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Montesquieu (HĂ©rault)

Montesquieu [mɔ̃.tes.kjƓ] (en occitan Montesquiu [mun.tes.'kiw]) est une commune française situĂ©e dans le centre du dĂ©partement de l'HĂ©rault en rĂ©gion Occitanie.

Montesquieu
Montesquieu (HĂ©rault)
Mas Rolland
Blason de Montesquieu
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Occitanie
DĂ©partement HĂ©rault
Arrondissement BĂ©ziers
Intercommunalité Communauté de communes Les Avant-Monts
Maire
Mandat
Francis Castan
2020-2026
Code postal 34320
Code commune 34168
DĂ©mographie
Gentilé Montesquivains
Population
municipale
75 hab. (2020 en augmentation de 13,64 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 5,2 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 43° 33â€Č 45″ nord, 3° 16â€Č 36″ est
Altitude 150 m
Min. 140 m
Max. 467 m
Superficie 14,47 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
DĂ©partementales Canton de Cazouls-lĂšs-BĂ©ziers
LĂ©gislatives CinquiĂšme circonscription
Localisation
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Montesquieu
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Montesquieu
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Montesquieu
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Montesquieu

    ExposĂ©e Ă  un climat mĂ©diterranĂ©en, elle est drainĂ©e par la Peyne, la Thongue, le ruisseau de LĂšne et par divers autres petits cours d'eau. La commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable composĂ© d'une zone naturelle d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique. Ses habitants sont appelĂ©s les Montesquivains.

    Montesquieu est une commune rurale qui compte 75 habitants en 2020, aprĂšs avoir connu un pic de population de 235 habitants en 1806. Ses habitants sont appelĂ©s les Montesquivains ou Montesquivaines.

    GĂ©ographie

    Carte
    • La commune de Montesquieu est situĂ©e au centre du dĂ©partement de l'HĂ©rault, dans le Biterrois, Ă  25 kilomĂštres au nord de BĂ©ziers.
    • Le territoire de la commune est en grande partie recouvert de garrigue et de forĂȘts (chĂȘne vert, chĂątaignier, chĂȘne kermĂšs
), avec des prairies oĂč l'on pratique l'Ă©levage. Sur les versants exposĂ©s au sud, on cultive la vigne.
    • Le village de Montesquieu est en ruines. La commune comprend plusieurs hameaux : Le Mas Rolland oĂč se trouvent la mairie et l'ancienne Ă©cole; Paders, prĂšs de la vallĂ©e de la Peyne, affluent de l'HĂ©rault; Fournols, dans le nord du territoire communal; ValuziĂšres, hameau situĂ© sur le versant mĂ©ridional.
    • La commune est arrosĂ©e par la Peyne, qui se jette dans l'HĂ©rault Ă  PĂ©zenas, par la Thongue, autre affluent de l'HĂ©rault et par la riviĂšre de la LĂšne, qui rejoint la Thongue Ă  Gabian. La retenue d'eau du barrage des Olivettes, Ă©levĂ© sur la commune voisine de Vailhan, couvre une partie de la commune.
    • La commune est desservie par de petites routes sinueuses et Ă©troites : la D146 vers Gabian, puis Roujan par la D13, et la D125 vers Vailhan.
    • Du fait de sa faible population, les activitĂ©s Ă©conomiques sont peu importantes dans la commune. La viticulture et l'Ă©levage caprin (avec une fabrication de fromages de chĂšvre, comme des pĂ©lardons, au Mas Rolland) sont les seules activitĂ©s notables, l'essentiel de la main-d’Ɠuvre travaillant Ă  l'extĂ©rieur de la commune. Le tourisme vert reste encore sous exploitĂ© alors que les paysages, magnifiques et sauvages, sont un potentiel intĂ©ressant.

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Montesquieu
    PĂ©zĂšnes-les-Mines Valmascle
    Fos Montesquieu Vailhan
    Roquessels Gabian

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[2].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© suivant[1].

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 13,4 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 2,4 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 12,3 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15,9 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation : 918 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 7,2 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 2,7 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[4] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[5] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Octon », sur la commune d'Octon, mise en service en 1998[6] et qui se trouve Ă  11 km Ă  vol d'oiseau[7] - [Note 3], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 14,9 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 942,8 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[8]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Sete », sur la commune de SĂšte, mise en service en 1949 et Ă  38 km[9], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 15 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[10], Ă  15,4 °C pour 1981-2010[11], puis Ă  15,8 °C pour 1991-2020[12].

    Milieux naturels et biodiversité

    Carte de la ZNIEFF de type 1 localisée sur la commune.

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 4] est recensĂ©e sur la commune[13] : les « vallons de la rive gauche du lac des Olivettes » (197 ha), couvrant 3 communes du dĂ©partement[14].

    Urbanisme

    Typologie

    Montesquieu est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5] - [15] - [I 1] - [16]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 2] - [I 3].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (85 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă  1990 (94,8 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (74,8 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (7,8 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (7,6 %), cultures permanentes (6,6 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de vĂ©gĂ©tation (2,6 %), eaux continentales[Note 6] (0,6 %)[17].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Montesquieu est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), feux de forĂȘts et sĂ©isme (sismicitĂ© faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  un risque particulier : le risque de radon[18]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[19].

    Risques naturels

    Montesquieu est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. Un plan dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies (PDPFCI) a Ă©tĂ© approuvĂ© en juin 2013 et court jusqu'en 2022, oĂč il doit ĂȘtre renouvelĂ©. Les mesures individuelles de prĂ©vention contre les incendies sont prĂ©cisĂ©es par deux arrĂȘtĂ©s prĂ©fectoraux et s’appliquent dans les zones exposĂ©es aux incendies de forĂȘt et Ă  moins de 200 mĂštres de celles-ci. L’arrĂȘtĂ© du rĂ©glemente l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mĂ©gots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrĂȘtĂ© du rend le dĂ©broussaillement obligatoire, incombant au propriĂ©taire ou ayant droit[Note 7] - [20].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Montesquieu.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 9,9 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (59,3 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 68 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 7 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 10 %, Ă  comparer aux 85 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[21] - [Carte 2].

    Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[22].

    La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1986, 2014 et 2019.

    Risque particulier

    Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulĂ© dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du dĂ©partement sont concernĂ©es par le risque radon Ă  un niveau plus ou moins Ă©levĂ©. Selon la classification de 2018, la commune de Montesquieu est classĂ©e en zone 2, Ă  savoir zone Ă  potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs gĂ©ologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bĂątiments[23].

    Toponymie

    La commune a été connue sous les variantes : apud Montem Eschivum (1159), Peire de Montesquiu (1184), de Bernardo de Monte esquino (1201), le seigneur de Montesquieu de Pezenas (1529)...

    Mont + occitan esquiu = abrupt, difficile[24].

    Histoire

    Plan cadastral napoléonien de la section D du Village datant de 1833

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    mars 2001 2014 Elie Kubica
    mars 2014 En cours Francis Castan SE Retraité
    Les données manquantes sont à compléter.

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2006[26].

    En 2020, la commune comptait 75 habitants[Note 8], en augmentation de 13,64 % par rapport Ă  2014 (HĂ©rault : +7,37 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    195217235198188178180177176
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    184189169163149132136133123
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    125120971271051121237253
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    455335384747586769
    2020 - - - - - - - -
    75--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[27] puis Insee Ă  partir de 2006[28].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Emploi

    Taux de chĂŽmage
    200820132018
    Commune[I 4]2,7 %5,1 %26,3 %
    DĂ©partement[I 5]10,1 %11,9 %12 %
    France entiĂšre[I 6]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population ĂągĂ©e de 15 Ă  64 ans s'Ă©lĂšve Ă  40 personnes, parmi lesquelles on compte 78,9 % d'actifs (52,6 % ayant un emploi et 26,3 % de chĂŽmeurs) et 21,1 % d'inactifs[Note 9] - [I 4]. En 2018, le taux de chĂŽmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supĂ©rieur Ă  celui du dĂ©partement et de la France, alors qu'en 2008 la situation Ă©tait inverse.

    La commune est hors attraction des villes[Carte 3] - [I 7]. Elle compte emplois en 2018, contre 9 en 2013 et 18 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 22, soit un indicateur de concentration d'emploi de 42,2 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 48,4 %[I 8].

    Sur ces 22 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 8 travaillent dans la commune, soit 38 % des habitants[I 9]. Pour se rendre au travail, 61,9 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 23,8 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 14,3 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 10].

    Activités hors agriculture

    7 Ă©tablissements[Note 10] sont implantĂ©s Ă  Montesquieu au [I 11]. Le secteur des activitĂ©s spĂ©cialisĂ©es, scientifiques et techniques et des activitĂ©s de services administratifs et de soutien est prĂ©pondĂ©rant sur la commune puisqu'il reprĂ©sente 42,9 % du nombre total d'Ă©tablissements de la commune (3 sur les 7 entreprises implantĂ©es Ă  Montesquieu), contre 17,1 % au niveau dĂ©partemental[I 12].

    Agriculture

    1988200020102020
    Exploitations10999
    SAU[Note 11] (ha)146137142182

    La commune est dans le « Soubergues », une petite région agricole occupant le nord-est du département de l'Hérault[29]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 12] sur la commune est la viticulture[Carte 4]. Neuf exploitations agricoles ayant leur siÚge dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 13] (dix en 1988). La superficie agricole utilisée est de 182 ha[31] - [Carte 5] - [Carte 6].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    HĂ©raldique

    Armes  de Montesquieu

    Les armes de Montesquieu se blasonnent ainsi :

    de sable, au pairle losangé d'or et de gueules[32]

    Personnalités liées à la commune

    • Adrien Mas (nĂ© en 1829 au Mas Rolland) et Gabrielle Bousquet (mariĂ©s en 1854) sont les parents de Charles Mas (nĂ© en 1857) qui est le trisaĂŻeul d'Emmanuel Macron.

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[3].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence d’espĂšces, d’association d’espĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    7. Le dĂ©broussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mĂštres (selon un principe du droit des assurances, tout propriĂ©taire est tenu d’assurer la protection de ses biens), et de 5 mĂštres de part et d’autre des voies privĂ©es y donnant accĂšs.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    9. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    10. L'Ă©tablissement, au sens de l’Insee, est une unitĂ© de production gĂ©ographiquement individualisĂ©e, mais juridiquement dĂ©pendante de l'unitĂ© lĂ©gale. Il produit des biens ou des services.
    11. Les donnĂ©es relatives Ă  la surface agricole utilisĂ©e (SAU) sont localisĂ©es Ă  la commune oĂč se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc ĂȘtre interprĂ©tĂ©s avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activitĂ© sur plusieurs communes, ou plusieurs dĂ©partements voire plusieurs rĂ©gions.
    12. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    13. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[30].
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
    3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
    4. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

    Site de l'Insee

    1. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
    2. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
    3. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consultĂ© le ).
    4. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Montesquieu » (consulté le ).
    5. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Hérault » (consulté le ).
    6. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entiÚre » (consulté le ).
    7. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
    8. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Montesquieu » (consulté le ).
    9. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
    10. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
    11. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Montesquieu » (consulté le ).
    12. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Hérault » (consulté le ).

    Autres sources

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    4. « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
    5. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
    6. « Station Météo-France Octon - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    7. « Orthodromie entre Montesquieu et Octon », sur fr.distance.to (consulté le ).
    8. « Station Météo-France Octon - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    9. « Orthodromie entre Montesquieu et SÚte », sur fr.distance.to (consulté le ).
    10. « Station météorologique de Sete - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    11. « Station météorologique de Sete - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    12. « Station météorologique de Sete - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
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    Voir aussi

    Bibliographie

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    • Guilhem Beugnon, « Montesquieu (HĂ©rault), hommes des bois, les Carbonari », Bulletin du GREC, Groupe de recherches et d'Ă©tudes du Clermontais, nos 158-159-160,‎ , p. 57-64

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