    3. Stephan Georg, « Distance entre Pailhac et Capvern », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    4. « Communes les plus proches de Pailhac », sur www.villorama.com (consulté le ).
    5. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 281-282.
    6. Carte IGN sous GĂ©oportail
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