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Moulézan

Moulézan est une commune française située dans le centre du département du Gard, en région Occitanie.

Moulézan
Moulézan
Blason de Moulézan
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Gard
Arrondissement Nîmes
Intercommunalité Communauté d'agglomération Nîmes Métropole
Maire
Mandat
Pierre Lucchini
2020-2026
Code postal 30350
Code commune 30183
Démographie
Gentilé Moulézanais
Population
municipale
656 hab. (2020 en augmentation de 3,14 % par rapport à 2014)
Densité 58 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 55′ 49″ nord, 4° 07′ 37″ est
Altitude Min. 69 m
Max. 284 m
Superficie 11,39 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Nîmes
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Quissac
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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Moulézan
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Moulézan
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Moulézan
Liens
Site web moulezan.fr

    Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par la Courme, le ruisseau de Teulon et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

    Moulézan est une commune rurale qui compte 656 habitants en 2020, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Nîmes. Ses habitants sont appelés les Moulézanais ou Moulézanaises.

    Géographie

    Localisation

    Le village de Moulézan est situé à 23 km de Nîmes, au sud de Lédignan et d'Alès.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[2].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[1].

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de température : 14,1 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,6 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 15,8 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 17,7 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 901 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 6,7 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 3,3 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[4] complétée par des études régionales[5] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Vic-le-Fesq », sur la commune de Vic-le-Fesq, mise en service en 1966[6] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[7] - [Note 3], où la température moyenne annuelle est de 13,8 °C et la hauteur de précipitations de 827,7 mm pour la période 1981-2010[8]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Nîmes-Courbessac », sur la commune de Nîmes, mise en service en 1922 et à 21 km[9], la température moyenne annuelle évolue de 14,8 °C pour la période 1971-2000[10], à 15,1 °C pour 1981-2010[11], puis à 15,6 °C pour 1991-2020[12].

    Milieux naturels et biodiversité

    Carte de la ZNIEFF de type 2 localisée sur la commune.

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

    Une ZNIEFF de type 2[Note 4] est recensée sur la commune[13] : le « bois de Lens » (8 318 ha), couvrant 19 communes du département[14].

    Urbanisme

    Typologie

    Moulézan est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5] - [15] - [I 1] - [16].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nîmes, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 92 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[I 2] - [I 3].

    Moulézan est l'une des 79 communes membres du Schéma de Cohérence Territoriale (SCOT) du Sud du Gard et fait également partie des 41 communes du pays Garrigues et Costières de Nîmes.

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (50,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (53,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (41,3 %), forêts (28,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (22,5 %), zones urbanisées (4,5 %), mines, décharges et chantiers (2,9 %), zones agricoles hétérogènes (0,7 %)[17].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Moulézan est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[18]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[19].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau et par une crue torrentielle ou à montée rapide de cours d'eau, notamment le ruisseau de Teulon et la Courme. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1987, 2001, 2002, 2005 et 2014[20] - [18].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Moulézan.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 83,8 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 291 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 291 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[21] - [Carte 2].

    Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[22].

    Risques technologiques

    Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[23].

    Toponymie

    Provençal Moulesan, du roman Molesanum, Molazanum[24].

    Les habitants s'appellent des Moulézanais et Moulézanaises.

    Histoire

    Antiquité

    La commune de Moulézan est, depuis l'antiquité, le principal site d'extraction de la pierre de Lens, un calcaire oolithique de faciès urgonien blanc à l'extraction, dont le grain très fin dépourvu de fossiles et la grande résistance n'avaient pas d'équivalent en Gaule narbonnaise pour la sculpture ornementale et la statuaire, au point de faire concurrence au marbre de Carrare[25] - [26]. Transportée par voie d'eau ou terrestre on la retrouve ainsi de Nice à Narbonne, ainsi qu'à Beaucaire, Arles, Béziers, Fréjus et surtout à Nîmes situé 20 km à l'Est, notamment dans les décors de la Maison Carrée[27] - [28] - [29]. Sur les 19 carrières répertoriées du Bois des Lens, regroupées en trois zones du Nord au Sud, dont 10 situées à Moulézan, celles de tradition hellénistique du Roquet à Montmirat et de la Figuière à Fons, qui remonteraient au IVe siècle av. J.-C. et d'où proviendraient les pierres de la tour de Mauressip à Saint-Côme, comptent parmi les 15 carrières exploitées ensuite par les Romains à partir de 30 avant J.C. et, pour certaines d'entre elles, jusqu'au VIe siècle apr. J.-C. En 1987, la carrière de Mathieu à Montagnac et la carrière du Roquet ont ainsi été inscrites monuments historiques. Les deux carrières les plus méridionales, situées à Combas, ont été à nouveau exploitées du haut Moyen Âge jusqu'au XVIe siècle. Mais c'est surtout à partir du milieu du XIXe siècle que l'exploitation de la pierre de Lens de la meilleure qualité a repris à Moulézan, où se situent les trois carrières toujours en activité, dont deux de pierre de taille, en grande partie sur les sites des carrières de Bone et d'Hérald-Nègre d'origine romaine. Cette pierre est alors exportée dans plusieurs pays d'Europe et même en Amérique[26] (mais pas, comme il a pu parfois être écrit, et comme l'ont fait de même d'autres sources tout aussi erronées à propos de multiples lieux d'extraction à travers la France, pour le socle de la statue de la liberté de New York, qui en fait est constitué de murs de béton coulé et de blocs de granit rose extrait d'une carrière du Connecticut), tout en étant également appréciée pour la statuaire, avec notamment la sculpture du Christ qui orne la façade de l'église Sainte-Perpétue et Sainte-Félicité de Nîmes[27] ou la version de l'ours blanc de François Pompon, réalisée de 1927 à 1929 et conservée au musée d'Orsay.

    Moyen Âge

    Le village est mentionné Ecclesia Sancte-Crucis de Molasano en 1119 dans le bullaire de Saint-Gilles[30].

    Époque contemporaine

    Le , Moulézan-et-Montagnac devient Moulézan, Montagnac, sur son promontoire, devenant commune à part entière.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    2001 2008 Jean-Paul Thouzelier DVG
    2008 En cours Pierre Lucchini [Sans étiquette] Retraité Armée de Terre
    Les données manquantes sont à compléter.

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[32].

    En 2020, la commune comptait 656 habitants[Note 7], en augmentation de 3,14 % par rapport à 2014 (Gard : +2,1 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    255272326481536548556567601
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    576586599580534502521509506
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    501525516507466434411311282
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    278280284300330396415597633
    2020 - - - - - - - -
    656--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[33] puis Insee à partir de 2006[34].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    La commune dépend de l'académie de Montpellier. Les élèves commencent leur scolarité à Moulézan. L'école primaire accueille 48 enfants[35]. Le collège le plus proche se situe à Saint-Geniès-de-Malgoirès et le lycée le plus proche à Saint-Christol-lez-Alès[36].

    Économie

    Revenus

    En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 255 ménages fiscaux[Note 8], regroupant 612 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 19 310 â‚¬[I 4] (20 020 â‚¬ dans le département[I 5]).

    Emploi

    Taux de chômage
    200820132018
    Commune[I 6]10,5 %10,5 %19 %
    Département[I 7]10,6 %12 %12 %
    France entière[I 8]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population âgée de 15 Ã  64 ans s'élève à 406 personnes, parmi lesquelles on compte 79,9 % d'actifs (60,9 % ayant un emploi et 19 % de chômeurs) et 20,1 % d'inactifs[Note 9] - [I 6]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département, alors qu'il était inférieur à celui du département en 2008.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Nîmes, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3] - [I 9]. Elle compte 84 emplois en 2018, contre 64 en 2013 et 46 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 249, soit un indicateur de concentration d'emploi de 33,8 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 64,5 %[I 10].

    Sur ces 249 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 56 travaillent dans la commune, soit 22 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 88,8 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,9 % les transports en commun, 4,1 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 4,1 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].

    Secteurs d'activités

    52 établissements[Note 10] sont implantés à Moulézan au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 11] - [I 13].

    Secteur d'activitéCommuneDépartement
    Nombre % %
    Ensemble52
    Industrie manufacturière,
    industries extractives et autres
    713,5 %(7,9 %)
    Construction917,3 %(15,5 %)
    Commerce de gros et de détail,
    transports, hébergement et restauration
    1121,2 %(30 %)
    Activités financières et d'assurance11,9 %(3 %)
    Activités immobilières611,5 %(4,1 %)
    Activités spécialisées, scientifiques et techniques
    et activités de services administratifs et de soutien
    611,5 %(14,9 %)
    Administration publique, enseignement,
    santé humaine et action sociale
    59,6 %(13,5 %)
    Autres activités de services713,5 %(8,8 %)

    Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 21,2 % du nombre total d'établissements de la commune (11 sur les 52 entreprises implantées à Moulézan), contre 30 % au niveau départemental[I 14].

    Agriculture

    La commune est dans les Garrigues, une petite région agricole occupant le centre du département du Gard[37]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 12] sur la commune est la viticulture[Carte 4].

    1988200020102020
    Exploitations32262017
    SAU[Note 13] (ha)429350315307

    Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 32 lors du recensement agricole de 1988[Note 14] à 26 en 2000 puis à 20 en 2010[39] et enfin à 17 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 47 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 61 % de ses exploitations[40] - [Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 429 ha en 1988 à 307 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 13 à 18 ha[39].

    Secteurs d'activités

    La pierre de Lens, exploitée depuis l'antiquité, compte parmi les calcaires les plus réputés de France[41], en raison de sa blancheur sans défauts et, à la différence du tuffeau, de sa dureté adaptée à la sculpture, même si son utilisation pour la statuaire est moins mise en avant actuellement par les carriers industriels qui l'exploitent surtout pour la construction. La formation dont la qualité est la plus recherchée se situe à Moulézan, sur le versant oriental du massif dans une zone relativement restreinte d'environ 2 km de large, contrainte par la demande de préservation depuis les années 1970 des carrières antiques, qui subsistent en hauteur plus à l'Ouest.

    À l'extrémité orientale de la commune, coexistent trois carrières, rouvertes après plusieurs décennies d'arrêt, dont celle de « Rocamat Pierre Naturelle Â» d'origine romaine, reprise depuis 1982, renouvelée en 2009 et rachetée en 2019 par la société Polycor France[42] et celle moderne de la société « Pierre de Taille du Midi », en activité depuis 1999 et renouvelée en 2014[43], alors que la troisième carrière, également d'origine romaine, exploitée par OMYA, ne produit que des granulats. L'intérêt patrimonial des deux premières carrières réside dans le fait qu’elles sont les dernières à extraire les blocs de pierre de taille de Lens, afin de pérenniser l’accès à ce matériau historique, qui a notamment été utilisé pour la nouvelle façade de la gare Saint-Charles à Marseille.

    Culture locale et patrimoine

    Édifices religieux

    Héraldique

    Blason de Moulézan Blason
    D'argent, à un pal losangé d'or et de sable[30].
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    8. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
    9. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    10. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
    11. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
    12. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    13. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
    14. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[38].
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
    3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
    4. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

    Site de l'Insee

    1. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
    2. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
    3. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
    4. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Moulézan » (consulté le ).
    5. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Gard » (consulté le ).
    6. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Moulézan » (consulté le ).
    7. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Gard » (consulté le ).
    8. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
    9. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
    10. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Moulézan » (consulté le ).
    11. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
    12. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
    13. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Moulézan » (consulté le ).
    14. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Gard » (consulté le ).

    Autres sources

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
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