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PĂ©gairolles-de-l'Escalette

PĂ©gairolles-de-l'Escalette (en occitan PegairĂČlas de l'Escaleta) est une commune française, situĂ©e dans le nord du dĂ©partement de l'HĂ©rault en rĂ©gion Occitanie.

PĂ©gairolles-de-l'Escalette
PĂ©gairolles-de-l'Escalette
Le village de PĂ©gairolles-de-l'Escalette vu depuis Camp Rouch.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Occitanie
DĂ©partement HĂ©rault
Arrondissement LodĂšve
Intercommunalité Communauté de communes du Lodévois et Larzac
Maire
Mandat
Frédéric Roig
2020-2026
Code postal 34700
Code commune 34196
DĂ©mographie
Gentilé Pégairollais
Population
municipale
156 hab. (2020 en augmentation de 7,59 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 4,9 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 43° 48â€Č 13″ nord, 3° 19â€Č 25″ est
Altitude 315 m
Min. 223 m
Max. 822 m
Superficie 32,13 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction LodĂšve
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de LodĂšve
LĂ©gislatives QuatriĂšme circonscription
Localisation
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PĂ©gairolles-de-l'Escalette
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PĂ©gairolles-de-l'Escalette
Liens
Site web pegairolles-de-l-escalette.fr

    ExposĂ©e Ă  un climat mĂ©diterranĂ©en, elle est drainĂ©e par la Lergue et par divers autres petits cours d'eau. La commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable : deux sites Natura 2000 (le « causse du Larzac » et « les contreforts du Larzac ») et quatre zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.

    PĂ©gairolles-de-l'Escalette est une commune rurale qui compte 156 habitants en 2020, aprĂšs avoir connu un pic de population de 513 habitants en 1836. Elle fait partie de l'aire d'attraction de LodĂšve. Ses habitants sont appelĂ©s les PĂ©gairollais ou PĂ©gairollaises.

    Toponymie

    La commune a été connue sous les variantes : valle Payguerolas (avant 817), cum valle Paigayrolles (884), vallis Pegarensis (975), vallam de Pegayrolas (11625), etc.

    Le nom PĂ©gairolles dĂ©rive de l'occitan pegairĂČla = sol argileux[1].

    Histoire

    Vue générale du village : carte postale (fin XIXe siÚcle - début XXe siÚcle)

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    mars 2001 En cours Frédéric Roig PS Permanent politique
    Ancien conseiller général, Député (2012-2017)
    Les données manquantes sont à compléter.

    GĂ©ographie

    Carte

    Communes limitrophes

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[3].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© suivant[2].

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 11,9 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 4,2 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 10,2 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15,7 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation : 1 323 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 9 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 3,2 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[5] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[6] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Les Plans », sur la commune des Plans, mise en service en 1994[7] et qui se trouve Ă  km Ă  vol d'oiseau[8] - [Note 3], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 10,3 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 1 611,3 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[9]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Millau », sur la commune de Millau, dans le dĂ©partement de l'Aveyron, mise en service en 1964 et Ă  38 km[10], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 10,7 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[11], Ă  10,9 °C pour 1981-2010[12], puis Ă  11,3 °C pour 1991-2020[13].

    RĂ©seau Natura 2000

    Site Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă  partir des directives habitats et oiseaux, constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 4].

    Un site Natura 2000 est dĂ©fini sur la commune tant au titre de la directive oiseaux, que de la directive habitats, le « causse du Larzac »[15]. D'une superficie de 29 556 ha, il fait partie des causses mĂ©ridionaux, un ensemble rĂ©gional original unique en Europe. Il est le plus grand ensemble de formations herbeuses sĂšches semi-naturelles en France et abrite un grand nombre d’espĂšces endĂ©miques. Ce site abrite 17 espĂšces d'oiseaux d'intĂ©rĂȘt communautaire pour la plupart liĂ©es pour leur reproduction et/ou leur alimentation aux milieux ouverts (dont le Bruant ortolan, le Pipit rousseline, l'Alouette lulu, la Pie-griĂšche Ă©corcheur, etc
 en effectifs bien reprĂ©sentĂ©es par rapport Ă  la moyenne nationale)[16] - [17].

    Un autre site relĂšve de la directive habitats[15] : « les contreforts du Larzac ». D'une superficie de 5 299 ha, ils constituent les premiers reliefs du Larzac qui surplombent le bassin de LodĂšve. Sa richesse est liĂ©e Ă  la conjonction des deux influences caussenarde et mĂ©diterranĂ©enne[18].

    Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 5] sont recensĂ©es sur la commune[19] : le « chaos dolomitique de Camp-Rouch » (1 514 ha), couvrant 3 communes du dĂ©partement[20] et le « chaos dolomitique de Lauroux » (1 309 ha), couvrant 4 communes du dĂ©partement[21] et deux ZNIEFF de type 2[Note 6] - [19] :

    • le « causse et contreforts du Larzac et montagne de la SĂ©ranne » (44 035 ha), couvrant 33 communes dont une dans l'Aveyron, deux dans le Gard et 30 dans l'HĂ©rault[22] ;
    • le « cours moyen de l'HĂ©rault et de la Lergue » (976 ha), couvrant 22 communes du dĂ©partement[23].
    • Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 Ă  PĂ©gairolles-de-l'Escalette.
    • Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
      Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
    • Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
      Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.

    Urbanisme

    Typologie

    Pégairolles-de-l'Escalette est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7] - [24] - [I 1] - [25].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de LodĂšve, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 19 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 2] - [I 3].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (88,8 % en 2018), une proportion identique Ă  celle de 1990 (88,9 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (46,5 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (42,3 %), cultures permanentes (6,1 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (2,7 %), prairies (2,4 %)[26].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de PĂ©gairolles-de-l'Escalette est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© trĂšs faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  un risque technologique, le transport de matiĂšres dangereuses, et Ă  un risque particulier : le risque de radon[27]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[28].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment la Lergue. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1992, 2014 et 2015[29] - [27].

    PĂ©gairolles-de-l'Escalette est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt du fait de la prĂ©sence sur son territoire. Un plan dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies (PDPFCI) a Ă©tĂ© approuvĂ© en juin 2013 et court jusqu'en 2022, oĂč il doit ĂȘtre renouvelĂ©. Les mesures individuelles de prĂ©vention contre les incendies sont prĂ©cisĂ©es par deux arrĂȘtĂ©s prĂ©fectoraux et s’appliquent dans les zones exposĂ©es aux incendies de forĂȘt et Ă  moins de 200 mĂštres de celles-ci. L’arrĂȘtĂ© du rĂ©glemente l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mĂ©gots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrĂȘtĂ© du rend le dĂ©broussaillement obligatoire, incombant au propriĂ©taire ou ayant droit[Note 9] - [30].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Pégairolles-de-l'Escalette.

    La commune est vulnĂ©rable au risque de mouvements de terrains constituĂ© principalement du retrait-gonflement des sols argileux[31]. Cet alĂ©a est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 38,1 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (59,3 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 140 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 134 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 96 %, Ă  comparer aux 85 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[32] - [Carte 2].

    Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[33].

    Risques technologiques

    Le risque de transport de matiĂšres dangereuses sur la commune est liĂ© Ă  sa traversĂ©e par des infrastructures routiĂšres ou ferroviaires importantes ou la prĂ©sence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matĂ©riau transportĂ©. Des dispositions d’urbanisme peuvent ĂȘtre prĂ©conisĂ©es en consĂ©quence[34].

    Risque particulier

    Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulĂ© dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du dĂ©partement sont concernĂ©es par le risque radon Ă  un niveau plus ou moins Ă©levĂ©. Selon la classification de 2018, la commune de PĂ©gairolles-de-l'Escalette est classĂ©e en zone 2, Ă  savoir zone Ă  potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs gĂ©ologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bĂątiments[35].

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[36]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2006[37].

    En 2020, la commune comptait 156 habitants[Note 10], en augmentation de 7,59 % par rapport Ă  2014 (HĂ©rault : +7,37 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    395401437451480513492503489
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    447430466420388386360374339
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    330309302254266262247220221
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    184168157159141137149144157
    2020 - - - - - - - -
    156--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[38] puis Insee Ă  partir de 2006[39].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Église Saint-Jean-Baptiste

    Économie

    Revenus

    En 2018, la commune compte 76 mĂ©nages fiscaux[Note 11], regroupant 139 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 19 600 â‚Ź[I 4] (20 330 â‚Ź dans le dĂ©partement[I 5]).

    Emploi

    Taux de chĂŽmage
    200820132018
    Commune[I 6]6,6 %6,4 %6,3 %
    DĂ©partement[I 7]10,1 %11,9 %12 %
    France entiĂšre[I 8]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population ĂągĂ©e de 15 Ă  64 ans s'Ă©lĂšve Ă  94 personnes, parmi lesquelles on compte 71,6 % d'actifs (65,3 % ayant un emploi et 6,3 % de chĂŽmeurs) et 28,4 % d'inactifs[Note 12] - [I 6]. Depuis 2008, le taux de chĂŽmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est infĂ©rieur Ă  celui de la France et du dĂ©partement.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de LodĂšve, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pĂŽle[Carte 3] - [I 9]. Elle compte 14 emplois en 2018, contre 16 en 2013 et 21 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi rĂ©sidant dans la commune est de 62, soit un indicateur de concentration d'emploi de 22,6 % et un taux d'activitĂ© parmi les 15 ans ou plus de 51,1 %[I 10].

    Sur ces 62 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 11 travaillent dans la commune, soit 18 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 87,1 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,6 % les transports en commun, 8,1 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,2 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].

    Activités hors agriculture

    13 Ă©tablissements[Note 13] sont implantĂ©s Ă  PĂ©gairolles-de-l'Escalette au [I 13]. Le secteur du commerce de gros et de dĂ©tail, des transports, de l'hĂ©bergement et de la restauration est prĂ©pondĂ©rant sur la commune puisqu'il reprĂ©sente 30,8 % du nombre total d'Ă©tablissements de la commune (4 sur les 13 entreprises implantĂ©es Ă  PĂ©gairolles-de-l'Escalette), contre 28 % au niveau dĂ©partemental[I 14].

    Agriculture

    Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siÚge dans la commune est de 8 lors du recensement agricole de 2020[Note 14] et la surface agricole utilisée de 622 ha[Carte 4] - [Carte 5].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • De nombreuses cavitĂ©s naturelles souterraines s'ouvrent sur le territoire de la commune.
    • Nombreux mĂ©galithes sur la commune, vestiges des habitants prĂ©hsitoriques.
    • Église Saint-Jean-Baptiste de PĂ©gairolles-de-l'Escalette.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Bernard Derrieu, PĂ©gairolles de l'Escalette : moments donnĂ©s, vingtiĂšme siĂšcle, LodĂšve, Charte LodĂ©vois-Larzac, coll. « Cahiers du LodĂ©vois-Larzac », , 61 p.
    • Bernard Derrieu, PĂ©gairolles de l'Escalette : Ă©lĂ©ments d'inventaire, volume 1, LodĂšve, Charte LodĂ©vois-Larzac, coll. « Cahiers du LodĂ©vois-Larzac » (no 6), , 214 p.
    • Bernard Derrieu, PĂ©gairolles de l'Escalette : Ă©lĂ©ments d'inventaire, volume 2, LodĂšve, Charte LodĂ©vois-Larzac, coll. « Cahiers du LodĂ©vois-Larzac » (no 6),
    • Albert Fabre, Histoire du Caylar, Le Cros, Les Rives, PĂ©gairolles-de-l’Escalette, Saint-FĂ©lix-de-L'HĂ©ras, Saint-Maurice, Saint-Michel, Sores, Montpellier, Impr. C. Boehm, coll. « Histoire des communes de l'HĂ©rault » (no 32), , 212 p.

    Fonds d'archives

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[4].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent Ă  maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[14].
    5. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence d’espĂšces, d’association d’espĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
    6. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    7. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    8. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    9. Le dĂ©broussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mĂštres (selon un principe du droit des assurances, tout propriĂ©taire est tenu d’assurer la protection de ses biens), et de 5 mĂštres de part et d’autre des voies privĂ©es y donnant accĂšs.
    10. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    11. Un mĂ©nage fiscal est constituĂ© par le regroupement des foyers fiscaux rĂ©pertoriĂ©s dans un mĂȘme logement. Son existence, une annĂ©e donnĂ©e, tient au fait que coĂŻncident au moins une dĂ©claration indĂ©pendante de revenus et l’occupation d’un logement connu Ă  la taxe d’habitation.
    12. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    13. L'Ă©tablissement, au sens de l’Insee, est une unitĂ© de production gĂ©ographiquement individualisĂ©e, mais juridiquement dĂ©pendante de l'unitĂ© lĂ©gale. Il produit des biens ou des services.
    14. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[40].
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
    3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
    4. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

    Site de l'Insee

    1. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
    2. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
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