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Nordhorn

Nordhorn est une ville de Basse-Saxe (Allemagne) située dans l'arrondissement du comté de Bentheim.

Nordhorn
Nordhorn
Blason de Nordhorn
Armoiries
Drapeau de Nordhorn
Drapeau
Administration
Pays Drapeau de l'Allemagne Allemagne
Land Drapeau de Basse-Saxe Basse-Saxe
Arrondissement
(Landkreis)
Comté de Bentheim
Bourgmestre
(BĂĽrgermeister)
Thomas Berling (SPD)
Code postal 48527–48531
Code communal
(GemeindeschlĂĽssel)
03 4 56 015
Indicatif téléphonique +49 5921
Immatriculation NOH
DĂ©mographie
Population 54 162 hab. ()
DensitĂ© 362 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 52° 26′ nord, 7° 04′ est
Altitude 23 m
Superficie 14 964 ha = 149,64 km2
Localisation
GĂ©olocalisation sur la carte : Allemagne
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Nordhorn
GĂ©olocalisation sur la carte : Basse-Saxe
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Nordhorn
Liens
Site web www.nordhorn.de

    Nordhorn est le chef-lieu du district du comté de Bentheim dans l'extrême sud-ouest de la Basse-Saxe près de la frontière des Pays-Bas et de la Rhénanie-du-Nord-Westphalie. Nordhorn est classée centre de ressources avec des fonctions partielles quant à l'aménagement du territoire.

    Origine du nom de la ville

    Vue du Povelberg

    Pour des explications sur l'origine du nom de Nordhorn et de ses quartiers, voir Étymologie de Nordhorn.

    GĂ©ographie

    Situation géographique

    La situation gĂ©ographique est Ă  52 degrĂ©s 26 minutes de latitude nord et 7 degrĂ©s 4 minutes de longitude est, Ă  une altitude de 23 mètres au-dessus du niveau zĂ©ro.

    La ville est située dans l'extrême sud-ouest de la Basse-Saxe, à proximité de la frontière avec les Pays-Bas et le Land de Rhénanie-du-Nord-Westphalie, sur la Vechte.

    La ville la plus proche du cĂ´tĂ© nĂ©erlandais est Hengelo, Ă  environ 20 km au sud-ouest de Nordhorn. Du cĂ´tĂ© allemand, MĂĽnster, Ă  environ 75 km au sud-est, et OsnabrĂĽck, Ă  environ 85 km Ă  l'est, sont les grandes villes les plus proches.

    Le paysage dans et autour de Nordhorn est marqué par la Vechte, le Vechtesee que traverse la Vechte, et par les canaux Nord-Sud-Kanal, Nordhorn-Almelo-Kanal et Vechte-Ems-Kanal.

    Climat

    climatogramme de Nordhorn

    Nordhorn se trouve dans la zone de climat tempéré d'Europe centrale. La température moyenne annuelle est de 8,5 degrés Celsius, la pression atmosphérique moyenne de 761,5 hectopascals, et la moyenne annuelle des précipitations de 700 à 800 millimètres. Le climat est subatlantique plutôt marqué par des hivers doux et des étés moyennement chauds.

    Extension de la ville

    Par des rattachements, la superficie du territoire de la ville s'est accrue jusqu'à 14.959 hectares. Cela correspond à la superficie de la principauté du Liechtenstein.

    Communes voisines

    Au nord de Nordhorn se trouvent la ville de Neuenhaus et la commune d'Osterwald. La commune de Wietmarschen borde Nordhorn au nord-est et à l'est. Au sud-est se trouve la commune d'Engden, au sud la commune d'Isterberg et la ville de Bad Bentheim. La limite ouest de la ville constitue en même temps une partie de la frontière avec les Pays-Bas.

    Quartiers de Nordhorn

    Anciennes communes : Altendorf, Bakelde, Bimolten, Bookholt, Brandlecht, Frensdorf, Frenswegen, Hesepe, Hestrup, Hohenkörben, Klausheide

    Nouveaux quartiers : Blanke, Blumensiedlung, Bussmaate, Deegfeld, Feldflur, Frensdorferhaar, Neuberlin, Oorde, Stadtflur, Streng, Wehrmaate

    Rattachements

    1. 25 juin 1921 Frensdorf
    2. 1er avril 1929 Frenswegen
    3. 1er juillet 1929 Des parties des communes d'Altendorf*, Bakelde*, Bookkolt, Hesepe et Brandlecht
    4. 1er mars 1974 Bimolten, Bookholt, Brandlecht, Hesepe, Hestrup, Hohenkörben et Klausheide
    • les territoires non rattachĂ©s d'Altendorf Bakelde formaient ensemble la nouvelle commune de Clausheide (Klausheide)

    Histoire

    Appartenances historiques

    Blason du comté de Bentheim Comté de Bentheim 1228-1806
    Drapeau du Grand-duché de Berg Grand-duché de Berg 1806-1811
    Drapeau de l'Empire français Empire français (Lippe) 1811-1814
    Drapeau du royaume de Hanovre Royaume de Hanovre 1814-1866
    Drapeau de la Prusse Royaume de Prusse (Province de Hanovre) 1866-1918
    Drapeau de la république de Weimar République de Weimar 1918-1933
    Drapeau de l'Allemagne nazie Reich allemand 1933-1945
    Drapeau de l'Allemagne occupée Allemagne occupée 1945-1949
    Drapeau de l'Allemagne Allemagne 1949-présent

    La structure du paysage de Nordhorn a été modelée il y a des millions d'années par les changements climatiques, en particulier par les périodes glaciaires. Les plus anciens dépôts, situés à environ deux mètres de profondeur, proviennent du Carbonifère. Au tournant du Crétacé et du Tertiaire, la croûte terrestre s'est ici formée en plissements plus petits. Dans le tertiaire moyen des températures subtropicales ont régné dans la plaine de Nordhorn. Ensuite a commencé un refroidissement croissant, qui a atteint son point culminant avec les périodes glaciaires. Après la fonte des dernières glaces, des cuvettes se sont formées. Des vents violents soufflaient sur la surface sans végétation des dunes. Encore aujourd'hui, on trouve dans les Tillenberge (montagnes) proches les restes d'un tel complexe de dunes. Les résultats de fouilles sur l'âge de la pierre récent et sur l'âge du bronze qui le suit attestent qu'il y a déjà six mille ans, des hommes s'étaient établis sur les plaines de sable de Nordhorn.

    Au cours de l'âge du fer, pluvieux et plus froid, la colonisation s'étend sur les hauteurs sèches des rives de la Vechte. Dans presque toutes les forêts de frênes, l'archéologue tombe sur les traces des établissements de l'âge du fer, bases pour les futures paysanneries de Frensdorf, Bookholt, Altendorf, Hesepe et Bakelde.

    De 12 av. J.-C. à 10 apr. J.-C., les tribuns militaires romains Drusus, Tibère, Germanicus et Varus ont entrepris au total treize campagnes dans la Germanie encore libre à cette époque. De leur camp de Xanten ces troupes romaines auraient souvent fait des incursions dans les pays des Chamaves et des Tubantes, les habitants de l'aire d'établissement de Nordhorn. Les Romains utilisaient probablement les rives préhistoriques de la Vechte et les « passerelles » de sable le long des marais comme voies militaires. Cette liaison terrestre d'Ouest en Est devait devenir une route commerciale importante, qui reliait des villes comme Bruxelles, Amsterdam, Brême et Hambourg.

    Vers la fin du IVe siècle, avec le début de la migration des peuples, les Saxons venus du nord ont pénétré vers l'ouest. Ils ont refoulé les Tubantes plus à l'ouest dans la Twente. Après la conquête de la Saxe par Charlemagne est née la première ligne de démarcation entre Francs et Saxons, comme frontière intérieure. Elle a survécu largement aux vicissitudes de l'histoire et demeure encore à ce jour la frontière avec les Pays-Bas.

    En l'an 687 l'évêque Wilfrid d'York envoya outre-Manche des missionnaires pour la christianisation de l'ancien pays tubante. Willibrord fonda le diocèse d'Utrecht et Werenfrid diffusa le christianisme dans la vallée de la Vechte. Vers l'an 800 l'agglomération de Nordhorn fut rattachée à l'évêché de Münster. L'évêque Liudger édifia une église de bois sur un éperon rocheux dans la Vechteaue. Vers l'an 900 le nom de l'agglomération (épelé "Northhornon") est pour la première fois mentionné sur le livre de comptes du monastère de Werden sur la Ruhr.

    En l'an 1180 les comtes de Bentheim acquirent le Gogericht (de) {droit de rendre la justice] pour Nordhorn. Ils édifièrent un château sur une île au milieu de la Vechte. Jusqu'à 1912 subsistaient des restes de ce château. Aujourd'hui se trouve à son emplacement l'église catholique Saint-Augustin. Grâce à la Mühlendamm [digue des moulins] posée par l'homme et à deux moulins, on réussit à réguler le niveau la Vechte et à coloniser l'île. On a - probablement sous l'influence de Wasserbauer néerlandais - aménagé d'autres canaux, dénommés Binnenvechten, qui subdivisaient l'île probablement en six îles plus petites. Avec la construction de deux "Torbrücke" ("ponts-barbacanes") et sous la protection du Wasserburg on pouvait la défendre contre les agresseurs plus facilement que l'ancienne colonie autour de l'église du marché. L'actuelle grand-rue devrait déjà alors passer sur la Vechteinsel, qui s'était à présent développée en place commerciale attrayante. Les négociants et armateurs s'établirent là - une place du marché apparut. Le nom de Nordhorn fut désormais utilisé pour la nouvelle agglomération à l'entrée de la ville, tandis que l'ancienne colonie autour de l'église du marché fut appelée "Alte Dorf" ("Vieux village") et garde aujourd'hui le nom d'Altendorf.

    Nordhorn avait acquis une position-clé sur la route de Flandre, au croisement de l'actuelle route fédérale 213 et de la route fédérale 403. Des marchandises et des biens en provenance de Scandinavie et des villes de la ligue hanséatique étaient acheminées par Nordhorn vers les places commerciales de l'Ouest, jusqu'à Paris.

    La Vechte était déjà navigable à partir de Schüttorf. C'est au commerce entre ces deux villages et au fait que les bateliers utilisaient une corne de brume pour s'avertir mutuellement, que Nordhorn ("Corne du Nord") doit peut-être son nom. Heinrich Specht en revanche, dans sa Chronique de la ville de 1941, voit comme plus probable que le nom de Nordhorn dérive de l'éperon de terre d'abord colonisé, qui, du Nord, s'enfonçait comme une corne dans la vallée de la Vechte. Depuis les années 1970 est érigé, près de l'ancien port de la Tuter, un monument de bronze qui commémore les débuts de la navigation intérieure.

    La Vechte est longue d'environ 167 km et avait au Moyen Ă‚ge un accès direct Ă  la mer : elle passait près de Zwolle (dans le Zuiderzee), qui Ă  l'Ă©poque n'Ă©tait pas encore sĂ©parĂ© de la mer du Nord, et a constituĂ© de longs siècles le centre du commerce maritime nĂ©erlandais. Après la conquĂŞte des terres sur la mer lors des temps modernes, elle se jette aujourd'hui au nord de Zwolle dans la Zwarte Water, un affluent de l'IJsselmeer crĂ©Ă© Ă  partir du Zuiderzee après la construction de la digue de clĂ´ture.

    Dès 1160 les premiers grès de Bentheim ont été acheminés par bateau vers les Pays-Bas. En une année, jusqu'à mille deux cents grues de fret, bacs et barges jetaient l'ancre ici et apportaient leurs marchandises aux Pays-Bas. La Steinmaate devint un entrepôt de stockage. La rue du même nom rappelle encore aujourd'hui que le grès de Bentheim était exporté d'ici vers de nombreux pays. Ainsi par exemple des édifices comme le Palais royal à Amsterdam, mais aussi de nombreux moulins, églises, écluses, mairies et autres bâtiments publics furent construits avec le célèbre grès de Bentheim. Les bateaux ramenaient au retour des épices, des textiles, du papier, ainsi que des produits alimentaires et de dégustation comme le café, le thé, le cacao et le tabac. Le commerce, l'artisanat et l'agriculture furent jusqu'au milieu du XIXe siècle les principales bases de l'économie dans la région. La navigation sur la Vechte, le canal Vechte-Ems, le canal Nordhorn-Almelo, le canal Sud-Nord et le canal Coevorden-Picardie formaient à cette époque avec le transit d'importantes activités productives. La ville était dans ces siècles-là le rendez-vous de riches négociants, d'armateurs et de bateliers.

    En 1379, le neuvième jour après la Pentecôte, le comte Bernard Ier octroya à Bentheim les droits d'une ville et lui accorda en 1416 le privilège (pour le grès ?). La colonie villageoise sise entre les bras de la Vechte était devenue importante pour les comtes de Bentheim comme plaque tournante commerciale. Avec l'essor économique, la vie culturelle a également atteint un sommet ces années-là. Des chanoines réguliers augustins fondèrent en 1394 le monastère de Marienwolde à Frenswegen. Grâce à des fondations et des dons, ce monastère fut connu au-delà des frontières comme le « paradis de la Westphalie ». Après la sécularisation par Napoléon en 1806, le comte de Bentheim entra en possession des installations et des terres monastiques. Le peuplement sur des millénaires et les 625 années précédentes d'histoire de la ville n'ont laissé subsister que peu de témoins architecturaux des temps anciens à côté du monastère de Marienwolde.

    Ă€ l'instar des Ă©glises de style roman tardif dans la Westphalie voisine, des Ă©glises des furent construites au XIIIe siècle en grès de Bentheim. Les fonts baptismaux de Brandlechter est la seule Ĺ“uvre d'art conservĂ©e de cette pĂ©riode. TĂ©moin du XVe siècle : la vieille Ă©glise sur le marchĂ©. Elle a Ă©tĂ© construite sous l'influence nĂ©erlandaise dans le style gothique tardif, et consacrĂ©e en l'honneur de saint Liudger, le fondateur de la première Ă©glise de Nordhorn. Trois gĂ©nĂ©rations ont vraisemblablement travaillĂ© Ă  cette impressionnante Ă©glise-halle Ă  trois nefs. Le clocher avait Ă  l'origine 102 mètres de haut et Ă©tait placĂ©, comme tour de garde et tour d'incendie, sous la responsabilitĂ© du Conseil de la ville. Lors d'une grave tempĂŞte la flèche du clocher s'effondra sur la place du marchĂ© sise devant l'Ă©difice. La nouvelle flèche Ă©tait nettement moins haute (environ 70 mètres) et permĂ©able au vent. Lors d'une restauration de l'intĂ©rieur de l'Ă©glise, des peintures murales gothiques ont Ă©tĂ© dĂ©gagĂ©es en 1967 dans le secteur du chĹ“ur: les « images d'apĂ´tres de Nordhorn ». Elles montrent les douze apĂ´tres et diverses scènes bibliques. Les peintures ont Ă©tĂ© alors conservĂ©es parce qu'on n'est pas parvenu Ă  se mettre d'accord sur ce qu'on devait en faire (d'après le règlement des Ă©glises calvinistes de la confession rĂ©formĂ©e introduite en 1588 Ă  Bentheim par le comte Arnold II, on doit renoncer aux images et Ă  la dĂ©coration dans les lieux de culte). Puis, lors d'une rĂ©novation Ă  la fin des annĂ©es 1990, on a redĂ©couvert ces images, et le consistoire a dĂ©cidĂ© de les recouvrir de papier de riz, car elles semblaient trop prĂ©cieuses pour les badigeonner purement et simplement de peinture.

    DĂ©jĂ  fortement dĂ©cimĂ©e par des guerres et des Ă©pidĂ©mies, la ville a dĂ», aux XVIIe et XVIIIe siècles, endurer plusieurs occupations et passages de troupes. Pendant la guerre de Quatre-Vingts Ans des NĂ©erlandais contre les Espagnols pour leur libertĂ©, Nordhorn fut un point de passage pour les troupes espagnoles, puisque le comtĂ© voisin de Lingen faisait partie de leur territoire. Le prince de Parme a dĂ» temporairement camper autour de Nordhorn avec 6 000 soldats.

    Pendant la guerre de Trente Ans la Suède, la Hesse-Cassel, des troupes de Lunebourg et des troupes impériales ont traversé Nordhorn par l'ancienne route militaire et commerciale de Flandre : tous voulaient se nourrir des maigres récoltes. Il resta pourtant tout juste le temps à la ville pillée de se relever des dommages de la guerre. Mais déjà, quelques années plus tard, l'évêque belliqueux Christoph Bernhard, comte von Galen, de Münster, menait contre les Pays-Bas dans la plaine de Nordhorn une guerre qui s'acheva en 1666 avec par la « paix de Nordhorn ».

    À l'époque de Napoléon, Nordhorn se remit à bourdonner d'activité industrieuse. Au cours de ces années la zone de commerce se développa sur la Vechte ; deux ports ont marqué l'image de la ville. Le Blocus Continental de Napoléon, dirigé contre le commerce anglais, fit de Nordhorn, à partir de 1806, un haut-lieu de la contrebande. Les vastes étendues de landes et de marécages ont favorisé ce commerce lucratif.

    Par suite de la réorganisation du paysage politique de l'Europe lors du Congrès de Vienne (1814-1815), le commerce de transit, jusque-là florissant à Nordhorn, subit un nouveau coup d'arrêt. La frontière d'État devint une frontière douanière, ce qui retira à Nordhorn les bases de son commerce vers l'ouest. Dans les années qui suivirent, la ville s'appauvrit. Comme la Vechte s'ensablait, et ne pouvait être aménagée de façon plus moderne, le transport fluvial tomba également au point mort. Les citadins se firent agriculteurs, les commerçants et les transporteurs quittèrent Nordhorn. Seul l'atelier de tissage local offrait encore des possibilités de revenus ; des familles entières émigrèrent en Amérique.

    L'année 1839 est considérée comme l'année de fondation de l'industrie textile de Nordhorn. Le premier atelier de tissage mécanique rapide a été être construit sur la Handelsstraße par Willem Stroink d'Enschede. On y transformait le coton, on y tissait le calicot et le watertwist. Jan van Delden en 1864, puis Josef Povel et Hermann Kistemaker en 1851 fondèrent d'autres entreprises. La production textile fut un stimulant pour l'économie souffrante. Le progrès fit son entrée avec l'industrialisation croissante. La première pierre était posée pour le développement de l'une des plus grandes villes textiles allemandes.

    Le maire de la ville Ă©tait, de 1843 Ă  1872, le pharmacien et industriel chimiste Ernst Firnhaber, dont la maison se tenait dans la grand-rue, au cĹ“ur de la vie sociale de l'Ă©poque. Avec ses proportions classiques, elle est le dernier exemple architectural d'une majestueuse maison bourgeoise du XVIIIe siècle. Derrière sa pharmacie, il dirigeait la première fabrique de quinine d'Allemagne. En 1843, 32 403 livres d'Ă©corce de quinquina ont Ă©tĂ© traitĂ©es et exportĂ©s. Les fabricants Ludwig Povel, Bernhard Rawe, Bernhard Niehues et Friedrich DĂĽtting fondèrent de 1872 Ă  1897 d'autres entreprises textiles, qui, jusqu'en ce dĂ©but du XXIe siècle approvisionnent encore en partie le marchĂ© intĂ©rieur et international.

    Dans les années 1890 Nordhorn fut inclus dans un réseau de voies d'eau artificielles. Sur l'Ems, le canal Dortmund-Ems et le canal Vechte-Ems, on transportait le charbon de la Ruhr, vers le centre textile en pleine expansion. Avec le canal Nordhorn-Almelo on s'occupa du raccordement au réseau de voies d'eau néerlandais, et avec la construction du canal nord-sud le commerce de la tourbe fut stimulé. Même si aujourd'hui tous ces canaux n'ont plus d'importance pour la navigation utilitaire, leur valeur pour les loisirs est cependant très appréciable.

    La voie ferrĂ©e de Bentheim a raccordĂ© en 1895 les chemins de fer au rĂ©seau international. Dans les diffĂ©rentes entreprises textiles ces annĂ©es-lĂ  environ mille cinq cents personnes ont trouvĂ© un emploi. Au XXe siècle, la crise Ă©conomique mondiale des annĂ©es 1920 a amenĂ© de nombreux demandeurs d'emploi de toutes les rĂ©gions du Reich Ă  s'acheminer vers Nordhorn. Jusqu'en 1939, le nombre d'habitants de Nordhorn a crĂ» jusqu'Ă  23 457 ; il est d'ailleurs frappant de constater qu'Ă  peine un tiers des habitants est nĂ© Ă  Nordhorn. L'essor Ă©conomique inouĂŻ a valu ces annĂ©es-lĂ  Ă  Nordhorn le surnom de « petite AmĂ©rique ».

    Le Troisième Reich a lui aussi laissé ses traces à Nordhorn. La petite communauté juive a été broyée. La synagogue a été entièrement détruite, une plaque commémorative dans la rue de la Synagogue le rappelle. L'ancienne route commerciale de Flandre été utilisée comme route militaire par les troupes allemandes, qui ont le 10 mai 1940 envahi les Pays-Bas. Une partie de la population a vécu cette époque, avec des sentiments très mitigés - on était malgré tout liés par-delà la frontière avec les voisins hollandais par des liens de parenté et d'amitié. Sur ces liens ont pu s'édifier en particulier l'aide aux persécutés et les mouvements de résistance. Adolf Pazdera et Ferdinand Kobitzki, du KPD de Nordhorn - fonctionnaires et secrétaires syndicaux - ont été poursuivis à plusieurs reprises, puis assassinés dans des camps de concentration respectivement en 1943 et 1944.

    Après la fin de la guerre sont arrivĂ©es Ă  Nordhorn, venant des ex-territoires allemands de l'Est, près de dix mille personnes, qui ont trouvĂ© lĂ  une nouvelle patrie. La ville a bientĂ´t comptĂ© plus de 40 000 habitants. Un nouveau quartier d'environ 13 000 habitants, la Blanke, s'est construit.

    Des sociétés de construction de logement d'utilité publique et des initiatives privées ont fait de Nordhorn la ville de la maison individuelle. Les énormes prestations de la construction exigeaient aussi une extension et une modernisation de l'administration communale - Nordhorn a construit un nouvel hôtel de ville, les bâtiments de l'administration du Kreis, de l'Agence pour l'emploi et du Tribunal civil sur le périphérique. Le nouveau tribunal se tient à présent dans la Seilerbahn.

    La première piscine couverte d'Allemagne du nord-ouest construite après 1 945 a pu ĂŞtre inaugurĂ©e, la construction de nouvelles Ă©coles, de gymnases et terrains de sport, de la Salle de concert et de théâtre, et du parc de la Ville ont conduit Ă  la relance de l'amĂ©nagement urbain.

    Religions

    On ignore quand la première église a été construite à Nordhorn. La tradition veut toutefois qu'elle se soit tenue au Gildkamp et ait reçu son nom de saint Liudger (Ludger). Liudger a été l'un des premiers missionnaires de cette région ; en 804, il devint le premier évêque de Münster. Il mourut en 809 à Billerbeck.

    Au nord-ouest du territoire de la ville, Ă  Frenswegen, le monastère de chanoines rĂ©guliers St-Marienwolde a Ă©tĂ© fondĂ© en 1394 par des moines augustins. Son Ă©glise consacrĂ©e en 1 445 a Ă©tĂ© dĂ©truite en 1881 par la foudre. Le monastère Ă©tait d'une grande importance pour le comtĂ© de Bentheim et largement au-delĂ . Peu Ă  peu les bâtiments du monastère se sont Ă©levĂ©s, puis, au dĂ©but du XVe siècle, la première Ă©glise.

    Ă€ Nordhorn fut en mĂŞme temps construite une plus grande Ă©glise. Le 6 juillet 1445 les deux Ă©glises furent consacrĂ©es par l'Ă©vĂŞque de MĂĽnster. Le saint patron de l'Ă©glise Ă  Nordhorn Ă©tait de nouveau saint Liudger. L'Ă©glise Ă  triple nef du marchĂ© (gothique tardif) a Ă©tĂ© construite en grès de Bentheim, et domine depuis cette Ă©poque, avec sa tour de 71 mètres, le panorama de la ville.

    Après la Réforme (1517) le comte Arnold Ier, et avec lui la presque totalité du comté, adopta en 1544 la confession luthérienne, l'église Saint-Liudger du marché fut désormais un temple luthérien. En 1588 le comté de Bentheim dirigé par le comte Arnold II contrevint à la confession réformée. Ce dernier avait été, pendant des études à Strasbourg, en contact avec la doctrine de Jean Calvin. Par son mariage avec la comtesse Magdalena de Neuenahr apparut un nouveau lien au calvinisme, car son épouse se déclara elle aussi pour la confession réformée. Depuis, l'église du marché est un lieu de culte réformé. Les rares catholiques restés à Nordhorn durent tout d'abord assister à la messe dans le monastère de Frenswegen.

    Église catholique Saint-Augustin

    En 1578 les chanoines réguliers augustins achetèrent, à Nordhorn, le château sur la Vechteinsel. Dans ce manoir, ils édifièrent entre autres une chapelle. Les catholiques retrouvaient à présent eux aussi un lieu, même petit, pour célébrer la messe. En 1712 une petite église fut construite à côté du château. Les chanoines augustins élurent pour premier patron de cette église - à côté de saint Liudger - le patron de leur Ordre, saint Augustin.

    À l'époque de la sécularisation par le Recès de la Diète d’Empire le monastère de Frenswegen fut conservé en 1809. 1824 fut une année significative pour la communauté de Saint-Augustin : le comté, qui avait durant des siècles fait partie des évêchés d'Utrecht et de Münster, fut rattaché au diocèse d'Osnabrück, qui éleva la communauté des augustins au rang de paroisse. Le premier curé fut le chanoine augustins Johann B. Cordes, qui était depuis 1810 responsable de la communauté.

    En 1826, le château fut transformĂ© en Ă©glise. Ă€ la fin du XIXe siècle, la communautĂ© s'est dĂ©veloppĂ©e très rapidement. C'est pourquoi l'on a projetĂ© la construction d'une nouvelle grande Ă©glise sur la place du château sur la Vechte. Le château a Ă©tĂ© dĂ©moli. L'architecte Keith, de Hambourg, a trouvĂ© pour la nouvelle Ă©glise des modèles en Italie, par exemple le PanthĂ©on de Rome ou l'Ă©glise San Giorgio Ă  Venise. Le plan de l'Ă©glise est octogonal. L'ouvrage a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© entre 1911 et 1913, et la consĂ©cration de l'Ă©glise cĂ©lĂ©brĂ©e. En mĂŞme temps que l'Ă©glise le clocher a Ă©tĂ© construite. Pour ne pas gâcher l'effet de la coupole, il en est un peu Ă©loignĂ©. Une arcade Ă  deux Ă©tages relie le clocher Ă  l'Ă©glise. Il fait 45 mètres de haut et abrite quatre cloches. La coupole de l'Ă©glise - une particularitĂ© d'Allemagne du Nord - marque la silhouette de Nordhorn. Au-dessus de la coupole massive de fer et de bĂ©ton, s'enroule une coupole extĂ©rieure de bois recouverte de cuivre, couronnĂ©e d'une lanterne. La hauteur totale est de 35 mètres. Après la deuxième guerre mondiale on a fondĂ© Ă  Klausheide une Ă©glise secondaire, dont le patron est de nouveau saint Liudger (Sanctus Ludgerus).

    MĂ©morial de la synagogue

    Les chrétiens luthériens de Nordhorn ont dépendu d'abord de Lingen, puis de Bentheim. Après la création d'une paroisse proprement luthérienne, on a construit en 1929-1930 l'église de la Croix. Aujourd'hui, on compte environ 20 % des habitants de Nordhorn pour la confession luthérienne, et il y a quatre églises luthériennes dans le secteur de la ville (l'église de la Croix, l'église du Christ, l'église Martin-Luther, et l'église Michaelis).

    Il y a en tout à Nordhorn douze temples, dont sept n'ont été créés qu'après la Seconde Guerre mondiale.

    La synagogue de Nordhorn a été détruite lors de la nuit de Cristal en 1938. Les habitants juifs ont émigré ou ont été déportés et assassinés. Un mémorial le rappelle aujourd'hui.

    Population

    Nordhorn compte 53 674 habitants (Ă©tat au 31 dĂ©cembre 2007) sur une superficie de 149,64 kilomètres carrĂ©s, la densitĂ© de la population de la ville est donc de 359 habitants par kilomètre carrĂ©.

    28,14 % des habitants de Nordhorn sont chrétiens réformés évangéliques, 21,05 % sont luthériens, 29,19 % catholiques, et 21,64 % sont membres d'une autre communauté religieuse ou sans confession.

    Croissance de la population

    (respectivement au 31 décembre)

    Année Habitants
    1815980
    18511 356
    18641 500
    18952 041
    19003 000
    192918 000
    193320 000
    196139 449
    198048 500
    199049 000
    199649 000
    Année Habitants
    199751 500
    199851 809
    200051 855
    200151 974
    200252 479
    200352 479
    200453 105
    200553 093
    200653 156
    200753 674

    Politique

    Conseil municipal

    En vertu des élections municipales du 10 septembre 2006 les 43 sièges au Conseil de la ville de Nordhorn se répartissent comme suit:

    Parti Sièges Gains/Pertes par rapport à 2001
    SPD17 sièges-2 sièges
    CDU16 sièges-2 sièges
    Initiative Pro Grafschaft3 sièges+3 sièges
    GRÜNE2 siègesinchangé
    FDP2 siègesinchangé
    DKP2 sièges+1 siège

    En outre, la maire (Meinhard HĂĽsemann, SPD) est membre, avec droit de vote, du conseil municipal.

    Jumelage de villes

    Culture et attractions touristiques

    Salle de concert et de théâtre

    La salle de concert et de théâtre sert avant tout aux représentations de pièces de théâtre, comédies musicales et concerts, classiques et modernes. Le bâtiment, rénové en 2002, offre 470 places; il faut mentionner la conception, par l'artiste Ernst Caramelle, du mur du foyer.

    Ancien atelier de tissage

    L'ancien atelier de tissage est le bâtiment de tissage de l'ancienne usine textile Povel, construit en 1949 / 50. Après le coĂ»teux assainissement du sol sur l'emplacement de l'usine, prĂ©cĂ©dĂ© d'une dĂ©molition de la plupart des bâtiments, l'ancien atelier de tissage a Ă©tĂ© dĂ©veloppĂ© en un centre culturel et touristique, inaugurĂ© en 1999. Outre les manifestations temporaires, y est exposĂ© sur une superficie d'environ 400 m², sur la base de des machines en Ă©tat de fonctionner, le processus complet de production d'une usine textile.

    Dans le bâtiment de l'ancien atelier de tissage se trouvent en outre la brasserie du comté, un bistro musical avec de la musique "live", et la Ems-Vechte-Welle, radio régionale pour le comté de Bentheim et le pays d'Ems.

    Musée de la ville Povelturm

    Ă€ environ 300 m de l'ancien atelier de tissage se trouve le musĂ©e de la ville Povelturm, une ancienne cage d'escalier de la filature - construite en 1906 - de l'usine textile Povel. LĂ  se tient, en plus des manifestations spĂ©ciales, l'exposition permanente La Ville de Nordhorn et l'histoire du textile au XXe siècle. L'exposition traite en particulier du design de la mode et de la publicitĂ© dans les produits textiles de Nordhorn. Sous le toit en verre de la tour, haut de 26 m, se trouve un cafĂ©.

    Musée de la navigation

    Dans la Lingener Straße se trouve le Musée de la navigation, qui expose des objets datant de l'époque de la navigation en péniche à Nordhorn.

    Galerie de la ville

    Les dĂ©buts de la Galerie de la ville remontent Ă  l'annĂ©e 1961, quand on organisait bĂ©nĂ©volement des expositions dans la salle de théâtre et de concert. Depuis 1999, la Galerie de la ville se situe dans deux pavillons, dans l'ancien atelier de tissage. Ils ont Ă©tĂ© conçus par l'artiste irlandais Craig Stephen et font environ 460 m². Y trouvent place principalement des expositions d'art contemporain ; l'Ă©cole d'art est intĂ©grĂ©e au programme des expositions, qu'elle accompagne : c'est un Ă©tablissement d'enseignement de la pĂ©dagogie de l'art, qui dĂ©veloppe des propositions pour les enfants, les adolescents et les enseignants.

    kunstwegen

    Le projet de sculptures kunstwegen (de) s'Ă©tend sur une distance d'environ 140 km entre Nordhorn et Zwolle aux Pays-Bas, le long de la Vechte. Tout d'abord ont pris naissance, dans et autour de Nordhorn, sur une durĂ©e d'Ă  peine 30 ans, plus de 30 sculptures. Ă€ l'initiative de la Galerie de la ville de Nordhorn, un projet similaire aux Pays-Bas a Ă©tĂ© rattachĂ© depuis 1998 Ă  ce "chemin de sculptures". Depuis l'an 2000, plus de 60 sculptures constituent dĂ©sormais, sous le nom de kunstwegen, l'un des plus grands musĂ©es ouverts d'Europe ; 15 artistes internationaux se sont d'abord confrontĂ©s intensivement avec l'histoire et le paysage locaux, puis ont crĂ©Ă© de nouvelles Ĺ“uvres pour combler les lacunes.

    Centre pour jeunes de Nordhorn

    Le Centre pour jeunes de Nordhorn existe depuis le début des années 1970. Il est le premier et donc le plus ancien centre pour jeunes d'Allemagne. Auparavant, ce centre était une ferme. D'abord on a utilisé seulement l'aire de battage, puis dans les années 1980 s'est ajoutée la grange. Dans les années 1980, la grange était le QG du mouvement punk à Nordhorn. Des concerts y ont eu et y ont encore lieu. Ainsi Cochise, Geier Sturzflug, Helge Schneider, Die Firma, Killerpilze, Wir sind Helden et In Extremo y ont déjà joué. Début 2007 le revêtement du toit de la grange a été détruit par une tempête. Avec l'aide de bénévoles le Centre pour jeunes a depuis l'été 2007 retrouvé une nouvelle jeunesse.

    Parc animalier de Nordhorn

    Au cours de l'année a été créé dans le Heseper Weg, à proximité de la Vechte, un parc animalier privé. En 1955 un conseil d'administration du jardin zoologique de Nordhorn en a tout d'abord assumé la responsabilité, à partir de 1962 les affaires ont été gérées par une association enregistrée. En 1994 enfin, la SARL du parc animalier de Nordhorn a été fondée avec la ville et le Landkreis pour partenaires. Le parc animalier a été admis dans l'Association européenne des zoos, dans l'Association des Directeurs de Zoos allemands et également en 2007 dans l'Association mondiale des zoos.

    Sur une Ă©tendue de dix ha sont aujourd'hui montrĂ©s environ 1 000 animaux de 90 espèces diffĂ©rentes. Le zoo s'est spĂ©cialement consacrĂ© Ă  la conservation et Ă  l'entretien des espèces domestiques rĂ©gionales menacĂ©es, et Ă  la protection de la nature rĂ©gionale. Le parc compte quelque 300 000 visiteurs par an, dont plus de la moitiĂ© proviennent des Pays-Bas voisins.

    Édifices

    Nordhorn a été en grande partie épargnée par les ravages de la guerre. Dans la physionomie de la ville domine de ce fait la construction traditionnelle, en briques, d'Allemagne du nord, telle qu'on peut la rencontrer chez le voisin hollandais. Même dans les constructions modernes, la façade de briques manque rarement. Le nouveau bâtiment administratif du district du comté de Bentheim mêle, par exemple, les matériaux de construction locaux (brique et grès) au verre, au béton et au cuivre.

    Vue principale du monastère de Frenswegen.

    Un exemple d'architecture traditionnelle restaurée est le monastère de Frenswegen au nord-ouest de la ville, qui remonte au XIVe siècle. En 1881, l'église consacrée en a été détruite par la foudre. Les bâtiments sont cependant restés en grande partie debout, de même que le cloître carré à deux étages, l'édicule de la fontaine, le pont sur les douves, et les anciennes caves voûtées. En 1996 on a inauguré, sur l'emplacement de l'ancienne église, une nouvelle chapelle faite de verre, d'acier et de béton. Sur la façade extérieure de l'aile Est se trouve une Madone à l'enfant (Vierge à l'Enfant) travaillée dans du grès de Bentheim. Après une rénovation d'environ quatre ans, l'ancien monastère abrite depuis 1978 un lieu de formation et de rencontre œcuménique, dont le point de départ et le socle sont l'extraordinaire diversité de confession à Nordhorn et dans ses environs.

    Des traces d'architecture gothique marquent l'église protestante, dans le vieux village de Brandlecht. Il faut mentionner, comme exemple d'art sculptural roman, les fonts baptismaux de cette église, qui en tant que plus ancienne œuvre d'art - en grès de Bentheim - sur le territoire de Nordhorn, gardent encore aujourd'hui leur signification originelle.

    L'église évangélique près du marché.
    Ancienne fontaine dans la cité.

    Deux ouvrages essentiels caractérisent pour l'essentiel la silhouette de Nordhorn : la vieille église construite au XVe siècle en grès de Bentheim sur le marché, et l'église Saint-Augustin bâtie en 1913 sur le site de l'ancien château. Toutes deux comptent parmi les reliefs particuliers de l'urbanisme. Le centre-ville, île entourée par la Vechte aujourd'hui comme jadis, est depuis le milieu des années 1980 développé en zone piétonne.

    Le plus ancien bâtiment dans la rue principale est le domicile - et l'établissement commercial - de l'ancien maire et fabricant de produits chimiques Firnhaber. Le bâtiment avec sa façade classique à deux étages, son fronton triangulaire avec un toit en croupe, et une fenêtre en plein cintre avec une « guirlande torsadée », abrite encore aujourd'hui la première pharmacie de Nordhorn.

    À Nordhorn se dressent, dans de grands jardins semblables à des parcs, avec une plantation de vieux arbres, des maisons de maître construites par les fabricants de textiles. Les villas, bâties d'après des modèles néerlandais, ont plus de cent ans. En maints endroits surgissent des témoins de l'histoire récente et ancienne, par exemple la mairie achevée en 1952 avec son petit clocher, ou encore un vieux puits à poulie dans le parc du Völlinkhoff. Dans le parc de la ville se trouvent les lourds grès de la meule à broyer du moulin à huile de Nordhorn ; une nouvelle digue a remplacé les vieille installations. Avec le démantèlement des moulins à grains et des moulins-scierie de Mühlendamm, a pris fin à Nordhorn une histoire des moulins vieille de près de six siècles. Ces bâtiments ont été rénovés et offrent désormais un espace pour les manifestations culturelles.

    L'histoire de l'industrie a été écrite à Nordhorn par (entre autres) l'usine textile Povel, qui a fermé ses portes en 1979 après presque un siècle de production. La tour de l'ancienne filature reste, comme monument industriel, le dernier témoin du boom économique du début du siècle dernier. C'est aujourd'hui un musée.

    Dans la Bussmaate, ancienne région de prés humides, a été construite il y a cent ans l'usine textile Rawe avec sa zone d'habitation attenante pour les ouvriers du textile. Au début des années 1950, le professeur Emanuel Lindner, maître de conférences au Bauhaus et élève de Mies van der Rohe, a conçu avec l'architecte Heinrich Eberhard Zeidler qui vit aujourd'hui au Canada, des extensions de bâtiments pour cette entreprise ; ces bâtiments sont actuellement inoccupés.

    Paysages

    Les paysages fluviaux de la Vechte et les canaux avec leurs rangées d'arbres servent aujourd'hui à la villégiature. Les canaux, creusés il y a plus de 100 ans pour le transport et le drainage des zones marécageuses, hébergent aujourd'hui une faune variée et sont utilisés pour le loisir et la détente. Des écluses de grès et de brique recuite, en partie actionnées encore aujourd'hui à la main, équilibrent les différences de niveaux de l'eau.

    Champs et pâturages entourent des domaines agricoles à la périphérie de la ville. Des zones humides et des paysages de bruyère avec leurs bouleaux, genévriers et orchidées sauvages sont les traces d'un paysage primitif. Au promeneur s'ouvre dans les Tillenberge (montagnes) un petit territoire protégé avec bruyère callune, Kratteichen et genévriers.

    Le Parc de la ville date de l'époque de ses fondateurs, c'est le parc de la villa d'un des anciens fabricants. Dans l'auditorium du parc ont régulièrement lieu des concerts.

    Sport

    Euregium

    L'Euregium est le terrain de jeu de la HSG Nordhorn (membre de la ligue nationale de handball, mais sert aussi Ă  d'autres manifestations sportives et culturelles.

    Patinoire

    Au milieu des années 1970 une patinoire a été construite à proximité immédiate de la piscine de plein air. Elle sert surtout, en dehors des loisirs et du sport scolaire, aux activités de jeu et d'entraînement de l'Association des sports de glace de Nordhorn. Pour raisons financières, l'association a plusieurs fois dû être dissoute puis recréée. Il y a eu ainsi, dans les premières années, l'EC Nordhorn, et jusqu'à 1999 le GEC Nordhorn, dont la première équipe de hockey sur glace a joué entre autres dans la Bundesliga (à l'époque deuxième plus haute catégorie). Actuellement, il y a le club ECE Bully-Dogs créè en 1999, dont l'équipe de hockey sur glace joue pour la saison 2007/2008 dans la Ligue des associations de Nord-Rhénanie-Westphalie. Outre le hockey sur glace, le club a admis une section patinage artistique ; ce club est rattaché à l'Association des sports de glace de Nord-Rhénanie-Westphalie. En 2002 la patinoire a été rénovée de fond en comble.

    Manifestations régulières

    Le week-end de Pentecôte un grand tournoi de tennis de table, l’Euregioturnier, a lieu chaque année à l'Euregium. Dans la piscine de plein air, il y a, à la Pentecôte, un tournoi international de natation. Le VfL Weiße Elf Nordhorn organise chaque année, lors du week-end de Pentecôte, le Pfingstturnier, un tournoi traditionnel de football pour les jeunes. En 2007 en a été disputée la 25e édition. Les équipes participantes viennent de l'ensemble du territoire fédéral, ainsi que de pays européens comme les Pays-Bas, la Pologne, la Hongrie.

    Record d'Allemagne

    L'équipe de football du club sportif de Hesepe, domiciliée au sud de la Nordhorn, a réussi à rester invaincue de 1996 à octobre 1999, dans 98 matches de championnat. L'équipe a réussi au cours de cette période à passer de la cinquième à la deuxième division. Le record précédent était détenu par le TSV Buchbach avec seulement 75 rencontres invaincues.

    Économie et infrastructures

    Le vélo

    Le moyen de transport préféré des habitants de Nordhorn est le vélo, qu'on appelle le plus souvent ici Fietse (dérivé du néerlandais Fiets. Un réseau de pistes cyclables traverse l'ensemble du comté de Bentheim, et sur ces Fietsenpads des panneaux (Paddestolen) et des poteaux indicateurs spéciaux indiquent le chemin aux cyclistes. L'ouverture de l'Europe s'est déjà réalisée ici - on peut, sur ces chemins, en traversant la «frontière verte», atteindre les Pays-Bas voisins. En 2007 le comté de Bentheim a remporté le prix de la région de Basse-Saxe la plus conviviale pour le vélo.

    Les transports routiers

    La longueur totale du rĂ©seau routier de Nordhorn se monte Ă  586,5 km dont 28 km de routes fĂ©dĂ©rales, 10,8 km de routes du Land, 30,6 kilomètres de routes du Kreis et 517,1 km de rues.

    Nordhorn compte un total de 2 807 places de parking, rĂ©parties en trois grands secteurs (nord-ouest de la ville sur le Ring-center, est de la ville sur le Neumarkt/Parkpalette, et sud de la ville près du passage Vechte-centre-ville). La ville est situĂ©e Ă  proximitĂ© de deux autoroutes fĂ©dĂ©rales, l'A 30 et l'A 31. Elle est en outre reliĂ©e Ă  deux routes nationales, la B 403 et B 213 sur le rĂ©seau de circulation.

    La construction d'une voie de contournement au nord de la ville est actuellement en projet. Après l'ouverture du périphérique sud et est à la fin des années 1990, le centre ville devrait avec cette nouvelle voie être désencombré. Le parcours s'étend sur six kilomètres autour des quartiers de Bookholt et Deegfeld. Les coûts sont considérablement tirés à la hausse surtout par deux passages souterrains (sous la Vechte et sous le canal Nord- Sud). Un deuxième axe, également partie du contournement nord, et perpendiculaire à la voie principale, devrait alors ramener en zone urbaine. Le début des travaux est toutefois différé en raison des plaintes de nombreux agriculteurs, qui perdraient dans cette construction une partie de leurs zones agricoles. La ville de Nordhorn ne prévoit pas d'accord définitif avant 2009. Ainsi, les travaux commenceraient au plus tôt début 2010.

    Le transport ferroviaire

    Les deux gares de la ville (Nordhorn et Nordhorn-Blanke) sont desservies par le train régional RB56 vers Bad Bentheim et Neuenhaus (circulant chaque heure), exploité par Bentheimer Eisenbahn[1]. Avant la reouverture de la ligne Bad Bentheim à Neuenhaus pour la RB56 le 7 juillet 2019, Nordhorn était la deuxième plus grande ville d’Allemagne sans trains de voyageurs[2] - [3] - [4].

    Les autobus

    Nordhorn dispose d'autobus urbains, qui rendent la ville accessible. Avec les bus régionaux (autocars), on atteint par les lignes régulières Bad Bentheim, Emlichheim, Meppen, Schüttorf et Lingen (Ems).

    Le transport aérien

    Nordhorn dispose dans le quartier de Klausheide d'un aérodrome pour avions à moteur et vol à voile. Les aéroports les plus proches sont ceux de Münster-Osnabrück et de Luchthaven Twente.

    Le transport fluvial

    Grâce Ă  l'initiative de l'association Graf-SHIP, fondĂ©e en 2003, le sous-prĂ©fet Friedrich Kethorn a, le 14 novembre 2005, rouvert Ă  la circulation le canal EMS-Vechte pour les bateaux de moins de 12 m de long ; les autres canaux ne sont pas encore ouverts. Le port de Klukkert a Ă©tĂ© rouvert en 2006.

    Infrastructures sociales

    L'aide au handicap Ă  Nordhorn

    L'aide au handicap a été fondée dès 1963. Aujourd'hui, dans les différents organismes d'assistance, plus de 600 personnes handicapées sont soutenues, suivies et accompagnées : du jardin d'enfants pour le soutien précoce, puis dans divers foyers, jusqu'aux différents ateliers (menuiserie par exemple), que les handicapés peuvent suivre - sous direction - selon leurs capacités et l'intérêt pour leur travail.

    Pour cela, il y a l'orchestre Tabuwta, formé de personnes handicapées, qui sont soutenues par le personnel éducatif de l'assistance, et par des célébrités comme Guildo Horn. Au cours de l'année 2005 leur troisième CD a été enregistré, puis présenté dans l'ancien Atelier de tissage. L'un des trois CD (Roden Emmer) a été produit en 2000 par Elgo Lammering dans le centre pour les jeunes de Nordhorn.

    La Vechtetalschule

    La Vechtetalschule (Ă©cole de la vallĂ©e de la Vechte) est depuis 1989 une Ă©cole pour handicapĂ©s affectĂ©s des handicaps les plus divers. En 1 992 a eu lieu le dĂ©mĂ©nagement dans les nouveaux locaux. Le nom de Vechtetalschule a Ă©tĂ© attribuĂ© en 1997. Dans l'intervalle, l'Ă©cole a atteint le nombre de 210 Ă©lèves, rĂ©partis dans 27 classes, dont 10 dans les locaux extĂ©rieurs. On a engagĂ© environ 90 employĂ©s plus des gens faisant leur service civil, des candidats enseignant(e)s et des stagiaires. Niveaux existants : le primaire, le secondaire I et le secondaire II

    Personnalités

    Enfants de la ville

    Nordhorn a été souvent réputée dans l'histoire grâce à ses « fils et filles » sportifs. En plus des succès individuels d'athlètes dans des disciplines telles que le judo ou le motocross, ce sont surtout les sports d'équipe - handball, hockey sur glace et football - qui sont traditionnellement très représentés. Avant les débuts de la Ligue fédérale de football, le club Eintracht Nordhorn a joué longtemps dans la plus haute ligue allemande de football, la Superligue Nord. Dans les années 1980 et 1990 toutefois, le hockey sur glace tout d'abord, puis le handball, ont pris le dessus dans la ville. Aujourd'hui existe avec le HSG Nordhorn un club de handball de la Ligue nationale, qui remporte également un succès international.

    • Dr Rudolf Beckmann, industriel, sous-prĂ©fet et directeur du "ComitĂ© de la rĂ©gion frontalière de Bentheim"
    • Dr Bernard Povel, industriel, dĂ©putĂ© au Bundestag et sauveur de Juifs persĂ©cutĂ©s par les nazis
    • Ernst Fuhry, fondateur de la "Spartaner" et cofondateur du club sportif Eintracht Nordhorn. Fuhry a dessinĂ©, outre l'emblème de l'Eintracht, l'emblème de la ConfĂ©dĂ©ration allemande de football (DFB).
    • 1904, Ernst KĂĽppers, entraĂ®neur du club sportif nautique de Nordhorn (Waspo) (1953 - 1965), participant aux Jeux Olympiques de 1928 et 1932
    • 1942, 24 aoĂ»t, Ernst-Joachim KĂĽppers, nageur allemand, participant aux Jeux Olympiques d'Ă©tĂ© Ă  Tokyo
    • Margret Buscher, athlète allemande, participante aux Jeux olympiques d'Ă©tĂ© Ă  Tokyo
    • 1942, Bernd Horstmann, plusieurs fois champion de natation allemand au 100 m dos
    • 1952, 17 mai, Bernhard Brink, comique et musicien
    • 1953, 20 avril, Marie-Luise Dött, femme politique allemande, membre du Bundestag
    • 1953, 10 aoĂ»t, Michael Schneider, joueur de flĂ»te Ă  bec et chef d'orchestre
    • 1955, Silke Pielen, nageuse allemande, mĂ©daille de bronze aux Jeux olympiques de Munich
    • 1957, 1er aoĂ»t, Beate Merk, femme politique (CSU), ministre de la Justice du Land de Bavière.
    • 1964, 19 avril, Karina Kim, chanteuse allemande de schlager
    • 1977, 2 mai, Jan Fitschen, coureur de fond allemand
    • 1985, 4 juin, Anna-Lena Grönefeld, joueuse de tennis allemande
    • 1985, 10 aoĂ»t, Wiebke Kethorn, joueuse allemande de handball.

    Personnalités qui ont agi sur le terrain

    • 1870, 7 aoĂ»t, Gustav Krupp von Bohlen und Halbach, industriel allemand, a construit vers 1913 un domaine et un aĂ©rodrome privĂ© Ă  partir desquels la commune de Clausheide (Klausheide) et l'actuel aĂ©rodrome de Nordhorn-Lingen se sont dĂ©veloppĂ©s
    • 1903, 24 mars, Rudolf Beckmann, entrepreneur et homme politique (maire, sous-prĂ©fet), initiateur du "ComitĂ© de la rĂ©gion frontalière de Bentheim" et adversaire rĂ©solu des plans d'annexion nĂ©erlandais (Plan Bakker-Schut), s'est engagĂ© pour la rĂ©conciliation franco-nĂ©erlandaise. Nombreuses dĂ©corations et distinctions allemandes et nĂ©erlandaises.
    • 1979, 13 mars, Børge Lund, joueur de hand-ball norvĂ©gien, a jouĂ© pendant un an dans la HSG Nordhorn

    Bibliographie (en allemand)

    • Heinrich Specht, BĂĽrgerbĂĽcher der Stadt Nordhorn von 1396-1913. Bentheimer Heimatverlag, Nordhorn 1939.
    • Heinrich Specht, Wappen und Siegel der Stadt Nordhorn. Ă„ltere Nordhorner Wappenzeichen. In: Nordhorner Nachrichten. Lengerich 194.1941, Nr. 213.
    • Alfred Dietrich, Nordhorn - Textilstadt im GrĂĽnen. Holzberg, Oldenburg 1966.
    • Bernd-Andreas Knoop, Jörg-Uwe Seifert, Nordhorn - Gesichter einer Stadt. Nordhorn 1976.
    • Heinz Aldekamp, Werner Rohr, Nordhorn nach 1945. Hrsg. v. VHS Grafschaft Bentheim. Volkshochschule, Nordhorn (Hellendoorn, Bad Bentheim) 1977, 1987, 1994 (5. Aufl.).
    • Heinrich Specht, Nordhorn - Geschichte einer Grenzstadt. Hrsg. v. Heimatverein der Grafschaft Bentheim. Nordhorn 1941, Bad Bentheim 1979.
    • Clemens v. Looz-Corswarem, Michael Schmitt (Hrsg.), Nordhorn - Beiträge zur 600 jährigen Stadtgeschichte. Hellendoorn, Nordhorn/Bad Bentheim 1979. (ISBN 3922303005)
    • Bernd-Andreas Knoop, Fritz Schöbel, Das war die Festwoche - 600 Jahre Stadt Nordhorn. Nordhorn 1979.
    • Werner Rohr (Mitarb.), 35 Jahre Volkshochschule der Stadt Nordhorn. Hrsg. v. d. VHS Grafschaft Bentheim. Volkshochschule, Bad Bentheim 1983.
    • Gerhard Plasger, Nordhorn in alten Ansichten. Europäische Bibliothek, Zaltbommel 1983, 1990, 1994. (ISBN 902882457X)
    • Gerhard Plasger, Johann Plasger, Nordhorn - Bilder der Vergangenheit. Nordhorn 1986.
    • VHS Grafschaft Bentheim (Hrsg.), MĂĽhlen und MĂĽller in Nordhorn. Volkshochschule, Nordhorn 1987.
    • Wilfried P. DeliĂźen u.a., Nordhorn - Spuren und Notizen. Verl. Euregio, Nordhorn 1988. (ISBN 3-926820-02-0)
    • Herbert Wagner, Militär in der Region, Dokumentation ĂĽber den ArtillerieschieĂź- und Bombenabwurfplatz Engdener WĂĽste. Nordhorn-Range, Bad Bentheim 1989. (ISBN 3-88683-010-1)
    • Margret DeliĂźen (Red.), Helmut Röh (Ill.), Bärbel Görtzen, Nordhorn - Grenzstadt ohne Grenzen. Neomedia-Verl., Reken 1989, 1999.
    • Brigitte Burdzyn, Werner Rohr (Red.), Nordhorn im 3. Reich. Hrsg. v. VHS Grafschaft Bentheim. Volkshochschule, Nordhorn 1991. (ISBN 3922303021)
    • Bernd-Andreas Knoop, Das groĂźe Buch der Grafschaft. Knoop, Lage 1984.
    • Hubert Titz, Nordhorn - eine Zeitreise. Landkreis Grafschaft Bentheim, Museumskoordination und Volkshochschule, Nordhorn 1998. (ISBN 3922303307)
    • M. Willibaldis, Sankt Augustinus, Nordhorn, von den Anfängen bis zur Gegenwart. Libertas Verl. f. Kirche u. Heimat, Erolzheim 1960, Sankt Augustinus, Nordhorn 1988, 2003.
    • Herbert Wagner, Die Gestapo war nicht allein… Politische Sozialkontrolle und Staatsterror im deutsch-niederländischen Grenzgebiet 1929-1945. Lit, MĂĽnster 2004. (ISBN 3825874486)

    Lien externe

    Références

    1. (de) « Schienenpersonenverkehr in der Grafschaft Bentheim », sur BE-Mobil (consulté le )
    2. (de) « Ein Neustart mit historischem Charakter », sur GN-Online (consulté le )
    3. (en) « Passenger trains return to Bentheim Railway », sur International Railway Journal, (consulté le )
    4. (de) NDR, « Nach 45 Jahren Pause rollen wieder Personenzüge », sur www.ndr.de (consulté le )
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